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C. difficile

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  • #16
    FRANCE: contr?le des infections ? Clostridium difficile

    Contr?le des infections ? Clostridium difficile

    Le plan d?actions du minist?re

    La mission d??valuation d?p?ch?e en septembre et octobre 2006 dans la r?gion Nord-Pas-de-Calais a remis ses observations. Le plan d?actions pour le contr?le des infections ? Clostridium difficile ?labor? par le minist?re de la Sant? devrait notamment permettre d?am?liorer les programmes de lutte contre les infections nosocomiales et de gestion de crises dans les ?tablissements de sant?.


    LE DISPOSITIF de signalement des infections nosocomiales en France a permis de d?tecter de fa?on pr?coce l??mergence de la souche 027 de Clostridium difficile dans la r?gion Nord-Pas-de-Calais au d?but de l?ann?e 2006. Les bilans successifs r?alis?s par l?Institut de veille sanitaire (InVS) ont depuis mis en ?vidence une diffusion progressive de cette souche. A la date du 18 d?cembre, 436 personnes, dont 23 sont d?c?d?es, ont ?t? touch?es dans 36 ?tablissements de sant? et trois maisons de retraite. En dehors du Nord-Pas-de-Calais, seulement deux ?pisodes d?infections ? C.difficile ont ?t? imput?s ? la souche 027, l?une en r?gion Rh?ne-Alpes, l?autre en Picardie (? le Quotidien ? du 19 d?cembre).

    La situation semble en voie d??tre ma?tris?e, m?me si quatre ?tablissements dans le Nord-Pas-de-Calais sont encore en situation ?pid?mique. Cependant, ?le risque de nouveaux ?pisodes ?pid?miques, de m?me que l?extension ? d?autres r?gions (par exemple l?Ile-de-France avec laquelle les transferts de patients sont fr?quents) demeurent d?autant plus r?els que la p?riode hivernale s?accompagne g?n?ralement d?autres maladies ?pid?miques (infections respiratoires, grippe, infections digestives) ? l?origine de prescriptions d?antibiotiques?, souligne le minist?re de la Sant?.

    Protocole de surveillance. En septembre et octobre 2006, une mission d??valuation a ?t? d?p?ch?e dans le Nord-Pas-de-Calais. Ses observations et analyses ont permis l??laboration du plan d?actions pour le contr?le des infections ? C.difficile rendu public tout r?cemment.

    En premier lieu, le plan souligne la n?cessit? de mieux conna?tre la situation ?pid?miologique et la diffusion de la souche 027. Un protocole de surveillance ?pid?miologique nationale est en cours d??laboration. Cette surveillance sera d?velopp?e dans les ?tablissements de sant? volontaires lors du premier semestre 2007. Afin d?am?liorer l?identification des souches, un r?seau de 5 laboratoires experts (en plus du centre national de r?f?rence, CNR) a ?t? mis en place sur l?ensemble du territoire national. Parmi eux, le laboratoire expert de l?h?pital Saint-Antoine (Paris), qui re?oit d?j? les pr?l?vements des r?gions Nord-Pas-de-Calais, Ile-de-France, Picardie et Centre, devrait devenir en 2007 un laboratoire associ? du CNR et sera dot? de moyens plus importants.

    Autre point du plan, la pr?vention et la gestion des ?pid?mies. L?exemple des ?tablissements les plus touch?s a montr? qu?une ma?trise des ?pisodes restait complexe et jamais d?finitivement acquise. Les cons?quences en termes d?organisation interne peuvent ?tre importantes : modifications de priorit?s des ?quipes, diminution du niveau d?activit? (fermeture de lits). L?un des moyens utilis?s, le regroupement des patients avec du personnel d?di?, est en cours d?analyse et un guide de conduite ? tenir avec des recommandations g?n?rales en cas d??pid?mie hospitali?re n?cessitant le regroupement des patients (? cohorting ?) devrait bient?t ?tre publi?. Les ?tablissements d?h?bergement pour personnes ?g?es d?pendantes (Ehpad) vont bient?t b?n?ficier d?outils de contr?le du risque infectieux adapt?s ? leurs fonctions particuli?res. D?autres mesures, telle l?information des professionnels de sant? (dans les laboratoires de ville, les m?decins traitants, les gastro-ent?rologues et endoscopistes digestifs hospitaliers et lib?raux), sont pr?vues.

    R?flexion sur la gestion de crise. En plus des actions de contr?le propres aux infections ? C.difficile et ? leur diffusion, le plan va permettre de renforcer d?autres programmes, tels que les plans blancs et autres plans d?urgence (canicule, grippe aviaire...). L?organisation du retour d?exp?rience des ?quipes hospitali?res impliqu?es lors des ?pid?mies va permettre d?enrichir la r?flexion sur la gestion de crise pour mieux ajuster et compl?ter les diff?rents programmes d?j? ?labor?s. Les actions int?grent aussi le plan national pour pr?server l?efficacit? des antibiotiques. Des ?tudes sp?cifiques sur l?utilisation des produits chez les personnes ?g?es sont pr?conis?es, de m?me que le d?veloppement du monitorage de la prescription et de la consommation des antibiotiques. Des postes de m?decin r?f?rent en antibioth?rapie devraient ?tre cr??s l? o? ils sont encore absents. Plus largement, le programme de lutte contre les infections nosocomiales va b?n?ficier de moyens humains suppl?mentaires (recrutement de postes non pourvus des ?quipes op?rationnelles d?hygi?ne, renforcement des antennes r?gionales des Cclin). De m?me, le dispositif de signalement des infections nosocomiales devrait ?tre renforc?. Ainsi, un programme national de formation des m?decins inspecteurs de sant? publique (Misp) au signalement des infections nosocomiales va ?tre organis? dans le cadre d?un partenariat entre l?Ecole nationale de sant? publique, l?InVS et les cinq Cclin. Enfin, le quatri?me indicateur du tableau de bord des infections nosocomiales, celui qui concerne le suivi de la consommation des antibiotiques (avec ses deux volets : bon usage et volume), va ?tre mis en oeuvre en 2007.

