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France, vaccins, vaccination et labo P4

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  • France, vaccins, vaccination et labo P4

    Le plan secret contre la grippe A

    Par Marie-Christine TABET
    Le Journal du Dimanche Anticipant un probable retour du virus ? l'automne, le gouvernement va d?bourser pr?s d'un milliard d'euros pour acheter des vaccins. Objectif: immuniser tous les Fran?ais. Les autorit?s annonceront ? l'automne si elles choisissent de rendre le vaccin obligatoire. "Nous serons pr?ts ? op?rer dans un laps de temps tr?s court", explique-t-on au minist?re de la Sant?.

    La mobilisation est g?n?rale dans les laboratoires de recherche du monde entier. (Reuters)

    Mexico a d?j? oubli? les heures noires de la grippe porcine et l'Europe, ses angoisses d'une ?pid?mie ravageuse. Pourtant, la France pr?pare un plan de bataille sans pr?c?dent pour cet automne, avec, ? la cl?, une campagne de vaccination obligatoire pour tous les Fran?ais de plus de 3 mois. Selon nos informations, l'Etat veut passer commande de 100 millions de doses de vaccin contre la grippe A ? trois laboratoires (GlaxoSmithKline, Sanofi et Novartis). Ce stock devrait permettre de faire face au pire des sc?narios: celui d'une pand?mie hivernale. En 1918, la grippe espagnole avait, elle aussi, marqu? le pas au printemps avant de revenir ? l'automne, tuant 40 millions de personnes. Mais ? l'?poque, il n'y avait pas de vaccin... Les industriels viennent tout juste de r?cup?rer les cellules souches n?cessaires et lancent ces jours-ci en urgence la fabrication des doses. Au minist?re de la Sant?, les r?unions sur le sujet s'encha?nent. Depuis une dizaine de jours le calendrier s'est m?me acc?l?r?.

    Les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la sant? (OMS) font ?tat de 15 510 cas dans 53 pays et de 99 morts. Au d?but du mois, l'apparition d'un foyer autonome au Japon, chez une personne qui n'avait pas voyag?, a fait monter la tension d'un cran chez les experts de l'OMS ? Gen?ve. En France, le virus s'est m?me invit? aux pr?paratifs du 65e anniversaire du d?barquement du 6 juin. Une fonctionnaire de 54 ans qui travaille pour l'administration am?ricaine a ?t? hospitalis?e ? Caen. C'est le 24e cas recens? sur le sol national.

    Cibler des publics particuliers?

    Vendredi soir, les diff?rents experts du gouvernement se sont retrouv?s ? Matignon en r?union interminist?rielle pour affiner le plan fran?ais. C'est une campagne d'une ampleur in?gal?e qui se pr?pare... d'un co?t estim? ? pr?s d'un milliard d'euros. A titre de comparaison, chaque ann?e, les autorit?s sanitaires invitent quelque 9 millions de personnes, principalement des adultes de plus de 65 ans, ? se faire vacciner contre la grippe saisonni?re. Cette fois-ci, en commandant 100 millions de doses du futur vaccin, l'Etat veut pouvoir, en cas de retour massif du virus, prot?ger tous les Fran?ais. "Nous serons pr?ts ? op?rer dans un laps de temps tr?s court", explique-t-on au minist?re de la Sant?. Du jamais vu.

    Dans un tel sch?ma, m?decins et infirmi?res seraient r?quisitionn?s. Les entreprises, les administrations, les ?coles, les cr?ches seraient ?galement sur le pied de guerre. Et selon le professeur Anne Laude, codirectrice de l'Institut droit et sant? ? l'universit? Paris-V-Descartes, "personne n'aurait le droit, sauf dans le cas d'une contre-indication m?dicale, de refuser de se soumettre ? une telle vaccination. S'y soustraire ? titre individuel, ce serait prendre le risque de contaminer autrui." Dans la pratique, pour enrayer une ?pid?mie, les sp?cialistes consid?rent qu'il suffit de vacciner 70 ? 75% de la population. Ce qui laisserait une marge de libert? aux plus r?calcitrants... Avant d'arriver ? une telle situation, les autorit?s pourront ?galement choisir de cibler des publics particuliers.

    Vaccination obligatoire: d?cision ? l'automne

    Les traumatismes laiss?s par plusieurs crises sanitaires successives, du sang contamin? ? la canicule en passant par la vache folle, ont rendu les politiques d'une tr?s grande prudence. "Depuis 1993 nous avons mis en place un groupe d'experts qui n'a jamais cess? de travailler sur le sujet de la grippe, nous ?tions d?j? les mieux pr?par?s ? une pand?mie de grippe aviaire, explique Jean-Claude Manuguerra, virologue ? l'Institut Pasteur, la France a, par ailleurs, une tradition jacobine et centralisatrice qui facilite la mise en pace d'un syst?me de pr?vention efficace."

