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Suisse - Aux entreprises de se pr?parer ? affronter les absences

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    Aux entreprises de se pr?parer ? affronter les absences

    <!-- AUTHOR --> ATS
    <!-- AUTHOR END -->
    La premi?re vague d?infections devrait atteindre la Suisse en septembre, alors qu?un vaccin ne sera probablement disponible qu?en octobre. Avec deux millions de malades pronostiqu?s, de nombreuses entreprises seraient touch?es. La question du financement des absences n?est pas claire.
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    L?Office f?d?ral de la sant? publique (OFSP) et le Secr?tariat d?Etat ? l??conomie (SECO) estiment qu?au plus fort de la pand?mie, jusqu?? 10% des employ?s seraient dans l?incapacit? de travailler durant deux semaines. A cela s?ajoute un tiers d?employ?s qui prendraient soin de leurs proches ? domicile.

    Les entreprises se pr?parent ? une pand?mie, explique Ruth Derrer Balladore, membre de la direction de l?Union patronale suisse. Les dispositions appartiennent ? chacune d?entre elles: le t?l?travail est possible dans un bureau, pas dans une boulangerie, ajoute-t-elle.

    Un manuel
    Pour aider les soci?t?s, un ?manuel pour la pr?paration des entreprises? a ?t? ?labor? par l?OFSP, le SECO et le Groupe de travail Influenza. Ce document a deux objectifs principaux: maintenir le fonctionnement de l?entreprise pour garantir aux clients les biens essentiels et diminuer le risque d?infection sur le lieu de travail.

    Selon la loi sur le travail, un employeur est tenu d?accorder trois jours ? un employ? avec famille ? charge s?il doit soigner un ou des enfants.
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    Mais avec la grippe porcine, des absences prolong?es sont probables. La question de savoir si elles seront autoris?es se pose. Les grands-parents ou les mamans de jour peuvent aussi tomber malades, et les services de la Croix-Rouge ou d?aide ? domicile pourraient alors ?tre d?bord?s.

    Un cas particulier
    Pour Philip Thomas, directeur du service juridique d?Unia, dans des ?cas particuliers? ? lorsque cela implique des enfants en bas ?ge ou lors d?une maladie tr?s grave ? la jurisprudence a d?j? autoris? une semaine d?absence.

    Mais jusqu?ici la jurisprudence n?avait pas ?t? confront?e ? une pand?mie, indique-t-il. A ses yeux, une pand?mie pourrait entrer dans la cat?gorie des ?cas particuliers?.

    Et d?ajouter que la grippe porcine est tellement contagieuse que la prise en charge d?enfants malades pourrait m?me ?tre consid?r?e comme une maladie. ?Il s?agit d??viter d?autres contaminations?, poursuit M. Thomas.

    Qui paie?
    La loi ne dit par contre pas qui doit payer ces jours d?absence. David R?etschi, de la section droit priv? aupr?s de l?Office f?d?ral de justice, estime que les soins prodigu?s ? des proches rel?vent aussi du droit des obligations. Celui-ci pr?voit l?obligation pour l?employeur de verser le salaire pendant trois semaines durant la premi?re ann?e.

    Ceci si l?employ? est malade ou s?il s?adonne ? une obligation l?gale. Le code civil stipule express?ment que les soins aux propres enfants en sont une.

    Beaucoup de questions restent ouvertes, r?sume Mme Derrer Balladore. ?Il se pourrait que ce temps de travail doive ?tre rattrap? ult?rieurement, que des journ?es soient d?compt?es des vacances ou tout simplement que l?employeur se montre conciliant et souple?.
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