    > Dr LYDIA ARCHIM?DE

    Le Quotidien du M?decin du : 09/01/2007
    revue m?dicale fran?aise

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    • #17
      C. Difficile

      C. DIFFICILE: PIERRE-BOUCHER LE MEILLEUR
      Source: Dr Michel Laurence et France Faucon, conseill?re en pr?vention des infections (Cyberpresse)
      12 f?vrier 2007

      Historiquement, la bact?rie fait moins de victimes dans les plus petits centres.

      Le Centre hospitalier Pierre-Boucher est le champion de la lutte au Clostridium difficile parmi les grands h?pitaux du Qu?bec, selon une enqu?te men?e par le Journal.

      L'h?pital longueuillois domine tous les autres h?pitaux de plus de 250 lits de la province avec un taux de 2,1 cas par 10 000 patients-jours pour l'ann?e 2006. ? titre de comparaison, la moyenne pour la r?gion de Montr?al est sup?rieure ? huit cas par 10 000 patients-jours.

      Loin de se p?ter les bretelles, le directeur des services professionnels parle plut?t d'un travail soutenu ? tous les niveaux. ?Les infirmi?res en pr?vention des infections sont tr?s pr?sentes sur le terrain?, assure le Dr Michel Laurence.

      L'ajout de deux infirmi?res en pr?vention a permis de r?duire de fa?on importante le taux qui ?tait de 8,2 cas par 10 000 patients-jours en 2005.

      Isol?s sur-le-champ

      Ainsi, d?s qu'un patient se pr?sente ? l'urgence avec le moindre signe de diarrh?e qui pourrait ?tre associ?e ? la bact?rie, il est mis en isolement sur-le-champ. ?On a la chance d'avoir environ 10 % de nos chambres qui sont priv?es, ce qui n'est pas le cas de tous les centres?, dit France Faucon, conseill?re en pr?vention des infections.

      ?On n'est pas ? l'abri d'une ?closion. Ce n'est pas parce que ?a va bien qu'il faut baisser les bras?, estime toutefois le Dr Laurence.

      M?me constat du c?t? du Centre hospitalier de la r?gion de l'Amiante qui tr?ne en premi?re place parmi les centres comptant entre 100 et 250 lits.

      L'h?pital de Thetford Mines se trouve ? moins d'une heure de Sherbrooke qui avait ?t? durement touch? en 2004 avec pas moins de 50 morts li?es de pr?s ou de loin ? la bact?rie.

      ?On a rapidement pris des mesures, notamment d'isoler tous les patients transf?r?s de Sherbrooke?, dit le Dr Martin Arata.

      Cette crise ? Sherbrooke semble d'ailleurs avoir donn? des fruits. Le pavillon Fleurimont du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke occupe la deuxi?me place des grands centres du Qu?bec.

      Petits centres moins touch?s
      Historiquement, la bact?rie fait moins de victimes dans les plus petits centres. Ainsi, six centres de sant? de moins de 100 lits affichent un taux inf?rieur ? 2 cas par 10 000 patients-jours. Ces centres sont concentr?s surtout hors des grandes agglom?rations.

      ?On traite surtout une population locale. Il n'y a pas beaucoup de patients provenant de Toronto par exemple. La surveillance est donc plus facile dans les petits centres?, conclut le Dr Henri C?t? du Centre hospitalier Notre-Dame-de-Fatima ? La Pocati?re.

      # Sur l'?le de Montr?al, c'est l'h?pital Sainte-Justine qui affiche le plus bas taux en grande partie parce que les enfants d'?ge pr?scolaire ne d?veloppent habituellement pas d'infection ? Clostridium difficile.

      La recette du succ?s
      # Les chambres priv?es sont donn?es en priorit? aux personnes pr?sentant les sympt?mes de Clostridium difficile et ? ceux dont le syst?me immunitaire est faible (comme les canc?reux en phase terminale).

      # Les patients de l'urgence qui sont suspect?s d'?tre porteurs de la bact?rie sont imm?diatement isol?s.

      # Trois infirmi?res en pr?vention des infections visitent les unit?s continuellement.

      # Des avis sont remis de fa?on r?guli?re au personnel pour l'informer des taux de Clostridium difficile dans l'h?pital.

      # Tout le personnel d'entretien a re?u une formation sp?cifique sur la bact?rie.

      # Toutes les chambres o? a s?journ? un patient contamin? sont nettoy?es de fond en comble ? l'eau de Javel.

      # Des bouteilles de gel d?sinfectant sont disponibles partout dans l'h?pital pour permettre aux patients et au personnel de se laver les mains.

      # Tous les visiteurs de patients ? risque portent une jaquette et des gants.

      # Les d?placements dans les unit?s o? il y a plus d'un cas sont limit?s

      http://www.canoe.com/infos/dossiers/...12-114712.html

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      • #18
        C. Difficile

        PALMARÈS DES HÔPITAUX PAR RÉGION
        12 février 2007 (Cyberpresse)

        La bactérie Clostridium difficile touche des milliers de personnes chaque année au Québec. Même si elle n'est impliquée dans le décès que de 6% des personnes atteintes, elle est la bête noire des hôpitaux.

