Announcement

Collapse
No announcement yet.

C. difficile

Collapse
X
 
  • Filter
  • Time
  • Show
Clear All
new posts

  • C. difficile

    D?couverte surprenante -
    Des chercheurs trouvent la bact?rie C. difficile dans de la viande hach?e


    Presse Canadienne
    ?dition du lundi 16 octobre 2006

    Toronto -- La bact?rie C. difficile a ?t? d?cel?e dans diverses viandes hach?es ou transform?es vendues dans des ?piceries du Canada et des ?tats-Unis, une d?couverte qui a surpris certains experts et qui pourrait, selon eux, ?tre reli?e aux r?cents changements myst?rieux observ?s dans le mode de fonctionnement de la maladie.

    La Presse canadienne a appris que certaines des viandes am?ricaines contenaient la souche de C. difficile hautement pathog?ne qui a ?t? ? l'origine de plusieurs ?closions graves dans des h?pitaux au Qu?bec, ainsi qu'aux ?tats-Unis et en Grande-Bretagne, au cours des derni?res ann?es. Au Qu?bec seulement, on attribue ? la souche en question environ 2000 d?c?s en 2003 et 2004.

    Bien qu'elle affecte toujours principalement les personnes ?g?es hospitalis?es, la maladie associ?e ? la bact?rie C. difficile a subi une ?volution inexpliqu?e r?cemment -- des d?c?s ont ?t? constat?s chez des gens plus jeunes, et on a observ? plus d'infections hors du milieu hospitalier. Simultan?ment, la souche ?pid?mique s'est r?pandue rapidement en Am?rique du Nord et en Europe.

    Les experts soucieux de comprendre ce qui se passe avec cette bact?rie disent que sa pr?sence dans la viande pourrait fournir un indice, et que cette avenue doit ?tre explor?e.

    Le docteur Dale Gerding, du Hines Veterans Affairs Hospital, ? Chicago, qui n'a pas particip? ? la recherche, estime que c'est une piste ? suivre. Mais il souligne qu'il est trop t?t pour conclure que les gens peuvent contracter la grave diarrh?e -- parfois mortelle -- que provoque la bact?rie en mangeant de la viande contenant la C. difficile. Il n'y a encore aucune preuve que la bact?rie C. difficile soit une maladie d'origine alimentaire, selon le Dr Gerding et d'autres sp?cialistes.

    Recherches

    Deux ?quipes de chercheurs, en Arizona et en Ontario, ont trouv? des spores de la bact?rie dans des ?chantillons de boeuf, veau, dinde et porc hach?s, dans de la saucisse de porc, du chorizo, du saucisson demi-sec et du saucisson de foie. Pr?s de 30 % des viandes test?es en Arizona et 18 % de celles examin?es en Ontario contenaient la bact?rie C. difficile. L'?quipe de Guelph, en Ontario, n'a pas retrouv? la souche ?pid?mique humaine de la bact?rie.

    Un rapport pr?liminaire des travaux effectu?s ? Guelph devait ?tre pr?sent? aujourd'hui ? un congr?s mondial de buiatrie (m?decine v?t?rinaire bovine) en France.

    Les chercheurs ontariens, qui n'ont examin? que du boeuf et du veau hach?s, travaillent actuellement sur une ?tude englobant une plus grande quantit? d'?chantillons, dont de la viande achet?e au Qu?bec.

    Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
    Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

  • #2
    C. Difficile - Canada / ?tats-Unis

    Soins de sant? au Canada

    C. difficile : Faut-il s'en inqui?ter?

    C. difficile? Qu'est-ce que c'est? Et pourquoi en parle-t-on autant?

    C. difficile, ou Clostridium difficile, est une sorte de bact?rie qui, en perturbant l'?quilibre normal des ? bonnes ? bact?ries de notre appareil digestif, cause de la diarrh?e. Elle s'attaque souvent aux personnes qui ont pris des antibiotiques, en particulier des antibiotiques dits ? ? large spectre ?, c'est-?-dire qui ?liminent une grande vari?t? de bact?ries.

    C. difficile est dans le paysage depuis longtemps d?j?. Si elle fait la manchette aujourd'hui, c'est parce que des h?pitaux qu?b?cois ont rapport? un taux tr?s ?lev? de mortalit? chez des personnes infect?es par cette bact?rie. Normalement, le taux de mortalit? est de 1,5 %, or certains h?pitaux ont observ? un taux de mortalit? de 8,5 % chez les personnes infect?es. Par ailleurs, on a aussi not? une augmentation du nombre de cas d'infection. Tout cela am?ne les chercheurs ? craindre que l'on soit face ? une nouvelle souche de C. difficile plus meurtri?re.

    Les causes

    C. difficile ne pose habituellement pas de probl?me aux personnes en bonne sant?. Toutefois, chez les personnes qui prennent des antibiotiques, cette bact?rie devient probl?matique quand elle prend le dessus sur les autres ? bonnes ? bact?ries pr?sentes dans le c?lon ou gros intestin; elle provoque alors de la diarrh?e et endommage la paroi de l'intestin. Les antibiotiques principalement incrimin?s sont l'amoxicilline, la clindamycine et un groupe d'antibiotiques appel? c?phalosporines.

    Les infections surviennent surtout dans les h?pitaux et les ?tablissements de soins

    La plupart des cas r?cents d'infection ? C. difficile ont ?t? signal?s dans les h?pitaux et les autres ?tablissements de soins. Pourquoi? Tout simplement parce qu'il s'agit dans les deux cas d'endroits o? les patients re?oivent souvent des antibiotiques ? large spectre qui, comme nous l'avons dit, augmentent le risque d'infection ? C. difficile. Par ailleurs, C. difficile fait partie des bact?ries que l'on retrouve normalement dans ces ?tablissements, et elle se transmet facilement d'une personne ? l'autre par contact avec des instruments contamin?s ou des mains sales.

    Les sympt?mes

    Les sympt?mes d'une infection ? C. difficile peuvent inclure une diarrh?e aqueuse, une diarrh?e contenant du sang ou du mucus, des douleurs et des crampes abdominales, de la fi?vre, des frissons et des battements cardiaques rapides. Dans les cas graves, l'infection peut ?tre mortelle.

    Le traitement

    Dans les formes l?g?res, le traitement habituel consiste ? interrompre l'administration des antibiotiques. En g?n?ral, cela r?tablit l'?quilibre naturel des ? bonnes ? bact?ries dans le c?lon, ce qui r?gle le probl?me. Toutefois, dans les formes d'infection plus graves, on remplace les antibiotiques par d'autres antibiotiques, en g?n?ral du m?tronidazole ou de la vancomycine. Ces deux antibiotiques ont pour cible C. difficile elle-m?me et aident l'organisme ? combattre l'infection. Dans les cas tr?s graves o? les antibiotiques restent inefficaces, une intervention chirurgicale peut ?tre n?cessaire.

    Comment se prot?ger

    L'une des fa?ons d'?viter une infection ? C. difficile est de ne pas prendre d'antibiotiques et de se tenir loin des h?pitaux et des ?tablissements de soins. Mais bien ?videmment, cela n'est pas toujours possible, ni m?me envisageable.

    Voici cependant quelques conseils pour vous pr?munir contre cette infection :

    * Lavez-vous soigneusement les mains ? l'eau et au savon apr?s ?tre all? aux toilettes, avant de manipuler des aliments ou des m?dicaments, et apr?s, avant de rendre visite ? des personnes hospitalis?es, et apr?s, et enfin, avant de manger ou de prendre des m?dicaments par la bouche.