    La communication autour d'un tel programme de vaccination de masse ne sera pas simple. "Nous jouons la transparence, explique un porte-parole du minist?re de la Sant?, mais c'est ? l'automne que l'on saura exactement comment ?volue ce virus. Nous nous appuierons sur trois piliers: les masques, les antiviraux et les vaccins." La vaccination, lorsqu'elle devient obligatoire, n'est pas un acte anodin, soulignent tous les experts. Il faut ?valuer le b?n?fice de la mesure au regard des risques ?ventuels. Les accidents, certes peu fr?quents pour ce type de vaccin, existent toujours. "Dans ce genre de domaine, on n'est jamais assez prudent", r?plique un proche du pr?sident de la R?publique. La d?cision politique balance toujours entre deux risques : celui de p?cher par exc?s de pr?caution, quitte ? paniquer la population, et celui de ne pas ?tre pr?t ? temps. Entre les laboratoires, les autorit?s sanitaires et le virus, une course contre la montre est lanc?e.

    http://www.lejdd.fr/cmc/societe/2009...-a_213201.html

  • #2
    Re: France : situation et mesures concernant la grippe porcine

    Vaccination: Ce que pensent les experts

    Par Le Journal du Dimanche Une vaccination obligatoire ? l'automne? Les experts divergent.


    "Une campagne de vaccination, ce serait une premi?re"
    Antoine Flahault, directeur de l'Ecole des hautes ?tudes en sant? publique.
    "L'id?e d'une campagne de vaccination en France au d?but de l'automne ne me para?t pas compl?tement irr?aliste. Bien s?r, ce serait une premi?re et il faudrait faire des efforts drastiques en mati?re d'organisation, mais le pays est bien pr?par?. Les chercheurs ont ?labor? des mod?les math?matiques pour tester la pertinence d'une vaccination au niveau mondial. La majorit? de ces ?tudes montre que c'est une arme efficace pour lutter contre une pand?mie. Mais pour esp?rer enrayer une pand?mie, il faut absolument que les pays en voie de d?veloppement ne soient pas oubli?s."

    "Il serait criminel de rester les bras ballants"
    Bruno Lina, directeur du Centre national de r?f?rence des virus pour le sud de la France, estime qu'il faut organiser une campagne de vaccination dans l'Hexagone.
    "Il faut vacciner. L'?pid?mie va ?tre importante: environ 20 millions de personnes seront touch?s en m?me temps en France. M?me si le virus n'est pas tr?s dangereux, il va bien finir par ?tre aussi meurtrier que celui de la grippe saisonni?re. Si l'on ne fait rien, il y aura plus de morts que si on fait quelque chose ! Il serait criminel et irresponsable de rester les bras ballants alors qu'on disposera bient?t d'un vaccin efficace. L'organisation de la campagne de vaccination ne sera pas simple d'un point de vue logistique, mais la France est bien pr?par?e. On va se baser sur le plan gouvernemental contre la pand?mie grippale et sur le plan de vaccination contre la variole dans le cadre de la lutte contre le bioterrorisme."

    "C'est faire un pari"
    Fran?ois Bricaire, chef du service des maladies infectieuses et tropicales ? l'h?pital de la Piti?-Salp?tri?re, ? Paris.
    "Je suis favorable ? une vaccination massive, c'est-?-dire ? l'application stricte du principe de pr?caution. En cas de pand?mie, il faut essayer de prot?ger la population et la vaccination est la meilleure des protections. De toute fa?on, c'est ce que r?clame une soci?t? mondialis?e moderne qui ne veut plus subir des infections ?pid?miques potentiellement s?v?res. Bien s?r, le co?t est ?lev? pour la collectivit?, mais le co?t d'une non-vaccination est lui aussi important : engorgement des services d'urgence et des h?pitaux, absent?isme au travail... D?cider de vacciner, c'est faire un pari. Si le virus A-H1N1 r?appara?t ? l'automne et que l'on a vaccin?, on aura gagn? sur le plan prospectif. Si ce n'est pas le cas, on aura perdu, on aura engag? des d?penses pour rien. C'est un risque pour les Etats, mais aussi pour l'industrie pharmaceutique. Comme il est tr?s difficile de faire des pr?visions sur l'?volution d'un virus grippal, on comprend que l'OMS et les autorit?s sanitaires des diff?rents pays prennent un long temps de r?flexion avant de lancer la campagne de vaccination."