        Le Journal a voulu savoir quels étaient les hôpitaux les plus sûrs de la province, et ceux où malheureusement, les risques sont plus élevés de contracter la terrible bactérie. À partir des données compilées par l'Institut national de santé publique et complétées par le Journal, nous avons établi la moyenne de plus de 80 centres pour l'année 2006.

        Abitibi-Témiscamingue
        Rang 1) CH Hôtel-Dieu d'Amos Taux 1,2
        2) CH La Sarre 2,2
        3) CH de Val-d'Or 2,7
        4) CH Rouyn-Noranda 7,2

        Bas-Saint-Laurent/Gaspésie
        Rang 1) Centre Notre-Dame de Fatima Taux 1,1
        2) CH de Matane 4,3
        3) CHR du Grand-Portage 5,8
        4) CH Notre-dame-du-lac 6,5
        5) CH de Chandler 7,1
        6) Pavillon Hôtel-Dieu 7,7
        7) CH Amqui 10,8
        8) Hôpital des monts 11,5
        9) CHR de Rimouski 12,9

        Chaudière-Appalaches
        Rang 1) CH de la région de l'amiante Taux 1,2
        2) Hôtel-Dieu de Montmagny 2,2
        3) Hôtel-Dieu de Lévis 9,5
        4) CH Beauce-Etchemin 11,2

        Côte-Nord
        Rang 1) CH de Sept-îles Taux 1,5
        2) CH Baie-Comeau 4,3

        Estrie
        Rang 1) CSSS du Granit Taux 1,2
        2) CHUS Hôpital Fleurimont 2,3
        3) CHUS Hotel-Dieu 4,3
        4) CSSS Memphrémagog 10,5

        Lanaudière

        Rang 1) CH Pierre-Le Gardeur Taux 2,2
        2) CHR de Lanaudière 25,8

        Laurentides
        Rang 1) Centre de Mont-Laurier Taux 6,7
        2) CH Laurentien 13,5
        3) CH Saint-Eustache 15,2
        4) Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme 16,5
        5) Hôpital Argenteuil 16,9

        Laval
        Rang 1) Hôpital juif de réadaptation Taux 4,2
        2) Cité de la santé de Laval 7,5

        Mauricie
        1) Hôpital Centre de la Mauricie Taux 3,9
        2) Hôtel-Dieu d'Arthabaska 4,3
        3) Pavillon Saint-Joseph 12,4
        4) Hôpital Sainte-Croix 19,8

        Montégérie
        Rang 1) CH Pierre-Boucher Taux 2,1
        2) CHRS du Suroît 2,3
        3) Hôtel-Dieu de Sorel 4,0
        4) Barrie Memorial 4,2
        5) Hôpital Charles-Lemoyne 4,9
        6) CH de Granby 5,5
        7) CH Anna-Laberge 6,2
        8) Hôpital du Haut-Richelieu 6,2
        9) Hôpital Brome-Missisquoi-Perkins 6,2
        10) CH Honoré-Mercier 8,2

        Montréal-Centre
        Rang 1) Hôpital Catherine-Booth Taux 1,2
        2) Institut thoracique de Montréal 2,3
        3) Hôpital neurologique de Montréal 3,5
        4) Hôpital général du Lakeshore 4,1
        5) Hôpital Jean-Talon 4,1
        6) CH de Lasalle 4,7
        7) Institut de cardiologie 5,4
        8) CH de Lachine 5,5
        9) Hôpital Montréal pour enfants 6,3
        10) Hôtel-Dieu du CHUM 6,3
        11) Hôpital Marie-Clarac 7,1
        12) Villa Médica 7,4
        13) CH Fleury 7,5
        14) CH de St-Mary 7,5
        15) Hôpital Sainte-Justine 4,0
        16) Hôpital du Sacré-Cœur 5,6
        17) Hôpital Saint-Luc du CHUM 7,8
        18) Hôpital Général Juif 8,7
        19) Hôpital Santa Cabrini 10,3
        20) Hôpital général de Montréal 10,7
        21) Hôpital Notre-Dame du CHUM 11,2
        22) Hôpital Royal Victoria 11,3
        23) CH de Verdun 11,5
        24) Maisonneuve-Rosemont 16,6

        Outaouais
        Rang 1) CSSS Vallée-de-la-Gatineau Taux 2,5
        2) Pavillon du CH Papineau 7,5
        3) Pavillon de Gatineau 10,4
        4) Pavillon de Hull 14,3
        5) CH du Pontiac 25,8

        Québec
        Rang 1) Hôpital du Saint-Sacrement Taux 6,6
        2) Pavillon CH Université Laval 9,3
        3) Hôpital de l'Enfant-Jésus 12,0
        4) Pavillon de l'Hôtel-Dieu de Québec 14,2
        5) Pavillon Saint-François d'Assise 14,8
        6) Hôpital Laval 15,5

        Saguenay-Lac-Saint-Jean

        Rang 1 CH Jonquière Taux 0,91
        2) Pavillon de l'Hôtel-Dieu d'Alma 2,8
        3) Hôtel-Dieu de Roberval 3,1
        4) CH de la Sagamie 4,6
        5) Centre Maria-Chapdelaine 4,8

        Le taux de fréquence
        Le taux utilisé par le ministère de la Santé pour calculer la fréquence du Clostridium difficile est plus simple qu'on pourrait le croire.

        Ainsi, si un hôpital a 1000 admissions par mois et que les patients restent en moyenne cinq jours, le nombre de patients-jours sera de 5000.

        Pour pouvoir faire des comparaisons, tout les hôpitaux doivent ramener le nombre de cas du Clostridium sur 10 000 jours-présence.

