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Violences intrafamiliales

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  • Violences intrafamiliales

    Violences intrafamiliales: 160.000 cas en France en 2008 avec 193 morts


    PARIS (AFP) ? Environ 160.000 cas de violences intrafamiliales dont 193 mortels ont ?t? recens?s en France en 2008, a-t-on appris samedi de sources polici?res.
    La ministre de l'Int?rieur Mich?le Alliot-Marie annoncera lundi la cr?ation de brigades sp?cialis?es en ce domaine.
    L'?tude annuelle conjointe police-gendarmerie destin?e ? la d?l?gation aux victimes, dont l'AFP a eu connaissance, confirme en partie les chiffres publi?s dans le JDD samedi. Les 230.000 violences "non crapuleuses" enregistr?es en 2008 (en hausse de 6,41%) sont "essentiellement intrafamiliales".
    Sur les 193 morts, 156 sont des femmes victimes de leur compagnon ou ex-compagnon, une autre a ?t? tu?e par son amante, 27 sont des hommes victimes de leur compagne ou ex-compagne et neuf sont des enfants victimes des violences paternelles.
    Selon l'?tude, "les atteintes volontaires ? la vie dans le couple repr?sentent 16% des homicides recens?s en 2008 sur le plan national", avec pour "principal moyen une arme blanche".
    Quant aux tranches d'?ge, les auteurs "de 41/50 ans sont particuli?rement impliqu?s (28%)", ?galement en ce qui concerne les victimes les plus fr?quentes (21%).
    Toutefois, "32 auteurs et 29 victimes avaient plus de 70 ans (...) 10 auteurs et 10 victimes en avaient plus de 80".
    Les deux principaux motifs de passage ? l'acte sont "la dispute pour les agresseurs f?minins (44% des cas) et la non-acceptation de la s?paration pour les auteurs masculins (35%)".
    Le 19 janvier, en marge de la pr?sentation des statistiques 2008 de la d?linquance, Mme Alliot-Marie a confi? au pr?fet Philippe De Lagune, secr?taire g?n?ral du Comit? interminist?riel de pr?vention de la d?linquance, "une mission sur les violences intrafamiliales, (pour) mieux conna?tre, appr?hender et combattre ce ph?nom?ne".
    Lors des assises nationales des forums "libert?s-s?curit?" r?cemment organis?s en France, elle annoncera la cr?ation de "brigades d?partementales de police et de gendarmerie sp?cialis?es", pour "mieux lutter" contre ce type de violences, "mieux d?tecter les victimes, mieux les aider", selon l'Int?rieur.
    Les nouvelles unit?s seront b?ties sur le mod?le "des brigades d?partementales des mineurs, qui fonctionnent depuis plus de trente ans et ont largement fait leur preuve", dit-on place Beauvau.
    Des travailleurs sociaux, les d?l?gu?s aux droits des femmes, comme le souhaitent le pr?sident et le Premier ministre, "ainsi que des psychologues" devraient y ?tre associ?s

  • #2
    Re: Violences intrafamiliales

    VIOLENCES
    193 cas mortels de violences familiales en 2008

    NOUVELOBS.COM | 14.06.2009 | 15:39


    En tout, 160.000 cas de violences intrafamiliales ont ?t? recens?s, soit une hausse de 6,41% par rapport ? l'an dernier. Mich?le Alliot-Marie doit annoncer la cr?ation d'une brigade sp?cialis?e dans ce domaine.


    Sur les 193 d?c?s caus?s par des violences familiales, 156 sont des femmes (Sipa)
    Selon une ?tude annuelle des services de police et de gendarmerie, 160.000 cas de violences intrafamiliales ont ?t? recens?s en 2008. Sur ce total, 193 cas ont ?t? mortels.
    Sur les 193 morts, 156 sont des femmes victimes de leur compagnon ou ex-compagnon, une autre a ?t? tu?e par son amante. On d?nombre ?galement 27 hommes victimes de leur compagne ou ex-compagne et neuf sont des enfants victimes des violences paternelles.
    Les chiffres publi?s ce dimanche dans le Journal du dimanche sont confirm?s en partie par l'?tude annuelle destin?e ? la d?l?gation aux victimes, men?e conjointement par la police et la gendarmerie.
    Les 230.000 violences "non crapuleuses" enregistr?es en 2008 sont "essentiellement intrafamiliales" et en hausse de 6,41%.

