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DOSSIERS: Maladies virales ?mergentes

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  • #16
    Maladies infectieuses ?mergentes - Conf?rences, r?unions, colloques

    .
    FRANCE: FORMATION D'UN GROUPEMENT D'INT?R?T SCIENTIFIQUE
    POUR LES MALADIES ?MERGENTES DANS L'OC?AN INDIEN


    1er mars 2007 - Paris - (XINHUA)
    <table align="left" width="170"> <tbody><tr> <td> </td> <td

    Situation de l'oc?an Incien


    </td> </tr> </tbody></table>

    Le Comit? directeur du Centre de recherche et de veille sur les maladies ?mergentes dans l'oc?an Indien (CRV oc?an Indien), un groupement d'int?r?t scientifique, a ?t? officiellement form?, a annonc? jeudi le minist?re d?l?gu? fran?ais ? l'Enseignement sup?rieur et ? la Recherche.

    Pr?sid? par le professeur Jean-Fran?ois Girard, pr?sident de l'IRD, le Comit? a nomm? directeur du CRV oc?an Indien le professeur Koussay Dellagi, ancien directeur de l'Institut Pasteur de Tunis, et d?sign? son Conseil scientifique compos? de 14 experts internationaux.

    Ce centre, pilote d'un futur r?seau "oc?an Indien" a une double vocation: participer, au niveau r?gional, ? l'effort de veille scientifique et de recherche dans l'oc?an Indien, et renforcer la capacit? de recherche sur les maladies ?mergentes au meilleur niveau international.

    Un premier budget exceptionnel de 2 millions d'euros a ?t? dej? mis en place par le gouvernement fran?ais pour le lancement des premi?res phases de la cr?ation du CRV oc?an Indien.



    -o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

    Oc?an Indien

    L'oc?an Indien s'?tend sur une surface de 75,000,000 km?. Il est limit? au nord par l'Inde, le Pakistan et l'Iran, ? l'est par la Birmanie (Myanmar), la Tha?lande, la Malaisie, l'Indon?sie et l'Australie, au sud par l'oc?an austral et ? l'ouest par l'Afrique et la p?ninsule arabique.

    Par convention, l'oc?an Indien est s?par? de l'oc?an Atlantique par la longitude du cap des Aiguilles (20?E), de l'oc?an Pacifique par la longitude de l'?le de Tasmanie et de l'oc?an austral par le 60e parall?le sud.

    G?ologie

    ? l'?poque de l'apparition des premiers dinosaures, y a 200 millions d'ann?es (Trias), l'Afrique, l'Inde, l'Antarctique et l'Australie se touchaient pour ne former qu'un seul continent, le Gondwana. Il y a 170 millions d'ann?es, l'Afrique s'en s?pare puis, il y a 70 millions d'ann?es, l'Inde s'en d?tache ? son tour pour venir buter sur le continent asiatique il y a 45 millions d'ann?es. C'est cet espace laiss? vide que nous nommons oc?an Indien.

    Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
    Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

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    • #17
      Prot?ger notre plan?te des maladies ?mergentes li?es ? la mondialisation

      Prot?ger notre plan?te des maladies ?mergentes li?es ? la mondialisation



      Editorial du Directeur g?n?ral

      La mondialisation et les changements climatiques nous conduisent ? ?tre confront?s, au niveau mondial, ? l'impact sans pr?c?dent de maladies animales et de zoonoses (maladies animales transmissibles ? l'homme) ?mergentes et r?-?mergentes. L'am?lioration de la gouvernance des syst?mes publics et priv?s de sant? animale est la meilleure r?ponse ? cette inqui?tante r?alit?.

      Les crises ?pizootiques que nous avons connues r?cemment ont permis de mieux comprendre les avantages que la communaut? internationale pouvait tirer des politiques et programmes appropri?s de sant? animale afin d'am?liorer la sant? publique, y compris la s?curit? sanitaire des aliments.

      Il est d?sormais bien ?tabli que les co?ts de pr?vention des crises sanitaires d'origine animale qui peuvent ?tre ?vit?es gr?ce ? une d?tection pr?coce des foyers et aux m?canismes de riposte rapide des syst?mes de surveillance v?t?rinaires nationaux sont insignifiants par rapport aux co?ts sociaux, ?conomiques et environnementaux de catastrophes dues ? des ?pizooties, telles que l'ESB , la fi?vre aphteuse ou l'influenza aviaire hautement pathog?ne.

      Quand le monde a ?t? frapp? par la crise provoqu?e par l'influenza aviaire, l'OIE a recommand? de renforcer la gouvernance v?t?rinaire au niveau mondial non seulement pour combattre la grippe aviaire, mais aussi pour pr?venir et contr?ler tous les foyers de maladies animales ?mergentes et r?-?mergentes, y compris les zoonoses, qu'ils soient d'origine naturelle ou intentionnelle. Ce message s'adressait en particulier aux pays en d?veloppement et en transition. De fait, un seul pays qui serait aujourd'hui dans l'incapacit? de lutter contre les foyers de maladies animales pourrait mettre en danger la plan?te enti?re.

      Le Fonds Mondial pour la sant? et le bien-?tre des animaux de l'OIE a ?t? cr?? par une r?solution (1) de l'OIE en Mai 2004 pour faire face en urgence ? ces nouveaux d?fis et notamment pour aider les Pays Membres ? renforcer leurs capacit?s en mati?re de gouvernance des syst?mes de sant? animale.

      Ce Fonds a ainsi ?t? cr?? pour ?la r?alisation de projets d'utilit? publique internationale relatifs ? la lutte contre les maladies animales, y compris celles qui menacent l'homme, et ? la promotion du bien-?tre animal et de la s?curit? sanitaire des aliments?. A ce jour, les principaux donateurs sont la Banque Mondiale, les Etats-Unis (USDA), la Suisse, le Japon, la France, le Canada (CIDA) et l'Australie (AusAID). Des n?gociations sont en cours avec plusieurs autres donateurs potentiels.