    Comment


    • #3
      Re: France : situation et mesures concernant la grippe porcine

      GRIPPE A : VACCINATION GENERALE en France, rumeur ou principe de pr?caution ?
      <!-- RSPEAK_STOP -->
      <!-- RSPEAK_START --> Plan pand?mie
      En France, pr?s de 100 millions de doses de vaccins seraient en cours de commande pour un montant d'un milliard d'euros...26 cas confirm?s, tous import?s et aucune forme s?v?re observ?e. Nous sommes en situation 5A ? d?extension des cas ? selon le site interminist?riel traitant des menaces pand?miques grippale. Et, dans cette situation, le plan fran?ais de pand?mie grippale recommande une ? adaptation du plan de vaccination pand?mique ?. Alors fausses rumeurs ou v?ritables commandes ?<o:p></o:p>
      <o:p></o:p>
      <o:p></o:p>
      Notre plan ? Pand?mie grippale ? pr?voit en situation 5A une ? adaptation du plan de vaccination pand?mique ? en fonction des caract?ristiques du virus, des populations les plus susceptibles de diffuser l??pid?mie et des populations les plus touch?es (en fonction de l??ge, de l??tat de sant? etc.). ?. C?est une ?tape bien distincte de la situation 5B/6 qui correspondrait ? un niveau d?alerte 6 de l?OMS et ? un feu vert de l?OMS pour le d?marrage de la production vaccinale.<o:p></o:p>
      En situation ? 5B/6 ? ou situation pr? pand?mique ou de pand?mie, alors l?, le plan de pr?paration pr?voit ? d?s que le vaccin pand?mique est disponible, la mise en oeuvre du plan de vaccination. ?<o:p></o:p>
      En situation 7, on est en ? fin de pand?mie ? et l?on passe ? la ? mise en ?uvre ?, si la vaccination n?a pas d?but? ou l?on reste sur ? la poursuite de la vaccination ?, on fait le ? point sur l?approvisionnement en vaccin pand?mique (quantit?, ?ch?ancier, priorit?s de vaccination) ?.<o:p></o:p>
      <o:p></o:p>
      La vaccination dans le Plan :<o:p></o:p>
      <o:p></o:p>
      Nous sommes en pleine ? strat?gie de freinage ? et la vaccination intervient en premier lieu dans ? la strat?gie de freinage ? inscrite dans le Plan, cette strat?gie comportant diff?rentes mesures dans un objectif, justement de se laisser le temps du processus de pr?paration du vaccin pand?mique afin qu?il soit disponible, si possible, avant une deuxi?me vague d??pid?mie, celle-l? m?me pr?dite ? l?automne, par certains experts. La vaccination fait partie des 5 types d?actions inscrites dans ? la strat?gie de freinage ? :<o:p></o:p>
      - coop?rer avec les partenaires internationaux de la France dont l?OMS ;
      - emp?cher au maximum les entr?es de malades sur le territoire national ;
      - ralentir la diffusion du virus dans la population
      - ralentir autant que possible son extension g?ographique ? l?int?rieur du pays ;
      - limiter le taux de transmission du viruspar un strict respect des mesures barri?res, le renforcement de l?hygi?ne, la vaccination, etc.
      <o:p></o:p>
      Nous sommes en ? risque imminent de pand?mie ? : Les signes d?alerte pouvant justifier la prise des mesures de ?Risque imminent de pand?mie ?sont les suivants : ? Brusque signalement par des sources concordantes, quelque part dans le monde, d?une extension de grande ampleur de la maladie avec un grand nombre de cas de syndrome grippal (sup?rieur ? la centaine), avec suspicion d?extension rapide (forte contagiosit?), avec une mortalit? anormalement ?lev?e et/ou une gravit? clinique ou biologique n?cessitant une hospitalisation sensiblement plus fr?quente que pour la grippe saisonni?re. ?. Ici le seul crit?re discutable est le taux de mortalit? du virus, mais il y a diffusion et le caract?re biologique nouveau du virus. Dans ce cas, notre plan recommande bien, afin de donner des d?lais suppl?mentaires pour la mise en forme des antiviraux, la production du vaccin pand?mique, la fabrication de masques et la vaccination pr?pand?mique ?ventuelle;
      <o:p> </o:p>
      Le gouvernement envisagerait une campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) g?n?ralis?e cet automne. Pour cette campagne, une centaine de millions de doses seraient command?es aux 3 grands industriels du vaccin, GlaxoSmithKline, Sanofi et Novartis.
      <o:p></o:p>
      Alors rumeur ou r?alit? ? <o:p></o:p>
      L?OMS aurait-elle d?j? pr?vu de passer au niveau 6 ou du moins recommander la production vaccinale et les Etats membres en auraient d?j? ?t? inform?s ? Cela semble peu probable compte tenu des derniers chiffres qui certes traduisent une diffusion du virus A/H1N1 mais ne d?montrent pas une nouvelle flamb?e ?pid?mique, un niveau d?infection ?lev? ou, pour le moment, une mutation du virus.
      Dans le cas inverse, une vaccination g?n?rale est tr?s peu probable. En effet, les cibles prioritaires de la vaccination sont au d?part limit?es auxpersonnels devant intervenir pour limiter les cons?quences de la pand?mie : professionnels de sant? (civils et militaires), intervenants des services essentiels (?conomie, transports?). Cette proc?dure a encore ?t? confirm?e par le groupe consultatif strat?gique d'experts de l'OMS (SAGE) qui a bien s?par? le principe d?une recommandation de production et celui de vaccination syst?matique. <o:p></o:p>
      Donc, commande de vaccins, c?est logique et coh?rent avec notre Plan pand?mie, mais une vaccination g?n?rale serait contraire ? ce stade aux plans et ? toutes les recommandations de l?OMS. <o:p></o:p>
      <o:p></o:p>
      <st1:personname>Mise</st1:personname> en ligne Maurice Chevrier, Sant? log, le 30 mai 2009 (Vignette Sanofi Pasteur)<o:p></o:p>
      <o:p></o:p>