    * Si vous rendez visite ? une personne hospitalis?e ou dans un ?tablissement de soins, suivez toutes les pr?cautions recommand?es par le personnel hospitalier, y compris les restrictions quant aux visites et les directives sur le port de v?tements protecteurs.

    * Si vous pensez avoir contract? une infection ? C. difficile, communiquez avec votre m?decin.

    Voici les mesures prises par les h?pitaux et les autres ?tablissements de soins pour r?duire le risque de C. difficile :

    * Le bon usage des antibiotiques : Cela signifie de ne prescrire des antibiotiques qu'en cas d'absolue n?cessit? et de choisir les antibiotiques qui ciblent le mieux possible les microbes qu'on veut ?liminer.

    * Le lavage des mains : Comme C. difficile peut se propager par des mains contamin?es, tous les membres du personnel et les visiteurs devraient se laver les mains soigneusement avant d'avoir un contact avec un patient et apr?s, avant de sortir de la salle de toilette, de manipuler des aliments et des m?dicaments, et apr?s.

    * Le nettoyage et la d?sinfection des salles : C. difficile peut se propager sur des surfaces sales. Les salles et les instruments doivent donc ?tre nettoy?s ? fond et soigneusement entre le d?part et l'arriv?e des patients.

    * L'isolement : Les personnes qui sont infect?es par C. difficile devraient ?tre plac?es en isolement de fa?on ? ne pas transmettre leur infection ? d'autres personnes. Des pr?cautions sp?ciales sont alors prises avant d'entrer dans la chambre et en la quittant et, bien s?r, pour y travailler.

    Depuis qu'on a signal? l'?mergence de cette nouvelle souche, les h?pitaux ont pris des mesures pour limiter la propagation de C. difficile et ?liminer les infections. Ces mesures, alli?es aux pr?cautions ?num?r?es ci-dessus, vous aideront ? vous prot?ger de C. difficile.

    Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
    Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

    Comment


    • #3
      C. Difficile - Canada / ?tats-Unis

      FICHE TECHNIQUE SANT?-S?CURIT? - MATI?RES INFECTIEUSES

      SECTION 1 - AGENT INFECTIEUX


      NOM : Clostridium difficile

      SYNONYME OU RENVOI : Sans objet.

      CARACT?RISTIQUES : B?tonnet ? gram positif, ana?robie, motile, spores subterminales, produit une cytotoxine et une ent?rotoxine.

      SECTION II - DANGER POUR LA SANT?


      PATHOG?NICIT? : Pathog?ne opportuniste; une antibioth?rapie ? spectre large ?limine la flore intestinale concurrente permettant la croissance excessive de C. difficile; cause importante de diarrh?e et de colite pseudo-membraneuse li?es aux antibiotiques; diarrh?e chez les canc?reux trait?s par chimioth?rapie; sympt?mes variant d'une l?g?re diarrh?e ? une colite grave (pouvant provoquer le d?c?s).

      ?PID?MIOLOGIE : R?pandu dans le monde entier; de 2 ? 3 % de la population adulte sont des porteurs sains; 50 % des nouveau-n?s en sant? (<1 an) sont porteurs; transmission nosocomiale d'importance croissante.

      GAMME D'H?TES : L'humain et autres animaux.

      DOSE INFECTIEUSE : Inconnue.

      MODE DE TRANSMISSION : Contact oro-f?cal; il existe des preuves de transmission par des vecteurs passifs et les mains.

      P?RIODE D'INCUBATION : Inconnue.

      TRANSMISSIBILIT? : Peut se transmettre d'une personne ? une autre.

      SECTION III - DISS?MINATION


      R?SERVOIR : Sol, eau, foin, sable; tube digestif de l'humain et d'autres animaux.

      ZOONOSE : Aucune.

      VECTEURS : Aucun.

      SECTION IV - VIABILIT?


      SENSIBILIT? AUX M?DICAMENTS : Sensible au m?tronidazole et ? la vancomycine.

      PHARMACOR?SISTANCE : On a signal? des souches r?sistantes au m?tronidazole et ? la vancomycine.

      SENSIBILIT? AUX D?SINFECTANTS : Les spores sont relativement r?sistants; sensibilit? moyenne ? l'hypochlorite de sodium ? 1 %; sensible aux d?sinfectants puissants (glutarald?hyde >2% ) si le temps d'exposition est prolong?.

      INACTIVATION PAR DES MOYENS PHYSIQUES : Les spores r?sistent habituellement ? la chaleur (les spores sont inactiv?es par la chaleur humide - 121 ?C pendant au moins 15 minutes).

      SURVIE ? L'EXT?RIEUR DE L'H?TE : Les spores peuvent survivre pendant de longues p?riodes ? l'ext?rieur de l'h?te.

      SECTION V - ASPECTS M?DICAUX


      SURVEILLANCE : Surveiller la pr?sence de sympt?mes; isolement d'organismes C. difficile ou de la toxine, ou les deux, dans des ?chantillons de selles.

      PREMIERS SOINS ET TRAITEMENT : L'antibioth?rapie doit ?tre interrompue; m?tronidazole ou vancomycine par voie orale.

      IMMUNISATION : Aucune.

      PROPHYLAXIE : Aucune.

      SECTION VI - DANGERS POUR LE PERSONNEL DE LABORATOIRE


      INFECTIONS LI?ES OU ACQUISES AU LABORATOIRE : On a signal? un cas d'infection attribuable ? C. difficile.

      SOURCES ET ?CHANTILLONS : ?chantillons cliniques - selles.

      DANGERS PRIMAIRES : Blessures par des instruments tranchants ou pointus contamin?s.

      DANGERS PARTICULIERS : Inconnu.

      SECTION VII - PR?CAUTIONS RECOMMAND?ES


      EXIGENCES DE CONFINEMENT : M?thodes, mat?riel et installations de confinement du niveau de bios?curit? 2 pour les travaux portant sur les ?chantillons d'origine clinique et les cultures.

      V?TEMENTS PROTECTEURS : Blouse de laboratoire; gants, si le contact direct avec des mati?res infectieuses est in?vitable.

      AUTRES PR?CAUTIONS : Aucune.

      SECTION VIII - RENSEIGNEMENTS RELATIFS ? LA MANIPULATION

      D?VERSEMENTS : Laisser retomber les a?rosols; endosser des v?tements protecteurs, couvrir soigneusement la substance d?vers?e avec des serviettes de papier et appliquer un d?sinfectant appropri? (d?sinfectant puissant ou hypochlorite de sodium ? 1 %), de la p?riph?rie vers le centre; laisser agir pendant une p?riode suffisante avant de proc?der au nettoyage.

      ?LIMINATION : D?contaminer la substance avant de l'?liminer; st?rilisation par la vapeur, d?sinfection chimique, incin?ration.

      ENTREPOSAGE : Dans des contenants scell?s ?tiquet?s de mani?re appropri?e.

      SECTION IX - RENSEIGNEMENTS DIVERS


      Date : Janvier 2000

      Pr?par?e par : Bureau de la s?curit? des laboratoires, ASPC

      Bien que les renseignements, opinions et recommandations contenus dans la pr?sente Fiche technique sant?-s?curit? proviennent de sources que nous jugeons fiables, nous ne nous rendons pas responsables de leur justesse, de leur caract?re exhaustif ou de leur fiabilit?, ni des pertes ou blessures encourues par suite de l'utilisation des renseignements. Comme on d?couvre fr?quemment de nouveaux dangers, il est possible que ces renseignements ne soient pas ? jour.

      Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
      Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

      Comment


      • #4
        C. Difficile - Canada / ?tats-Unis

        Clostridium difficile (C. difficile) : Questions et r?ponses

        Clostridium difficile ou C. difficile est une bact?rie qui cause la diarrh?e et d'autres maladies intestinales plus graves comme la colite. Elle est la principale cause de diarrh?e d'origine infectieuse chez les patients hospitalis?s des pays industrialis?s. Il s'agit aussi de l'infection la plus commun?ment r?pandue dans les h?pitaux et les ?tablissements de soins de longue dur?e.

        L'usage d'antibiotiques augmente les chances d'avoir une diarrh?e associ?e ? la bact?rie C. difficile. Le traitement aux antibiotiques modifie les niveaux normaux de bonnes bact?ries dans les intestins et le colon. Lorsqu'il y a moins de bonnes bact?ries, C. difficile peut se multiplier et produire des toxines ? l'origine d'une infection. La pr?sence de C. difficile dans les h?pitaux ou dans les ?tablissements de soins de sant? combin?e au nombre de personnes qui re?oivent des antibiotiques dans ces milieux peuvent entra?ner des flamb?es fr?quentes.

        Dans ces milieux, les infections au C. difficile peuvent ?tre limit?es par l'usage prudent d'antibiotiques et de mesures courantes de contr?le des infections. L'Agence de sant? publique du Canada a ?labor? ces guides de pr?vention des infections ? l'intention des provinces, des territoires et des organismes de soins de sant?.

        * Quels sont les moyens de transmission de C. difficile?
        * Que peut-on faire pour pr?venir sa propagation?
        * Quels sont les sympt?mes de l'infection par C. difficile?
        * Le C. difficile est-il mortel?
        * Comment traite-on le C. difficile?
        * Pourquoi entendons-nous autant parler de C. difficile en ce moment?
        * Comment l'Agence de sant? publique du Canada r?agit-elle face ? la situation?
        * ? quoi servira cette ?tude?
        * Quel sera l'objet de l'?tude?
        * Quels sont les h?pitaux qui participent ? cette ?tude?
        * Les probl?mes r?cents li?s au C. difficile sont-ils ? l'origine de cette nouvelle ?tude?
        * Qu'est-ce qui rend une personne vuln?rable au C. difficile?
        * Qu'entend faire l'Agence de sant? publique du Canada au sujet de l'utilisation d'inhibiteurs de la pompe ? protons?

        Quels sont les moyens de transmission de C. difficile ?

        Les personnes en sant? ne sont habituellement pas vuln?rables au C. difficile. Les personnes qui ont d'autres maladies ou troubles qui n?cessitent l'usage prolong? d'antibiotiques de m?me que les personnes ?g?es sont les plus susceptibles de contracter cette infection. La bact?rie C. difficile est pr?sente dans les mati?res f?cales. Une personne peut devenir infect?e si elle touche des objets ou des surfaces contamin?s par des mati?res f?cales et si elle se touche la bouche ou les muqueuses. Les travailleurs de la sant? peuvent infecter d'autres patients ou contaminer des surfaces avec leurs mains.

        Que peut-on faire pour pr?venir sa propagation?

        L'Agence de sant? publique du Canada publie des guides de pr?vention des infections ? l'intention des provinces, des territoires et des organismes de soins de sant?. Comme c'est le cas pour toute maladie infectieuse, le lavage fr?quent des mains est l'un des meilleurs moyens de pr?venir l'infection.

        Quels sont les sympt?mes de l'infection par C. difficile?

        Les sympt?mes comprennent :

        * diarrh?e aqueuse (au moins trois selles par jours pendant au moins deux jours)
        * fi?vre
        * perte d'app?tit
        * naus?e
        * douleurs abdominales

        Le C. difficile est-il mortel?

        Dans de rares cas, le C. difficile peut ?tre mortel. Habituellement, l'infection cause une diarrh?e qui peut entra?ner de graves complications, notamment la d?shydratation.

        Comment traite-on le C. difficile?

        Lorsque les sympt?mes sont b?nins, aucun traitement n'est requis. En temps ordinaire, les sympt?mes disparaissent lorsque le patient cesse de prendre des antibiotiques. Pour les cas graves, des m?dications et des interventions chirurgicales peuvent ?tre utilis?es.

        Pourquoi entendons-nous autant parler de C. difficile en ce moment?

        Une ?tude r?cente r?alis?e au Qu?bec r?v?le qu'une souche plus r?sistante de la bact?rie pourrait ?tre pr?sente dans les h?pitaux de la province. L'?tude a d?montr? que C. difficile ?tait indirectement responsable de 108 d?c?s sur une p?riode de six mois. Un bon nombre de ces patients ?taient ?g?s (d'autres facteurs ont aussi contribu? ? leur d?c?s), mais des patients plus jeunes ont aussi ?t? touch?s.

        Comment l'Agence de sant? publique du Canada r?agit-elle face ? la situation?

        L'Agence de sant? publique du Canada aide ? examiner les flamb?es les plus r?centes au Qu?bec. Par l'entremise du Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales, l'Agence effectuera ?galement une ?tude de surveillance de six mois dans les h?pitaux universitaires de tout le pays. L'?tude se d?roulera entre le 1 er novembre 2004 et le 30 avril 2005.

        En janvier 2005, l'Agence consultera tous les h?pitaux du Canada pour mieux conna?tre leurs pratiques de pr?vention et de lutte anti-infectieuse pour C. difficile.

        ? quoi servira cette ?tude?

        L'information recueillie servira ? mettre ? jour les guides de pr?vention des infections publi?s par l'Agence de sant? publique du Canada.

        Quel sera l'objet de l'?tude?

        L'?tude portera sur ce qui se produit chez les patients qui souffrent de diarrh?e associ?e ? C. difficile. Elle examinera de pr?s les r?sultats les plus graves de l'infection, notamment la d?shydratation, les admissions aux unit?s de soins intensifs, les chirurgies n?cessaires pour freiner l'infection et le nombre de d?c?s associ?s ? l'infection.

        Le Laboratoire national de microbiologie de l'Agence ?tudiera aussi la bact?rie pour d?terminer s'il y a une fa?on de distinguer les cas graves des cas b?nins. Il v?rifiera s'il existe une nouvelle souche de cette bact?rie qui rend les patients plus malades que les autres souches. Si les chercheurs identifient une nouvelle souche, le Laboratoire tentera de d?terminer o? elle se trouve au Canada.

        Quels sont les h?pitaux qui participent ? cette ?tude?