      La Gouvernance de ce Fonds s'exerce selon les modalit?s statutaires de l'OIE : deux v?rificateurs (Commissaires aux comptes) ?lus par l'Assembl?e G?n?rale des D?l?gu?s des 168 Pays Membres ainsi qu'un auditeur interne et un v?rificateur externe nomm? par l'Assembl?e G?n?rale contr?lent les activit?s et l'usage du Fonds. Le syst?me comptable de l'OIE a pr?vu un compte d?taill? sp?cial permettant de fournir des rapports r?guliers ? un Comit? de Gestion sp?cifique du Fonds.

      De plus, un Comit? consultatif qui r?unit des repr?sentants des principales organisations intergouvernementales ayant des objectifs communs avec l'OIE (OMC, FAO, OMS) , ainsi que des repr?sentants des principaux donateurs a ?t? cr?e. Ce Comit? s'est r?uni pour la premi?re fois le 20 Octobre 2006 et se r?unira chaque ann?e pour aider l'OIE ? orienter les politiques du Fonds Mondial.

      Les projets soutenus par le Fonds s'articulent actuellement autour des propositions faites dans la publication de l'OIE ?Am?liorer la Gouvernance pour mieux pr?venir et contr?ler les maladies animales ?mergentes et r?-?mergentes ? Aider les Services V?t?rinaires ? ?tre en conformit? avec les Normes Internationales de Qualit? d?finies par l'OIE? (2). Cette publication a ?t? endoss?e par la FAO au nom des Nations Unies. D'autres programmes sont venus s'y ajouter depuis la Conf?rence des Donateurs de Beijing (Janvier 2006) au cours de laquelle le programme initial avait ?t? adopt?, notamment une Banque de Vaccins contre l'influenza aviaire ainsi que des programmes de jumelages entre laboratoires du Sud et du Nord.

      Avec le soutien de la Banque Mondiale et de tous ses Pays Membres, l'OIE a inscrit parmi ses toutes premi?res priorit?s l'am?lioration de la gouvernance en mati?re de sant? animale, notamment en aidant ses Pays Membres en d?veloppement ou en transition, ? mettre leurs Services V?t?rinaires en conformit? avec les normes de qualit? de l'OIE adopt?es d?mocratiquement par les 168 Pays Membres.

      Toutes ces activit?s et programmes rel?vent du concept de Bien Public International.

      Le Fonds a actuellement comme priorit?s d'am?liorer les capacit?s institutionnelles et techniques des D?l?gu?s de l'OIE et de leur personnel, de g?rer la communication en p?riode de crise , d'apporter un soutien aux laboratoires v?t?rinaires des pays en d?veloppement ainsi que de financer le r?seau d'expertise scientifique OIE/FAO, d?nomm? OFFLU .

      J'ai d?j? eu l'occasion dans un ?ditorial pr?c?dent de faire ?tat du r?le capital que joue l'OIE dans l'aide apport?e aux Services V?t?rinaires pour faire face ? leurs nouveaux d?fis, gr?ce a la mise au point et ? l'utilisation de l'outil "Performance, Vision et Strat?gie (PVS)". Le PVS inclut maintenant l'ensemble des crit?res de qualit? publi?s par le Code sanitaire pour les Animaux Terrestres de l'OIE. Mais l'outil PVS n'est pas seulement un outil d'?valuation, c'est ?galement un outil de d?veloppement car il permet d'identifier les d?faillances et les points faibles et facilite l'?laboration de programmes d'investissement nationaux pour pallier ? ces d?faillances. L'obtention de ressources appropri?es par les Pays Membres sera li?e aux d?cisions des Parlements nationaux, du Minist?re des Finances ou, le cas ?ch?ant, de donateurs internationaux, y compris la Banque Mondiale ou les pays d?velopp?s qui se sont engag?s ? aider les pays en d?veloppement et en transition ? renforcer leurs syst?mes de sant? animale. L'analyse des points faibles r?alis?e gr?ce aux r?sultats de l'?valuation PVS permet, en effet, de d?finir les investissements prioritaires et de donner une l?gitimit? tr?s forte aux r?formes pr?conis?es.

      Avec le soutien de plusieurs donateurs et sur la base d'un programme pilote initial de 15 ?valuations PVS nationales, le Fonds a d?j? pr?vu le financement d'un programme comportant l'?valuation de 60 pays suppl?mentaires ? r?aliser en 2007-2008. Ces ?valuations se feront ? partir d'une proc?dure tr?s stricte, g?r?e par le si?ge central de l'OIE, comportant chronologiquement une demande officielle adress?e sur une base volontaire par le Pays Membre au Directeur G?n?ral de l' OIE, suivie d'une acceptation, par le pays b?n?ficiaire, de l'?quipe d'experts certifi?s propos?e par le si?ge de l'OIE, d'un m?canisme d'examen du rapport de ces experts par des pairs ind?pendants et d'une acceptation finale ?ventuelle par le pays de voir le rapport PVS pris en compte officiellement.

      A ce jour, l'OIE a form? et certifi? plus de 60 experts charg?s des missions PVS dans les Pays Membres qui utiliseront tous le m?me Manuel d'?valuation, pr?par? par l'OIE, ainsi que les m?mes indicateurs se rapportant aux crit?res de qualit? figurant dans le PVS. Ce programme, ? l'?chelon mondial, permettra ? l'ensemble de la communaut? internationale de renforcer ses capacit?s sous l'?gide de l'OIE pour faire face aux nouveaux risques li?s ? la mondialisation et aux changements climatiques, gr?ce ? l'am?lioration des politiques et des ressources des Services V?t?rinaires nationaux.

      Bernard Vallat



      (1) R?solution No XVII de Mai 2004, pages 37 ? 40: http://www.oie.int/fr/oie/actes/fr_resolutions.htm

      (2) http://www.oie.int/downld/Good_Gover...ouvernance.pdf

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      • #18
        Se proteger des virus dangereux

        Se prot&#233;ger des virus dangereux.

        le 23 juin 2007


        Certains vaccins sont obligatoires, d'autres simplement recommand&#233;s. Ils sont n&#233;cessaires lors de vos d&#233;placements &#224; l'&#233;tranger. Un vaccin obligatoire signifie qu'une attestation de vaccination pourra vous &#234;tre demand&#233;e pour entrer sur le territoire. En revanche, c'est vous qui choisissez de vous faire vacciner ou non pour un vaccin recommand&#233;. Mais, obligatoires ou recommand&#233;s, ils ne sont pas rembours&#233;s, car ils ne font pas partie du plan vaccinal de la France, puisqu'il s'agit de vos d&#233;placements &#224; l'&#233;tranger. Dans tous les cas, il est pr&#233;f&#233;rable de garantir au maximum votre pr&#233;vention &#171;sant&#233;&#187; pour lutter contre les virus quand vous partez pour des destinations &#224; risques. Le Dr Jean-Claude Manuguerra, virologue &#224; l'Institut Pasteur, dresse un aper&#231;u des nombreuses maladies virales &#224; l'&#233;tranger.