    Les 41-50 ans, les plus touch?s



    Toujours selon cette ?tude "16% des homicides recens?s en 2008 sur le plan national" sont des "atteintes volontaires ? la vie dans le couple". Le principal moyen utilis? reste "l'arme blanche".
    La tranche d'?ge 41/50 ans est particuli?rement confront?e ? ce type de violences: ce sont 28% des personnes impliqu?es et 21% des victimes. Toutefois "32 auteurs et 29 victimes avaient plus de 70 ans (...) 10 auteurs et 10 victimes en avaient plus de 80".
    "La dispute pour les agresseurs et la non-acceptation de la s?paration pour les auteurs masculins" sont les principaux motifs de passages ? l'acte dans respectivement 44% et 35% des cas.

    Cr?ation d'une brigade sp?cialis?e


    Le 19janvier, la ministre de l'Int?rieur Michel Alliot-Marie avait confi? au pr?fet Philippe De Lagune, secr?taire g?n?ral du Comit? interminist?riel de pr?vention de la d?linquance, "une mission sur les violences intrafamiliales, (pour) mieux conna?tre, appr?hender et combattre ce ph?nom?ne", en marge de la pr?sentation des statistiques 2008 de la d?linquance.
    Elle doit d'ailleurs annoncer la cr?ation d'une brigade sp?cialis?e dans ce domaine lundi 15 juin, ? l'occasion de la restitution des forums "libert?s-s?curit?" r?cemment organis?s en France.
    Ces "brigades d?partementales de police et de gendarmerie sp?cialis?es" auront pour objectif de "mieux lutter" contre ce type de violences et "mieux d?tecter les victimes" pour "mieux les aider".
    Les "brigades d?partementales des mineurs", qui fonctionnent depuis plus de trente ans et ont largement fait leur preuve, serviront de mod?le ? ces nouvelles unit?s, affirme-t-on au minist?re.
    Des travailleurs sociaux, les d?l?gu?s aux droits des femmes "ainsi que des psychologues", y seront normalement associ?s, comme l'ont souhait? le pr?sident et le Premier ministre. (Nouvelobs.com)

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    • #3
      Re: Violences intrafamiliales

      Les femmes, premières victimes de la violences intrafamiliale



      Manifestation contre les violences faites aux femmes au sein de la famille, le 24 novembre 2007/François Guillot AFP/Archives



      ETUDE - Sur 193 cas de décès recensés en 2008, 160 sont des femmes...
      Des chiffres effarants. Environ 160.000 cas de violences intrafamiliales dont 193 mortels ont été recensés en France en 2008. L'étude annuelle conjointe police-gendarmerie destinée à la délégation aux victimes confirme en partie les chiffres publiés dans le «Le JDD» samedi et qui établissent que les 230.000 violences «non crapuleuses» enregistrées en 2008 (en hausse de 6,41&#37 sont «essentiellement intrafamiliales».

      Sur les 193 morts, 156 sont des femmes

      Selon l'étude, «les atteintes volontaires à la vie dans le couple représentent 16% des homicides recensés en 2008 sur le plan national», avec pour «principal moyen une arme blanche».Sur les 193 morts, 156 sont des femmes victimes de leur compagnon ou ex-compagnon, une autre a été tuée par son amante, 27 sont des hommes victimes de leur compagne ou ex-compagne et neuf sont des enfants victimes des violences paternelles. Quant aux tranches d'âge, les auteurs de 41/50 ans sont particulièrement impliqués (28%), toutefois, «32 auteurs et 29 victimes avaient plus de 70 ans (...) 10 auteurs et 10 victimes en avaient plus de 80». Les deux principaux motifs de passage à l'acte sont «la dispute pour les agresseurs féminins (44% des cas) et la non-acceptation de la séparation pour les auteurs masculins (35%)».