        H?pital g?n?ral de Vancouver
        Vancouver (Colombie-Britannique)

        R?seau universitaire de sant?
        Toronto (Ontario)

        Peter Lougheed Centre
        Calgary (Alberta)

        Centre des sciences de la sant? (Adultes)
        Winnipeg (Manitoba)

        Centre des sciences de la sant? (P?diatrique)
        Winnipeg (Manitoba)

        Pavillon de sant? St-Joseph
        London (Ontario)

        Health Sciences Centre General Hospital
        St-John's (Terre-Neuve)

        Queen Elizabeth II Health Sciences Centre
        Halifax (Nouvelle-?cosse)

        IWK Hospital for Sick Children
        Halifax (Nouvelle-?cosse)

        Hospital for Sick Children
        Toronto (Ontario)

        H?pital Mount Sinai
        Toronto (Ontario)

        Hamilton Health Sciences Corporation
        Hamilton (Ontario)

        Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke - H?pital Fleurimont
        Sherbrooke (Qu?bec)

        H?pital d'Ottawa
        Ottawa (Ontario)

        Royal University Hospital
        Saskatoon (Saskatchewan)

        H?pital g?n?ral juif
        Montr?al (Qu?bec)

        H?pital de Montr?al pour enfants
        Montr?al (Qu?bec)

        Sunnybrook and Women's College Health Science Center
        Toronto (Ontario)

        Walter MacKenzie Centre
        Edmonton (Alberta)

        H?pital de Moncton
        Moncton (Nouveau-Brunswick)

        H?pital g?n?ral de Kingston
        Kingston (Ontario)

        Victoria General Hospital
        Victoria (Colombie-Britannique)

        H?pital Maisonneuve-Rosemount
        Montr?al (Qu?bec)

        [B]Les probl?mes r?cents li?s au C. difficile sont-ils ? l'origine de cette nouvelle ?tude?

        ? la r?union annuelle [B]des agents de contr?le des infections en milieu hospitalier tenue en septembre 2004, les participants ont d?termin? le besoin de surveillance plus intense de C. difficile.

        Qu'est-ce qui rend une personne vuln?rable au C. difficile?

        Les facteurs de risque comprennent le traitement aux antibiotiques, le vieillissement et la chimioth?rapie cytotoxique. Une ?tude publi?e dans le Journal de l'Association m?dicale canadienne (6 juillet 2004), a r?v?l? que le risque de diarrh?e associ?e au C. difficile ?tait plus ?lev? chez les patients qui utilisaient des inhibiteurs de la pompe ? protons. L'auteur a d?couvert que les patients trait?s aux antibiotiques et aux inhibiteurs de la pompe ? protons ?taient au-del? de deux fois plus susceptibles de contracter l'infection que ceux qui n'utilisaient que des antibiotiques. D'autres chercheurs ont aussi fait ?tat de cette association.

        Les inhibiteurs de la pompe ? protons sont une famille de m?dicaments (les marques d?pos?es comprennent, entres autres, Losec ? et Prevacid ? ) utilis?s pour traiter les ulc?res d'estomac. Ces inhibiteurs agissent en arr?tant compl?tement la production d'acide gastrique. Ils inhibent ou arr?tent un syst?me dans l'estomac nomm? pompe ? protons. La r?duction de l'acide gastrique normale est associ?e ? d'autres types de diarrh?e d'origine infectieuse, notamment la diarrh?e des voyageurs et le chol?ra. Il est donc possible que l'utilisation d'inhibiteurs de la pompe ? protons soit aussi un facteur de risque de diarrh?e associ?e au C. difficile .

        Il est important de se rappeler que c'est la combinaison d'antibiotiques et d'inhibiteurs de la pompe ? protons qui pourrait augmenter le risque d'infection au C. difficile. Les personnes pr?occup?es qui prennent ces m?dicaments devraient s'adresser ? leur fournisseur de soins de sant?.

        Qu'entend faire l'Agence de sant? publique du Canada au sujet de l'utilisation d'inhibiteurs de la pompe ? protons?

        Selon les ?tudes publi?es r?cemment, la r?duction de l'usage d'inhibiteurs de la pompe ? protons pourrait ?tre une autre strat?gie de r?duction des infections au C. difficile dans les ?tablissements de soins de sant?. L'Agence de sant? publique du Canada collabore ?troitement avec Sant? Canada ? cette question. Sant? Canada r?glemente ces m?dicaments et consulte les fabricants au Canada pour ?laborer une strat?gie de r?duction des risques d'infections au C. difficile.


        Mise ? jour : 2004-10-26
        Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
        Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

        Comment


        • #5
          C. Difficile - Canada / ?tats-Unis

          Bact?rie C. difficile
          Les h?pitaux du Qu?bec reprennent le contr?le

          Presse Canadienne (PC) Par Helen Branswell
          14 octobre 2006



          Les h?pitaux du Qu?bec semblent avoir contr?l? les ?closions de la bact?rie C. difficile les ayant frapp?s et qui pourraient avait caus? la mort de 2000 personnes, a-t-il ?t? possible d'apprendre lors d'une conf?rence sur les maladies infectieuses, samedi, ? Toronto.

          Des rapports en provenance de Sherbrooke et Montr?al, o? les pouss?es de Clostridium difficile se sont r?v?l?es cauchemardesques pour le personnel hospitalier de m?me que les patients, laissent entendre que les h?pitaux de ces deux villes sont parvenus ? ramener leurs taux de maladies associ?es ? la bact?rie ? des niveaux qui constituaient la norme avant le d?but de l'?pid?mie, en 2002.

          Le Dr Jacques P?pin, sp?cialiste de la pr?vention des infections au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), a rapport? que les taux de maladies dans son ?tablissement de sant? avaient atteint ce printemps ceux qui ?taient jug?s normaux avant l'?pid?mie, gr?ce ? une campagne ?nergique men?e afin de r?duire le recours aux antibiotiques, en particulier ceux connus pour accro?tre les risques d'infection.

          ?Il y a eu surutilisation, abus des antibiotiques dans notre h?pital?, a d?clar? M. P?pin lors d'un s?minaire organis? dans le cadre de l'assembl?e annuelle de l'Infectious Diseases Society America.

          Lors d'une autre s?ance, ayant donn? une vue d'ensemble du probl?me pos? par le C. difficile, le Dr John Bartlett, de l'Universit? John Hopkins, ? Baltimore, dans l'?tat du Maryland, a cit? des donn?es provenant de Vivian Loo, sp?cialiste du C. difficile ? l'Universit? McGill, ? Montr?al, qui a ?galement constat? dans les h?pitaux du r?seau de l'institution montr?alaise un retour aux taux qui constituaient la norme auparavant.

          ? Montr?al, les succ?s obtenus dans la lutte contre le Clostridium difficile ont ?t? attribu?s aux efforts men?s afin d'?liminer les spores de la bact?rie dans les h?pitaux de m?me qu'aux mesures de pr?vention des infections destin?es ? am?liorer l'hygi?ne des mains dans toutes les installations de sant?.

          M. Bartlett a laiss? entendre que les h?pitaux aux prises avec un probl?me de C. difficile pourraient vraisemblablement trouver utile une combinaison de ces deux fa?ons de faire.

          Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
          Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

          Comment


          • #6
            C. Difficile (au Canada et ?tats-Unis)

            C. Difficile en France

            Le Nord-Pas-de-Calais reste victime d'une ?pid?mie

            7 octobre 2006

            L'?pid?mie r?gionale d'infections digestives qui frappe, depuis le d?but de l'ann?e, des ?tablissements de sant? et des maisons de retraite du Nord-Pas-de-Calais "n'est pas encore ma?tris?e", selon le bilan fourni, mardi 3 octobre, par l'Institut de veille sanitaire (InVS). Elle a touch? jusqu'? pr?sent 330 patients, compte tenu des 39 nouveaux cas survenus depuis le pr?c?dent bilan effectu? le 26 septembre. Aucun nouveau d?c?s n'est venu s'ajouter aux 19 morts d?j? recens?s.

            Ces infections sont li?es ? une bact?rie, Clostridium difficile et en particulier ? une souche dite "027". Les clostridia sont responsables de 15 % ? 25 % des diarrh?es survenant apr?s la prise d'antibiotiques et de plus de 95 % des cas de "colites pseudo-membraneuses", des diarrh?es s?v?res qui peuvent ?tre mortelles.