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      • #4
        Re: France : situation et mesures concernant la grippe porcine

        Grippe A : la France a command&#233; 50 millions de vaccins

        Le gouvernement fran&#231;ais a command&#233; 50 millions de doses de vaccin contre de la grippe A (H1N1) aupr&#232;s du laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline mais n'envisage pas pour le moment de campagne de vaccination g&#233;n&#233;ralis&#233;e.

        &#169; Reuters

        <script type="text/javascript"> function afficherMiniPlayerSon(id){ document.getElementById('player_son'+id).style.dis play='block'; setTimeout("lirePlayerSon("+id+")",500); } function lirePlayerSon(id){ document.getElementById('mini_player_son_ensavoirp lus'+id).playSon(); }</script>




        Le gouvernement a pr&#233;empt&#233; 50 millions de doses de vaccin contre la grippe A (H1N1), aupr&#232;s du laboratoire GlaxoSmithKline. Command&#233;s, il y a une quinzaine de jours, ces vaccins ne seront pas pr&#234;ts avant plusieurs mois car il faut du temps pour les fabriquer. Les autorit&#233;s sanitaires sont par ailleurs en contact avec d'autres laboratoires mais rien n'a pour le moment &#233;t&#233; finalis&#233; avec eux.
        Dans son &#233;dition de samedi, le Journal du dimanche (JDD) indique que "la France pr&#233;pare un plan de bataille sans pr&#233;c&#233;dent pour cet automne avec, &#224; la cl&#233;, une campagne de vaccination obligatoire pour tous les Fran&#231;ais de plus de trois mois".
        Mise au point du minist&#232;re de la Sant&#233; : la vaccination obligatoire de tous les Fran&#231;ais n'est pas envisag&#233;e. Le minist&#232;re rappelle en effet que la grippe A a fait 99 morts dans le monde sur les 15.000 cas d&#233;tect&#233;s. Un chiffre important mais pas comparable avec les 500 000 morts caus&#233;s chaque ann&#233;e par la grippe traditionnelle. En clair, il serait disproportionn&#233; de vacciner toute une population pour un virus si peu virulent.
        La France ne prendrait par ailleurs pas seule une telle d&#233;cision. Elle devrait attendre les recommandations formelles de l'Organisation mondiale de la Sant&#233; qui ne viendront pas avant fin ao&#251;t. Pour une raison simple : on ne sait pas aujourd'hui &#224; quoi va ressembler le virus de demain.
        L'hiver, la saison de la grippe, d&#233;bute en ce moment dans l'h&#233;misph&#232;re sud. Tout va donc se jouer dans les semaines qui viennent.Soit le virus garde sa forme actuelle, avec une "forte propagation et faible dangerosit&#233;", soit il devient plus agressif en se recombinant avec le virus aviaire par exemple, et dans ce cas-l&#224; un plan de bataille adapt&#233; pour prot&#233;ger tous les Fran&#231;ais sera envisag&#233;.
        Europe1.fr avec Aur&#233;lie Herbemont


        http://www.europe1.fr/Info/Actualite-France/Sante/Grippe-A-la-France-a-commande-50-millions-de-vaccins/(gid)/226107

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        • #5
          Une campagne de vaccination obligatoire serait envisag?e

          NOUVELOBS.COM | 31.05.2009 | 11:09

          Le minist?re fran?ais de la Sant? a d?j? pass? une commande 50 millions de doses de vaccin ? un laboratoire.


          La France pr?parerait un plan de bataille sans pr?c?dent pour cet automne contre la grippe A, avec une possible campagne de vaccination obligatoire pour tous les Fran?ais de plus de trois mois, selon le Journal du dimanche du 31 mai.