      Le 19 janvier, en marge de la présentation des statistiques 2008 de la délinquance, Michèle Alliot-Marie a confié au préfet Philippe De Lagune, secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance, «une mission sur les violences intrafamiliales, (pour) mieux connaître, appréhender et combattre ce phénomène». Lors des assises nationales des forums «libertés-sécurité» qui organisées lundi, elle annoncera la création de «brigades départementales de police et de gendarmerie spécialisées», pour «mieux lutter» contre ce type de violences, «mieux détecter les victimes, mieux les aider».


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      • #4
        Re: Violences intrafamiliales

        Un clip d'Audiard pour dire non ? la violence psychologique dans le couple



        La violence conjugale en France en 2007./IDE




        CAMPAGNE ? Selon le secr?tariat ? la Solidarit?, elle ?pr?c?de tr?s souvent les coups??
        Une campagne vid?o de sensibilisation ? la violence psychologique dans le couple d?bute ce jeudi. Un court-m?trage de Jacques Audiard, intitul? ?La Voix?, va ?tre diffus? ? la t?l?vision.
        <object id="wat_2623447" data="http://www.wat.tv/swf2/2043193tJev8g2623447" type="application/x-shockwave-flash" width="470" height="312">



        </object>

        Ce clip aux allures de thriller psychologique met en sc?ne une femme, dans son quotidien, d?valoris?e par une voix qui la poursuit, celle de son mari. Contrairement ? la pr?c?dente campagne, qui montrait en 2006 la violence physique, ce film vise donc la violence psychologique.

        ?La sape psychologique pr?c?de tr?s souvent les coups?

        La secr?taire d'Etat ? la Solidarit?, Val?rie L?tard, s'est d'ailleurs dite ?convaincue? mardi ?de la n?cessit? de compl?ter? le dispositif l?gislatif existant sur les violences conjugales, notamment en y introduisant la notion de violences psychologiques.

        Fran?oise Bri?, vice-pr?sidente de la f?d?ration Solidarit? femmes, qui regroupe 61 associations, confirme que ?la sape psychologique pr?c?de tr?s souvent les coups?. ?Un jour, une femme s'entend dire: "la soupe est trop sal?e" et le lendemain: "la soupe n'est pas assez sal?e". Ou encore: "T'es moche" ou "Tu ne sais pas t'occuper de tes enfants". Tout pour la d?nigrer?, raconte-t-elle.

        ?L?, le gourou, c'est le mari?


        ?On voit rarement une irruption subite de la violence, car si la femme re?oit tout ? coup une gifle, elle part?, rench?rit Carole Goisneau, psychologue ? l'Escale, une association bas?e ? Gennevilliers (Hauts-de-Seine), qui accompagne et h?berge des victimes.

        Elle d?crit ?une relation d'emprise? ou la domination psychologique d'une personne sur une autre. ?Cela fait penser au lavage des cerveaux dans les sectes, mais l?, le gourou, c'est le mari?, poursuit-elle.

        Cette violence, souvent accompagn?e d'un isolement qui peut aller jusqu'? la s?questration, explique pourquoi les victimes ne fuient pas. Loin des clich?s, Fran?oise Bri? insiste sur le fait qu'il n'y a ?pas de profil type? pour les victimes comme pour les auteurs de violence: tous les milieux sociaux sont concern?s, comme toutes les origines ou cultures, assure-t-elle.

        En cas de violences, un seul num?ro: le 3919.

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        • #5
          Re: Violences intrafamiliales