        La fi&#232;vre jaune


        &#171;Pour les vaccins obligatoires, c'est facile, il n'y a principalement que celui contre la fi&#232;vre jaune, d&#233;clare Jean-Claude Manuguerra. Cette vaccination ne peut se faire que dans des centres agr&#233;&#233;s comme l'Institut Pasteur ou le centre de vaccination d'Air France, car elle pr&#233;sente de nombreuses contre-indications dues &#224; l'injection d'un virus vivant att&#233;nu&#233;. Ainsi, les personnes immunod&#233;prim&#233;es ne peuvent-elles le recevoir.&#187; La fi&#232;vre jaune est une maladie tr&#232;s grave qui peut &#234;tre mortelle et il conseille vivement de se prot&#233;ger en se faisant vacciner au moins un mois avant le d&#233;part.


        La dengue



        La dengue est une maladie qui &#233;clate par bouff&#233;es &#233;pid&#233;miques, tr&#232;s variables en fonction du temps. Il est pr&#233;f&#233;rable de se renseigner avant de partir sur l'&#233;tat viral de sa destination. &#171; Aucun vaccin n'existe contre cette maladie. Comme les moustiques sont les agents vecteurs du virus, il faut imp&#233;rativement vous pr&#233;venir de leurs piq&#251;res par des sprays anti-moustiques, en portant des v&#234;tements longs et en utilisant des moustiquaires la nuit&#187;, pr&#233;vient le Dr Manuguerra.


        Le paludisme



        &#171;Il n'existe aucun vaccin contre le paludisme, explique le Dr Manuguerra. La pr&#233;vention est double : &#233;vitez, encore une fois, de vous faire piquer par un moustique et prenez un traitement m&#233;dicamenteux. Un traitement prophylactique, par des prises m&#233;dicamenteuses orales, peut &#234;tre prescrit de mani&#232;re pr&#233;ventive ou curative.&#187; Selon les mol&#233;cules contre le paludisme, vous devrez &#234;tre trait&#233; avant, pendant et/ou apr&#232;s votre s&#233;jour.

        La rage



        Tr&#232;s pr&#233;sente en Am&#233;rique du Sud et en Asie, la rage est une maladie mortelle. Un vaccin est disponible, mais il est tr&#232;s co&#251;teux. Jean-Claude Manuguerra recommande &#171;de ne jamais toucher un animal pendant un s&#233;jour, m&#234;me si c'est ce gentil petit toutou devant l'h&#244;tel ! Il peut &#234;tre porteur de la rage. Et une morsure peut arriver tr&#232;s vite&#187;. N'h&#233;sitez pas &#224; vous renseigner dans un centre antirabique.


        Les h&#233;patites



        A comme h&#233;patite A : en France, la vaccination contre l'h&#233;patite A n'est pas obligatoire. A l'&#233;tranger non plus. Mais il est fortement recommand&#233; de se faire vacciner si l'on part dans une zone &#224; risques, c'est-&#224;-dire un pays o&#249; le niveau d'hygi&#232;ne est inf&#233;rieur &#224; celui de la France et o&#249; les cas d'h&#233;patites A sont tr&#232;s fr&#233;quents. Sa transmission se fait par l'alimentation, par exemple eaux et aliments souill&#233;s, coquillages, crudit&#233;s...

        B comme h&#233;patite B : comme sa cousine l'h&#233;patite A, l'h&#233;patite B a un vaccin recommand&#233;, non obligatoire. &#171;Tout le monde devrait &#234;tre vaccin&#233; contre ce virus, qu'il voyage ou non&#187;, estime le Dr Manuguerra. Sa transmission peut se faire &#224; partir de liquides biologiques d'individus infect&#233;s par ce virus, surtout par le sang et les s&#233;cr&#233;tions sexuelles.

        C comme h&#233;patite C : il n'existe pas de vaccin contre l'h&#233;patite C. Sa transmission est similaire &#224; celle de l'h&#233;patite B.


        Conseils d'expert



        D'autres maladies, comme le chikungunya, l'enc&#233;phalite West Nile, l'enc&#233;phalite japonaise sont elles aussi transmises par les moustiques. Adoptez toutes les mesures de pr&#233;vention n&#233;cessaires pour ne pas vous faire piquer.


        Des chercheurs de l'Institut de recherche pour le d&#233;veloppement (IRD) viennent de montrer, cette semaine, en associant insecticide et r&#233;pulsif sur les moustiquaires, que la synergie entre les deux produits se montrait d'une tr&#232;s grande efficacit&#233; contre les moustiques vecteurs du paludisme.

        N'h&#233;sitez pas &#224; appeler un centre de vaccination sp&#233;cialis&#233; tel l'Institut Pasteur ou le centre de vaccination Air France pour obtenir toutes les informations actualis&#233;es des &#233;pid&#233;mies de votre destination et conna&#238;tre les mesures de pr&#233;vention adapt&#233;es &#224; vous et &#224; votre famille. Des informations actua- lis&#233;es et d&#233;taill&#233;es par pays sont accessibles sur le portail de l'Institut Pasteur : http://cmip.pasteur.fr/cmed/voy/frame-listpays.html


        Pr&#233;cision




        &#171;Le paludisme et la malaria, c'est la m&#234;me chose. Le terme malaria est simplement plus utilis&#233; dans les pays anglo-saxons &#187;, explique le Dr Paul-Henri Consigny, m&#233;decin responsable du centre m&#233;dical de l'Institut Pasteur &#224; Paris.

        http://www.lefigaro.fr/magazine/2007...dangereux.html
        Last edited by Marcheurderue; June 23, 2007, 07:29 AM. Reason: title incorrect

