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?TATS-UNIS ? Sacramento, capitale des sans-abri

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  • ?TATS-UNIS ? Sacramento, capitale des sans-abri

    <TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=1000 border=0><TBODY><TR><TD width=10></TD><!--GAUCHE--><TD vAlign=top align=left><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=470 border=0><TBODY><TR><TD class=texte vAlign=top align=left>accueil >> actualit?s : am?riques >> 23 mars 2009 </TD></TR><TR><TD height=10></TD></TR><TR><TD vAlign=top align=left>?TATS-UNIS ? Sacramento, capitale des sans-abri </TD></TR><TR><TD height=10></TD></TR><TR><TD class=titre2>Avec son campement de victimes de la crise qui ne cesse de s'?tendre, la capitale de l'Etat de Californie est devenue le symbole de la r?cession. Une situation ? laquelle les autorit?s locales ne trouvent pas de solution.</TD></TR><TR><TD height=20></TD></TR><TR><TD class=texte1 vAlign=top align=left><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 align=left border=0 valign="top"><TBODY><TR><TD vAlign=top align=left></TD><TD width=5></TD></TR><TR><TD height=5></TD><TD width=5></TD></TR><TR><TD vAlign=top align=middle><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=140 border=0><TBODY><TR><TD class=texte vAlign=top align=middle>Des tentes ? Sacramento
    AFP </TD></TR></TBODY></TABLE></TD><TD width=5></TD></TR><TR><TD height=5></TD><TD width=5></TD></TR></TBODY></TABLE>Voil? plus d'un an qu'un village de tentes est implant? sur un site d'enfouissement de d?chets de Sacramento, la capitale de la Californie. Elle abrite aujourd'hui quelque 200 hommes et femmes qui n'ont nulle part ailleurs o? aller. Et, ces trois derni?res semaines, elle est devenue le symbole criant d'une crise financi?re par ailleurs invisible pour la plupart des Am?ricains. La crise de 1929 avait ses hoovervilles [bidonvilles]. La crise de l'?nergie avait ses queues interminables aux stations-service. Mais la profonde r?cession actuelle entra?ne avant tout une disparition de la richesse, douloureuse, certes, mais difficile ? voir? jusqu'au jour o? ce campement mis?reux, situ? le long de l'American River, est apparu dans l'?mission de la c?l?bre animatrice de t?l?vision Oprah Winfrey, sur la cha?ne Al-Jazira et dans divers m?dias internationaux.

    Au lever du jour, des silhouettes apparaissent et se dirigent vers les buissons qui longent la rivi?re. Il n'y a pas de toilettes. Une benne ? ordures a ?t? amen?e r?cemment, un don qui a fait suite aux reportages t?l?vis?s. Jim Gibson se dirige vers une tente voisine, o? deux de ses amis ? un concessionnaire automobile au ch?mage dont la femme a ?t? conductrice de poids lourds ? pr?parent du caf? sur un r?chaud ? gaz. Il ressemble ? un p?re de famille comme on en voit tant dans les banlieues ais?es : jean, pull en laine polaire, cheveux ras et casquette. Il y a sept mois, cet entrepreneur de 50 ans avait un emploi et un appartement ? Sacramento. Aujourd'hui, il se bat pour manger et rester propre. Son r?ve am?ricain a tourn? au cauchemar. Ici, les gens consacrent le plus clair de leur temps ? la survie. Il faut sans cesse consolider les tentes qui prot?gent leurs occuppants du vent et de la pluie. Il faut respecter scrupuleusement les horaires des repas, des distributions de v?tements et des douches. CeCe Walker, 48 ans, revient de prendre son caf?, son petit d?jeuner et sa douche ? Maryhouse, un centre de jour pour femmes. "Je n'ai jamais camp? de ma vie", explique-t-elle. "Cela va nous vieillir. Je ne vois pas comment on pourrait vouloir vivre ici jusqu'? la fin de ses jours. Bon sang !"