          SANTE DES FEMMES : Violences sexuelles, les femmes se taisent
          <!-- RSPEAK_STOP -->
          <!-- RSPEAK_START --> Rapport DREES- Sant? des femmes
          11% des femmes sont victimes de violences sexuelles au cours de leur vie. L?OMS estime que, dans le monde entier, une femme sur cinq sera victime de viol ou de tentative de viol au cours de sa vie. 40% ? 70% des femmes victimes de meurtre ont ?t? tu?es par leur compagnon.A l?occasion de la publication du rapport de la Direction de la recherche, des ?tudes, de l'?valuation et des statistiques (DREES) sur la sant? de la femme, le Minist?re de la sant? publie une analyse de la situation en France qui vient compl?ter les donn?es ?pid?miologiques d?j? disponibles.<o:p></o:p>
          <o:p></o:p>
          S?il y a autant de victimes de violences sexuelles pr?coces chez les jeunes gar?ons et jeunes filles, les victimes sont plut?t f?minines ? l??ge adulte. Les femmes de tous les milieux sociaux sont concern?es.
          Les violences sont souvent r?p?t?es ou cumul?es pour 86% des victimes de violences psychologiques. <o:p></o:p>
          73% d?clarent avoir subi des violences de la part d?un membre de leur famille ou un proche.
          <o:p></o:p>
          Dans le cas des atteintes causant des dommages importants d?clar?s par les victimes, les agresseurs sont tr?s souvent des hommes seuls : 77% des cas pour les violences physiques, 94% pour les violences sexuelles, 55% en mati?re d?agressions verbales, et ?seulement? 45% pour les agressions morales et psychologiques.
          <o:p></o:p>
          Les violences sont cach?es : Dans 57% des cas, le viol est suivi du silence de la victime <o:p></o:p>
          Dans 8% des cas seulement, les victimes de violences physiques ou sexuelles exerc?es par leur conjoint portent plainte.<o:p></o:p>
          <o:p></o:p>
          Les effets des violences sont nombreux de la ? victimation ?, ? un ?tat de sant? d?grad?, une sant? mentale fragile comportant des ?pisodes d?pressifs majeurs, des troubles anxieux g?n?ralis?s ou des tentatives de suicide.<o:p></o:p>
          <o:p></o:p>
          En juillet 2008, les enqu?tes ?pid?miologiques (rapport au Ministre charg? de la Sant? par le groupe de travail, coordonn? par le Pr Roger HENRION (F?vrier 2001), rapport de l?OMS en 2002) avaient d?j? analys? la fr?quence des violences. Malgr? les difficult?s d?analyses de ces ?tudes on constate que 25% des violences sexuelles sont exerc?es par le partenaire et que 40% ? 70% des femmes victimes de meurtre ont ?t? tu?es par leur ?poux ou leur petit ami.
          <o:p></o:p>
          Les cons?quences sur la sant? des femmes et de leurs enfants sont nombreuses : Traumatismes (visage, cou, tout le corps 45%) ; aggravation des pathologies chroniques (pulmonaires, cardiaques, endocriniennes, ?) ; troubles ?motionnels (col?re, honte, anxi?t?, phobies, ?) ; troubles cognitifs (difficult? de concentration) ; troubles psychosomatiques (sommeil, alimentation, douleurs, ?) ; troubles de la sexualit? ; troubles gyn?cologiques (l?sions, douleurs, infertilit?, ?) ; troubles obst?tricaux (fausses couches, pr?maturit?, retard de croissance, h?morragies, souffrance f?tale ?) ; troubles psychiatriques (d?pression, suicides, addictions, usage de psychotropes, stress post-traumatique?) ; sans oublier la maltraitance des enfants (68% des enfants sont t?moins, 10% sont victimes)?<o:p></o:p>
          <o:p></o:p>
          Le r?le des professionnels de sant? en contact avec les femmes et les enfants est multiple et essentiel : accueillir et ?tre ? l'?coute ; d?pister les violences ; ?valuer la gravit? ; assurer les soins et constituer un dossier ; r?diger le certificat ; informer et orienter ?.<o:p></o:p>
          <o:p></o:p>
          Selon les donn?es de la Commission europ?enne, ? pour les femmes de 16 ? 44 ans, la violence conjugale serait la principale cause de d?c?s et d?invalidit?, avant le cancer, les accidents de la route et m?me la guerre ?.
          <o:p></o:p>
          A rappeler, en octobre 2008, le Secr?taire g?n?ral des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a d?sign? l?actrice Charlize Theron, (photo ci-contre) laur?ate d?un Academy Award et activiste, (Afrique du Sud/?tats-Unis), Messag?re de la paix des Nations Unies, avec pour domaine de comp?tence, la lutte contre les violences faites aux femmes. <o:p></o:p>
          <o:p></o:p>

