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SRAS - Toronto: Les professionnels de la sant? ont ?t? mal prot?g?s

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    CONTRE LE SRAS: LES PROFESSIONNELS DE LA SANT? ONT ?T? MAL PROT?G?S
    9 janvier 2007 (Cyberpresse, d'apr?s Presse Canadienne)

    Toronto -- Le rapport final de la commission charg?e d'analyser la crise du syndrome respiratoire aigu s?v?re (SRAS) en 2003 ? Toronto a conclu mardi que les autorit?s ont mal prot?g? les travailleurs de la sant?, qui ont continu? ? ?tre infect?s tout au long des quatre mois de lutte contre le virus dans les h?pitaux.

    Le rapport sugg?re au minist?re ontarien du Travail de jouer un r?le de premier plan advenant une nouvelle ?closion virale dans les h?pitaux, afin de s'assurer que la s?curit? en milieu de travail obtienne la plus haute priorit?.

    Le rapport de 1204 pages note que le minist?re du Travail a bel et bien ?t? plac? sur la voie d'?vitement durant la crise du SRAS. Il pr?cise que les professionnels de la sant? auraient ?t? mieux prot?g?s si des experts en sant? et s?curit? du travail avaient ?t? partie prenante.

    L'auteur, le juge Archie Campbell, a rappel? que 45 pour cent des 375 cas de SRAS en Ontario ?taient des travailleurs de la sant?. Au total, pas moins de 44 personnes, dont deux infirmi?res et un m?decin, en sont mortes.

    Le juge Campbell a ajout? qu'il est aussi dangereux de travailler dans un h?pital que dans une mine ou une manufacture, mais que les employ?s d'h?pitaux ontariens ne jouissent pas du m?me niveau de protection que les travailleurs de ces secteurs.

    Le rapport convient toutefois que les Ontariens seront davantage en s?curit? dor?navant gr?ce aux changements apport?s dans le r?seau de la sant?.

    Toutefois, le magistrat a fait ressortir que la culture ?l?mentaire de la sant? et s?curit? en milieu de travail ?tait mieux assimil?e dans les h?pitaux de Colombie-Britannique, qui ont donc ?t? moins frapp?s par la crise.

    Cette province avait ?t? aux prises avec un cas de SRAS en provenance de Hong Kong d?s le d?but de la crise internationale, tout comme l'Ontario. Mais gr?ce ? la conjugaison d'un peu de chance et de planification, la province de l'Ouest avait mieux r?agi et n'avait pas ?t? touch?e par la vague de cas qui avaient surgi dans la r?gion de Toronto.

    L'auteur du rapport recommande de retenir un enseignement: la s?curit? des travailleurs de la sant? devrait ?tre prioritaire dans l'?ventualit? d'une autre crise. De m?me, la mise en oeuvre de mesures de protection ne devrait pas attendre les conclusions scientifiques.

    Le ministre ontarien du Travail, Steve Peters, a assur? que son minist?re serait en premi?re ligne ? la prochaine crise. Il a aussi dit qu'il s'excusait pour les manquements du minist?re, m?me si la crise est survenue sous le pr?c?dent gouvernement conservateur.

    Le premier ministre, Dalton McGuinty, et le ministre de la Sant?, George Smitherman, ?taient ? l'ext?rieur de la province mardi et ne pouvaient commenter.

    Cependant, certains des hauts responsables des cellules de crise mises sur pied en 2003 ont contest? la conclusion du rapport selon laquelle le minist?re du Travail n'avait pas ?t? partie prenante.

    Le commissaire ? la planification des mesures d'urgence durant la crise, le Dr James Young, a soutenu que les fonctionnaires du minist?re du Travail avaient bel et bien contribu? ? organiser la r?plique de la province.

    ?Il si?geaient au comit? consultatif et ils ?taient actifs?, a-t-il fait savoir.

    ?galement, une des personnalit?s les plus importantes dans la lutte contre le SRAS ? Toronto, le Dr Donald Low, a affirm? que le minist?re du Travail avait pris part au combat, mais qu'il avait ?t? limit? par son inexp?rience en milieu hospitalier.

    Source

  • #2
    Re: SRAS - Toronto: Les professionnels de la sant? ont ?t? mal prot?g?s



    le printemps de la frayeur.
    par la commission sur le SRAS 2006.
    reprend les raisons pour lesquelles le SRAS fit plus de ravages en Ontario qu'en Colombie Britannique.
    45% des malades faisaient partie du personnel soignant, sous entrain? aux mesures de s?curit? ( port du masque ) , mal inform?, erreurs de communication etc..
    le % de patients morts collat?ralement d'une autre maladie( ? cause de la fermeture de services hospitaliers ) ,car n'ayant p? b?n?ficier des soins ou dont les soins furent retard?s ( mise en route de chimio ) est inconnu et inappr?ciable.

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