        Exemple:
        # Au Centre hospitalier d'Argenteuil, 92 patients ont été hospitalisés entre le 12 novembre et le 9 décembre.
        # Ils ont séjourné en moyenne 17 jours à l'hôpital, ce qui fait un taux de 1 564 patients-jours.
        # Durant cette période, il n'y a eu qu'un cas de Clostridium difficile, soit 1 sur 1 564 jours-présence.
        # Si on ramène ce chiffre sur 10 000, on arrive au taux de 6,4 cas par 10 000 patients-jours.

        Source

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        • #19
          C. Difficile

          C.DIFFICILE: UNE VIE D?FAITE ? CAUSE D'UNE BACT?RIE
          Par ?ric Yvan Lemay (Cano?, d'apr?s Le Journal de Montr?al)
          20 f?vrier 2007

          L'ouverture de l'enqu?te publique du coroner, hier, au palais de justice de Saint- Hyacinthe est venue raviver de douloureux souvenirs pour les familles de 16 patients d?c?d?s apr?s avoir contract? le Clostridium difficile ? l'h?pital Honor?-Mercier.

          ?On menait une belle vie. Je m'ennuie de lui. On a pass? presque 35 ans ensemble et ma vie est d?faite ? cause d'une bact?rie?, a laiss? tomber Denise Michaud, dont le mari est mort en septembre ? seulement 59 ans.

          Deux cas clairs
          Selon le Dr Michel Poisson qui a t?moign? hier ? titre d'expert devant la coroner Catherine Rudel-Tessier, le d?c?s d'Andr? Michaud a ?t? caus? en partie par le Clostridium difficile.

          Par contre, seulement deux patients sont d?c?d?s directement d'une infection au Clostridium difficile, soit Marie-Andr?e Dorion et Mario Messier.

          Dans sept cas, dont celui de M. Michaud, le C. difficile a seulement contribu? au d?c?s. Finalement, dans les sept derniers cas, la bact?rie n'aurait rien ? voir dans le d?c?s.

          L'hygi?ne
          Hier, plusieurs familles voulaient savoir ce qui s'?tait pass? dans l'h?pital qui a ?t? frapp? par une ?closion pendant plusieurs mois.

          ?On veut conna?tre la v?rit?. Il n'y a pas un jour o? je ne me demande pas pourquoi c'est arriv??, indique Pierre Leclerc, dont la femme, Marie-Andr?e Dorion, est morte en septembre dernier.

          Comme d'autres familles, il bl?me entre autre le manque d'hygi?ne dans l'h?pital.

          ?Il y avait des manques au niveau de la salubrit?. Des poubelles qui d?bordaient parce qu'il n'y avait pas de personnel pour les ramasser le week-end, des poussi?res sous le lit?, ?num?re Lucille Huard, la fille unique d'Albert Huard, mort ? 95 ans.

          Rien ? redire
          Antonio Bergeron, lui, est plus philosophe et estime que c'est le destin qui a emport? sa soeur, Julienne Blanchard.

          ?Elle aurait probablement pu vivre plus longtemps si elle n'avait pas eu ?a, mais je n'ai rien ? redire sur la propret? ? Honor?-Mercier. J'ai d?j? vu bien pire que ?a ailleurs.?

          Dans son t?moignage, le directeur national de la sant? publique, le Dr Alain Poirier, a reconnu n'avoir ?t? inform? que le 23 octobre de la situation ? Saint-Hyacinthe, soit six mois apr?s l'apparition des premiers cas qui font l'objet de l'enqu?te du coroner.

          De 80 000 ? 90 000 infections seraient contract?es ? l'h?pital chaque ann?e, selon la Direction de la sant? publique.

          Source

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          • #20
            C. Difficile

            C. DIFFICILE: PR?S DE 40 CAS SONT CONSTAT?S ? L'H?PITAL DE SAINT-J?R?ME
            19 f?vrier 2007 (Cano?, d'apr?s Presse Canadienne)

            Une quarantaine de cas d'infection au Clostridium difficile ont ?t? constat?s ? l'h?pital de Saint-J?r?me, dans les Laurentides, depuis le d?but du mois.

            La t?l?vision de Radio-Canada rapporte que 26 de ces cas sont actifs et 12 autres sont consid?r?s comme suspects, pour l'instant.

            Les patients concern?s ont tous ?t? plac?s en isolement.

            Les m?decins de l'?tablissement estiment possible qu'il y ait un lien entre cette ?closion de C. difficile et la r?cente vague de gastro-ent?rite.

            Les visites ? l'h?pital de Saint-J?r?me ont ?t? restreintes et la direction envisage de le fermer carr?ment si la situation devait perdurer.

            S'attaquant aux intestins, le C. difficile produit des toxines qui causent de violentes diarrh?es pouvant, dans les cas les plus graves, entra?ner la mort.

            Source

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            • #21
              C. Difficile

              C. DIFFICILE: ?CLOSION DE LA BACT?RIE ? SAINT-J?R?ME
              20 f?vrier 2007 (Cano?, d'apr?s LCN)

              Un autre h?pital qu?b?cois est aux prises avec une ?closion de bact?rie C. difficile.

              Depuis le d?but du mois de f?vrier, une quarantaine de cas ont ?t? enregistr?s ? l'H?tel-Dieu de Saint-J?r?me. Vingt-six de ces cas sont toujours actifs et une douzaine de patients auraient des sympt?mes.

              Tous les patients infect?s ont ?t? plac?s en isolement.

              Pour le moment, la direction a d?cid? de limiter l'acc?s au centre hospitalier, mais n'?carte pas la fermeture si la situation ne s'am?liore pas.