    Le campement s'?tend le long de la rivi?re, par petits groupes de tentes qui pourraient ressembler ? des quartiers. CeCe Walker et son voisin Charly Hine, 38 ans, ont plant? leurs tentes ? l'?cart des autres, pour ?tre ? l'abri du bruit et des ennuis. La tente de Jim Gibson fait, elle, partie d'un petit groupe propret qui se tient ?galement ? l'?cart. L'un de ses voisins fait flotter un drapeau am?ricain. Un autre a une bo?te aux lettres et une barri?re. Le "quartier" le plus important et le plus bruyant se compose d'environ 70 tentes. Vers midi, Tammie et Keith Day y boivent de la bi?re autour d'un feu ?teint, s'inqui?tant de savoir si les autorit?s municipales vont faire fermer le campement. "On est sans abri et ils veulent nous expulser", dit Tammie d'un ton rageur. "On aura tout entendu." Il y a deux semaines, la municipalit? a en effet annonc? qu'elle pourrait faire ?vacuer le terrain rapidement, mais elle est revenue sur sa d?cision apr?s que le maire eut convoqu? une cellule de crise r?unissant des hauts fonctionnaires de la ville et des repr?sentants des sans-abri.

    A l'issue d'une seconde r?union, il a annonc? plusieurs nouvelles mesures. Il a notamment promis de trouver davantage de places dans des foyers pour les sans-abri de la ville de tentes, et aussi d'?tudier la possibilit? d'installer un camp permanent. Mais pas au m?me emplacement. D'ici au 30 avril, a-t-il d?clar?, celui-ci fermera. S?ur Libby Fernandez, directrice de l'association de d?fense des sans-abri Loaves & Fishes, estime qu'environ quatre cinqui?me des habitants de ce village de tentes sont ? la rue depuis plus d'un an. Bon nombre d'entre eux sont des gens comme Preston Anderson, 57 ans, qui ne tient pas sp?cialement ? retrouver un toit. "Ici, personne ne m'emb?te", assure-t-il. "Je suis libre." Les autres ? en nombre grandissant ? sont des victimes de la r?cession, comme Boyd Zimmerman et sa fianc?e, Christina Hopper. Ils vivent sous la tente depuis sept mois. Auparavant, ? Phoenix, Boyd avait un emploi. Avec sa fianc?e, ils poss?daient un double-wide trailer [mobil-home surdimensionn?]. Puis le travail s'est fait de plus en plus rare. Ils ont d? vendre leur mobil-home "pour presque rien" et sont partis pour Sacramento. "J'appartiens ? la classe moyenne", explique tristement Boyd, tandis que le soleil se couche sur le village de tentes. Il faut qu'on foute le camp d'ici. Ce n'est pas une vie." </TD></TR><TR><TD height=20></TD></TR><TR><TD class=texte1 vAlign=top align=right>Maria L. La Ganga
    Los Angeles Times</TD></TR><TR><TD height=10></TD></TR><TR><TD class=texte vAlign=top align=middle><SCRIPT language=JavaScript>OAS_AD('Left1');</SCRIPT><SCRIPT type=text/javascript><!--google_ad_client = "pub-8314745491663808";google_ad_width = 336;google_ad_height = 280;google_ad_format = "336x280_as";google_ad_type = "text";google_ad_channel ="1278479606";google_color_border = "E2001A";google_color_bg = "FFFFFF";google_color_link = "808080";google_color_text = "000000";google_color_url = "E2001A";//--></SCRIPT><SCRIPT src="http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/show_ads.js" type=text/javascript></SCRIPT><SCRIPT src="http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/expansion_embed.js"></SCRIPT><SCRIPT src="http://googleads.g.doubleclick.net/pagead/test_domain.js"></SCRIPT><SCRIPT src="http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/render_ads.js"></SCRIPT><SCRIPT>window.google_render_ad();</SCRIPT> </TD></TR></TBODY></TABLE>http://www.courrierinternational.com...p?obj_id=95898</TD><TD width=20></TD></TR></TBODY></TABLE>

