Trois nouveaux foyers de grippe aviaire détectés au Burkina Faso
UN Integrated Regional Information Networks
22 mai 2006. Publié sur le web le 23 Mai 2006
Ouagadougou -- Le Burkina Faso vient de confirmer la présence du virus mortel H5N1 de la grippe aviaire dans trois élevages de type traditionnel à Ouagadougou, la capitale, et dans la deuxième ville du pays, Bobo-Dioulasso, ont annoncé les autorités.
Tiémoko Konaté, le ministre des Ressources animales, a déclaré vendredi que « 157 échantillons on été envoyés au Laboratoire de référence de l'organisation au Royaume-Uni les résultats parvenus ce jour confirment la présence du virus H5N1 ».
Certains de ces échantillons ont été prélevés à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, une veille commerciale du sud-ouest, et à Sabou, dans la province du Boulkeimdé, dans l'ouest du Burkina Faso, a indiqué M. Konaté.
La plupart des têtes de volaille infectées appartenait à des élevages de type traditionnel. L'élevage de poulets et d'autres volailles pour leurs oeufs et leur viande constitue une importante source de revenus pour beaucoup de familles pauvres du Burkina Faso, où le premier cas de grippe aviaire a été confirmé le 3 avril.
«Si l'on ne parvient pas le plus tôt possible à éradiquer ce mal, nous seront obligés de vivre avec lui pendant longtemps», a déploré M. Konaté.
Le premier cas de grippe aviaire en Afrique a été détecté au Nigeria, un grand pays d'Afrique de l'ouest. Dans la sous-région, la présence du virus de la maladie a également été confirmée au Niger, un pays frontalier du Nigeria, au Burkina Faso, ainsi qu'au Cameroun et en Côte d'Ivoire.
Le gouvernement du Burkina Faso dispose actuellement d'un plan national de prévention et de riposte contre l'influenza aviaire dont la mise en oeuvre nécessite la mobilisation de plus 10 millions de dollars américains, une somme importante pour un pays classé parmi les plus pauvres de la planète, selon les Nations unies.
Des partenaires accompagnent aussi le Burkina Faso avec des aides d'urgence. La Chine a apporté une importante contribution financière et la France, l'ancienne puissance coloniale, un appui technique et matériel, a indiqué Marcel Nagalo, le coordonnateur de la cellule de gestion des fonds du plan national.
Source: http://fr.allafrica.com/stories/200605230072.html
UN Integrated Regional Information Networks
22 mai 2006. Publié sur le web le 23 Mai 2006
Ouagadougou -- Le Burkina Faso vient de confirmer la présence du virus mortel H5N1 de la grippe aviaire dans trois élevages de type traditionnel à Ouagadougou, la capitale, et dans la deuxième ville du pays, Bobo-Dioulasso, ont annoncé les autorités.
Tiémoko Konaté, le ministre des Ressources animales, a déclaré vendredi que « 157 échantillons on été envoyés au Laboratoire de référence de l'organisation au Royaume-Uni les résultats parvenus ce jour confirment la présence du virus H5N1 ».
Certains de ces échantillons ont été prélevés à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, une veille commerciale du sud-ouest, et à Sabou, dans la province du Boulkeimdé, dans l'ouest du Burkina Faso, a indiqué M. Konaté.
La plupart des têtes de volaille infectées appartenait à des élevages de type traditionnel. L'élevage de poulets et d'autres volailles pour leurs oeufs et leur viande constitue une importante source de revenus pour beaucoup de familles pauvres du Burkina Faso, où le premier cas de grippe aviaire a été confirmé le 3 avril.
«Si l'on ne parvient pas le plus tôt possible à éradiquer ce mal, nous seront obligés de vivre avec lui pendant longtemps», a déploré M. Konaté.
Le premier cas de grippe aviaire en Afrique a été détecté au Nigeria, un grand pays d'Afrique de l'ouest. Dans la sous-région, la présence du virus de la maladie a également été confirmée au Niger, un pays frontalier du Nigeria, au Burkina Faso, ainsi qu'au Cameroun et en Côte d'Ivoire.
Le gouvernement du Burkina Faso dispose actuellement d'un plan national de prévention et de riposte contre l'influenza aviaire dont la mise en oeuvre nécessite la mobilisation de plus 10 millions de dollars américains, une somme importante pour un pays classé parmi les plus pauvres de la planète, selon les Nations unies.
Des partenaires accompagnent aussi le Burkina Faso avec des aides d'urgence. La Chine a apporté une importante contribution financière et la France, l'ancienne puissance coloniale, un appui technique et matériel, a indiqué Marcel Nagalo, le coordonnateur de la cellule de gestion des fonds du plan national.
Source: http://fr.allafrica.com/stories/200605230072.html
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