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THA?LANDE - Coup d'?tat

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    COUP D'ÉTAT EN THAÏLANDE
    L'armée annonce avoir pris le contrôle de Bangkok
    et vouloir procéder à des réformes politiques

    20 septembre 2006 (Le Devoir, d'après AFP et Reuters)

    Bangkok -- L'armée thaïlandaise a annoncé cette nuit avoir pris le contrôle de Bangkok, dissous le gouvernement, abrogé la Constitution, proclamé la loi martiale dans tout le pays et mis en place une commission chargée de mener des réformes politiques.


    Des blindés et des soldats ont occupé le siège
    du gouvernement, à Bangkok. Photo: Agence Reuters


    Le premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra, qui participe à New York à l'Assemblée générale de l'ONU, a tenté de s'opposer à ce coup d'État en décrétant l'état d'urgence, et un porte-parole de son gouvernement, également aux États-Unis, a affirmé que les autorités légitimes contrôlaient la situation.

    «Les forces armées thaïlandaises dirigées par le général Sonthi Boonyaratglin ont renversé le gouvernement du premier ministre Thaksin Shinawatra et imposé la loi martiale», a annoncé un général.

    La constitution thaïlandaise de 1997 a été suspendue, ainsi que le Parlement, le gouvernement et la Cour constitutionnelle, a poursuivi le général Prapass Sakuntanat à la télévision nationale, au nom des putschistes. C'est la première fois depuis mai 1992 que l'armée s'empare du pouvoir en Thaïlande.

    Apparemment sans tirer un seul coup de feu, des blindés et des soldats ont occupé le siège du gouvernement et, tard dans la soirée, le général Sonthi, chef de l'armée de terre, et à ce titre patron des militaires en Thaïlande, a été reçu par le roi Bhumibol Adulyadej.

    Des chars et des soldats fortement armés étaient visibles dans les rues de la capitale thaïlandaise. Selon un haut responsable de l'armée, les insurgés se sont emparés des six stations de télévision du royaume, ainsi que des stations de radio.

    La loi martiale a été décrétée et tous les militaires ont reçu l'ordre de rejoindre leurs unités. Les putschistes ont interdit tout mouvement de troupes non autorisé par eux, ce qui laisse penser qu'ils redoutent une possible réaction d'unités loyales au gouvernement.

    Le général Prapart a précisé que les forces armées avaient mis en place une structure destinée à mener des réformes politiques et a accusé le premier ministre d'avoir divisé le peuple thaïlandais «comme jamais dans l'Histoire», d'avoir favorisé la corruption et empêché les organismes indépendants de faire respecter l'esprit de la constitution de 1997.

    Weerasak Kohsurat, un ancien ministre, a déclaré que, selon lui, la commission politique mise en place serait dirigée par un conseiller du roi, Sumate Tantivejakul, et qu'un gouvernement intérimaire serait formé. Des élections seront rapidement organisées et Thaksin sera autorisé à y participer, a-t-il ajouté.

    À New York, M. Thaksin a fait savoir qu'il se considérait toujours comme le chef du gouvernement. Il avait auparavant annoncé sur une chaîne de télévision qu'il avait limogé le général Sonthi et décrété l'état d'urgence.

    Dans une déclaration lue à la télévision, le général Sonthi, 59 ans, premier musulman à diriger l'armée de terre en Thaïlande, pays largement bouddhiste, a déclaré que cette prise de pouvoir était temporaire et que le gouvernement serait «rendu au peuple thaïlandais dès que possible».

    La télévision nationale, qui a interrompu ses programmes, diffuse régulièrement des images du roi Bhumibol, 78 ans, tandis qu'un communiqué précise que les forces loyales au roi ont pris le pouvoir pour maintenir la loi et l'ordre.

    M. Thaksin, riche homme d'affaires de 57 ans, dirigeait la Thaïlande d'une main de fer depuis 2001.

    Depuis quelques semaines, une nouvelle campagne visant à l'évincer avait été lancée par ses adversaires. En août, au lendemain de la découverte d'une voiture chargée d'explosifs près de sa résidence, M. Thaksin avait accusé des officiers de l'armée d'avoir voulu attenter à sa vie.

    Dans le Sud, le séparatisme musulman est combattu avec une poigne de fer, ce qui suscite la défiance de la population.

    Fin janvier, un événement avait fini par catalyser l'opposition: la famille de M. Thaksin avait vendu à un holding singapourien l'ensemble des parts qu'il détenait dans l'empire Shin Corp, empochant 1,9 milliard de dollars. La presse s'était insurgée contre l'exemption fiscale appliquée au bénéfice de la vente, alors que des milliers de manifestants descendaient dans les rues de Bangkok pour réclamer sa démission de M. Thaksin.