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          • #6
            Re: Violences intrafamiliales

            Journ?e contre la VIOLENCE ? l??gard des FEMMES : 25 novembre
            <!-- RSPEAK_STOP -->
            <!-- RSPEAK_START --> Pr?vention
            Dans le monde, en moyenne, au moins une femme sur trois est battue, victime de violence sexuelle ou autrement maltrait?e par un partenaire intime au cours de sa vie. L?ONU, depuis 1999, a fix? au 25 novembre la Journ?e internationale pour l??limination de la violence ? l??gard des femmes. La violence ? l?encontre des femmes et des jeunes filles une v?ritable pand?mie, alerte l?OMS.


            ? Il ne fait aucun doute que la violence ? l??gard des femmes constitue l?une des plus flagrantes violations des droits humains. Elle est certainement la plus insidieuse. Elle ignore les fronti?res g?ographiques, culturelles ou des richesses. Tant qu?elle perdurera, nous ne saurions pr?tendre accomplir des progr?s r?els vers l?instauration de l??galit?, du d?veloppement et de la paix ?.<o:p></o:p>
            Kofi Annan, ancien Secr?taire g?n?ral des Nations Unies<o:p></o:p>

            En cette journ?e internationale, les gouvernements, les organisations internationales et les ONG sont invit?s ? lancer des initiatives, durant cette journ?e pour sensibiliser le grand public au probl?me de la violence ? l??gard des femmes. La Journ?e internationale pour l??limination de la violence ? l??gard des femmes marque ?galement le d?but des 16 Journ?es de mobilisation, "16 days", contre la violence sexiste, jusqu?au 10 d?cembre, o? est c?l?br?e la Journ?e des droits de l?homme.<o:p></o:p>
            <o:p> </o:p>
            Entre 15% et 71% des femmes dans le monde ont ?t? victimes de violences physique ou sexuelle commises par un partenaire masculin intime ? un moment ou ? un autre de leur vie. Ces violences existent dans tous les milieux sociaux et ?conomiques. Elles ont de graves cons?quences pour la sant? des femmes telles que des grossesses non d?sir?es, des infections sexuellement transmissibles, des blessures, des d?pressions et maladies chroniques.

            La violence ? l'?gard des femmes, est donc un grave probl?me de sant? publique et des droits de l'homme partout dans le monde. Le Rapport mondial sur la violence et la sant? publi? par l'OMS a soulign? que les formes de violence ? l'?gard des femmes sont le plus souvent impos?es par le mari ou un partenaire du sexe masculin.<o:p></o:p> La nature "priv?e" de ce genre de violence la rend souvent invisible: d'une part, parce que tout se passe derri?re des portes closes, et d'autre part en raison de certains syst?mes juridiques et normes culturelles qui traitent trop souvent cette violence non pas comme un d?lit, mais comme une affaire de famille ou une partie normale de la vie.