              Rappelons que l'H?tel-Dieu de Saint-J?r?me arrivait au 25e rang sur 27 d'un palmar?s publi? la semaine derni?re par le Journal de Montr?al, lequel classait les h?pitaux du Qu?bec selon les risques d'y contracter la bact?rie C. difficile.

              ? visionner, le reportage de Charles Faribault.

              Source

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              • #22
                C. Difficile

                C. Difficile / Sant?
                LES VRAIES RAISONS DE L'H?CATOMBE

                Par ?ric Yvan Lemay (Le Journal de Montr?al)
                21 f?vrier 2007

                Manque de mat?riel, de personnel en pr?vention des infections, coupes dans le personnel d'entretien, manque de leadership. Voil? quelques-unes des raisons qui ont entra?n? le d?c?s de 16 patients ? l'h?pital Honor?- Mercier, selon la Dre Anne Vibien.

                La microbiologiste-infectiologue qui travaille depuis 15 ans ? l'h?pital s'est vid?e le coeur, hier, au deuxi?me jour de l'enqu?te publique du coroner sur le d?c?s de plusieurs patients atteints du Clostridium difficile.

                ?Beaucoup de choses qu'on demandait depuis longtemps ne se sont concr?tis?es qu'avec la crise?, a d?plor? la sp?cialiste devant la coroner Catherine Rudel-Tessier.

                Plusieurs mois avant l'?closion de 2006, le Conseil de gestion du risque infectieux (CGRI) dont elle fait partie s'inqui?tait que les chambres n'?taient pas toutes d?sinfect?es la fin de semaine, faute de personnel.

                Aucun contr?le

                On avait ?galement d?nonc? l'abandon des bassines d'aisance jetables en avril 2006 pour des bassines r?utilisables, jug?es plus ?conomiques.

                Il n'y avait ?galement aucun contr?le d'hygi?ne pour certains ?quipements de soins comme les supports ? solut?. ?En observant, on s'est aper?us que le mat?riel de soins n'avait pas ?t? nettoy? entre trois patients dans la m?me chambre. C'est tr?s pr?occupant en pr?sence de C. difficile?, dit-elle.

                En juillet et ao?t, alors que l'?closion d?butait, il n'y avait qu'un seul responsable de la pr?vention des infections alors que le minist?re en recommande six pour le CSSS Richelieu-Yamaska qui regroupe deux h?pitaux et quatre CHSLD.

                Le d?g? bl?m?
                Alarm?e par la situation, la Dre Vibien a demand? pendant plusieurs mois une rencontre avec le directeur g?n?ral, Denis Blanchard.

                ?Les d?lais mettaient en danger la s?curit? des patients?, dit celle qui a m?me pens? alerter la Direction de la sant? publique. Elle l'a finalement rencontr? en juin, mais soutient qu'il n'y a pas eu de diff?rence sur le terrain.

                Elle a ?galement r?v?l? qu'une somme de 130 000 $ fournie par l'Agence pour lutter contre le C. difficile avait tra?n? dans les coffres pendant des mois. Il a fallu son intervention pour qu'on utilise l'argent pour acheter des ?quipements.

                Le directeur g?n?ral a ?t? relev? de ses fonctions, ? sa demande, le lendemain de l'annonce de l'enqu?te du coroner en novembre dernier.

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                • #23
                  C. Difficile

                  QU?BEC 2007: BOISCLAIR ATTAQUE CHAREST SUR LE C. DIFFICILE
                  22 f?vrier 2007 (LCN)

                  Le chef du Parti qu?b?cois, Andr? Boisclair, affirme que le premier ministre Jean Charest a manqu? de leadership dans le domaine de sant?.

                  De plus, il a accus? le gouvernement Charest d'avoir fait preuve de n?gligence en n'inscrivant pas l'infection ? la bact?rie C. difficile dans la liste des maladies ? d?claration obligatoire.

                  De passage ? l'h?pital Honor?-Mercier de Saint-Hyacinthe, M. Boisclair a affirm? que des gens sont morts dans des h?pitaux, alors que tra?naient sur des tablettes du gouvernement des plans d'action pour contrer cette infection nosocomiale.

                  En vid?o, ?coutez les explications de Robert Plouffe.

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                  • #24
                    C. Difficile

                    C.difficile | Honor?-Mercier
                    LE HUITI?ME D?C?S A SONN? L'ALARME

                    Par ?ric Yvan Lemay (Le Journal de Montr?al)
                    22 f?vrier 2007

                    M?me si sept patients ?taient d?j? morts, c'est le d?c?s de Marie-Andr?e Dorion qui a boulevers? l'?quipe de pr?vention des infections et d?clench? une s?rie de mesures pour freiner l'?closion de Clostridium difficile ? l'h?pital Honor?-Mercier.

                    La dame en pleine sant? est morte le 25 septembre alors qu'elle n'avait que 59 ans. ?On ?tait habitu? de voir des patients plus ?g?s ?tre touch?s, pas une patiente aussi jeune. C'est ce d?c?s qui a allum? une lumi?re rouge?, a t?moign? le chef de la pr?vention des infections, Luc Pellerin, au troisi?me jour de l'enqu?te publique du coroner sur le d?c?s de 16 patients ? l'h?pital Honor?-Mercier.

                    L'homme a appris le d?c?s de la dame alors qu'il ?tait en vacances. ?Quand je suis revenu le 2 octobre, ?a a ?t? un choc. L'?closion a pris un autre visage?, a-t-il dit, visiblement boulevers?.

                    Avant le d?c?s de Marie-Andr?e Dorion, la moyenne d'?ge des victimes ?tait de 76 ans.