    Pour tenter de sortir de la crise, M. Thaksin avait convoqué les élections législatives trois ans plus tôt que prévu et remporté les élections du 2 avril. Mais le scrutin, boycotté par l'opposition, avait été invalidé en mai par la Cour constitutionnelle après une intervention exceptionnelle du roi Bhumibol Adulyadej, qui avait qualifié le processus de non démocratique.

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  • #2
    THA?LANDE - Coup d'?tat militaire marque un revers pour le pays

    THA?LANDE: UN COUP D'?TAT SALUTAIRE?
    Par Philippe Randrianarimanana (Courrier International)
    21 septembre 2006

    Malgr? les promesses de retour ? un ordre constitutionnel, le coup d'?tat militaire en Tha?lande marque un revers pour le pays. Mais certaines analyses y voient l'occasion d'un nouveau d?part d?mocratique apr?s les ann?es Thaksin.


    Le g?n?ral Sonthi Boonyaratkalin. Photo: DR


    "Le Conseil pour la r?forme administrative n'a pas l'intention de diriger lui-m?me le pays et rendra le pouvoir au peuple selon la monarchie constitutionnelle." Au lendemain du renversement du Premier ministre tha?landais, Thaksin Shinawatra, le g?n?ral Sonthi Boonyaratkalin, ? la t?te du groupe qui a organis? le coup d'Etat du 19 septembre, s'est voulu rassurant. Ainsi a-t-il promis la nomination d'un gouvernement int?rimaire d'ici deux semaines et de nouvelles ?lections dans un an.

    Le coup d'Etat, men? sans effusion de sang mais avec force d?ploiement de chars, ne serait donc pas un rejet de la d?mocratie dans ce pays d'Asie du Sud-Est qui en a connu de nombreux autres. Mais la presse ?trang?re reste sceptique face ? une telle affirmation.

    "Toute tentative de consid?rer ce coup d'Etat militaire comme une issue souhaitable pour mettre fin ? la paralysie et ? la polarisation de la vie politique du pays serait une erreur. Un bon coup d'Etat n'existe pas", estime le Financial Times dans son ?ditorial.

    Aux yeux du Wall Street Journal, l'absence de violence ne justifie rien. "Prendre le pouvoir d'une fa?on plus douce que d'autres hommes forts ne l'ont fait auparavant n'excuse pas l'abrogation de la d?mocratie." Pour le journal am?ricain, "l'?quilibre en Tha?lande est retomb? dans le cycle des d?cennies pr?c?dentes. En cons?quence, la d?mocratie est perdante."

    Pour The Guardian, en revanche, "il faut chercher le responsable de la crise du c?t? de Thaksin, non seulement du fait qu'il a profit? de son pouvoir, mais aussi parce qu'il a sap? syst?matiquement l'ordre national. Cela ?tait particuli?rement vrai dans le sud du pays, musulman, o? la politique de confrontation suivie par Thaksin a fait empirer la situation."

    Le Financial Times d?crit lui aussi avec s?v?rit? la gestion politique de Thaksin : "Il a divis? le pays en se faisant le d?fenseur des pauvres ruraux contre les classes moyennes urbaines, renfor?ant cette polarisation par une r?pression violente des ?meutes musulmanes dans le sud du pays ou par l'?limination exp?ditive de milliers de trafiquants de drogue."

    Les opposants d?mocrates, qui ont manifest? dans l'ann?e leur m?contentement sans arriver ? leurs fins, ont aussi leur part de responsabilit?, reprend The Guardian. "Si bien intentionn?s fussent-ils, ils ont ?galement particip? ? la d?stabilisation du pays", note le journal londonien.

    Dans une contribution ?ditoriale ? l'International Herald Tribune, le journaliste Philip Bowring estime que, en plus des groupes d'int?r?t politico-?conomiques qui soutiennent Thaksin et de leurs opposants politiques, "il y a un troisi?me acteur : le palais royal lui-m?me, ou du moins ceux qui agissent, sinon en son nom, du moins avec son consentement tacite".

    Dans la presse tha?landaise, le ton est bien plus conciliant ? l'?gard des auteurs du coup d'Etat, sans doute en raison de la censure mise en place par les putschistes. Le Bangkok Post note que "les chefs de l'arm?e et de la police qui ont renvers? le gouvernement jouissent d'un plus grand soutien populaire que la plupart de leurs pr?d?cesseurs. Dans une situation aussi privil?gi?e, ils n'ont d'autre choix que de r?ussir. Cela signifie mettre en place un syst?me qui permette une large participation de la population dans la prise des d?cisions les plus importantes et qui interdise les abus de pouvoir ou le pillage des ressources d'Etat au b?n?fice d'individus ou de petits groupes."