            <o:p></o:p>
            Traiter et pr?venir la violence ? l??gard des femmes impliquent la mise en place de mesures ? plusieurs niveaux et par de multiples intervenants. Selon l?OMS, les Etats prennent la responsabilit? de la s?curit? et du bien-?tre de leurs citoyens. A cet ?gard, les gouvernements doivent, en collaboration avec les ONG, les organisations internationales et les donateurs, donner la priorit? ? la mise en ?uvre des recommandations suivantes :<o:p></o:p>
            -renforcer l?engagement et l?action au plan national ;<o:p></o:p>
            -promouvoir la pr?vention primaire ;<o:p></o:p>
            -mobiliser le secteur ?ducatif ;<o:p></o:p>
            -renforcer l?action du secteur de la sant? ;<o:p></o:p>
            -aider les femmes confront?es ? la violence ;<o:p></o:p>
            -sensibiliser les syst?mes judiciaires ;<o:p></o:p>
            -soutenir la recherche et la collaboration.<o:p></o:p>
            <o:p></o:p>
            En France, les enqu?tes ?pid?miologiques de juillet 2008 (rapport au Ministre charg? de la Sant? par le groupe de travail, coordonn? par le Pr Roger Henrion (F?vrier 2001), rapport de l?OMS en 2002) avaient d?j? analys? la fr?quence des violences. Malgr? les difficult?s d?analyses de ces ?tudes on constate que 25% des violences sexuelles sont exerc?es par le partenaire et que 40% ? 70% des femmes victimes de meurtre ont ?t? tu?es par leur ?poux ou leur petit ami. Les cons?quences identifi?es sur la sant? des femmes et de leurs enfants sont nombreuses : Traumatismes (visage, cou, tout le corps 45%) ; aggravation des pathologies chroniques (pulmonaires, cardiaques, endocriniennes, ?) ; troubles ?motionnels (col?re, honte, anxi?t?, phobies, ?) ; troubles cognitifs (difficult? de concentration) ; troubles psychosomatiques (sommeil, alimentation, douleurs, ?) ; troubles de la sexualit? ; troubles gyn?cologiques (l?sions, douleurs, infertilit?, ?) ; troubles obst?tricaux (fausses couches, pr?maturit?, retard de croissance, h?morragies, souffrance f?tale ?) ; troubles psychiatriques (d?pression, suicides, addictions, usage de psychotropes, stress post-traumatique?) ;<o:p></o:p>
            Sans oublier la maltraitance des enfants (68% des enfants sont t?moins, 10% sont victimes)?<o:p></o:p>
            Sources :OMS, mis en ligne par Alexis Yapnine, Sant? log, le 23 novembre 2009<o:p></o:p>

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            • #7
              Re: Violences intrafamiliales

              Violences faites aux femmes : unanimit? pour renforcer la lutte

              L?Assembl?e nationale a adopt? ? l?unanimit? la proposition de loi sur les violences faites aux femmes d?pos?e par les d?put?s Danielle Bousquet (PS) et Guy Geoffroy (UMP). Trois innovations y figurent.
              L?ordonnance de protection donnera au juge des affaires familiales les moyens de prot?ger une femme menac?e de coups, de mariage forc? ou de mutilations sexuelles. Pendant une dur?e de quatre mois, elle permettra d?organiser l??viction de l?auteur des violences du domicile familial et de statuer provisoirement sur la garde des enfants. Ensuite, la pose d?un bracelet ?lectronique est instaur?e, destin?e ? maintenir le conjoint violent ? distance. Enfin, le d?lit de violences psychologiques au sein du couple est cr??, qui, souligne la d?put?e (UMP) Chantal Brunel, ? constitue une mesure pr?ventive, car les violences psychologiques pr?c?dent toujours les coups ?.
              La proposition de loi devrait ?tre examin?e en avril au S?nat avant d??tre adopt?e en juin, promet Fran?ois Fillon.

              ? CH. D.

              Quotimed.com, le 26/02/2010

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              • #8
                Re: Violences intrafamiliales

                La loi sur les violences faites aux femmes

                Amnesty s?inqui?te des carences m?dicales et m?dico-l?gales

                En marge du d?bat parlementaire autour de la proposition de loi pour lutter contre les violences faites aux femmes, Amnesty international France (AIF) souligne dans un rapport que nombre de victimes se soignent mal du fait de leur situation. Et constate que le certificat d?ITT (incapacit? totale de travail) est ? souvent rempli en d?pit du bon sens par les g?n?ralistes ?. AIF recommande une formation m?dicale initiale et continue sp?cifique et demande la mise en place de r?f?rents dans les services d?urgence, avec des protocoles de prise en charge adapt?s.