                    Rapport accablant

                    En 24 heures, Luc Pellerin a alors produit un rapport accablant sur les lacunes observ?es dans l'h?pital et propos? un train de mesures en collaboration avec la Direction de la sant? publique.

                    Parmi les constats, il a rapport? que des chambres, m?me contamin?es, n'?taient pas lav?es quotidiennement. Une situation d?nonc?e par les employ?s d'entretien. ?Certains pr?pos?s ? l'entretien tenaient leur propre registre dans un carnet pour ne pas ?tre bl?m?s au cas o? un d?c?s survienne?, a indiqu? celui qui oeuvre ? Honor?-Mercier depuis 2002.

                    Victimes des lacunes
                    Il a ?galement d?nonc? le fait qu'on n'ait pas profit? des travaux de r?novation de l'h?pital en 2004 pour am?liorer certains am?nagements physiques comme l'endroit o? sont nettoy?es les bassines d'aisance. ?La peinture a ?t? le seul rajeunissement avec les murs ext?rieurs?, a-t-il dit.

                    Selon lui, c'est donc une s?rie de lacunes qui expliquent certains d?c?s survenus dans l'h?pital. Une affirmation appuy?e par le microbiologiste Michel Poisson du CHUM. ?Ils (patients) ont ?t? les t?moins malheureux de cette situation et certains en ont pay? de leur vie?, a-t-il soutenu.

                    Deux ?closions de la bact?rie avaient frapp? l'h?pital avant la terrible ?closion de l'automne. La premi?re avait frapp? la psychiatrie au printemps, la seconde a touch? l'?tage de la g?riatrie en juillet.

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                    • #25
                      C. Difficile

                      Saint-Hyacinthe
                      OUVERTURE DE L'ENQU?TE SUR LES D?C?S DU C. DIFFICILE

                      Presse Canadienne (PC) Par Lia L?vesque
                      19 f?vrier 2007

                      Le premier t?moin ? se faire entendre, le Dr Alain Poirier, a indiqu? qu'apr?s v?rification, on ne pouvait bl?mer une baisse du budget en hygi?ne et salubrit?.
                      LCN

                      L'enqu?te publique du coroner sur les 16 d?c?s reli?s ? la bact?rie C. difficile qui ont eu lieu ? l'H?pital Honor?-Mercier, l'automne dernier, s'est ouverte ce matin au Palais de justice de Saint-Hyacinthe.

                      La coroner Catherine Rudel-Tessier tentera de comprendre s'il y a une n?gligence dans l'entretien ou les mesures d'hygi?ne, si les consignes ont ?t? bien respect?es, si la souche de la bact?rie ?tait plus virulente et pourquoi cet h?pital de Saint-Hyacinthe a ?t? touch? de fa?on plus aigu? que les autres.

                      D'embl?e, la coroner a rappel? que son r?le ne consiste pas ? identifier des coupables, mais ? trouver des moyens de mieux prot?ger la vie humaine.

                      Des dates d'audiences ont ?t? fix?es de fa?on non continue jusqu'? la mi-mars.

                      Le premier t?moin ? se faire entendre ce matin, le Dr Alain Poirier, directeur national de la sant? publique au minist?re de la Sant? et des Services sociaux, a expliqu? le syst?me de surveillance des infections nosocomiales et les mesures de pr?vention.

                      Il a insist? sur le caract?re particuli?rement virulent de la nouvelle souche de C. difficile pr?sente au Qu?bec, celle-ci produisant 16 fois, voire 23 fois plus de certaines toxines.

                      Les 16 patients dont le d?c?s est reli? ? la bact?rie C. difficile ?taient ?g?s entre 47 et 96 ans. Les d?c?s ont eu lieu entre mai et novembre 2006.

                      Avocat repr?sentant certaines familles, Me Jean-Claude M?nard a longuement interrog? le Dr Poirier, cherchant surtout ? savoir pourquoi le C. difficile ne faisait pas partie des maladies ? d?claration obligatoire.

                      Une telle d?signation obligerait la tenue d'un registre, notamment, ainsi que l'adoption de certaines normes en mati?re d'information aux patients, aux familles.

                      Le Dr Poirier a soulign? qu'entre 80 000 et 90 000 personnes attrapent des infections nosocomiales chaque ann?e au Qu?bec. Or, si les infirmi?res vou?es ? la pr?vention des infections devaient noter toutes les informations sur toutes ces infections nosocomiales, elles ne fourniraient pas ? la t?che, a-t-il laiss? entendre.

                      Le Dr Poirier a dit pr?f?rer nettement le syst?me de surveillance mis en place au Qu?bec, qui est bas? sur l'obligation pour chaque h?pital de surveiller les infections dans son propre ?tablissement. Ces informations sont ensuite transmises aux autorit?s provinciales. ?Je consid?re que le syst?me de surveillance obligatoire par les h?pitaux est meilleur que le syst?me de maladie ? d?claration obligatoire?, a-t-il t?moign?.

                      Cette proc?dure a toutefois pour effet que les autorit?s provinciales ne sont pas inform?es en temps r?el d'une possible ?closion de cas dans un ?tablissement. Le Dr Poirier a admis qu'il peut s'?couler entre six et huit semaines avant que les autorit?s provinciales disposent de donn?es pour comparer les ?tablissements entre eux.

                      Le Dr Poirier a attribu? l'?closion de la bact?rie C. difficile au Qu?bec, en 2004, d'abord ? la virulence de la nouvelle souche de la bact?rie. Il a indiqu? qu'apr?s v?rification, on ne pouvait bl?mer une baisse du budget en hygi?ne et salubrit?.