    Dans un ?ditorial, The Nation de Bangkok est plus nuanc? et note : "L'usage de la force militaire au lieu d'?lections libres et ?quitables pour changer un gouvernement n'est pas excusable dans une soci?t? d?mocratique comme la n?tre." Le journal ne cache pas ses craintes devant la concentration dangereuse de pouvoir entre les mains de l'arm?e. Mais, cela dit, "personne parmi ceux qui aiment la d?mocratie ne regrettera le d?part de Thaksin".

    Asia Times, magazine Internet de Hong Kong, se place ?galement en contrepoint des con****ations occidentales. "Ce coup d'Etat, clairement soutenu par le palais royal ? ? la diff?rence des pr?c?dentes interventions de l'arm?e dans la vie politique tha?landaise ?, a ?t? accueilli chaudement par les ?lites de Bangkok et les classes moyennes, dont de nombreuses personnes bien connues militant pour des r?formes d?mocratiques."

    Avec l'?viction de Thaksin et de son parti, poursuit Asia Times, "la nation semble maintenant sur le point de revenir ? la politique de coalition compos?e de plusieurs partis de taille moyenne et qui a caract?ris? la d?mocratie tha?landaise dans les ann?es 1990, apr?s le dernier coup d'Etat, en 1991, et la restauration de la l?gislation civile ? la suite des protestations r?prim?es dans le sang en 1992". En fait, "l'histoire d?mocratique tha?e montre que le pays recule souvent d'un pas en arri?re pour en faire deux en avant, et le coup d'?tat soutenu par la royaut? s'inscrit dans cette tradition".

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    • #3
      THA?LANDE - Coup d'?tat

      UNE MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE
      Le premier ministre ?tait en poste depuis f?vrier 2001 ? Il
      avait ?t? r??lu triomphalement en f?vrier 2005

      Par Denis Delbecq (Lib?ration.fr, avec agences)
      19 septembre 2006

      La Tha?lande est un royaume d'environ 500 000 kilom?tres carr?s baign? par le Golfe de Tha?lande, la Mer d'Andaman et l'Oc?an Indien. Le pays compte 63 millions d'habitants, dont 94% de tha?landais et 4% de chinois. La langue officielle est le tha?landais mais le chinois, le malais et l'anglais sont pratiqu?s.

      La Tha?lande se targue de n'avoir jamais ?t? colonis?e. Un coup d'?tat a mis fin ? la monarchie absolue le 24 juin 1932. En d?pit d'une instabilit? politique chronique, le r?gne du roi Bhumibol Adulyadej (figure paternelle r?v?r?e), le plus long de l'histoire du royaume, a couvert une ?re de prosp?rit? ?conomique sans pr?c?dent, de 1946 ? la crise de 1997. Le roi Bhumibol, le plus ancien monarque en exercice dans le monde, a c?l?br? en juin le 60e anniversaire de son accession au tr?ne.

      Le pays est organis? comme une monarchie constitutionnelle. Thaksin Shinawatra, occupe le poste de Premier ministre depuis f?vrier 2001. Le triomphe de son parti, le Thai Rak Thai (TRT), aux ?lections l?gislatives de f?vrier 2005 lui donne une l?gitimit? sans pr?c?dent pour son deuxi?me mandat. Mais une crise politico-financi?re a ?clat? en janvier 2006. Des ?lections anticip?es convoqu?es le 2 avril, ont ?t? annul?es le 8 mai ? la suite notamment d'un boycott organis? par l'opposition. La Chambre des repr?sentants compte 500 d?put?s et le S?nat rassemble 200 ?lus.

      L'arm?e Tha?landaise compte 300.000 hommes, dont 200.000 dans l'arm?e de terre, 60.000 dans la marine et 40.000 dans l'arm?e de l'air. Depuis 2003 le pays fait face ? une s?rie de crises: Sras (syndrome respiratoire aigu s?v?re), grippe aviaire, tsunami (5 400 morts) et r?bellion s?paratiste dans le Sud musulman (1 500 morts).

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      • #4
        THA?LANDE - Coup d'?tat

        WASHINGTON DÉCIDE DE SANCTIONS CONTRE
        LA JUNTE AU POUVOIR EN THAÏLANDE

        28 septembre 2006 (Cyberpresse, d'après Associated Press)

        Washington -- Neuf jour après le coup d'État militaire en Thaïlande qui a renversé le Premier ministre Thaksin Shinawatra, les États-Unis ont décidé jeudi de suspendre une partie de leur assistance aux forces armées de ce pays en vertu de lois américaines interdisant d'aider les gouvernements arrivés au pouvoir par la force.

        Cette suspension, annoncée par le porte-parole du département d'État Sean McCormack, concerne notamment un programme de 16,3 millions de dollars (12,8 millions d'euros) pour la formation des forces thaïlandaises aux opérations antiterroristes.