          Le journal fait ?galement ?tat d'une commande de 100 millions de doses de vaccins ? trois laboratoires. Le minist?re de la Sant? a confirm? pour le moment la pr?emption de 50 millions de doses aupr?s du laboratoire GlaxoSmithKline.

          Un milliard d'euros

          Si cette campagne de vaccination, jusque l? in?gal?e, venait ? se mettre en place, les moyens n?cessaires seraient consid?rables. Dans un tel cas de figure, m?decins et infirmi?res seraient r?quisitionn?s et les administrations, ?coles, cr?ches et entreprises seraient sur le pied-de-guerre.

          Selon Anne Laude, codirectrice de l'Institut droit et sant? ? l'universit? Paris-V-Descartes, personne "n'aurait droit de refuser, sauf contre-indication m?dicale" cette vaccination.

          Le co?t d'une telle op?ration est estim? ? un milliard d'euros. On estime que 70 ? 75% de la population doit ?tre vaccin?e pour enrayer une ?pid?mie.
          Mais avant d'en arriver ? ce stade, les autorit?s pourraient d'abord cibler une cat?gorie de la population plus fragile que d'autres, comme les personnes ?g?es ou les enfants.

          Les laboratoires ont re?u la souche virale

          A titre de comparaison, chaque ann?e ce sont quelque 9 millions de personnes qui sont invit?es ? se faire vacciner contre la grippe saisonni?re.
          Pour avoir un stock suffisant de vaccin, le minist?re a indiqu? que des discussions ?taient ?galement en cours aupr?s d'autres grands laboratoires tels Sanofi-Pasteur et Novartis, susceptibles de produire ce vaccin.

          Les laboratoires ont re?u la souche virale permettant de produire le vaccin.
          La production industrielle ne pourra commencer sur demande de l'OMS (l'Organisation mondiale de la sant?) qu'une fois la pr?paration qui dure quelques semaines termin?e.

          On recense actuellement 26 cas de grippe A en France depuis le d?but de l'?pid?mie. Mais aucune forme s?v?re n'a ?t? r?pertori?e. 14 autres cas sont toujours en cours d'investigation. Les derniers chiffres de l'OMS font ?tat de 15.510 cas dans 53 pays et de 99 morts.(Nouvelobs.com)

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          • #6
            Re: France ,vaccins et vaccination

            <!-- /node-inner, /node -->
            GRIPPE A(H1N1): avec 50 millions de vaccins, la France met la dose

            Le minist?re de la Sant? travaille sur les hypoth?ses les plus sombres.



            <!--paging_filter-->Totale confusion. Le minist?re fran?ais de la Sant? a relativis? aupr?s de Slate.fr, dans l'apr?s-midi du 30 mai, les informations selon laquelle la France venait de d?cider d'acqu?rir au plus vite 100 millions de doses de vaccins antigrippaux et ce pour un montant d'un milliard d'euros. Pour autant, la porte-parole de Roselyne Bachelot m'a confirm? que dans le cadre de la lutte pr?ventive contre la nouvelle forme de grippe le gouvernement Fillon avait, il y a deux semaines, pr?empt? 50 millions de doses d'un futur vaccin ?pand?mique? contre l'infection par le virus A/H1N1, et ce aupr?s de la multinationale GlaxoSmithKline. Ces 50 millions de doses permettraient de prot?ger 25 millions de personnes ?tant entendu qu'il faudra, cette fois, deux injections vaccinales pour chacun.
            Des n?gociations compl?mentaires sont en cours avec d'autres grandes multinationales susceptibles de produire un vaccin similaire, au premier rang desquelles Sanofi-Pasteur et Novartis. L'hypoth?se retenue est celle des sc?narios ?pid?miques les moins favorables et il n'est nullement exclu de constituer, si n?cessaire, un stock global national de cent millions de doses. Aucune d?cision n'a toutefois encore ?t? prise quant ? savoir si le futur vaccin ne prot?gera que contre le nouveau virus ou s'il prot?gera aussi contre ceux de la prochaine grippe hivernale.

            En toute hypoth?se, ces vaccins ne pourront pas ?tre pr?ts avant septembre. Les incertitudes demeurent quant au co?t de telles d?cisions. Et aucune pr?cision n'est donn?e quant au fait de savoir si le moment venu la vaccination se fera ? comme pour la grippe hivernale ? sur la base du volontariat ou si des mesures contraignantes pourraient ?tre prises.

            S'?mouvoir? S'inqui?ter? S'indigner? Dire d'abord qu'une telle d?cision est en parfaite coh?rence avec le caract?re ambitieux ? ?maximaliste? ou ?excessif? confient certains sp?cialistes ? qui caract?rise le plan fran?ais de lutte contre la pand?mie. On sait que ce plan a ?t? progressivement mis en place depuis plusieurs ann?es apr?s l'apparition du risque de transmission ? l'homme du virus A(H5N1) de la grippe aviaire. Il est une traduction exemplaire de l'application du principe constitutionnel dit ?de pr?caution?.