                      Me M?nard, en contre-interrogatoire, a toutefois cit? le rapport Aucoin, sur la question, qui avait ?voqu? un probl?me de gestion ? tous les niveaux, une m?connaissance des facteurs de risque au sein de certaines administrations et une confusion dans la r?partition des responsabilit?s, notamment.

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                      • #26
                        C. Difficile

                        C. difficile
                        ?CLOSION ? L'H?PITAL DE VERDUN

                        23 f?vrier 2007 (LCN)

                        Le Centre hospitalier de Verdun, ? Montr?al, est aux prises ? son tour avec plusieurs cas de la bact?rie Clostridium difficile.



                        En effet, 17 patients atteints par une souche virulente de la bact?rie se trouvent actuellement en isolement.

                        La direction a indiqu? que quatre de ces patients avaient contract? la C. difficile dans l'?tablissement, sp?cifiant que les autres avaient ?t? infect?s ? l'ext?rieur de ses murs.

                        Elle a demand? une d?sinfection compl?te de l'endroit et le nombre de visiteurs a ?t? limit? ? deux par patient.

                        ? Saint-J?r?me, le grand nettoyage de l'h?pital est commenc?; 23 patients de l'?tablissement ont ?t? touch?s r?cemment par la bact?rie C. difficile.

                        Bien que la direction ne rapporte aucun d?c?s ? ce jour, elle consid?re toujours ?tre en situation d'?closion.

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                        • #27
                          C. Difficile

                          C. DIFFICILE: LE PIRE EST À VENIR
                          Par Suzanne Chenier (L'Écho du Nord)
                          24 février 2007

                          Le docteur Louis-André Lacasse, directeur des services professionnels à l'hôpital régional de Saint-Jérôme.


                          Le docteur Louis-André Lacasse,
                          directeur des services professionnels à l'hôpital jérômien


                          Au cours des prochaines semaines la bactérie C. difficile frappera de plein fouet l'hôpital régional de Saint-Jérôme. Hier matin, 23 cas étaient confirmés et 12 autres patients étaient isolés par mesure préventive.

                          «Notre région est durement touchée par une souche très virulente de cette bactérie, le Quebec strain», précise le docteur Louis-André Lacasse, directeur des services professionnels à l'hôpital jérômien.

                          Depuis la semaine dernière, on intensifie les mesures de salubrité pour ne pas propager, à l'hôpital en entier, la bactérie C. difficile. Deux unités ont été passées au peigne fin et nettoyées avec un javellisant. Des gardiens de sécurité sont postés à toutes les entrées de l'hôpital et incitent fortement les visiteurs à se laver les mains avec un désinfectant.

                          Limiter les visites

                          Par mesure de protection, la direction de l'hôpital a limité à deux, le nombre de visiteurs par malade. Elle demande aux gens de s'informer de la condition physique de leurs proches avant de se rendre à l'hôpital. S'ils ont contracté le C. difficile ou le SARM, des mesures spéciales de protection auront été adoptées. Vous devrez, dans certains cas revêtir une jaquette, des gants et même un masque avant d'entrer dans la chambre du patient.

                          Les cas de C. difficile sont concentrés sur un étage, alors que les personnes atteintes du SARM seront placées dans des chambres privées en isolation. Bien que ces deux bactéries soient virulentes dans certains cas, elles s'attaquent principalement aux personnes très malades, âgées ou dont le système immunitaire est considérablement affaibli. La ma- jeure partie des hôpitaux du Québec sont affligés de cas de C. difficile, certains ont aussi des cas de SARM.

                          «Le boum démographique et le vieillissement de la population dans la région pourraient expliquer en partie cette nouvelle flambée de virus», ajoute Claude Blais, le directeur général du Centre de santé et des services sociaux. De plus, les spécialités médicales en infectiologie et en pneumologie attirent nécessairement des gens très malades à l'hôpital.

                          Grâce à ces mesures de salubrité exceptionnelles, l'hôpital jérômien a réussi à circonscrire, en quelques semaines, la propagation de la gastro-entérite dans l'établissement, en mettant en quarantaine les gens atteints. «Nous avons levé la quarantaine dans nos établissements, aux centres d'Youville, Rolland ainsi qu'à l'hôpital», précise Normand Legault, le directeur adjoint.

                          À l'hôpital de Sainte-Agathe, Alain Paquette, le responsable à l'information, souligne que les cas de C. difficile sont contrôlés, même si nous avions décelé plusieurs cas en début d'année. «Heureusement, nous n'avons pas de SARM à l'hôpital, mais nous restons vigilants», a-t-il conclu.

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                          • #28
                            C. Difficile

                            LE CSSS MISE SUR LA PR?VENTION DU C. DIFFICILE
                            Par Myriam Grenier (L'Information du Nord, L'Annonciation)
                            24 f?vrier 2007

                            Le CSSS d'Antoine-Labelle a instaur? un protocole pour diminuer les risques d'infection du C.difficile.

                            Selon quatre infirmi?res de l'h?pital de Rivi?re-Rouge, un protocole clair et pr?cis permet de diminuer les risques de contracter le clostridium difficile. ?Il y a un tableau des effets du C.difficile. D?s que nous constatons qu'un patient a des sympt?mes, nous l'isolons?, indique l'une des infirmi?res.

                            Du gel d?sinfectant permet aux patients et visiteurs de se laver les mains ? plusieurs reprises.

                            Les sympt?mes

                            Divers sympt?mes peuvent provenir de cette infection, soit une diarrh?e aqueuse (au moins trois selles par jour pendant au moins deux jours), de la fi?vre, une perte d'app?tit, des naus?es ou des douleurs abdominales.