        Autres aides gelées: un crédit de 4,1 millions de dollars (3,2 millions d'euros) pour le financement des ventes militaires commerciales et un programme de 3,29 millions de dollars (2,6 millions d'euros) pour l'entraînement de l'armée thaïlandaise aux opérations de maintien de la paix.

        En revanche, l'assistance des États-Unis aux programmes de santé de la Thaïlande va se poursuivre, avec des fonds visant à empêcher la propagation du SIDA et à préparer la population à une possible pandémie de grippe aviaire.

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        • #5
          THA?LANDE - Coup d'?tat

          LA JUNTE AURAIT CHOISI SURAYUD POUR
          LE POSTE DE PREMIER MINISTRE

          29 septembre 2006 (Cyberpresse, d'apr?s Agence France-Presse)

          Bangkok -- La junte militaire qui a pris le pouvoir en Tha?lande le 19 septembre a choisi le g?n?ral ? la retraite Surayud Chulanont, 63 ans, pour succ?der au premier ministre renvers? Thaksin Shinawatra, a indiqu? vendredi le site web de Radio Tha?lande.

          Cependant, d'autres responsables se montraient plus prudents en soulignant que l'annonce officielle serait faite par l'auteur du putsch, le g?n?ral Sonthi Boonyaratglin, au cours du week-end. Une source militaire a m?me affirm? que que M. Surayud aurait ?d?clin? l'offre?.

          Interrog?e sur la possible nomination de M. Surayud, l'auditrice des comptes de l'?tat, Mme Jaruvan Maintaka, ?tait pour sa part plus cat?gorique: ?C'est tout ? fait certain?, selon le site de Radio Tha?lande qui appartient au bureau des relations publiques du gouvernement.

          ?Le g?n?ral Surayud est le plus apte pour le poste, ?tant donn? sa qualification et sa position?, a-t-elle ajout?. L'auditrice n'est cependant pas membre de la junte.

          Un porte-parole de la junte, Palangoon Klaharn, n'a pas voulu commenter ces d?clarations. ?Le nom du nouveau premier ministre devrait ?tre annonc? apr?s l'adoption de la Constitution, ce qui n'est pas encore arriv??, a-t-il ajout?.

          Une grande partie de la presse tha?landaise pariait ?galement sur la nomination du g?n?ral Surayud.

          ?Conclusion: Surayud, nouveau premier ministre?, titre le Thairath, premier quotidien de Bangkok.

          Le journal de langue anglaise Nation croyait ?galement savoir que le g?n?ral ? la retraite Surayud ?tait ?le meilleur choix dans la situation actuelle?. Le Bangkok Post indiquait que la junte a demand? ? l'ancien militaire de prendre la t?te du gouvernement, citant une source proche de l'homme fort du pays, le g?n?ral Sonthi.

          Surayud Chulanont est un militaire de carri?re proche conseiller du roi de Tha?lande. Ancien commandant-en-chef de l'arm?e, Surayud fait partie du comit? des conseillers du roi de Tha?lande Bhumibol Adulyadej. Tr?s respect?, il b?n?ficie d'un large soutien au sein des forces arm?es.

          Son nom a ?t? cit? parmi les deux favoris pour le poste, avec Supachai Panitchpakdi, 60 ans, ex-directeur g?n?ral de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et actuel secr?taire g?n?ral de la Conf?rence des Nations unies sur le commerce et le d?veloppement (CNUCED) ? Gen?ve.

          Les g?n?raux putschistes, qui ont renvers? le gouvernement de M. Thaksin, ont suspendu les principales institutions et restreint les libert?s publiques, mais se sont engag?s ? rendre le pouvoir ? des civils. Le coup d'?tat s'est d?roul? sans effusion de sang.

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          • #6
            THA?LANDE - Coup d'?tat

            SURAYUD DEVRA PANSER LES PLAIES DE LA SOCI?T?
            1er octobre 2006 (Cyberpresse, d'apr?s Agence France-Presse)

            Bangkok -- La presse tha?landaise a appel? lundi le nouveau premier ministre, le g?n?ral Surayud Chulanont, ? donner la priorit? ? la r?conciliation nationale apr?s huit mois de crise politique autour de son pr?d?cesseur, le milliardaire Thaksin Shinawatra.

            ?Sa priorit? sera d'?laborer une strat?gie pour favoriser la r?conciliation nationale et r?tablir la paix dans l'extr?me sud? malais et musulman o? des violences s?paratistes se poursuivent, a estim? le quotidien The Nation.

            ?La Tha?lande, qui a travers? une crise politique d?chirante marqu?e par des divisions sans pr?c?dent (de la soci?t?), a fait un grand pas en arri?re lorsque le gouvernement Thaksin a d? ?tre ?cart? par un putsch militaire plut?t que par les urnes?, a ajout? le journal.