  • #2
    Re: ?TATS-UNIS ? Sacramento, capitale des sans-abri

    <SCRIPT language=JavaScript1.1> sas_pageid=''; // Page : gesca/Banni�re + BigBox/articles sas_formatid=3577; // Format : Banni�re :: 630 x 90 630x90 sas_target=''; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); </SCRIPT><SCRIPT language=Javascript>document.write(publicatioin_da te("2009-03-28 05:00:00.000", "2009-03-28 05:00:00.000"));</SCRIPT>Publi? le 28 mars 2009 ? 05h00 | Mis ? jour ? 05h00

    Les tentes de la honte



    <!-- END .centerbar --> Agrandir
    Karen Hersh, ex-camionneuse, avait trouv? refuge ? Tent City, terrain vague de Sacramento pris d'assaut par des sans-abri chroniques, toxicomanes et travailleurs mis ? pied.
    Photo: AFP



    <TABLE class=minithumb-auteurs cellSpacing=0><TBODY><TR><TD></TD><TD vAlign=center>Nicolas B?rub?
    La Presse

    </TD></TR></TBODY></TABLE>(Los Angeles) Il y a un an, des sans-abri ont mont? un campement dans un terrain vague de Sacramento, capitale de la Californie. Depuis, leur histoire a fait le tour du monde. Oprah Winfrey y a film? un topo d?vastateur. Arnold Schwarzenegger est all? serrer des mains. Cette semaine, la Ville a d?cid? de mettre fin ? l'aventure de ?Tent City?, devenue la honte de l'Am?rique.


    Les premi?res tentes ont apparu il y a un an. Des dizaines d'autres ont suivi. Le terrain vague s'est transform? en petit village, que les habitants ont baptis? Tent City. Puis les m?dias sont arriv?s.

    CNN. Associated Press. Reuters. San Jose Mercury News. The Guardian. The Oakland Tribune. MSNBC. Los Angeles Times. CBS. Oprah. Al-Jazira.
    Nom du topo: ?Tent City?. Nombre d'habitants: entre 150 et 200. Qui sont-ils? Sans-abri chroniques, toxicomanes, travailleurs mis ? pied. Probl?mes de l'endroit: d?chets, insalubrit?, vermine, manque de nourriture. Plan panoramique des tentes. Musique dramatique. Pause commerciale.

    Certains m?dias ont fait un parall?le int?ressant: durant la Grande D?pression des ann?es 30, des familles de ch?meurs avaient form? un campement au m?me endroit, pr?s du fleuve American, ? quelques kilom?tres du Capitole. Ils ont ?t? immortalis?s par la photographe Dorothea Lange, et ces images font maintenant partie du folklore am?ricain.

    Rapidit? jamais vue

    Pour les travailleurs sociaux de Sacramento, c'est la rapidit? de la croissance du campement qui a surpris. ?Il y a un an, il n'y avait pratiquement personne dans ce terrain vague, explique Joan Burke, de l'organisme Loaves and Fishes. Les gens sont arriv?s au fil des mois. Aujourd'hui, jusqu'? 200 personnes y habitent.?

    D'autres campements spontan?s ont apparu au cours des derniers mois aux ?tats-Unis. ? Seattle, dans l'?tat de Washington, une centaine de travailleurs au ch?mage ont mont? leurs tentes dans le terrain de stationnement d'une ?glise. ? Fresno, en Californie, des douzaines de personnes vivent sous un ?changeur d'autoroute.

    Ces gens avaient un toit au-dessus de leur t?te jusqu'? r?cemment, explique Joel John Roberts, directeur d'un organisme de services pour sans-abri ? Los Angeles.

    ?Les centres pour sans-abri ne sont souvent pas pens?s en fonction des gens qui viennent tout juste de perdre leur emploi ou leur maison. Il y a des services pour les gens qui ont des probl?mes mentaux ou des d?pendances aux drogues. On voit de plus en plus de sans-abri qui n'ont pas ces probl?mes. Ils sont simplement victimes de la crise et ont besoin d'aide.?

    Embarras pour le maire

    ? Sacramento, Tent City a pris de l'expansion pendant plus de 12 mois sans que personne y porte attention. Depuis la vague m?diatique, des citoyens se sont mis ? aider les sans-abri.

    R?cemment, une entreprise de construction locale a offert un conteneur pour que les habitants puissent y jeter leurs d?chets. Une autre entreprise a livr? des toilettes chimiques.