            La France n'est pas la seule ? prendre de telles mesures. Ainsi la multinationale fran?aise Sanofi-Pasteur n'?tait pas peu fi?re d'annoncer il y a quelques jours ? la presse internationale une premi?re commande des Etats-Unis pour son futur nouveau vaccin; pour un montant de 190 millions de dollars. Et le gouvernement am?ricain a d'ores et d?j? fait savoir qu'il comptait investir un total d'un milliard de dollars sur ce th?me. Enfin, jamais en reste quand il s'agit d'annonces-chocs l'Organisation mondiale de la sant? r?clamait il y a deux semaines la production de ?cinq milliards? de doses du futur vaccin.
            Il m'est bien difficile de juger, dans l'urgence, de l'opportunit? de la d?cision fran?aise. Mais force m'est bien d'observer, avec quelques sp?cialistes de diverses disciplines, que cette d?cision est ? tr?s hauts risques sanitaires, ?conomiques et ? peut-?tre demain ? politiques. C'est que les ?quations sont ici ? inconnues multiples. Question centrale: le futur vaccin dont on va commencer la fabrication industrielle sera-t-il efficace contre les virus qui circuleront en automne?

            A dire vrai, nous traversons de bien ?tranges moments. Cinq semaines apr?s l'?mergence de cette nouvelle grippe, aucune personne au monde, aussi savante et comp?tente soit-elle, n'est capable de dire vers quoi nous nous dirigeons.

            Un exemple.


            La puissance de la virologie moderne a certes permis d'identifier le nouveau virus A(H1N1). Nous savons tout de son intimit? mol?culaire. Mais nous ne savons pas si (quand et comment) sa structure va ?voluer au point d'en faire un agent pathog?ne hautement meurtrier. Nous avons cru qu'il ?tait d'origine porcine avant que l'on nous affirme qu'il n'en ?tait rien. Et voici qu'aujourd'hui une nouvelle ?tude, publi?e dans l'hebdomadaire am?ricain Science, laisse ? nouveau entendre que le porc est tr?s vraisemblablement le coupable.

            Dirig? par Rebecca Garten, l'une des responsables des Centres am?ricains de contr?le et de pr?vention des maladies, ce travail a consist? ? s?quencer tout ou partie du g?nome de 76 souches du nouveau virus pr?lev?es sur des personnes infect?es. Conclusion: certes, les huit g?nes qui composent le patrimoine h?r?ditaire viral proviennent bien, comme on l'avait dit d?s le d?part, de virus connus pour ?tre pr?sents chez des porcs, des oiseaux et des humains. Toutefois les fractions d'origine porcine semblent relativement plus impliqu?es que les autres. Et dans leur qu?te mol?culaire de l'origine du mal, les chercheurs vont jusqu'? dire que le A(H1N1) a, selon toute vraisemblance, r?cemment ?merg? d'?levages de porcs situ?s en Am?rique du nord et/ou en Eurasie.
            La bonne nouvelle, selon ces chercheurs, c'est que la structure actuelle du virus (plus pr?cis?ment la composition des prot?ines qui sont ? sa surface) laisse penser qu'il ne devrait pas ?tre trop difficile d'?laborer un vaccin. La mauvaise nouvelle, c'est que l'on sait que des hommes infect?s peuvent contaminer des porcs. Le cas a ?t? r?cemment observ? en Alberta, au Canada. Et des porcs infect?s par le A(H1N1) pourraient rapidement (re)devenir une forme de creuset vivant d'o? pourrait ?merger une nouvelle configuration virale, nettement plus dangereuse.

            Pour l'heure nous sommes au mode conditionnel. Le gouvernement fran?ais postule que non. Du moins avant l'automne.
            Jean-Yves Nau


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            • #7
              Re: France ,vaccins et vaccination

              L'Institut Pasteur estime qu'il faudra vacciner tout le monde contre le nouveau virus A(H1N1)

              LEMONDE.FR avec AFP | 04.06.09 | 08h37 ? Mis ? jour le 04.06.09 | 09h45

              Le professeur Sylvie van der Werf, directeur d'une unit? de recherches ? l'Institut Pasteur, estime que toute la population devra ?tre vaccin?e contre le nouveau virus A/H1N1 d?s que le vaccin, en cours de pr?paration, sera disponible. "Nous sommes face ? un virus nouveau. Nous sommes au bord de la phase 6 d'alerte pand?mique de l'Organisation mondiale de la sant?", rappelle Mme van der Werf, dans un entretien au Figaro, jeudi 4 mai. "Je n'imagine pas une seconde que la diffusion s'arr?te et que ce nouveau virus disparaisse comme par enchantement", estime cette sp?cialiste des virus ? Pasteur, centre national de r?f?rence pour la grippe en r?gion Nord.