            M. Thaksin, riche homme d'affaires de 57 ans ?lu premier ministre en 2001 et r??lu en 2005, a ?t? au centre de nombreuses controverses au cours de l'ann?e ?coul?e et a ?t? renvers? le 19 septembre par l'arm?e qui a re?u le soutien au moins tacite du roi Bhumibol Adulyadej.

            Dimanche, les putschistes ont nomm? le g?n?ral Surayud, ancien commandant en chef de l'arm?e et conseiller du roi, ? la t?te d'un gouvernement int?rimaire.

            M. Thaksin comptait de nombreux partisans dans les couches les plus d?favoris?es de la population, notamment dans le nord rural, et il ?tait d?test? par une bonne partie de la population de Bangkok et du sud.

            Le Bangkok Post a not? que les militaires ont ?dans un premier temps h?sit?? avant de d?signer Surayud en raison de son ?image militaire? qui fera mauvaise impression ? l'?tranger, mais ?il faut esp?rer qu'il r?ussira ? conduire le pays vers une nouvelle ?re d?mocratique et ? ramener la paix dans la soci?t??.

            Le quotidien Matichon en langue tha?e a appel? le g?n?ral ? ?montrer rapidement son leadership?.

            ?Surayud doit panser les plaies et aider tous les Tha?landais ? s'unir, tout en maintenant les droits de l'homme et la libert??, a ajout? ce journal.

            Un quotidien ?conomique, Krungthep Thurakit, a rappel? que le nouveau premier ministre avait ?tout juste un an? pour r?ussir.

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            • #7
              THA?LANDE - Coup d'?tat

              THAKSIN N'EST PLUS CHEF DE PARTI
              Par Ren? Slama (Cyberpresse, d'apr?s Agence France-Presse)
              3 octobre 2006

              Bangkok -- Le premier ministre d?chu de Tha?lande Thaksin Shinawatra, qui s'est r?fugi? ? Londres, a d?missionn? de son poste de chef du parti Thai Rak Thai (TRT) ? la suite du putsch militaire du 19 septembre, tandis que des enqu?tes anticorruption s'acc?l?raient mardi ? Bangkok.

              ?Je dois d?missionner en raison du nouvel environnement?, a indiqu? M. Thaksin dans une lettre qui a ?t? lue mardi lors d'une conf?rence de presse au quartier-g?n?ral du TRT ? Bangkok.

              ?Je dois faire cela pour garder le parti en vie?, a-t-il dit.

              Selon Pongthep Thepkanjana, haut responsable du TRT, M. Thaksin a envoy? cette lettre, dat?e du 2 octobre, depuis Londres o? il s'est exil? apr?s le coup d'?tat sans effusion de sang qui a renvers? son gouvernement.

              Le putsch, organis? par le commandant en chef de l'arm?e tha?landaise, le g?n?ral Sonthi Boonyaratglin, a re?u le soutien au moins tacite du vieux roi Bhumibol Adulyadej, tr?s respect? en Tha?lande et qui entretenait des relations difficiles avec M. Thaksin.

              La missive du premier ministre d?chu aux membres du TRT ajoute: ?Je voudrais remercier tout le monde, y compris le comit? du parti et tout le personnel pour avoir construit notre formation et l'avoir rendue assez forte pour le peuple, avec plus de 14 millions de membres qui avaient suffisamment confiance en nous pour nous permettre de former un gouvernement pour deux mandats (en 2001 et en 2005)?.

              M. Thaksin, 57 ans, ancien magnat des t?l?communications, avait fond? le Thai Rak Thai (?les Tha?s aiment les Tha?s) en 1998 et avait fait de cette formation une puissante machine qui a totalement domin? la vie politique tha?landaise au cours des derni?res ann?es.

              Le TRT ?tait bien implant? dans le nord et le nord-est du pays, r?gions rurales o? M. Thaksin ?tait tr?s populaire, contrairement ? Bangkok et au sud, o? une bonne partie de la population le d?testait.

              Le parti de M. Thaksin est aujourd'hui menac? d'effondrement, alors que des d?fections en masse ont d?j? ?t? enregistr?es et que certains responsables redoutent des poursuites judiciaires qui ruineraient leur carri?re politique.

              Au moins 69 cadres du TRT ont d?missionn? du parti, dont l'ex-vice-premier ministre Surakiart Sathirathai, qui ?tait candidat au poste de secr?taire g?n?ral de l'ONU, et l'ex-ministre du Commerce Somkid Jatusripitak, dont le nom avait ?t? cit? comme possible successeur de M. Thaksin avant le putsch du 19 septembre, selon des responsables du TRT.

              Les nouvelles autorit?s, qui n'ont pas exclu de dissoudre le parti de M. Thaksin, ont confirm? mardi l'acc?l?ration de diverses enqu?tes anticorruption ouvertes au lendemain du coup d'?tat.