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        • #19
          Virus Nipah

          Virus Nipah

          Le virus Nipah est un nouveau virus responsible d'une zoonos ? d?couvert ? en 1999, qui provoque la maladie chez l'animal et chez l'homme, ? la suite d'un contact avec des animaux infectieux. Il tire son nom de l'endroit o? il a ?t? identifi? pour la premi?re fois en Malaisie. Le virus Nipah est ?troitement apparent? ? un autre virus zoonosique d?couvert r?cemment (1994), appel? virus Hendra, du nom de la ville o? il est apparu pour la premi?re fois en Australie. Le virus Nipah et le virus Hendra appartiennent ? la famille des Paramyxoviridae. Si les membres de ce groupe de virus ne sont ? l'origine que de quelques flamb?es circonscrites, la capacit? biologique de ces virus ? infecter un large ?ventail d'h?tes et ? provoquer une maladie entra?nant une mortalit? importante chez l'homme a fait de cette infection virale ?mergente une pr?occupation de sant? publique.
          H?te naturel
          On pense actuellement que certaines esp?ces de chauves-souris frugivores sont les h?tes naturels des virus Nipah et Hendra. Leur distribution g?ographique couvre une zone englobant le nord, l'est et le sud-est de l'Australie, l'Indon?sie, la Malaisie, les Philippines et certaines ?les du Pacifique. Les chauves-souris semblent ?tre sensibles ? l'infection par ces virus, mais ne sont pas elles-m?mes malades. On ignore de quelle fa?on le virus est transmis de la chauve-souris aux animaux.
          Transmission
          Le mode de transmission d'un animal ? l'autre et de l'animal ? l'homme est mal connu, mais semble n?cessiter un contact ?troit avec des tissus ou des liquides organiques contamin?s d'animaux infect?s. Des anticorps anti-Nipah ont ?t? d?tect?s chez le porc et d'autres animaux domestiques et sauvages. Le r?le d'esp?ces autres que le porc dans la transmission de l'infection ? d'autres animaux n'a pas encore ?t? pr?cis?.
          Il est peu probable que la transmission du virus Nipah ? l'homme s'op?re facilement , m?me si les comptes rendus pr?c?dentes laissent ? penser qu'il passe plus facilement de l'animal ? l'homme que le virus Hendra. Malgr? des contacts fr?quents avec les chauves-souris frugivores, on n'observe aucune trace s?rologique d'infection chez les personnes qui s'en occupent. Dans la flamb?e malaisienne survenue ? Nipah, les porcs ?taient apparemment ? l'origine de l'infection de la plupart des cas rencontr?s chez l'homme, mais on ne peut exclure d'autres sources, comme des chiens ou des chats infect?s. On n'a signal? aucune transmission d'homme ? homme du virus Nipah.
          Caract?ristiques cliniques
          La p?riode d'incubation est comprise entre 4 et 18 jours. Dans de nombreux cas, l'infection est b?nigne ou invisible (infraclinique). Dans les cas symptomatiques, la maladie d?bute habituellement par un syndrome ? de type grippal ?, avec forte fi?vre et douleurs musculaires (myalgies). Elle peut ?voluer vers une inflammation c?r?brale (enc?phalite) accompagn?e d'une somnolence, d'une d?sorientation, de convulsions et d'un coma. Cinquante pour cent des cas cliniques d?clar?s sont mortels.
          Traitement
          Aucun traitement m?dicamenteux ne s'est jusqu'ici av?r? efficace contre l'infection ? virus Nipah. Le traitement est avant tout un traitement de soutien intensif. Il semble qu'un traitement pr?coce par la ribavirine, un antiviral, permette de r?duire ? la fois la dur?e et la gravit? de cette maladie f?brile. Toutefois, on ne sait pas encore si ce traitement permet d'obtenir la gu?rison ou d'am?liorer la survie.



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          • #20
            Re: Virus Nipah

            transmission H to H existe : http://www.cdc.gov/eid/content/13/7/1031.htm

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            • #21
              nouvelles de maladies ?mergentes

              Premi?re agence de presse plurim?dias d?di?e ? la sant?, Destination Sant? est pr?sente dans plus de 60 titres en France et en Belgique. Chaque semaine, plus de 20 millions de lecteurs s'informent ? travers ce r?seau.



              (1/10/2007)

              Mortalit? maternelle et infantile : 10,5 millions de morts par an? pratiquement tous ?vitables !


              Chaque ann?e, plus de 500 000 femmes meurent en couches. Et plus de 10 millions d'enfants n'atteignent pas l'?ge de 5 ans. Principalement en Afrique, en Asie centrale et m?ridionale. C'est pour mettre un terme ? cette h?catombe qu'est n? le Partenariat pour la Sant? de la M?re, du Nouveau-n? et de l'Enfant. R?unis ? Dar-es-Salaam en Tanzanie, les membres de ce nouveau partenariat mondial sont des repr?sentants de gouvernements, des agences de l'ONU, d'ONG. Mais ?galement des professionnels de sant?, des donateurs publics ou priv?s, des fondations et institutions universitaires et de recherche?

              Leur mission est claire : oeuvrer pour la r?alisation des Objectifs du Mill?naire pour le D?veloppement. Autrement dit r?duire la mortalit? infantile des deux tiers et la mortalit? maternelle des trois quart d'ici 2015. La t?che est rude? Elle exige une coordination entre les diff?rents partenaires et agences qui interviennent sur le terrain.

              C'est la raison pour laquelle ce programme a vu le jour. ? La sant? maternelle est un probl?me complexe n?cessitant une s?rie de comp?tences. Aucun des partenaires n'est en mesure d'en venir ? bout tout seul ?, explique le Dr Luc de Bernis, du Fonds des Nations-Unies pour la Population et membre du nouveau Partenariat. ? Celui-ci va organiser un plaidoyer et harmoniser les messages afin que tous les partenaires travaillent dans le m?me but ?. Il y a urgence. Chaque minute dans le monde, une femme meurt en donnant la vie?

              VIH-SIDA : le secret du ? r?servoir viral ? perc?