    ?C'est vraiment une bonne chose pour nous, a d?clar? Luis Morales, surnomm? le "maire" de Tent City. Maintenant, nous pouvons mobiliser tout le monde, nous mettre ensemble et nettoyer le campement. C'est tr?s important pour nous.?

    Pour le nouveau maire de Sacramento, Kevin Johnson, la m?diatisation ?tait moins agr?able. Ex-vedette de la NBA, M. Johnson fait face ? des tonnes de demandes d'entrevue au sujet de Tent City. Le gouverneur Arnold Schwarzenegger, dont le bureau est situ? ? quelques kilom?tres du campement, n'a lui non plus pas appr?ci? que la capitale de la Californie soit d?sormais d?peinte comme une ville du tiers-monde.

    Le probl?me a refait surface ? Washington, o? le pr?sident Barack Obama s'est fait poser une question sur l'?mergence des campements de fortune cette semaine.

    ?Il n'est pas acceptable que nos enfants et nos familles n'aient pas de toit au-dessus de leur t?te dans un pays aussi riche que le n?tre?, a dit le pr?sident des ?tats-Unis.

    La m?diatisation instantan?e du campement a aussi suscit? des critiques. Dans le L.A. Times, la journaliste Lauren Beale a dit ne pas appr?cier de voir Tent City faire les manchettes.

    ?Le camp est-il devenu c?l?bre parce que les gens s'int?ressent ? la pauvret?, ou bien parce qu'il est malencontreusement situ? dans la capitale de la Californie?? demande-t-elle.

    Ferm? d'ici un mois

    Cette semaine, la Ville de Sacramento a annonc? son intention de fermer Tent City. D'ici un mois, les r?sidants devront avoir pli? bagage.
    Le porte-parole de la Ville, Steven Maviglio, soutient que la d?cision a ?t? prise pour des raisons de s?curit?. ?Nous trouverons d'autres endroits pour eux. Le camp n'est pas s?curitaire. Ce n'est pas humain. Cela dit, nous n'arriverons pas l? avec un bulldozer.?

    Les sans-abri seront log?s dans des habitations communautaires. Une grande tente sera ?rig?e sur les terrains d'un organisme de charit? local. Cette aide co?tera pr?s d'un million de dollars ? la Ville.

    Plusieurs habitants de Tent City sont heureux de cette d?cision. D'autres auraient aim? qu'on les laisse tranquilles.

    ?Nous sommes devenus des ph?nom?nes de foire, a dit Michael Borchardt, ancien camionneur, au New York Times cette semaine. Les gens viennent ici et prennent des photos. Nous n'avions pas d'attention avant?, a-t-il dit, ajoutant qu'il n'aura pas le choix de partir quand les autorit?s le demanderont.

    Apr?s le d?part des pauvres, le terrain vague de Tent City sera entour? d'une cl?ture. Jusqu'? la prochaine crise.

    Il y a un an, des sans-abri ont monté un campement dans un terrain vague de Sacramento, capitale de la Californie. Depuis, leur histoire a fait le tour du monde. Oprah Winfrey y a filmé un topo dévastateur. Arnold Schwarzenegger est allé serrer des mains. Cette semaine, la Ville a décidé de mettre fin à l'aventure de «Tent City», devenue la honte de l'Amérique.

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    • #3
      Re: ?TATS-UNIS ? Sacramento, capitale des sans-abri

      Economie et pouvoir financier

      En images: La crise du cr?dit revient hanter les ?tats-Unis avec des villes de tente.




      Par Paul Thompson
      Daily Mail (Angleterre)
      Le 6 mars 2009



      <TEXT style="DISPLAY: none"></TEXT><TEXT>
      Notez</TEXT>







      Un si?cle et demi plus t?t, c??tait le c?ur de la ru?e vers l'or de la Californie, avec des prospecteurs pleins d'espoir qui installaient leurs tentes le long des rives de l'American River.

      Aujourd'hui, les tentes apparaissent ? nouveau dans la ville de Sacramento. Mais cette fois, c?est pour des personnes qui n?ont plus d?espoir et sans perspective d?avenir.