              Un organe charg? plus particuli?rement d'examiner les biens de ministres ayant servi dans la pr?c?dente administration a annonc? qu'il allait se pencher sur huit affaires pr?sum?es de corruption et que les r?sultats des investigations seraient connus d'ici trois mois.

              Par ailleurs, le minist?re du Commerce a d?clar? mardi avoir demand? ? la police d'enqu?ter sur la vente pour 1,9 milliard de dollars par la famille de M. Thaksin de toutes les parts qu'elle d?tenait dans Shin Corp, g?ant des t?l?coms que l'ex-premier ministre avait fond? avant de se lancer dans la politique.

              Cette cession, r?alis?e en janvier au profit d'un holding singapourien, avait d?clench? de nombreuses manifestations ? Bangkok.

              La direction du TRT a ?t? confi?e temporairement ? Mme Sudarat Keyuraphan, qui d?tenait le portefeuille de l'Agriculture dans le gouvernement pr?c?dent, a indiqu? mardi M. Pongthep. L'?lection d'une nouvelle direction ne peut ?tre organis?e imm?diatement en raison de l'interdiction de toute r?union politique.

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              • #8
                THA?LANDE - Coup d'?tat

                LES MILITAIRES THA?S POURRAIENT N?GOCIER
                AVEC LES INSURG?S DU SUD MUSULMAN

                4 octobre 2006 (Cyberpresse, d'apr?s Agence France-Presse)

                Yala, Tha?lande -- Les nouveaux dirigeants militaires de la Tha?lande ont indiqu? mercredi qu'ils pourraient ouvrir des n?gociations avec les insurg?s du Sud du pays, malais et musulman, ce qui serait un changement par rapport ? la politique du premier ministre renvers? Thaksin Shinawatra.

                ?Il y a des signaux de la part de groupes rebelles et d'habitants locaux qui sont pr?ts ? coop?rer par ?gard pour la paix dans la r?gion?, a d?clar? ? la presse le nouveau commandant de l'arm?e dans le Sud, le g?n?ral Viroach Buacharoon.

                ?Mais je dois attendre un signal clair du gouvernement sur le point de savoir s'il y aura des n?gociations ou non?, a-t-il dit.

                M. Thaksin, chass? du pouvoir le 19 septembre par un putsch militaire, avait men? une politique de la main de fer dans l'extr?me sud de la Tha?lande, pr?s de la Malaisie, o? il avait instaur? l'?tat d'urgence en juillet 2005, suscitant la col?re de la population locale.

                Environ 1.500 personnes ont ?t? tu?es dans des violences ? caract?re s?paratiste depuis janvier 2004 dans les provinces de Yala, Pattani et Narathiwat o? les villageois d'ethnie malaise sont majoritairement musulmans, contrairement au reste de la Tha?lande, largement bouddhiste.

                L'auteur du coup d'?tat, le g?n?ral Sonthi Boonyaratglin, premier musulman ? diriger l'arm?e tha?landaise, avait ?t? charg? par M. Thaksin de suivre le dossier du Sud. Il s'?tait montr? favorable ? des pourparlers avec la r?bellion mais avait ?t? d?savou? par des membres du gouvernement renvers?.

                Mercredi, il a confirm? que certains responsables s?paratistes avaient approch? les nouvelles autorit?s pour des pourparlers.

                ?Des membres importants nous ont contact?s pour des discussions mais je dois v?rifier quel groupe?, a-t-il dit, ajoutant: ?S'il y a des n?gociations, je laisserai des responsables locaux les tenir?.

                Le g?n?ral Surayud Chulanont, nomm? dimanche premier ministre d'un gouvernement int?rimaire, a pour sa part confirm? mercredi que le g?n?ral Sonthi continuerait ? suivre le dossier du Sud.

                ?Sonthi continuera ? superviser la s?curit? dans le Sud en tant que pr?sident du Conseil national de s?curit? (nom que la junte s'est donn?)?, a d?clar? le g?n?ral Surayud.

                Le nouveau premier ministre a r?affirm? que le conflit du Sud faisait partie de ses priorit?s et que son gouvernement pourrait envisager des n?gociations.

                ?Il est trop t?t pour dire quoi que ce soit sur cette question?, a-t-il dit, ajoutant: ?Il n'y a pas encore de contact (...) Je dois consulter d'autres (personnes) ? ce sujet?.

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                • #9
                  THA?LANDE - Coup d'?tat

                  LA LOI MARTIALE NE SERA PAS LEV?E ? BR?VE ?CH?ANCE
                  4 octobre 2006 (Cyberpresse, d'apr?s Agence France-Presse)

                  Bangkok -- Le chef de la junte militaire en Tha?lande a d?clar? mercredi que la loi martiale ne serait pas lev?e pour le moment, alors que les appels se multiplient pour un assouplissement des restrictions sur les activit?s politiques et les m?dias depuis le putsch du 19 septembre.