                ? NOMBRE de femmes victimes de violences se soignent mal du fait de leur situation ?, constate le rapport intitul? ? Lutte contre les violences faites aux femmes : la France doit mieux faire ?, qui s?appuie sur les t?moignages d?associations de terrain. Les victimes ont honte, elles ont peur, elles sont parfois menac?es par leur agresseur et n?osent pas parler, souligne Amnesty. Pourtant, tous les troubles physiques et psychologiques li?s ? des actes violents sont autant de signes d?appel pour le rep?rage. Parmi les professionnels de sant? en premi?re ligne, AIF cite les g?n?ralistes en m?decine lib?rale, les urgentistes dans les h?pitaux, les gyn?cologues-obst?triciens et les m?decins l?gistes. ? chacun d?eux il revient de rep?rer les maltraitances, qu?elles soient ou non verbalis?es, de les constater et de signaler objectivement aux instances ad hoc les privations ou s?vices constat?s sur les plans physique, sexuel, ou psychique. L?association recommande de former les professionnels de sant? au rep?rage et demande la diffusion de guides d?aide ? la prise en charge. Elle pr?conise aussi la mise en place de r?f?rents violence dans les services d?urgence, ainsi que la d?finition de protocoles d?di?s ? l?accueil et au suivi des victimes.

                Un exemple des bonnes pratiques.

                Alors que tout ?tablissement de sant? devrait se pr?occuper de l?organisation de tels soins, Amnesty d?plore que seulement quelques-unes aient mis en place des UMJ (unit?s m?dico-judiciaires) pour examiner les victimes qui leur sont adress?es sur r?quisition d?un officier de police judiciaire. De rares structures hospitali?res sp?cialis?es ont ?t? cr??es, ? Bordeaux, Lille ou Rouen.

                Le Centre d?accueil sp?cialis? pour les agressions (CASA) de Rouen est cit? en exemple des bonnes pratiques qui devraient ?tre g?n?ralis?es : il simplifie le parcours m?dico-judiciaire des victimes, quelle que soit la cause des violences, facilite la prise en charge m?dico-l?gale et le d?p?t des plaintes aupr?s de la justice. Les victimes peuvent y rencontrer des professionnels de sant?, une psychologue, une assistance sociale, ainsi qu?un repr?sentant d?une association d?aide aux victimes. Quand c?est n?cessaire, une br?ve hospitalisation peut ?tre propos?e au sein de l?UHCD (Unit? d?hospitalisation de courte dur?e du service des urgences). Et quand les victimes ont d?j? ?t? admises en soins intensifs ou en chirurgie, ce sont alors les acteurs du CASA qui se rendent ? leur chevet.

                Le rapport d?AIF pointe par ailleurs une pi?ce essentielle dans le dispositif de lutte contre les violences faites aux femmes : le certificat m?dical d?ITT, l?acte authentique r?dig? par tout m?decin pour attester l?existence de l?sions traumatiques ou de sympt?mes qui traduisent une souffrance psychologique. Or, le rapport cite le Pr Bernard Proust, neurologue, (CASA de Rouen), qui regrette que ce certificat soit ? rempli en d?pit du bon sens par certains m?decins g?n?ralistes ?. L?ITT, rappelle Amnesty ? l?attention des professionnels, ne traduit pas uniquement des l?sions d?ordre physique, mais doit aussi inclure les traumatismes psychologiques cons?cutifs aux violences. Afin d??valuer le nombre de jours d?ITT, le praticien, dans son entretien avec la victime, doit appr?cier, le plus pr?cis?ment possible, l?impact de sa souffrance psychologique sur les actes de la vie courante : l?incapacit? de manger, par exemple, peut ?tre due ? une l?sion physique ou ? une d?pression, de m?me que l?incapacit? de dormir, de se laver, de s?habiller, de faire ses courses, de se d?placer, ou de se rendre ? son travail.

                Tous les professionnels de sant? devraient donc recevoir une formation m?dico-l?gale. ? d?faut, constate le Dr C?cile Morvant, PH aux urgences du CH d?Aubenas (Ard?che), ?les m?decins l?gistes sont parfois amen?s ? r??valuer les ITT telles que les estiment les m?decins g?n?ralistes ?, ajoutant que ? le nom de l?incapacit? totale de travail pr?te ? confusion, car le terme "totale" porte sur l?incapacit? et le terme "travail" semble renvoyer ? une activit? professionnelle ?. La loi, sugg?re Amnesty, devrait donc modifier ces deux termes pour faciliter la r?daction et la compr?hension du certificat m?dical.

                ? CHRISTIAN DELAHAYE

                Le Quotidien du M?decin du : 01/03/2010

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