Re: Virus de Schmallenberg: un nouveau virus d?couvert chez des ruminants en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique et au Royaume-Uni
publié le 26/01/2012
Premiers cas français de la maladie due au virus de Schmallenberg
L'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail vient de mettre en évidence ce virus, non transmissible à l’homme, sur des prélèvements issus d'un élevage ovin du département de la Moselle et en Meurthe-et-Moselle.
"Ce sont les premiers cas français de la maladie due au virus de Schmallenberg identifiés en Moselle et en Meurthe-et-Moselle". La Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) confirme, dans un communiqué, la détection en France du virus de Schmallenberg. L'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses, laboratoire de Maisons-Alfort) vient en effet de mettre en évidence ce virus sur des prélèvements issus d'un élevage ovin du département de la Moselle et en Meurthe-et-Moselle.
A ce jour, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont déclaré quelques cas. En France, d’autres suspicions sont en cours d’analyse.
Selon la DGAL, notre département fait partie des zones les plus exposées à l’introduction de ce virus du fait de sa proximité avec les pays actuellement concernés. "Les vétérinaires sanitaires et les partenaires professionnels ont été sensibilisés dès le mois de décembre 2011 à l'initiative de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) de la Moselle et du groupement départemental de défense sanitaire (GDDS)" explique-t-elle. "La grande réactivité des éleveurs concernés, des vétérinaires sanitaires et du laboratoire d’analyse a permis de poser ce diagnostic aussi rapidement".
"Ce virus affecte les ruminants. Il n’a pas de caractère zoonotique c’est-à-dire qu’il n’est pas transmissible à l’homme" insiste-t-elle.
Son nom fait référence au village de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Allemagne) où il a été identifié pour la première fois, en novembre 2011, par le laboratoire de référence allemand Friedrich-Loeffler-Institut dans le cadre d’investigations concernant des signes aigus de diarrhées fébriles chez les ruminants. Des recherches sont en cours pour déterminer son origine. Il serait très vraisemblablement transmis par des arthropodes (moucherons du genre Culicoïdes, moustiques, tiques). Compte-tenu de cette hypothèse de transmission, la survenue d’infections aiguës pendant l’hiver paraît peu probable. Il n’y a pas non plus de contagion directe possible d’animal à animal. La Direction Générale de l’Alimentation a saisi l’Anses afin d'évaluer les impacts directs et indirects de cette nouvelle affection vectorielle sur les élevages de ruminants, ainsi que les risques de diffusion sur notre territoire.
Le Républicain Lorrain
publié le 26/01/2012
Premiers cas français de la maladie due au virus de Schmallenberg
L'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail vient de mettre en évidence ce virus, non transmissible à l’homme, sur des prélèvements issus d'un élevage ovin du département de la Moselle et en Meurthe-et-Moselle.
"Ce sont les premiers cas français de la maladie due au virus de Schmallenberg identifiés en Moselle et en Meurthe-et-Moselle". La Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) confirme, dans un communiqué, la détection en France du virus de Schmallenberg. L'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses, laboratoire de Maisons-Alfort) vient en effet de mettre en évidence ce virus sur des prélèvements issus d'un élevage ovin du département de la Moselle et en Meurthe-et-Moselle.
A ce jour, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont déclaré quelques cas. En France, d’autres suspicions sont en cours d’analyse.
Selon la DGAL, notre département fait partie des zones les plus exposées à l’introduction de ce virus du fait de sa proximité avec les pays actuellement concernés. "Les vétérinaires sanitaires et les partenaires professionnels ont été sensibilisés dès le mois de décembre 2011 à l'initiative de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) de la Moselle et du groupement départemental de défense sanitaire (GDDS)" explique-t-elle. "La grande réactivité des éleveurs concernés, des vétérinaires sanitaires et du laboratoire d’analyse a permis de poser ce diagnostic aussi rapidement".
"Ce virus affecte les ruminants. Il n’a pas de caractère zoonotique c’est-à-dire qu’il n’est pas transmissible à l’homme" insiste-t-elle.
Son nom fait référence au village de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Allemagne) où il a été identifié pour la première fois, en novembre 2011, par le laboratoire de référence allemand Friedrich-Loeffler-Institut dans le cadre d’investigations concernant des signes aigus de diarrhées fébriles chez les ruminants. Des recherches sont en cours pour déterminer son origine. Il serait très vraisemblablement transmis par des arthropodes (moucherons du genre Culicoïdes, moustiques, tiques). Compte-tenu de cette hypothèse de transmission, la survenue d’infections aiguës pendant l’hiver paraît peu probable. Il n’y a pas non plus de contagion directe possible d’animal à animal. La Direction Générale de l’Alimentation a saisi l’Anses afin d'évaluer les impacts directs et indirects de cette nouvelle affection vectorielle sur les élevages de ruminants, ainsi que les risques de diffusion sur notre territoire.
Le Républicain Lorrain
Comment