              Du nouveau dans la recherche sur le VIH-SIDA. Une ?quipe fran?aise vient de d?couvrir son r?servoir dans l'organisme. Nich? dans les ganglions lymphatiques de la r?gion intestinale, le virus ?chappe au contr?le du syst?me immunitaire. C'est ce r?servoir viral qui permettrait au virus de persister chez des patients infect?s depuis plus de 10 ans? avec pourtant une charge virale ind?tectable.

              Une ?quipe INSERM en France, a ?galement d?couvert que chez les s?ropositifs, les lymphocytes T CD8 ne jouaient pas leur r?le en raison d'un d?faut de survie. Ces lymphocytes sont en fait des cellules tueuses qui normalement, attaquent les virus et les d?truisent. ? Ces travaux apportent des ?l?ments essentiels qui devraient permettre de tester de nouvelles strat?gies pour combattre l'infection par le VIH ?, assure l'INSERM.

              Paludisme : des moustiquaires pour tous, vite

              Dans les pays les plus d?munis en proie au paludisme, l'OMS recommande de distribuer gratuitement ou ? un prix subventionn? des moustiquaires ? impr?gnation durable. Et cela pour tous les habitants, et pas seulement pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes comme c'est actuellement le cas.

              Elle vient de publier ses recommandations concernant le mode de distribution des moustiquaires. Elle y souligne que l'utilisation de ces derni?res permet ? la fois de couvrir, de prot?ger les populations et en m?me temps de pr?venir la maladie. Egalit? d'acc?s aux moyens de pr?vention rime donc avec ?galit? de protection.

              D'ailleurs, une ?tude men?e au Kenya prouve que la distribution gratuite et massive est un excellent moyen d'?tendre rapidement la pr?vention. Notamment parmi les plus pauvres. Dans certains districts du Kenya o? cette strat?gie est en place, le nombre d'enfants de moins de 5 ans dormant sous une moustiquaire impr?gn?e a ?t? multipli? par 10 entre 2004 et 2006. R?sultat : le nombre des d?c?s a diminu? de 44% parmi les enfants prot?g?s.

              Rappelons que les moustiquaires impr?gn?es sont trait?es au moyen de produits qui repoussent, neutralisent ou tuent les moustiques vecteurs du paludisme. Contrairement aux moustiquaires classiques, celles qui ont b?n?fici? d'une impr?gnation durable n'ont pas besoin d'?tre trait?es r?guli?rement.

              Le r?servoir naturel du virus de Marburg d?masqu?

              Alors que la fi?vre h?morragique de Marburg s?vit dans l'Ouest de l'Ouganda, des chercheurs de l'Institut de Recherche pour le D?veloppement, l'IRD en France, viennent d'identifier le r?servoir naturel de ce virus. Il s'agit d'une chauve-souris, la Roussette d'Egypte. Une esp?ce qui malgr? son nom, est pr?sente sur l'ensemble du continent africain.

              C'est en poursuivant leurs investigations pour identifier d'autres r?servoirs potentiels du virus Ebola que les chercheurs ont fait cette importante d?couverte. L'identification du r?servoir naturel du virus de Marburg devrait permettre de mieux d?limiter les zones g?ographiques menac?es. Elle devrait aussi favoriser le d?veloppement de mesures sanitaires, et l'?laboration de campagnes de pr?vention aupr?s des populations.

              Apparent? au virus Ebola, celui de Marburg porte le nom d'une ville allemande. C'est l? qu'il a ?t? d?couvert en 1967, chez des employ?s d?un laboratoire travaillant sur des singes verts d'Ouganda. Comme Ebola donc, Marburg d?clenche une fi?vre h?morragique foudroyante. D'abord cantonn? ? l'Afrique de l'Est, ce virus a aussi ?t? impliqu? dans des ?pid?mies de grande ampleur : en 2000 en R?publique d?mocratique du Congo et en 2005 en Angola.

              Le stress ferait aussi souffrir la bouche

              D'apr?s des chercheurs am?ricains, un niveau ?lev? de stress mais aussi le sentiment de solitude, augmenteraient le risque de maladie parodontale. A leurs yeux, la ? positive attitude ? constituerait la meilleure arme pour pr?server ses dents comme ses gencives. Sans pour autant oublier l'hygi?ne, bien s?r ! Leur constat ?mane d?une m?ta-analyse mais, soulignent les auteurs, ? des recherches compl?mentaires sont n?cessaires pour mieux conna?tre les ?l?ments qui relieraient le stress et les affections parodontales ?.

              Ils soulignent qu'une hormone, le cortisol, ? pourrait jouer un r?le ? dans cette relation. Mais ils rappellent ?galement que les personnes angoiss?es voire d?prim?es tendent ? cumuler les mauvaises habitudes. ? Elles sont peut-?tre moins attentives ? leur hygi?ne, buccale notamment ?.

              http://www.menara.ma/Infos/includes/...lmodule=Femmes

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              • #22
                De nouveaux virus menacent les Alg?riens

                De nouveaux virus menacent les Alg?riens

                Insalubrit?, urbanisation anarchique et changements climatiques Insalubrit?,

                L’apparition de nouveaux virus et de maladies ?mergentes qui les accompagnent constitue le nouveau d?fi des scientifiques qui craignent le pire. L’Alg?rie ne sera pas ainsi ?pargn?e. L’insalubrit? qui r?gne dans toutes les villes du pays est l’une des origines de ce danger qui guette les populations. Les rats et les moustiques sont d?sormais consid?r?s comme les premiers ennemis de l’homme.


                mercredi 14 novembre 2007, par notre partenaire El Watan Wednesday,

                L e retour de la peste ou l’apparition dans nos villes de la dengue, de la chikungunya ou la fi?vre de la vall?e du Rift ne sont pas ?cart?es, selon les scientifiques. Plusieurs indicateurs naturels et environnementaux le montrent. Ces maladies sont pour la majorit? transmises par des insectes qui peuvent entra?ner la mort, et pour certaines maladies, ? ce jour, il n’existe ni vaccin ni traitement. Un groupe de virus tels les hantavirus et le West Nile qui se reproduit dans les foss?s, les mares, les bassins et aime l’eau pollu?e, peut faire partie de l’arsenal des virus attendus. Les scientifiques ne manquent pas de signaler que ce genre de virus sillonne la plan?te. Les changements climatiques sont aussi un facteur favorisant le d?veloppement de toutes ces maladies ? vecteurs. On assiste ? l’arriv?e de maladies tropicales dans le Nord, fait remarquer le professeur Bouguermouh, virologue et chercheur ? l’Institut Pasteur d’Alg?rie. Les facteurs humains favorisent aussi l’?mergence de maladies infectieuses avec l’urbanisation, le transport, l’absence de mesures d’hygi?ne.