            La souche 027 a ?t? identifi?e en 2003 au Canada et aux Etats-Unis, o? elle a provoqu? des "infections nosocomiales s?v?res et ?pid?miques", rappelle l'InVS. Elle a par la suite ?t? d?tect?e en Grande-Bretagne, en Belgique et aux Pays-Bas.

            L'?pid?mie dans le Nord-Pas-de-Calais a ?t? signal?e en mars par le centre hospitalier de Valenciennes qui a identifi? son premier cas en janvier. Depuis, 24 ?tablissements de sant?, h?pitaux et cliniques, ainsi que 3 maisons de retraites de la r?gion ont signal? des cas.

            Pour l'InVS, "ces donn?es confirment l'?mergence et la diffusion progressives des infections ? Clostridium difficile 027". La r?gion Nord-Pas-de-Calais est actuellement la seule touch?e.

            La diffusion de la souche 027 "est tr?s probablement favoris?e par le transfert des patients entre ?tablissements de sant? au sein d'un r?seau de soins tr?s dense", comme cela avait ?t? le cas en 2003 pour une ?pid?mie due ? une autre bact?rie. L'InVS appelle donc les ?tablissements de sant? ? la vigilance et au respect des pr?cautions d'hygi?ne.

            Paul Benkimoun
            International, Economie, Environnement … La référence, partout, tout le temps.
            Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
            Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

            Comment


            • #7
              C. Difficile (au Canada et ?tats-Unis)

              Le C. difficile se propagerait comme la maladie de la vache folle
              PC - Qu?bec
              18 octobre 2006

              Les microbiologistes du laboratoire de Qu?bec du minist?re de l'Agriculture, P?cheries et Alimentation (MAPAQ) croient que la bact?rie C. difficile, r?cemment trouv?e dans la viande hach?e, se propagerait de la m?me fa?on que la maladie de la vache folle lors de l'abattage des bovins.

              C'est du moins l'hypoth?se ?mise par Christine Barthe, microbiologiste au MAPAQ, ? la suite de la divulgation lundi des r?sultats de deux ?tudes qui concluent ? la pr?sence de spores de la bact?rie C. difficile dans des ?chantillons de viandes hach?es au Canada et aux ?tats-Unis.

              ?Tout comme la bact?rie O157-H7, la maladie de la vache folle, le Clostridium difficile se retrouve dans les intestins des bovins. Elle peut, lors de l'abattage et la coupe, se retrouver sur les carcasses. Ensuite, quand on utilise les parties contamin?es pour faire le boeuf hach?, le C. difficile peut se retrouver dans les supermarch?s pour la consommation. C'est une explication qui pourrait nous aider ? comprendre sa soudaine pr?sence?, a laiss? entendre Mme Barthe.

              Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
              Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

              Comment


              • #8
                C. Difficile ? St-Hyacinthe: 22 cas - 9 morts

                La bact?rie C. difficile multiplie ses victimes

                Saint-Hyacinthe
                26 octobre 2006

                Nouvelle inqui?tante dans le r?seau de la sant?. ? Saint-Hyacinthe, l'H?pital Honor?-Mercier fait face ? une ?closion de la bact?rie C. difficile.

                Au cours des trois derniers mois, 22 cas de Clostridium difficile ont ?t? trait?s. Neuf personnes en sont d?c?d?es.

                Les autorit?s du centre hospitalier cherchent encore la cause. Il semble que l'on doive faire face ? une souche tr?s virulente.

                La situation est surprenante puisque l'h?pital vient tout juste d'?tre r?nov?.

                Heureusement, la probl?matique semble limit?e ? Saint-Hyacinthe. Aucun autre ?tablissement n'a rapport? un nombre de cas aussi important.

                Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
                Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

                Comment


                • #9
                  C. Difficile - La sant? par les probiotiques

                  A l'attention du directeur de l'information et des r?dacteurs de la chronique sant?:

                  Probiotiques : des chercheurs de renomm?e mondiale convaincus de leurs bienfaits sur la sant?
                  26 octobre 2006

                  A ce jour, les ?tudes sur les probiotiques n'ont d?montr? que des effets
                  d?sirables et positifs pour la sant? !


                  MONTREAL/CNW Telbec/ - C'est dans le cadre du quatri?me symposium international de Montr?al sur les probiotiques, "La sant? par les probiotiques : vers des effets sant? prometteurs", qui a lieu aujourd'hui et demain (26 et 27 octobre) ? l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), que sont rassembl?s une quinzaine des plus grands chercheurs de renomm?e internationale dans le domaine des probiotiques.

                  Sous l'?gide de la Fondation des gouverneurs et de l'Institut des nutraceutiques et aliments fonctionnels de l'Universit? Laval (INAF), cet ?v?nement a pour objectif premier de transmettre aux participants des informations sur les principales avanc?es scientifiques r?centes, particuli?rement en gastro-ent?rologie et en p?diatrie, ? propos des diverses utilisations et applications pratiques des probiotiques et des pr?biotiques en nutrition, en sant? et en technologie.

                  Selon le Dr Denis Roy, directeur scientifique du colloque et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biotechnologies des cultures lactiques d'int?r?t laitier et probiotique, "Puisque les consommateurs font de plus en plus de liens entre une saine alimentation et la sant?, nous croyons qu'ils sont pr?ts ? mieux conna?tre et comprendre le r?le pr?ventif des aliments fonctionnels ? base de probiotiques et de pr?biotiques. En communiquant aux m?dias et aux consommateurs une information objective de pointe, nous esp?rons qu'ils am?lioreront graduellement leurs habitudes alimentaires en consommant, par exemple, davantage de probiotiques sous quelques formes que ce soit."

                  Rappelons qu'un probiotique est un additif alimentaire qui contient des bact?ries (lactobacilles et bifidobact?ries) vivantes - en quantit? suffisante - qui ont des effets physiologiques b?n?fiques sur la sant? digestive. Un pr?biotique est un sucre qui n'est dig?r? que par ces bonnes bact?ries pr?sentes dans notre gros intestin : ainsi, les pr?biotiques servent de nourriture aux probiotiques et stimulent leur pr?sence. Les lactobacilles et les bifidobact?ries sont les principales bact?ries probiotiques qui ont ?t? isol?es d'aliments ferment?s traditionnels comme le lait ferment? ou isol?es de la flore intestinale.

                  Les participants ? ce symposium proviennent des secteurs de la nutrition, de la m?decine, de la sant?, de l'industrie agroalimentaire, de la recherche et du monde acad?mique.

                  Les probiotiques pourraient-ils sauver des vies?

                  Plusieurs ?tudes ont d?j? d?montr? de nombreux avantages li?s ? la consommation des probiotiques : r?gularisation du tractus intestinal, am?lioration de la digestion du lactose (r?duction des sympt?mes cliniques associ?s ? l'intol?rance au lactose), pr?vention ou diminution de la diarrh?e,
                  syst?me immunitaire plus efficace, etc. De plus, les probiotiques pourraient emp?cher ou ralentir la croissance du cancer colorectal.

                  Selon le Dr Jacques Goulet, professeur titulaire au d?partement de sciences des aliments et de nutrition de l'Universit? Laval : "Plusieurs recherches cliniques ont ?t? r?alis?es ? travers le monde, particuli?rement au cours des 15 derni?res ann?es, et le fait le plus impressionnant est sans aucun doute qu'? ce jour, toutes ?tudes confondues, aucun effet secondaire ind?sirable ou n?faste pour la sant? des gens n'a ?t? identifi? ! Ainsi, les r?sultats des ?tudes sur la sant? sont positifs et d?montrent toute l'importance de consommer ces bonnes bact?ries pour avoir une bonne sant?."

