Mille milliards de mille sabords!
27 février 2009
Par Muscade
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Je suis attentivement la question de la piraterie dans le Golf d’Aden depuis près de quatre mois. C’est un sujet international abondamment couvert par la presse en générale et par la presse francophone en particulier. Pourtant, il y a peu d’analyse poussée sur cette question.
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Les audacieux pirates somaliens ont fait de ce secteur la zone numéro un de la piraterie sur le globe dépassant la Malaisie. En 2008, ils auraient réussi à capturer une soixantaine de navires. On estime leur effectif à environ 2000 pirates. Mais au delà de leur succès, on assiste actuellement à une riposte qui prend une forme inusitée pour ne pas dire inquiétante dans le contexte économique et social actuel. On a vu au cours des derniers mois 16 pays déployés des forces navales armées dans le secteur. Au fil des mois on a entendu parler de différentes mesures. L’opération "Atalante" a été lancée en décembre dernier. Elle est composées des navires de guerre de l'Union européenne (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grèce, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, bientôt rejoints par le Portugal) et l'OTAN. Les États-Unis, la Turquie, la Chine, L’Inde, la Russie sont également impliqués.
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En décembre les pays limitrophes ont annoncé la création d’un centre régional de lutte contre la piraterie (le Yémen, l’Egypte, Oman, la Somalie, Djibouti, l'Arabie Saoudite, le Soudan et la Jordanie) reconnaissant par là la nécessité économique de cette lutte mais redoutant, et pour cause, l’armada de navires de guerres étrangers. Leur centre devrait être prêt dans un délai de six mois. On apprenait par ailleurs la semaine dernière la création d’un port artificiel dans les îles yéménites de Perim qui impliquerait un accord passé entre la France, le Yémen et le Djibouti.
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Même la Chine a envoyé trois navires dont deux destroyers. Une première depuis 600 ans notait Le Monde. La Chine n’est pas sortie aussi loin avec ses forces navales depuis la dynastie des Ming. Dernièrement, deux ans après sa dernière affectation, les États-Unis ont mandaté le porte-avions Eisenhower et ses navires auxiliaires pour lutter contre la piraterie.
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Ce n’est définitivement pas banal ce qui se passe dans le Golf d’Aden ! Et cela n’augure rien de bien rassurant.
Sur la piraterie en mer ( 12)
<o:p>Sur la piraterie 2</o:p>
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