                La dengue et la chikungunya en Alg?rie

                L’inqui?tude r?gne au sein de la communaut? scientifique d’autant que certains experts redoutent une migration de certains virus jusque-l? connus en Afrique vers le Nord. Le professeur Bouguermouh n’?carte pas l’arriv?e en Alg?rie de la dengue qui s?vit dans les zones intertropicales et qui a ?t? ? l’origine d’importantes ?pid?mies. L’?mergence du virus de cette maladie en Am?rique latine a ?t? favoris?e par l’?volution d?mographique, l’urbanisation non contr?l?e et la paup?risation. Le virus West Nile est aussi redout?, surtout que la r?gion de Timimoun en a connu, en 1194, les traces. Le virus a touch? une cinquantaine de personnes dont 8 d?c?s. Ce m?me virus a envahi les Etats-Unis en 1999 et a provoqu? des cas mortels. La dengue qui se pr?sente sous forme d’une grippe est tout aussi m?chante. Elle a ?t? d?tect?e en 1927 en Tunisie, en 1928 ? Oran. Le virus de la vall?e du Rift peut aussi, selon le professeur Bouguermouh, faire son apparition.

                L’infection virale de Bel Abb?s

                L’alerte ?pid?mique d?clench?e en ao?t dernier peut ?tre consid?r?e comme l’arriv?e d’un premier virus jamais d?tect? en Alg?rie. Cet ?pisode peut alors ?tre inscrit dans la logique des scientifiques, celle de voir de nouveaux virus arriver. D’ailleurs ? ce jour, les r?sultats d?finitifs ne sont pas encore connus et des examens sont toujours en cours pour isoler le virus. D’ailleurs, un communiqu? du minist?re de la Sant? a affirm? que les diverses explorations men?es lors de l’investigation de cet ?pisode ?pid?mique tant ? Sidi Bel Abb?s qu’? Oran, au CHU de B?ni Messous (Alger), au Centre national de toxicologie (CNT) et ? l’Institut Pasteur d’Alg?rie (IPA) ont r?v?l? qu’un processus de nature infectieuse ?tait ? l’origine de ce syndrome r?nal. Ces enqu?tes ont permis d’?liminer, selon le m?me communiqu?, toute origine toxique, bact?rienne ou parasitaire.

                ? L’hypoth?se d’infection virale a ?t? alors pos?e devant le contexte clinique, biologique et le mode d’expression ?pid?miologique. Cette hypoth?se a ?t? confort?e par les r?sultats des examens sp?cialis?s qui ont ?t? r?alis?s aupr?s de l’Institut Pasteur d’Alg?rie et qui ont conclu ? une infection par un virus ARN (acide ribonucl?ique) de type hantavirus de la famille des bunyaviridae dont la transmission ? l’homme se fait par l’interm?diaire des rongeurs. ? Cette infection par ce virus, encore inconnu en Alg?rie, a ?t? d?crite par ailleurs, a rappel? le minist?re de la Sant?, dans le monde dans les r?gions o? se trouvent les r?servoirs (rongeurs), notamment en Chine, en Cor?e, au Japon, en Scandinavie et dans la communaut? des Etats ind?pendants ; d’autres types de hantavirus ont ?t? isol?s chez le rat dans plusieurs grandes villes asiatiques et occidentales, y compris aux Etats-Unis et au Br?sil. Les virus ? l’origine du SPH (Sin Nombre, New York, Black Creek Canal, Bayou, Laguna Negra, Andes) ont ?t? isol?s dans les deux Am?riques ; le virus Hantaan circule principalement en Asie, le virus Puumala en Europe (notamment en Finlande, en Belgique et en France o? 40 cas ont ?t? enregistr?s durant le premier semestre 2007), et le virus S?oul, partout dans le monde.

                L’Angine blanche de B?ja?a

                D’autres maladies sont aussi apparues cet ?t? telles que l’angine blanche qui s’est traduite par l’hospitalisation de 190 personnes au mois de septembre dernier. Selon toujours le minist?re de la Sant?, ? les analyses effectu?es ? B?ja?a et ? l’IPA ont mis en ?vidence le diagnostic d’angine blanche. Des examens se poursuivent pour permettre l’isolement et l’identification du germe en cause ?. Ces deux cas importants auxquels s’ajoute l’?pid?mie de thypho?de enregistr?e ? El Oued au cours de cette ann?e ne constituent pas un signe suffisant pour dire que cela n’est que le d?but de ce que pr?disent les scientifiques.

                Djamila Kourta, pour El Watan

                L’apparition de nouveaux virus et de maladies émergentes qui les accompagnent constitue le nouveau défi des scientifiques qui craignent le pire. L’Algérie

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                • #23
                  La premi?re carte mondiale des maladies ?mergentes

                  La premi?re carte mondiale des maladies ?mergentes


                  <!--img class="portrait" src="/maquette/photo.jpg" border="0" /-->Yves Miserey
                  25/02/2008 | Mise ? jour : 17:46 | <SCRIPT src="/commentaires/nbcmt.php?article=20080225ARTFIG00358" type=text/javascript></SCRIPT>Commentaires 2 http://www.lefigaro.fr/sciences/2008...emergentes.php

                  <!-- infos -->M?me si de nouveaux vecteurs infectieux continuent d'appara?tre partout dans le monde, une ?tude montre qu'il existe des r?gions propices ? l'apparition de nouveaux microbes.

                  L'apparition du sida au d?but des ann?es 1980, du virus Nipah en 1998, du sras en 2003 ou de la grippe aviaire plus r?cemment a fait des maladies ?mergentes une probl?matique majeure de sant? publique. Mais ces nouvelles pathologies infectieuses n'ont pour l'instant ?t? ?tudi?es qu'au cas par cas. La premi?re carte mondiale des maladies ?mergentes est toute r?cente. Elle a ?t? publi?e la semaine derni?re dans la revue Nature*.