              "Nous allons ?tre conduits ? vacciner tout le monde, au Nord, comme au Sud, dans les pays riches comme dans ceux en voie de d?veloppement. Et mon avis est que le plus vite sera le mieux, compte tenu de l'?volution actuelle", ajoute-t-elle. "Mais il y a des d?lais incompressibles", note-t-elle, pointant les essais cliniques n?cessaires pour tout nouveau vaccin, "pour v?rifier l'efficacit? et l'absence d'effets secondaires".

              "On sait que les virus grippaux mutent en permanence. Et nous ne sommes pas ? l'abri d'un changement qui augmenterait sa virulence et sa transmissibilit?", estime Mme van der Werf. Les chercheurs sont en train de r?pertorier toutes les mutations "dangereuses" possibles, explique-t-elle. "Nous redoutons aussi des r?assortiments g?n?tiques entre ce virus et ceux de la grippe saisonni?re, et notamment avec un autre H1N1 majoritairement r?sistant au Tamiflu".

              Le virus A(H1N1) continue de gagner du terrain : tous les continents sont d?sormais affect?s par la grippe porcine, qui a contamin? pr?s de 20 000 personnes. Mardi, le num?ro deux de l'Organisation mondiale de la sant? (OMS), le Dr Keiji Fukuda, a averti que le monde "se rapproche" d'une alerte pand?mique maximum de grippe porcine A(H1N1) de niveau six.

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              • #8
                Re: France ,vaccins et vaccination

                Le labo P4 de Lyon va recevoir le virus H1N1

                2009-06-04 10:41:34

                Le laboratoire P4 de Lyon est l?un des six laboratoires europ?ens en mesure d?accueillir, d?analyser et de traiter le virus de la grippe A H1N1. Un programme de recherche pour essayer de comprendre comment le virus pourrait circuler et devenir tr?s pathog?ne commencera cet ?t? ? Lyon.

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                • #9
                  Re: France ,vaccins et vaccination

                  L'Institut Pasteur estime qu'il faudra vacciner tout le monde contre le nouveau virus A(H1N1)

                  LEMONDE.FR avec AFP | 04.06.09 | 08h37 • Mis &#224; jour le 04.06.09 | 09h45
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                  "On sait que les virus grippaux mutent en permanence. Et nous ne sommes pas &#224; l'abri d'un changement qui augmenterait sa virulence et sa transmissibilit&#233;", estime M<sup>me</sup> van der Werf. Les chercheurs sont en train de r&#233;pertorier toutes les mutations "dangereuses" possibles, explique-t-elle. "Nous redoutons aussi des r&#233;assortiments g&#233;n&#233;tiques entre ce virus et ceux de la grippe saisonni&#232;re, et notamment avec un autre H1N1 majoritairement r&#233;sistant au Tamiflu".
                  Le virus A(H1N1) continue de gagner du terrain : tous les continents sont d&#233;sormais affect&#233;s par la grippe porcine, qui a contamin&#233; pr&#232;s de 20 000 personnes. Mardi, le num&#233;ro deux de l'Organisation mondiale de la sant&#233; (OMS), le Dr Keiji Fukuda, a averti que le monde "se rapproche" d'une alerte pand&#233;mique maximum de grippe porcine A(H1N1) de niveau six.


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                  • #10
                    Re: France ,vaccins et vaccination

