NOUVEL ANTIVIRAL PROMETTEUR CONTRE
LA GRIPPE SAISONNIÈRE ET AVIAIRE
30 septembre 2006 (Agence France-Presse)
San Francisco -- Un nouvel antiviral, le peramivir développé par la firme américaine BioCryst Pharmaceuticals, s'est révélé prometteur dans un premier essai clinique en montrant qu'il peut-être administré sans risque à très hautes doses, ont indiqué vendredi des chercheurs.
Crédit: Mario Tama. Une personne âgée est vaccinée
contre la grippe, le 10 octobre 2005 à New York.
Le peramivir agit contre les effets de la grippe comme le Tamiflu et le Relenza, les deux seules antiviraux de cette catégorie actuellement disponibles et pouvant réduire les symptômes grippaux y compris ceux sévères provoqués par la grippe d'origine aviaire dont les experts craignent qu'une mutation du virus responsable, le N5H1, ne provoque la prochaine pandémie.
Les résultats de ce premier essai clinique dit de phase 1 ont été présentés par le professeur Frederick Hayden, de l'école de médecine de l'Université de Virginie à la 46e conférence annuelle sur les agents antimicrobiens (ICAAC) réunie à San Francisco (Californie, ouest).
L'essai clinique a porté sur 60 adultes en bonne santé qui ont reçu des doses quotidiennes de peramivir allant de 30 à 600 mg pendant dix jours, a-t-il dit. "Toutes les doses ont été bien tolérées sans effet secondaire sérieux", a précisé ce médecin.
"Nous sommes encouragés par les résultats positifs de ce premier essai clinique et du potentiel que cela représente pour le peramivir", a déclaré le PDG de BioCryst, le Dr. Charles Bugg, dans un communiqué.
"Etant donné les effets antigrippaux puissants dont a fait preuve le peramivir sur des animaux de laboratoire à des doses comparables, nous sommes optimistes d'obtenir des résultats similaires chez des humains", a-t-il ajouté, précisant que la firme allait procéder à un nouvel essai clinique.
Ces animaux avaient été infectés avec différents virus de la grippe y compris le H5N1 de la grippe aviaire.
La FDA, l'agence fédérale américaine de réglementation des médicaments, a décidé en janvier de placer le peramivir dans la catégorie des nouveaux médicaments devant faire l'objet d'une procédure accélérée d'approbation de mise sur le marché.
Par ailleurs, un grand expert mondial de la grippe, l'Américain Robert Webster, a noté vendredi, lors de la même conférence, un résultat encourageant mais très préliminaire, d'une petite étude sur une dizaine de souris indiquant que le vaccin de la grippe saisonnière pourrait éventuellement aider à se protéger en cas de pandémie provoquée par une mutation du virus H5N1.
Les souris ayant reçu l'ingrédient N qui est contenu dans tous les vaccins de la grippe saisonnière, ont survécu à une infection avec le virus hautement pathogène H5N1, a noté le professeur du St. Jude Children's Research Hospital à Memphis (Tennessee, sud), indiquant selon lui la possibilité "d'une protection croisée".
Cette expérience, la première de ce type, conforte l'idée de se faire vacciner tous les ans contre la grippe et pour les pays de constituer des stocks.
Mais d'autres épidémiologistes se sont montrés encore plus réservés. "Il faudra beaucoup de plus de données avant de savoir si ça marche avec les humains", a jugé le Dr. Arnold Monto, de l'université du Michigan lors d'une conférence de presse.
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LA GRIPPE SAISONNIÈRE ET AVIAIRE
30 septembre 2006 (Agence France-Presse)
San Francisco -- Un nouvel antiviral, le peramivir développé par la firme américaine BioCryst Pharmaceuticals, s'est révélé prometteur dans un premier essai clinique en montrant qu'il peut-être administré sans risque à très hautes doses, ont indiqué vendredi des chercheurs.
Crédit: Mario Tama. Une personne âgée est vaccinée
contre la grippe, le 10 octobre 2005 à New York.
Le peramivir agit contre les effets de la grippe comme le Tamiflu et le Relenza, les deux seules antiviraux de cette catégorie actuellement disponibles et pouvant réduire les symptômes grippaux y compris ceux sévères provoqués par la grippe d'origine aviaire dont les experts craignent qu'une mutation du virus responsable, le N5H1, ne provoque la prochaine pandémie.
Les résultats de ce premier essai clinique dit de phase 1 ont été présentés par le professeur Frederick Hayden, de l'école de médecine de l'Université de Virginie à la 46e conférence annuelle sur les agents antimicrobiens (ICAAC) réunie à San Francisco (Californie, ouest).
L'essai clinique a porté sur 60 adultes en bonne santé qui ont reçu des doses quotidiennes de peramivir allant de 30 à 600 mg pendant dix jours, a-t-il dit. "Toutes les doses ont été bien tolérées sans effet secondaire sérieux", a précisé ce médecin.
"Nous sommes encouragés par les résultats positifs de ce premier essai clinique et du potentiel que cela représente pour le peramivir", a déclaré le PDG de BioCryst, le Dr. Charles Bugg, dans un communiqué.
"Etant donné les effets antigrippaux puissants dont a fait preuve le peramivir sur des animaux de laboratoire à des doses comparables, nous sommes optimistes d'obtenir des résultats similaires chez des humains", a-t-il ajouté, précisant que la firme allait procéder à un nouvel essai clinique.
Ces animaux avaient été infectés avec différents virus de la grippe y compris le H5N1 de la grippe aviaire.
La FDA, l'agence fédérale américaine de réglementation des médicaments, a décidé en janvier de placer le peramivir dans la catégorie des nouveaux médicaments devant faire l'objet d'une procédure accélérée d'approbation de mise sur le marché.
Par ailleurs, un grand expert mondial de la grippe, l'Américain Robert Webster, a noté vendredi, lors de la même conférence, un résultat encourageant mais très préliminaire, d'une petite étude sur une dizaine de souris indiquant que le vaccin de la grippe saisonnière pourrait éventuellement aider à se protéger en cas de pandémie provoquée par une mutation du virus H5N1.
Les souris ayant reçu l'ingrédient N qui est contenu dans tous les vaccins de la grippe saisonnière, ont survécu à une infection avec le virus hautement pathogène H5N1, a noté le professeur du St. Jude Children's Research Hospital à Memphis (Tennessee, sud), indiquant selon lui la possibilité "d'une protection croisée".
Cette expérience, la première de ce type, conforte l'idée de se faire vacciner tous les ans contre la grippe et pour les pays de constituer des stocks.
Mais d'autres épidémiologistes se sont montrés encore plus réservés. "Il faudra beaucoup de plus de données avant de savoir si ça marche avec les humains", a jugé le Dr. Arnold Monto, de l'université du Michigan lors d'une conférence de presse.
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