                  Un peu plus t?t, un responsable de l'ambassade des ?tats-Unis ? Bangkok avait dit que ?si la loi martiale n'?tait pas lev?e d'ici une semaine ? dix jours, ?a serait un probl?me?.

                  ?La loi martiale restera en vigueur pour le moment?, a d?clar? l'auteur du putsch, le g?n?ral Sonthi Boonyaratglin, ajoutant: ?Nous ne savons pas ce qui se produira pendant cette p?riode de transition?.

                  Le gouvernement du premier ministre Surayud Chulanont nomm? dimanche examinera la question de la loi martiale ult?rieurement, a-t-il indiqu? sans autre pr?cision.

                  Le g?n?ral Sonthi a renvers? le 19 septembre le premier ministre Thaksin Shinawatra qui s'est r?fugi? ? Londres. Sonthi pr?side d?sormais un Conseil national de s?curit? qui a le pouvoir de limoger le nouveau premier ministre.

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                  • #10
                    THA?LANDE - Coup d'?tat

                    LE CHEF DE LA JUNTE CONFIRME SA VOLONT? DE POURPARLERS DE PAIX
                    5 octobre 2006 (Cyberpresse, d'apr?s Agence France-Presse)

                    Bangkok -- Le chef de la junte tha?landaise, le g?n?ral Sonthi Boonyaratglin, a confirm? jeudi la volont? des nouvelles autorit?s de Bangkok d'ouvrir des pourparlers de paix avec les s?paratistes luttant contre le pouvoir central dans les provinces du sud du pays.

                    ?Je suis d'accord pour ouvrir des discussions, mais je ne veux pas les qualifier de n?gociations dans la mesure o? nous attendons toujours des progr?s sur les (modalit?s de) discussions et sur qui repr?sentera la Tha?lande?, a d?clar? ? la presse le g?n?ral Sonthi, premier musulman ? diriger l'arm?e tha?landaise.

                    L'auteur du coup d'?tat du mois dernier ? Bangkok s'est d?clar? optimiste sur de futures n?gociations de paix, estimant qu'elle pourraient r?tablir rapidement la stabilit? dans les trois provinces du sud du pays, frontali?res de la Malaisie, o? des violences ? caract?re s?paratiste et religieux ont fait plus de 1.500 morts depuis janvier 2004.

                    ?Si nous avons l'occasion de nous parler, ce pourrait ?tre le moyen de r?soudre le probl?me?, a-t-il d?clar?.

                    Le g?n?ral Sonthi avait ?t? charg? par l'ancien premier ministre d?pos?, Thaksin Shinawatra, de suivre le dossier du Sud. Il s'?tait montr? favorable ? des pourparlers avec la r?bellion mais avait ?t? d?savou? par des membres du gouvernement renvers?.

                    Jeudi matin, un haut responsable militaire tha?landais a d?clar? ? l'AFP que des n?gociations pourraient s'ouvrir d?but novembre avec deux groupes s?paratistes.

                    ?Des leaders de la Patani United Liberation Organisation (PULO) et du Bersatu nous ont contact?s par le truchement de hautes personnalit?s en Malaisie pour proposer des n?gociations de paix?, a d?clar? ce responsable, sous couvert de l'anonymat.

                    ?Des n?gociations devraient se d?rouler dans un mois apr?s la formation du gouvernement, si possible d?but novembre, et les pourparlers seraient organis?s dans un pays neutre comme Singapour?, a-t-il pr?cis?.

                    Selon lui, ?le commandant r?gional de l'arm?e et le chef des renseignements dans le Sud seraient charg?s de mener ces discussions?.

                    Apparu en 1968, le PULO ?tait devenu le principal groupe rebelle dans la r?gion jusqu'? sa quasi-disparition il y a une quinzaine d'ann?es. Le Bersatu, qui veut dire ?Unit??, est un rassemblement de divers groupes cr?? par le PULO.

                    Jeudi, un responsable du PULO exil? en Europe a affirm? que son organisation attendait toujours des nouvelles de Bangkok. ?Nous, PULO, attendons toujours pour le moment que des n?gociations aboutissent ? une solution pacifique dans les provinces du sud?, a d?clar? Kasturi Mahkota, porte-parole du PULO interrog? par t?l?phone.

                    ?Nous sommes pr?ts pour cela, nous attendons seulement l'autre partie?, a-t-il ajout?. ?Notre principale exigence depuis le d?but est l'ind?pendance, mais le monde a chang? et nous sommes pr?ts ? faire un compromis?, a-t-il assur?.

                    Le coup d'?tat militaire du 19 septembre a suscit? des espoirs de r?glement dans les provinces de Yala, Pattani et Narathiwat.