                  C. difficile : une solution ? port?e de main?

                  De nombreux chercheurs croient qu'une consommation r?guli?re de probiotiques et de pr?biotiques aiderait ? pr?venir et ? gu?rir les infections ? la bact?rie C. difficile. C'est pourquoi plusieurs ?tudes importantes sur le sujet sont pr?sentement en cours dans plusieurs pays.

                  Au Qu?bec, une vaste recherche de type "open label"(1) est actuellement men?e par le Dr Pierre-Jean Maziade, M.D. microbiologiste-infectiologue au Centre hospitalier Pierre-Le Gardeur, depuis le mois de f?vrier 2004. Cette recherche consiste ? administrer durant un mois, ? tous les patients sous antibiotiques, hospitalis?s ? ce centre hospitalier situ? dans Lanaudi?re, une formule concentr?e(2) de bact?ries b?n?fiques de type L. acidophilus et L. casei. Jusqu'? pr?sent, pr?s de 6000 patients ont re?u ces capsules. A ce jour, le nombre total d'infections dues ? la bact?rie C. difficile a diminu? de 75 %, tout comme le nombre de cas s?v?res. Les r?sultats de l'?tude devraient ?tre publi?s bient?t.

                  Selon le Dr Maziade, "Dans la lutte contre le C. difficile acquis en hospitalisation, il faut continuer les mesures d'hygi?nes pr?conis?es par le minist?re et les experts du comit? des infections nosocomiales du Qu?bec, mais je crois que les produits ? base de lactobacilles de types acidophilus et casei peuvent ?tre un ajout important dans la lutte contre cette infection."

                  Le Dr Maziade a d?cid? de commencer cette recherche peu avant la fin d'une ?tude ? double insu avec placebo men?e, de l'automne 2003 au mois de mai 2004, aupr?s de 89 patients de l'h?pital Maisonneuve-Rosemont, ? Montr?al, dont la majorit? souffraient d'une infection des voies respiratoires
                  sup?rieures. Tous trait?s par antibiotiques, les participants ont ?t? s?lectionn?s et s?par?s al?atoirement en deux groupes : ceux du premier groupe ont re?u une formule concentr?e de fa?on pr?ventive(3), tandis qu'on a donn? un placebo ? ceux du deuxi?me groupe. L'?tude a d?montr? l'efficacit? des deux souches de probiotiques dans la bataille contre le Clostridium difficile.

                  En effet, non seulement le C. difficile ?tait-il nettement moins pr?sent chez les
                  patients trait?s avec cette formule concentr?e en probiotiques (l'incidence a
                  diminu? de 86 %), mais ceux-ci recevaient aussi leur cong? de l'h?pital deux
                  jours plus t?t que les autres participants ? l'?tude.

                  A propos de la Fondation des Gouverneurs

                  La Fondation des Gouverneurs est un organisme sans but lucratif dont la
                  mission est d'agir ? titre d'agent privil?gi? de liaison et d'information entre les transformateurs et les acteurs de la cha?ne alimentaire. L'un de ses axes d'intervention consiste ? organiser des activit?s techniques et scientifiques de transfert de connaissances et d'informations, particuli?rement en mati?re de s?curit? des aliments et du lien entre les aliments et la sant? des consommateurs. Ces activit?s concernent principalement les personnes impliqu?es dans la cha?ne de la transformation, de la distribution et du service des aliments.

                  Note : un document vulgaris? sur les probiotiques est disponible sur
                  demande.

                  -----------------------
                  (1) Ce type de recherche signifie que tous les patients re?oivent le m?me
                  produit, et donc qu'il n'y a pas de groupe de comparaison recevant un
                  placebo.
                  (2) La formule est administr?e sous forme de capsules contenant un
                  minimum de 50 milliards de bact?ries probiotiques vivantes ? la
                  consommation de souches Lactobacillus acidophilus et Lactobacillus
                  casei.
                  (3) La formule est la m?me que celle utilis?e par le Centre hospitalier
                  Pierre-Le Gardeur.

                  Current news releases distributed by Cision in Canada including multimedia press releases, investor relations and disclosure, and company news.
                  Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
                  Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

                  Comment


                  • #10
                    C. Difficile attaque les femmes enceintesLa C. difficile attaque les femmes enceintes

                    La C. difficile attaque les femmes enceintes

                    Presse Canadienne,Toronto
                    13 octobre 2006

                    Les maladies li?es ? la bact?rie C. difficile, auparavant rencontr?es seulement chez les personnes ?g?es hospitalis?es, semblent vouloir gagner des groupes de la population que les experts ne croyaient pas ?tre ? hauts risques, comme les femmes enceintes en bonne sant?.


                    Photo:http://florisaphoto.online.fr/images...e_enceinte.jpg

                    Les r?sultats d'une recherche men?e par le Dr Judith O'Donnell, sp?cialiste des maladies infectieuses au Drexel University College of Medecine de Philadelphie, ont ?t? pr?sent?s jeudi, ? Toronto, dans le cadre d'une conf?rence sur les maladies infectieuses. Ces r?sultats d?montrent une augmentation possible des cas de Clostridium difficile chez des femmes enceintes en sant? ou qui viennent juste d'accoucher ? une d?couverte qui laisse pantois autant les m?decins traitant ces femmes que les experts ?tudiant la maladie.

                    ?Je ne veux pas ?tre alarmiste, car c'est plut?t inhabituel, a dit le Dr O'Donnell en entrevue. Mais le fait que des cas de femmes enceintes infect?es surgissent ? diff?rents endroits devrait tout de m?me attirer l'attention des obst?triciens et des gyn?cologues.?

                    Durant la premi?re moiti? de 2006, l'?quipe du Dr O'Donnell a trait? six femmes pour des maladies li?es ? la bact?rie C. difficile: trois ?taient enceintes, une venait d'accoucher et les deux autres venaient de subir une hyst?rectomie. On n'avait pourtant observ? aucun cas en 2005.

                    Des cas similaires ont ?t? signal?s en Caroline du Nord, et toutes ces femmes auraient ?t? contamin?es ailleurs que dans le milieu hospitalier, une nouvelle tendance dans les cas de maladies li?es ? la bact?rie C. difficile.

                    Par ailleurs, les Centres pour le contr?le des maladies (CCM) des ?tats-Unis ont recens? des cas de C. difficile ? la fin de 2005, dont 10 ?taient des femmes enceintes ou qui avaient r?cemment accouch? au New Hampshire, au New Jersey, en Pennsylvanie et en Ohio. L'une elles est d'ailleurs morte des suites de complications li?es ? cette maladie.

                    Selon le Dr Clifford McDonald, expert de la maladie C. difficile pour les CCM, les m?decins doivent avoir cette maladie ? l'oeil. ?Il faut traiter de fa?on ?nergique toutes les femmes enceintes ou qui viennent d'accoucher et qui montrent des sympt?mes de C. difficile. La maladie peut s'attaquer au c?lon et peut repr?senter un danger pour la vie de ces patientes.?