      Avec l'?conomie ?tats-unienne en chute libre et son march? immobilier en crise, en Californie, la capitale de l'?tat de la Californie est devenue l?h?te d?une ville de tente pour les d?sh?rit?s.

      Ceux qui ont perdu leurs emplois et leurs maisons et qui n?ont nulle part ailleurs o? aller, se construisent des abris de fortune sur le site, qui couvre plusieurs acres.

      Jusqu'? 50 personnes par semaine s?ajoutent et les autorit?s estiment que la ville de tente abrite maintenant plus de 1,200 personnes.

      Dans un ?tat qui est connu pour sa formidable richesse, son faste et le glamour d'Hollywood, les images ont choqu? de nombreux ?tats-uniens.

      Les conditions sont primitives, sans approvisionnement en eau et sans installations sanitaires.

      De nombreux r?sidents ont ? marcher jusqu'? trois miles pour acheter de l'eau en bouteille chez des stations d'essence ou des magasins de banlieue.

      ? d'autres moments, des travailleurs d?organismes de bienfaisance viennent distribuer gratuitement des vivres et d'autres fournitures.

      Joan Burke, qui fait campagnes pour les sans-abri, a d?clar? que l'image d??tats-uniens qui vivent dans des tentes en choquerait plusieurs.

      ? Ce devrait ?tre une r?v?lation pour tout le monde. Mais il ne suffit pas d'?tre choqu?, il faut prendre des mesures pour changer les choses, parce que c'est inacceptable. ?

      ? Il est inacceptable qu?? notre ?poque, nous soyons pass?s ? une situation comme celle que nous avions pendant la Grande D?pression?.

      Les autorit?s de Sacramento, l? m?me o? le gouverneur Arnold Schwarzenegger a son bureau, admettent que la vue de ces familles vivant dans la pauvret? n'est pas jolie.

      Mais face ? la crise de leur propre budget et un d?ficit de 30 milliards de livres sterling, ils n'ont eu que peu d'autres choix que d'envisager de faire de la ville de tente, une installation permanente.

      Le maire de la ville Kevin Johnson a d?clar?: ? Je ne peux pas dire que les villes de tente sont la r?ponse ? la population de sans-abri de Sacramento, mais je pense que c'est l'une des nombreuses choses qui doivent ?tre consid?r?s et examin?s. ?

      Au titre du plus puissant ?tat des ?tats-unis, la Californie a eu le m?me produit int?rieur brut que l'Italie et l'Espagne, mais il a ?t? parmi les plus durement touch?s par la r?cession et la crise de l?immobilier.

      Le taux de saisies a augment? en fl?che l'an dernier atteignant 327 pour cent, avec plus de 500 personnes par jour qui perdaient leur maison.

      Jumel? ? des r?ductions massives d'emplois qui ont vu un travailleur sur dix perdre leur emploi, de nombreuses personnes qui b?n?ficiaient d'une vie de la classe moyenne sont maintenant contraints de vivre dans des conditions du tiers monde.

      Corvin, un ancien vendeur de voiture et son ?pouse Tena sont parmi les derniers arriv?s dans la ville de tente.

      Le couple, qui sont dans la cinquantaine, ont perdu leur maison et leurs emplois presque en m?me temps.

      Avec les nombreux refuges pour sans-abri dans Sacramento, ils n?avaient plus d?autres choix que d'utiliser ce qu?ils avaient d??conomies pour acheter une tente.

      Le couple admet qu'ils doivent encore apprendre ? leurs enfants aujourd?hui adultes ce qu?il en est au sujet de leur existence au jour le jour.

      Tena a d?clar?: ? J'ai un fils de 35 ans, et il ne le sait pas. Je l'appelle, environ une fois par mois et les jours f?ri?s, afin de lui faire savoir que je suis bien et en bonne sant?. ?

      ? De toute mani?re il m'aimerait, mais je ne veux pas lui causer du souci. ?

      La honte de la ville de tentes de Sacramento a ?t? connue ? grande ?chelle apr?s avoir ?t? pr?sent?e sur le Oprah Winfrey Show, qui est regard? par plus de 40 millions de personnes par semaine.