                    Dans ces r?gions, les villageois d'ethnie malaise sont tr?s majoritairement musulmans, contrairement au reste de la Tha?lande, largement bouddhiste.

                    M. Thaksin avait men? une politique de la main de fer dans l'extr?me sud o? il avait instaur? l'?tat d'urgence en juillet 2005, suscitant la col?re de la population locale.

                    La r?gion ?tait un sultanat ind?pendant avant son annexion il y a un si?cle par la Tha?lande qui s'appelait alors le Siam. Des r?voltes ont ?clat? p?riodiquement depuis.

                    Aucune des attaques men?es par les rebelles du Sud n'est jamais revendiqu?e. Des experts n'excluent pas que la violence soit ?galement aliment?e par de petits groupes radicaux d'insurg?s islamistes, ainsi que par des mafias locales.

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                    • #11
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                      COUP D'?TAT: THA?LANDE: LE ROI APPROUVE LE GOUVERNEMENT
                      8 octobre 2006 (Cyberpresse, d'apr?s Associated Press)

                      Bangkok -- Le roi Bhumibol Adulyadej de Tha?lande a approuv? la composition du gouvernement de Surayud Chulanont, le nouveau premier ministre int?rimaire choisi par la junte auteur du coup d'?tat du 19 septembre, ont rapport? t?t lundi matin les m?dias locaux.

                      La liste des 26 ministres composant ce gouvernement int?rimaire a ?t? annonc?e sur les principales cha?nes de t?l?vision tha?landaises, notamment la 5e cha?ne contr?l?e par l'arm?e.

                      Les portefeuilles cl? sont revenus ? des ?conomistes de renom, ? des fonctionnaires de bonne r?putation et ? des officiers ? la retraite.

                      Le premier ministre Surayud Chulanont, qui a succ?d? au pr?c?dent chef du gouvernement Thaksin Shinawatra chass? du pouvoir par un coup d'?tat, avait soumis la composition de son gouvernement au roi et devait obtenir son consentement avant de rendre publique la liste de ses ministres.

                      Surayud doit assurer l'int?rim gouvernemental le temps de r?diger une nouvelle Constitution et d'organiser de nouvelles ?lections, pr?vues pour octobre 2007.

                      L'?quipe gouvernementale est cens?e ?tre compos?e de techniciens et d'hommes politiques non-impliqu?s dans cette corruption que l'arm?e a mise en avant pour justifier le renversement du gouvernement de Thaksin Shinawatra.

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                        LA JUNTE MILITAIRE EN THA?LANDE CONSTITUE SON PARLEMENT
                        12 octobre 2006 (Cyberpresse, d'apr?s Agence France-Presse)

                        Bangkok -- La junte militaire en Tha?lande qui a renvers? le mois dernier le gouvernement de Thaksin Shinawatra a nomm? jeudi les membres d'un nouveau Parlement compos? notamment d'officiers, d'ancien fonctionnaires et d'universitaires.

                        Le roi Bhumibol Adulyadej a approuv? une liste de 242 noms s?lectionn?s par les auteurs du putsch du 19 septembre. Huit autres personnalit?s seront d?sign?es plus tard.

                        Cette Assembl?e nationale qui comprendra au total 250 personnes est constitu?e d'une chambre haute et d'une chambre basse. Les militaires occupent 35 si?ges (14%) et les fonctionnaires ? la retraite 43 si?ges (18%), a pr?cis? ? la presse l'auteur du coup d'?tat, le g?n?ral Sonthi Boonyaratglin.

                        Le Parlement comptera ?galement 29 universitaires, 13 membres d'organisations non gouvernementales, 20 repr?sentants des m?dias et six banquiers. Quatre personnalit?s seulement viennent du monde politique.

                        ?Nous ne nous ing?rerons pas? dans les activit?s parlementaires, a assur? le g?n?ral Sonthi.

                        Un gouvernement de transition dirig? par Surayud Chulanont, ancien chef de l'arm?e et conseiller du roi, s'?tait mis en place lundi dernier.

                        Parmi les s?lectionn?s pour l'Assembl?e nationale figure le g?n?ral ? la retraite Chamlong Srimuang qui avait anim? des nombreuses manifestations au printemps dernier contre Thaksin Shinawatra, accus? par l'?lite de Bangkok ?d'abus de pouvoir? et de ?corruption?.

                        Les auteurs du coup d'?tat ont promis des ?lections d'ici un an. Dans l'intervalle, une nouvelle Constitution sera r?dig?e par les repr?sentants d'une autre assembl?e.

                        Jeudi, Surayud Chulanont a re?u des ambassadeurs en poste ? Bangkok, ? un moment o? le nouveau pouvoir, qui n'envisage pas une lev?e de la loi martiale dans l'imm?diat, s'efforce d'am?liorer l'image internationale de la Tha?lande.

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