                    Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
                    Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

                    Comment


                    • #11
                      C. Difficile (au Canada et ?tats-Unis)

                      ?CLOSION DE C. DIFFICILE
                      La population de Saint-Hyacinthe sous le choc

                      27 octobre 2006 (Cano? / LCN)

                      L'importante ?closion de bact?rie C. difficile ? l'h?pital Honor?-Mercier de Saint-Hyacinthe fait beaucoup r?agir.

                      On apprenait hier qu'au cours des trois derniers mois, 22 cas de clostridium difficile ont ?t? trait?s. Neuf personnes en sont mortes.

                      Les autorit?s du centre hospitalier cherchent encore la cause de cette ?pid?mie. Il semble que l'on fait face ? une souche tr?s virulente.

                      Cette situation s?av?re surprenante, puisque l'h?pital vient d'?tre r?nov?. Le ministre de la Sant?, Philippe Couillard, a voulu se faire rassurant: l'h?pital a bien r?agi et est bien encadr? pour r?gler le probl?me.

                      En vid?o 1, regardez le reportage de Pascale D?ry.

                      En vid?o 2, V?ronyque Trenblay s'entretient avec Jean-Marie Dumesnil du Regroupement provincial des comit?s des usagers.

                      Source

                      Comment


                      • #12
                        C. Difficile - Les autorit?s peuvent emp?cher la propagation

                        C. difficile: les autorit?s peuvent emp?cher toute propagation

                        27 octobre 2006 - Presse Canadienne

                        Qu?bec

                        Alors que la ?saison? des infections respiratoires pointe ? l'horizon, le directeur de la Protection de la sant? publique du Qu?bec n'?carte pas la possibilit? d'une r?surgence de la bact?rie C. difficile dans les h?pitaux, comme c'est le cas actuellement ? Saint-Hyacinthe.

                        Toutefois, le docteur Horacio Aruda estime que les autorit?s sanitaires sont maintenant pr?tes ? agir rapidement, advenant une telle situation.

                        Neuf personnes sont d?c?d?es ? cause du Clostridium difficile depuis trois mois au Centre hospitalier Honor?-Mercier, ? Saint-Hyacinthe. En tout, 22 cas ont ?t? d?tect?s, et l'h?pital a entrepris un vaste travail de d?contamination.

                        En entrevue ? LCN, le ministre de la Sant? du Qu?bec, Philippe Couillard, a, pour sa part, admis qu'il s'agissait d'un probl?me mondial. ?M?me si les chiffres ont beaucoup diminu? depuis deux ans on sait que non seulement au Qu?bec, mais ailleurs dans le monde ?galement, c'est de plus en plus clair que c'est une menace qui sera toujours avec nous. Donc il faut pr?voir qu'on aura malheureusement, ? l'occasion, des ?closions dans certains h?pitaux d'une souche, qu'on le sait maintenant, est particuli?rement virulente.?

                        Par ailleurs, le ministre a soulign? la transparence du Centre hospitalier Honor?-Mercier dans ce dossier. ?Je ne crois pas qu'auparavant un ?tablissement serait sorti publiquement avec transparence, qu'on aurait eu pr?cis?ment le taux d'infection. On sait exactement ce qui est arriv?, on sait exactement combien de patients. Ils ont fait appel ? Sant? publique d?s le d?but Ils ont mis en place des mesures ?nergiques d?s le d?but. M?me si les ?v?nements sont malheureux, je trouve que l'?tablissement a tr?s bien r?agi. C'est une nouvelle culture de transparence et d'action imm?diate qui est dans le r?seau de la sant?.?

                        Selon lui, la situation devrait ?tre sous contr?le bient?t. ?Je pense qu'il faut les accompagner, les aider ? passer au travers cette p?riode difficile. Je sais que les mesures sont en place actuellement et que probablement on va contr?ler la situation comme on l'a fait dans d'autres h?pitaux parce que les h?pitaux autour contr?lent tr?s bien la question. Dans un contexte qui est difficile, il faut n?anmoins f?liciter l'?tablissement d'avoir r?agi aussi rapidement et de fa?on aussi transparente.?

                        Selon le directeur de la Protection de la sant? publique, Horacio Aruda, on ne pourra jamais ?liminer compl?tement la bact?rie C. difficile, mais le plan d'hygi?ne et de pr?vention mis sur pied il y a quelques ann?es permet d'emp?cher rapidement toute propagation. Il a soulign? que le taux d'infection avait nettement diminu? au Qu?bec, parce le temps de r?action pour renforcer les mesures lors de l'?closion de l'?pid?mie est plus rapide.

                        La baisse du taux d'infection de la bact?rie C. difficile a baiss? de 30 ? 45 pour cent partout au Qu?bec, a soutenu pour sa part le ministre de la Sant? Philippe Couillard.

                        Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
                        Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

                        Comment


                        • #13
                          C. difficile: le bilan s'alourdit ? Saint-Hyacinthe

                          C. difficile: le bilan s'alourdit ? Saint-Hyacinthe
                          H?PITAL HONOR?-MERCIER
                          Pascale Breton

                          La Presse


                          Le bilan s'alourdit ? l'h?pital Honor?-Mercier de Saint-Hyacinthe. Un dixi?me patient qui ?tait hospitalis? depuis quelques semaines est mort, victime de la bact?rie C. difficile.

                          La situation suscite l'inqui?tude depuis plus de trois mois. ? ce jour, 25 patients qui ?taient hospitalis?s ? l'h?pital ont ?t? malades ? cause de la bact?rie C. difficile. Dix patients sont morts.

                          Le premier cas de C. difficile a ?t? d?tect? le 23 juillet dernier, mais la premi?re ?closion de la maladie est survenue en ao?t. La mise en place des mesures habituelles, dont la d?sinfection de l'unit? o? les patients ?taient hospitalis?s, a permis d'enrayer le probl?me. Mais il a ressurgi avec plus de virulence au d?but du mois de septembre.

                          L'h?pital a pris les grands moyens et proc?de actuellement ? la d?sinfection de toutes les unit?s de soins et des cliniques externes o? les patients peuvent se retrouver.

                          La bact?rie semble particuli?rement r?sistante.

                          ?L'hypoth?se est que nous sommes peut-?tre en pr?sence d'une souche plus virulente de la bact?rie, explique Ghyslaine Archambault, responsable des communications ? l'h?pital Honor?-Mercier.

                          Nous sommes en attente des r?sultats. Il faudra attendre encore deux semaines avant d'?tre fix?.?

                          Il pourrait s'agir d'une souche virulente comme celle qui a frapp? le Qu?bec entre 2002 et 2004. Les r?gions de l'Estrie, la Mont?r?gie et Montr?al avaient alors ?t? les plus touch?es. Plus de 200 personnes hospitalis?es dans les h?pitaux ?taient mortes, victimes de la bact?rie C. difficile.

                          Tant l'h?pital de Saint-Hyacinthe que la direction de la sant? publique de la Mont?r?gie surveillent la situation. Toutes les directions d'h?pital ont ?t? sensibilis?es. ?Compte tenu de la situation, nous leur avons demand? de nous aviser plus t?t si un probl?me est d?tect?. Si l'hypoth?se d'une souche plus virulente se confirme, il ne serait pas faux de penser que cette souche puisse ?tre introduite dans un autre h?pital?, d?clare la directrice de la sant? publique Jocelyne Sauv?.

                          Comment


                          • #14
                            Un 11e patient infect? par la bact?rie C. difficile ? St-Hyacinthe est d?c?d?