                  L'?quipe dirig?e par Kate Jones, de l'Institut de zoologie de Londres (Royaume-Uni), a d?cortiqu? les donn?es concernant 335 maladies ?mergentes pour la p?riode allant de 1940 ? 2004. Les chercheurs ont pu ainsi montrer que, contrairement ? ce que l'on croyait jusque-l?, plus de la moiti? des vecteurs pathog?nes sont des bact?ries ou des rickettsies (des parasites pr?sents chez les arthropodes) et que les virus ou prions ne sont ? l'origine que d'un quart des maladies, le reste ?tant constitu? par des protozoaires, des vers et des champignons. Ils ont pu confirmer aussi que les maladies ?mergentes ont connu un pic au cours des ann?es 1980 et que la majorit? d'entre elles (60 % en tout) sont des maladies zoonoses, autrement dit sont transmises par les animaux sauvages. M?me si la courbe cesse de grimper aujourd'hui, elles ont quasiment quadrupl? durant ces cinquante derni?res ann?es. Ce pic serait d?, selon les auteurs, ? l'apparition du sida, qui a frapp? et fragilis? un grand nombre de personnes.

                  Deux grands milieux favo­rables


                  Kate Jones et son ?quipe ont ?galement cern? les r?gions ? risque. En ?tudiant de pr?s les conditions sociales, g?ographiques, climatiques et ?cologiques dans lesquelles elles ont brutalement ?merg?, ils ont pu distinguer deux grands milieux favo­rables ? l'?mergence de nouveaux pathog?nes pour l'homme.

                  D'une part, les pays tropicaux en d?veloppement o? une forte pression d?mographique am?ne les hommes ? c?toyer une faune sauvage tr?s riche et diversifi?e.

                  Les zones les plus ? risque sont ? cet ?gard l'Asie du Sud-Est dans sa totalit?, le sous-continent indien, le delta du Niger et la r?gion des Grands Lacs en Afrique. Dans ces r?gions, les chercheurs appellent ? la mise en ­place de politiques de conservation efficaces qui permettent de prot?ger les milieux naturels des incursions de l'homme.

                  L'autre grand foyer est constitu? par les pays riches o? l'utilisation massive des antibiotiques a favoris? l'apparition de souches bact?riennes r?sistantes, le plus connu ?tant le staphylocoque dor?, r?sistant ? la vancomycine. Mais ce ph?nom?ne touche aussi les pays du Sud o? le virus du paludisme a, lui aussi, d?velopp? des r?sistances ? la chloroquine.

                  Quelque 20 % des maladies ?mergentes ont pour origine des r?sistances aux traitements, ont calcul? les chercheurs.

                  ?Toutes ces informations montrent qu'il faut d?s maintenant cibler la surveillance contre les maladies infectieuses, souligne Mark Woolhouse, de l'universit? d'?dimbourg (Royaume-Uni), dans son commentaire de l'?tude. Les b?n?fices ne seraient pas seulement ressentis localement.

                  Avec la globalisation, les maladies ?mergentes sont l'affaire de tous.?

                  *Nature, 21 f?vrier 2008.
                  <LISTE><ELEMENT></ELEMENT></LISTE>
                  <!-- google_ad_section_end() -->

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                  • #24
                    Re: DOSSIERS: Maladies virales ?mergentes

                    Afrique Centrale et de l'Ouest: risque d'?mergence de nouvelles maladies

                    PARIS - L'Afrique Centrale et de l'Ouest repr?sentent des sources potentielles majeures d'?mergence de nouvelles maladies, selon une ?tude publi?e mercredi dans les comptes rendus de la Soci?t? Royale britannique.

                    Les d?forestations dans ces r?gions r?duisent le territoire des animaux sauvages et augmentent la probabilit? des contacts entre les microbes qu'ils h?bergent et des populations croissant rapidement.

                    Le plus grand risque de passage d'un h?te ? l'autre concernerait les primates proches -chimpanz?s, gorilles et humains- qui sont, du fait de la similitude de leur biologie et de leurs r?ponses immunitaires aux agressions, vuln?rables aux m?mes agents infectieux, selon les auteurs.

                    Le virus du sida (VIH-1), qui a tu? 25 millions de personnes dans le monde, a vraisemblablement pour origine un virus de chimpanz?.

                    Les humains partagent probablement quatre fois plus d'agents pathog?nes avec les chimpanz?s qui sont les plus proches d'eux, qu'avec les singes Colobus, beaucoup plus ?loign?s sur l'arbre de l'?volution, d'apr?s l'?tude.
                    "Le virus de la grippe aviaire, le virus du Nil occidental, les Hendra virus ont franchi des grandes distances dans l'arbre de l'?volution pour infecter l'homme", selon l'un des deux auteurs, Jonathan Davies (universit? de Californie, Santa Barbara, Etats-Unis).

                    Les oiseaux sont des r?servoirs naturels des virus du Nil occidental et de l'influenza aviaire, tandis que les chauve-souris abritent des virus Hendra (cause de maladie respiratoire).

                    Les virus sont plus prompts ? franchir les barri?res d'esp?ces et ? s'adapter ? de nouveaux h?tes gr?ce ? la proximit? g?ographique.
                    "Nous sugg?rons que des +points chauds+ de maladies ?mergentes futures pourraient ?tre trouv?s l? o? les humains sont en ?troite proximit? avec des primates sauvages, comme c'est de plus en plus souvent le cas dans les for?ts d'Afrique Centrale et de l'Ouest, en raison de l'augmentation rapide des populations humaines et du manque de ressources", commente Amy Pedersen de l'universit? de Sheffield (Royaume-Uni), co-auteur de l'?tude. L'homme ? la recherche de prot?ines se contamine ainsi en r?cup?rant des singes infect?s par le vrisu d'Ebola (fi?vre h?morragique).
                    Pr?dire les changements d'h?tes offrirait l'occasion de r?duire le risque de mortalit?, de maladies et des co?ts qu'elles g?n?rent (pr?vention, r?seau de d?tection de flamb?e ?pid?mique...), estiment les auteurs

                    (?AFP / 30 avril 2008 00h25)



                    <!-- FIN DE LA NEWS --><!-- DEBUT DES BOUTONS FINANCE -->

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                    • #25
                      Re: DOSSIERS: Maladies virales ?mergentes


                      Au congr?s sur les filovirus


                      Les conditions d'?mergence de zoonoses sont r?unies

                      Jean-Paul Gonzales, directeur de recherche ? l'IRD, en poste actuellement ? Bangkok, a introduit en France le concept de maladies ?mergentes au milieu des ann?es 1980. A l'occasion de Filomeeting 2008*, il raconte les r?ticences qu'il a d'abord rencontr?es, les premiers cas d?crits en France et son concept d'?volution des ph?nom?nes ?mergents pour les prochaines ann?es.