      Beaucoup de ceux qui se sont retrouv?s sans abri ont travaill? dans le m?tier du b?timent.

      Mais avec aucune nouvelle maison ? construire et plus de 80,000 personnes qui perdent leur emploi chaque mois, il y a peu de chance de trouver un emploi. Le mois dernier, le gouverneur Schwarzenegger a approuv? un budget d?ficitaire de l'?tat, mettant ainsi fin ? une impasse de trois mois parmi les l?gislateurs.

      Tout en augmentant les imp?ts, il a impos? de s?v?res coupes budg?taires dans l'?ducation, la sant? et les services qui auront une incidence sur toutes les personnes qui vivent dans l'?tat.

      Beaucoup de ceux qui vivent dans la ville de tente fondent de grands espoirs sur le plan de stimulation de 787 milliards de dollars du pr?sident Obama, qui vise ? sauver l'?conomie et la cr?ation d'emplois.

      Le pr?sident a ?galement annonc? des plans pour sauver de la saisie les maisons de neuf millions de personnes par la restructuration de leur dette hypoth?caire.

      Traduction libre de Dany Quirion pour Alter Info

      Source: http://tinyurl.com/atw6lw

      Premi?re photo: La m?re migrante: La c?l?bre photographie de la Grande D?pression prise par Dorothea Lange d?une m?re migrante, Florence Owens Thompson, 32 ans, une m?re de trois enfants qui vient de vendre la tente familiale pour acheter de la nourriture.








      Riches et pauvres: les tentes et autres habitations de fortune ont vu le jour dans l'ombre des gratte-ciel de Sacramento







      Bidonvilles: La ville de tente accueille d?j? des dizaines de personnes, plusieurs sont sans emploi en raison de la crise du cr?dit







      Ben Cardwell, transporte des fournitures ? sa tente dans un territoire pour sans-abri (sans-logis)







      Tammy Day, une femme sans-abri, cuisine les pommes de terre sur un feu de camp sur le site







      Les sans-abri: Keith et Tammy Day pr?parent le d?ner







      Bidonvilles apparus au cours de la Grande D?pression alors que les personnes perdaient leurs emplois et leurs maisons







      Les r?sidents de la ville de tentes font la queue pour recevoir des fournitures distribu?es par un organisme de bienfaisance local





      Samedi 21 Mars 2009

      danyquirion@videotron.ca

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      • #4
        Re: ?TATS-UNIS ? Sacramento, capitale des sans-abri

        La Californie va ? nouveau sabrer dans les d?penses

        La Californie se voit contrainte de sabrer ? nouveau dans les d?penses publiques notamment celles destin?es aux plus pauvres, a annonc? son gouverneur Arnold Schwarzenegger. L'Etat de la c?te ouest est confront? ? un d?ficit budg?taire de 19,1 milliards de dollars.

        "La Californie n'a plus de fruits ? cueillir ? port?e de main. Maintenant, nous devons retirer l'?chelle et secouer tout l'arbre", a d?clar? M. Schwarzenegger pour illustrer la situation d?sesp?r?e des finances publiques.

        Comme il l'avait anticip? en janvier, les coupes frapperont surtout les plus pauvres et les plus fragiles. La Californie va notamment supprimer son programme d'aide aux foyers modestes et ses aides ? la garde des enfants, et diminuer de 60% les budgets allou?s ? la prise en charge des malades mentaux.

        Il n'a pas h?sit? ? comparer la situation de la Californie ? celle de la Gr?ce, dont la crise budg?taire a secou? la plan?te financi?re. "Chacun doit comprendre que l'on ne peut pas d?penser l'argent que l'on n'a pas et promettre des choses que l'on ne peut pas tenir", a-t-il insist?.

        La Californie, l'Etat le plus peupl? et le plus riche des Etats-Unis, a ?t? frapp? de plein fouet par la crise immobili?re et ?conomique et se d?bat depuis des ann?es avec un d?ficit budg?taire chronique.

        (ats / 15 mai 2010 10:49)

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