                            http://www.cyberpresse.ca/article/20...094/CPACTUEL03



                            Le mardi 07 novembre 2006
                            Un 11e patient infect? par la bact?rie C. difficile ? St-Hyacinthe est d?c?d?
                            Presse Canadienne
                            ST-HYACINTHE
                            <!-- This is supposed to apply a regular expression on the text in order to introduce an AD that handle rss article's ad --><!-- pbs:!macro name="rssadsublabel" cachetime=0 --> La direction de l'h?pital Honor?-Mercier de St-Hyacinthe confirme qu'un 11e patient infect? par la bact?rie C. difficile est d?c?d?.

                            En tout, 31 patients ont ?t? infect?s selon le d?compte fourni par la direction du centre hospitalier.

                            La direction a fait le point mardi, au lendemain de la diffusion d'un rapport interne rendu public par Radio-Canada et faisant ?tat de manquements graves dans les mesures d'hygi?ne et d'entretien.

                            Cette situation aurait contribu? ? la propagation de la bact?rie.

                            La direction affirme avoir implant? un train de mesures encore plus exigeant que celui impos? par le minist?re de la Sant? et ajoute qu'aucun nouveau cas d'infection n'a ?t? relev? depuis l'implantation de ces mesures.

                            Comment


                            • #15
                              Re: C. Difficile (au Canada et ?tats-Unis)

                              Le C.Difficile a un cousin interessant

                              Clostridium novyi contre cancer

                              La bact?rie qui ouvre la porte des liposomes

                              L??quipe de Bert Vogelstein a perfectionn? la chimioth?rapie encapsul?e dans des liposomes en la combinant avec l?injection pr?alable d?une souche att?nu?e de Clostridium novyi. Cette bact?rie non seulement infecte et d?truit les zones hypoxiques des tumeurs, mais rompt ?galement les liposomes, venus se nicher dans les tumeurs, gr?ce ? une enzyme baptis?e ? liposomase ?, ce qui accentue la lib?ration et l?efficacit? des agents anticanc?reux liposomiques. Les r?sultats chez la souris sont prometteurs. Une ?tude de phase 1, ?valuant dans un premier temps seulement le C. novyi-NT chez des patients canc?reux, est en cours.

                              LA CHIMIOTHERAPIE conventionnelle comporte deux probl?mes majeurs : une faible s?lectivit? (faible concentration des m?dicaments aux sites de la tumeur et distribution dans les tissus sains) et une pharmacocin?tique d?favorable (disparition rapide dans la circulation syst?mique).

                              Les chimioth?rapies encapsul?es dans les liposomes, telle la doxorubicine liposomale (Doxil), sont prometteuses, mais leur sp?cificit? n?est pas encore parfaite.

                              Rappelons que les liposomes sont des bulles de graisse qui sont suffisamment petites pour traverser l?endoth?lium fen?tr? pr?sent dans les tumeurs et un nombre limit? d?organes, mais trop grosses pour traverser l?endoth?lium du syst?me vasculaire normal. Ainsi, la doxorubicine liposomale a tendance ? se concentrer dans les tumeurs canc?reuses davantage que ne le fait la doxorubicine ordinaire, et sa demi-vie sanguine est d?environ cinquante heures, compar?e ? dix minutes pour la doxorubicine.

                              Bert Vogelstein et son ?quipe, du Johns Hopkins Kimmel Comprehensive Cancer Center, d?crivent maintenant un nouveau degr? de perfectionnement, en exploitant une souche att?nu?e de la bact?rie ana?robie Clostridium novyi (C.novyi-NT).

                              Une bact?rie responsable de gangr?ne. Cette bact?rie, qui appartient ? la famille Clostridium, responsable de gangr?ne et identifi?e pour la premi?re fois par Louis Pasteur, vit habituellement dans le sol et se multiplie sans probl?me dans un environnement contenant peu ou pas d?oxyg?ne.

                              L??quipe am?ricaine a d?couvert, il y a cinq ans, qu?une souche g?n?tiquement att?nu?e, C.novyi-NT, peut s?lectivement infecter et d?truire partiellement les zones hypoxiques centrales des cancers exp?rimentaux. Cependant, la bact?rie ne r?ussissait pas ? d?truire la zone p?riph?rique des tumeurs, riche en oxyg?ne.

                              Puisque C.novyi-NT est apparue capable de lyser la membrane lipidique des globules rouges, Cheong, Vogelstein et coll. ont choisi d?exploiter cette propri?t? pour rompre la membrane du liposome contenant l?agent anticanc?reux.

                              Cette approche pouvait, en th?orie, ?am?liorer la sp?cificit? du traitement anticanc?reux en combinant: la toxicit? s?lective des agents anticanc?reux vis-?-vis de la tumeur; la distribution s?lective de C. novyi-NT aux tumeurs; et la captation s?lective des liposomes, gr?ce au syst?me vasculaire anormal des tumeurs?.

                              Des tumeurs recto-coliques chez des souris. La combinaison th?rapeutique a ?t? ?valu?e chez des souris porteuses de tumeurs recto-coliques (murines ou humaines).

                              Les souris ont d?abord re?u une injection I. V. de spores C.novyi-NT, puis, seize heures plus tard (apr?s germination intratumorale de C.novyi-NT), elles ont re?u une injection I. V. de doxorubicine liposomale (Doxil).

                              Les r?sultats sont spectaculaires. La combinaison th?rapeutique (spores C.novyi-NT plus Doxil) entra?ne une r?gression compl?te des tumeurs chez 100 % des souris et donne un taux de survie ? trois mois de 65 %, ce qui signifie que les deux tiers des souris sont gu?ries.

                              A titre comparatif, aucun effet th?rapeutique prolong? n?a ?t? observ? avec seulement la doxorubicine ou Doxil.

                              De m?me, toutes les souris trait?es par C.novyi-NT et doxorubicine libre (m?me dose) meurent en deux semaines, ce qui t?moigne du r?le essentiel de l?encapsulation liposomique pour r?duire la toxicit?.

                              ?Nous avons pu augmenter de six fois l?exposition de la tumeur au m?dicament anticanc?reux, sans augmenter de fa?on concomitante les taux du m?dicament dans les tissus sains?, pr?cise au ? Quotidien ? le Dr Ian Cheong.

                              Une liposomase. Les chercheurs ont identifi? le facteur bact?rien responsable de la rupture de la membrane liposomale ; c?est une prot?ine, jusqu?ici inconnue, qu?ils ont baptis?e ?liposomase?.

                              ?Cette approche pourrait ?tre appliqu?e ? n?importe quel agent chimioth?rapeutique qui peut ?tre encapsul? dans un liposome?, soulignent les chercheurs. Des r?sultats similaires ont d?ailleurs ?t? obtenus avec l?irinot?can liposomal.

                              De plus, ?l?identification de la liposomase ouvre la voie ? d?autres strat?gies th?rapeutiques en plus de celles fond?es sur la bact?riolyse, laissent-ils entrevoir. Par exemple, la liposomase pourrait ?tre attach?e ? des anticorps ou encod?e dans des vecteurs de th?rapie g?nique. Puisque pratiquement tout agent th?rapeutique peut ?tre encapsul? dans des liposomes et donc agir comme une ?prodrogue?, la liposomase offre un certain nombre de possibilit?s pour la livraison sp?cifique des m?dicaments chez les humains.?

                              > Dr VERONIQUE NGUYEN

                              ? Science ?, 24 novembre 2006, Cheong et coll., p. 1308.

                              Le Quotidien du M?decin du : 29/11/2006
                              Revue m?dicale fran?aise

                              Comment

                              Working...
                              X