                      De notre envoy?e sp?ciale

                      LE QUOTIDIEN ? Comment est n?e l'id?e de maladies ?mergentes ?



                      Ebola, une maladie exemplaire(BSIP)

                      JEAN-PAUL GONZALES ? En 1983, deux Am?ricains, Joshua Lederberg et Bob Shope, ont d?velopp? l'id?e de pathologies infectieuses ?mergentes qui pourraient concerner les Etats-Unis. A cette ?poque, en effet, de nouvelles maladies avaient ?t? reconnues et elles pouvaient constituer un risque pour la population am?ricaine : Ebola, virus de Marburg, Lassa, l?gionelle, sida? Le travail que j'ai men? en collaboration avec Bod Shope a permis de mieux pr?ciser la dynamique du ph?nom?ne d'?mergence. Globalement, trois types d'?v?nements peuvent ?tre ? l'origine d'une pathologie ?mergente : un nouveau germe pathog?ne pour l'homme ou l'existence de conditions de vie humaine nouvelles qui peuvent ?tre ? l'origine de pathologies inconnues jusqu'alors (voyages dans l'espace) ; un nouveau syndrome clinique en rapport avec un biogerme (mutation de la grippe aviaire, par exemple) ; la r??mergence ou introduction d'un germe connu dans une population vierge ou un territoire indemne.

                      Comment ces concepts ont-ils ?t? appliqu?s en France ?

                      Au milieu des ann?es 1980, lorsque je travaillais au CDC d'Atlanta, un jeune interne parisien, Eric Dournon, m'a apport? une collection de s?rums de patients hospitalis?s en n?phrologie pour une n?phropathie passag?re, afin de les tester pour les fi?vres h?morragiques ? tropisme r?nal. R?sultat : 17 des 20 premiers s?rums analys?s ?taient positifs en IgM pour un hantavirus. Une ?tude ?pid?miologique a ?t? men?e chez les deux patients dont les taux ?taient les plus ?lev?s. C'est ainsi que l'on a d?couvert l'origine des cas autochtones d'hantavirus fran?ais. Les rats de la r?gion de Reims ?taient en effet infect?s par le virus et ils ont ?t? ? l'origine de la transmission ? l'homme. La preuve de la s?roconversion a ?t? apport?e par accident par un interne qui s'est bless? en manipulant des pr?l?vements animaux. Il a n?anmoins fallu quelques ann?es pour que la communaut? scientifique adh?re au concept de maladie ?mergente, puisque pour bon nombre de chercheurs il ne s'agissait que d'un passage ? l'homme d'une pathologie existante.

                      Comment imaginez-vous la diffusion des maladies ?mergentes dans les vingt prochaines ann?es ?

                      Un gros travail de recherche sur des maladies exemplaires ? Ebola, Marburg, fi?vre du Rift, grippe aviaire ? est en cours. A partir de ces travaux, il sera possible de d?velopper des mod?les de spatialisation du risque dans le temps et l'espace. Aujourd'hui, les conditions d'?mergence de zoonoses sont r?unies : l'homme est au contact d'un milieu inconnu (for?ts sauvages en Afrique et en Am?rique, mais aussi parcs nationaux ? environnement prot?g? dans les pays en d?veloppement), l'environnement se transforme et les biotopes sont d?stabilis?s ; enfin, des ph?nom?nes climatiques saisonniers et suprasaisoniers (El Ni?o, r?chauffement climatique) contribuent ? instaurer un d?s?quilibre entre les esp?ces animales. Il faudra aussi, au cours des ann?es ? venir, prendre en compte des maladies ?mergentes non infectieuses telles que les affections cardio-vasculaires, l'ob?sit?, le diab?te et les troubles de l'hygi?ne dentaire dans les pays en d?veloppement, qui en ?taient exempts jusqu'? pr?sent.

                      > Dr ISABELLE CATALA

                      * 4e Symposium international sur les filovirus du 26 au 28 mars, ? Libreville, Gabon.

                      Le Quotidien du M?decin du : 27/03/2008


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                      • #26
                        Un institut de recherche sur les maladies ?mergentes et les th?rapies innovantes

                        Un institut de recherche sur les maladies ?mergentes et les th?rapies innovantes

                        Expert reconnu depuis plus de 20 ans dans le domaine des maladies ?mergentes, le CEA dispose aujourd'hui de l'Institut des maladies ?mergentes et th?rapies innovantes, l'iMETI. Grippe aviaire, chikungunya, ..., cet institut du CEA doit notamment permettre de r?pondre aux nouvelles demandes urgentes de sant? publique.

                        Le r?chauffement climatique, la fr?quence accrue des d?placements de populations et des ?changes de marchandises, le vieillissement de la population ou encore la r?sistance bact?rienne due ? l'utilisation massive d'antibiotiques, sont autant de facteurs qui font appara?tre de nouvelles maladies ? l'?chelle plan?taire (grippe aviaire, chikungunya, .. .).

                        R?agir rapidement contre des maladies ?mergentes et d?velopper de nouvelles technologies pour le traitement des maladies, telles sont les missions confi?es ? l'iMETI de la Direction des sciences du vivant du CEA cr?e en 2007. Pour y parvenir, les chercheurs travaillent dans des domaines de pointe que sont la th?rapie g?nique, la th?rapie cellulaire, et les nouvelles strat?gies th?rapeutiques vaccinales. News Press 23/06/2008 18:00

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