                            Lorsqu'un patient est isol?, les employ?s doivent respecter des r?gles pr?cises, soit porter un masque, des gants et une jaquette pour entrer dans la chambre et nettoyer cette derni?re avec de l'eau de javel, car les bact?ries de la C. difficile restent 6 mois sur les objets.

                            Une diff?rence

                            Les infirmi?res terminent en expliquant la diff?rence entre l'infection ? l'h?pital et ? la maison.

                            ?? l'h?pital, les gens ont un syst?me immunitaire affaibli. ? la maison, les gens ne sont pas malades, il y a donc moins de risque. Si tu rencontres quelqu'un qui a le C. difficile, tu ne vas pas n?cessairement l'attraper.?

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                              C. Difficile

                              PALMAR?S DU C. DIFFICILE: LE CENTRE HOSPITALIER DE LaSALLE S'EN TIRE TR?S BIEN
                              24 f?vrier 2007 (Le Messager Lasalle)

                              Selon une enqu?te men?e par Le Journal de Montr?al, le Centre hospitalier Pierre-Boucher de Longueuil est le champion de la lutte au Clostridium difficile (C. difficile) parmi les grands h?pitaux du Qu?bec avec un taux de 2,1 cas par 10 000 patients-jour pour l?ann?e 2006. Avec un taux de 4,7, le Centre hospitalier de LaSalle se tire bien d?affaires avec une 14e place au Qu?bec parmi les h?pitaux interm?diaires de 100 ? 249 lits.



                              Parmi ceux qui se sont illustr?s, on note le Centre hospitalier de LaSalle qui est pass? de 32 cas ? seulement neuf en un an, gr?ce ? une s?rie de mesures qui se sont av?r?es tr?s efficaces.

                              Pour y arriver, explique la directrice des soins infirmiers, Francine Labrecque, ?nous exer?ons une surveillance ?troite et quotidienne afin de recenser imm?diatement tout cas possible d'infection. On a cr?? un comit? d'urgence qui se r?unit tous les deux jours d?s qu'on compte plus de cinq cas en m?me temps dans l'h?pital. On a chang? toute la robinetterie des toilettes communes en y ajoutant un oeil magique qui permet aux gens d'aller aux toilettes et de se laver les mains sans toucher aux ?quipements. Avec les probl?mes de l'h?pital Honor?-Mercier de St-Hyacinthe, nous avons resserr? encore plus nos mesures de protection. Nous avons compl?tement revu nos m?thodes d'entretien. G?n?ralement, nous avons seulement un ou deux cas ? la fois.?

                              Au d?but de janvier, comme un peu partout au Qu?bec, l'h?pital de LaSalle a v?cu une ?closion de gastroent?rite au sein des unit?s de longue dur?e. Les intervenants concern?s se sont r?unis afin de r?pondre de fa?on organis?e aux diverses probl?matiques et la situation a pu ?tre ma?tris?e.

                              M?me si elle n?est impliqu?e dans le d?c?s que de 6 % des personnes atteintes, la C. difficile est la b?te noire des h?pitaux. Le Journal de Montr?al a voulu savoir quels sont les h?pitaux les plus s?rs de la province et ceux o? les risques sont plus ?lev?s de contracter la terrible bact?rie. ? partir de donn?es compil?es par l?Institut national de sant? publique et compl?t?es par Le Journal, le quotidien montr?alais a ?tabli la moyenne de plus de 80 centres hospitaliers pour l?ann?e 2006. Plus le taux est ?lev?, plus le risque d?infections est ?lev?. Le taux utilis? par le minist?re de la Sant? pour calculer la fr?quence du C. difficile est le suivant. Si un h?pital a 1000 admissions par mois et que les patients restent en moyenne cinq jours, le nombre de patients-jours sera de 5000. Pour faire des comparaisons, tous les h?pitaux doivent ramener le nombre de cas du C. difficile sur 10 000 jours-pr?sence.

                              Au Qu?bec, le pire r?sultat est attribu? au Centre hospitalier r?gional de Lanaudi?re qui obtient un taux de 25,8 par 10 000 patients-jours pour 2006.

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                                C. Difficile

                                H?PITAL DE SAINT-J?R?ME: LE C. DIFFICILE SE R?PAND
                                21 f?vrier 2007 (Soci?t? Radio-Canada.ca)

                                L'h?pital r?gional de Saint-J?r?me renforce ses mesures de surveillance pour contrer la propagation de la bact?rie C. difficile. L'?tablissement d?ploie des agents de s?curit? dans la plupart de ses unit?s pour limiter le d?placement des visiteurs apr?s le recensement de 32 cas actifs dans l'enceinte de l'h?pital.


                                Photo: Des agents de s?curit? veillent
                                au respect des normes d'hygi?nes.


                                Un panneau d'arr?t rouge, sommant les individus de se laver les mains, accueille les visiteurs de l'h?pital r?gional de Saint-J?r?me. La direction de l'h?pital a d?cid? de restreindre les visites ? l'h?pital et si la situation persiste, la direction envisage la fermeture de l'h?pital.

                                Le directeur des services professionnels de l'h?pital affirme que la lutte au C. difficile se m?ne sur trois fronts:
                                # l'hygi?ne des lieux
                                # les techniques de soins
                                # le contr?le des antibiotiques

                                Plus de 40 cas en f?vrier

                                Radio-Canada a appris qu'une quarantaine de cas d'infection ? la bact?rie C. difficile ont ?t? enregistr?s ? l'h?pital Saint-J?r?me depuis le d?but de f?vrier.

                                Il pourrait y avoir un lien entre une vague de gastro-ent?rite qui est pass?e par l'h?pital et l'?closion de la bact?rie C. difficile, selon les m?decins.

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