                    Le laboratoire P4, m?nagerie virale

                    LE MONDE | 05.06.09 | 16h21 ? Mis ? jour le 05.06.09 | 16h21
                    <!-- ********************************* MAIN COLUMN ********************************* --> <script type="text/javascript" language="javascript"> function expandBarrePartager() { if($("#barrePartager").css("display")=="none") { $("#barrePartager").fadeIn("slow"); } else { $("#barrePartager").fadeOut("slow"); } } </script><script type="text/javascript"> if ( 'undefined' == typeof MIA) MIA = {}; MIA.Partage = { toggled: false, toggleSharing:function(){if(!MIA.Partage.toggled){ document.getElementById('shareTools').style.displa y='block';MIA.Partage.toggled=true}else{document.g etElementById('shareTools').style.display='none';M IA.Partage.toggled=false}}, ouvrirPopup:function(url,titre,parametres){ var expression = /[^*]width=([0-9]*)[^*]/; expression.exec(parametres); var popup_width=RegExp.$1; expression=/[^*]height=([0-9]*)[^*]/; expression.exec(parametres); var popup_height=RegExp.$1; var left=(screen.width-popup_width)/2; var top=(screen.height-popup_height)/2; var params=parametres+',top='+top + ',left='+left; var win=window.open(url,titre,params)} } </script> <table class="toolBox" id="toolBox" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="tools"><table align="center" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td colspan="5">
                    </td></tr></tbody></table></td></tr></tbody></table> On ne visite pas le laboratoire P4 Inserm-Jean M?rieux de Lyon. Qui se risquerait dans une telle m?nagerie, renfermant les virus Ebola, Marburg, Nipah, Hendra, Congo-Crim?e, Lassa ? Ces agents pathog?nes dits de classe 4 sont les plus dangereux au monde. Ils sont responsables de fi?vres h?morragiques et d'enc?phalites foudroyantes. "La classe 4 d?signe des agents pathog?nes ayant des taux de mortalit? extr?mement ?lev?s - jusqu'? 90 % des personnes infect?es -, pour lesquels il n'existe pas de moyens prophylactiques ou th?rapeutiques et qui ont la capacit? de se transmettre facilement", avertit Herv? Raoul, le directeur du P4.
                    Le visiteur se contente donc volontiers de parcourir les coursives qui entourent le laboratoire, rendues bruyantes par la respiration incessante des filtres ? air et la pulsation des divers "fluides" - gaz, eau - et l'?lectricit? qui irriguent l'installation. Celle-ci est hautement s?curis?e, pour ?viter toute intrusion.
                    A l'int?rieur, on devine des chercheurs en combinaison gonfl?e par la surpression (pour emp?cher la p?n?tration des agents). Ils sont reli?s au plafond par des tuyaux jaunes - les "narguil?s", selon l'expression locale - qui assurent leur alimentation en air sain. Tous portent casque audio et micro afin de communiquer dans cette ambiance confin?e. En ce matin de juin, on peut lire sur la porte d'entr?e que deux op?rateurs se consacrent au virus Ebola, deux autres au Nipah et quatre au virus grippal H5N1 qui, s'il n'est pas officiellement un agent de classe 4, est un mutant en devenir qui n?cessite les plus grandes pr?cautions.
                    "Il faut voir le laboratoire comme un tube, o? les op?rations vont du moins dangereux au plus risqu?", indique Herv? Raoul. Les trois portions de ce tube de 200 m<sup>2 </sup>se trouvent en d?pression croissante, afin que l'air et les microbes ne puissent s'en ?chapper. Avant de pouvoir y travailler, et en sortir, il faut passer plusieurs sas : douche, enfilage du scaphandre, douche chimique avec pulv?risation, soit une vingtaine de minutes ? l'aller comme au retour. A l'int?rieur, chaque op?ration est codifi?e, notamment la manipulation des animaux (souris et singes). "Le plus difficile, c'est de conserver sa concentration", note M. Raoul. C'est pourquoi on ne travaille dans le P4 que par demi-journ?es. Et seulement apr?s avoir re?u une formation de trois semaines.
                    Les chercheurs et techniciens admis ont d'abord fait l'objet d'une enqu?te de police - risque bioterroriste oblige. Pas de test psychologique sp?cifique : "La fa?on dont les gens supportent le scaphandre est un test en soi", raconte Herv? Raoul, qui s'attache ensuite ? combattre les "d?rives comportementales" qui peuvent na?tre de la routine. Le principe de responsabilit? prime : "R?cemment, un jeune chercheur ne s'est pas senti en forme. Il a pr?f?r? sortir : cela fait partie des comportements qu'on attend des op?rateurs", explique Herv? Raoul. "Une personne de mon laboratoire a fait un malaise, une fois, car c'est un peu stressant", t?moigne Bruno Lina, directeur du laboratoire de virologie et pathogen?se virale de Lyon, utilisateur du P4. Mais trois de ses collaborateurs "sont heureux d'aller" travailler dans "cet outil superbe", assure-t-il.
                    Concr?tement, que fait-on dans le P4 ? Sa mission est de mettre au point des ?l?ments de diagnostic, ? partir de pr?l?vements provenant des centres nationaux de r?f?rence, achemin?s sous triple emballage par des soci?t?s sp?cialis?es. Le laboratoire doit aussi assurer la gestion des collections de souches virales, qui servent d'?talons de comparaison - ? l'exception de la variole, que seuls les Etats-Unis et la Russie ont pr?serv?e de l'?radication compl?te.
                    Le P4 abrite enfin des activit?s de recherche vaccinale et th?rapeutique, publiques et priv?es. Les industriels trouvent l? un outil unique, ? moindre co?t, m?me si la demi-journ?e leur est factur?e trois ? quatre fois plus cher qu'aux chercheurs acad?miques. L'?quipe du P4 n'a pas de projet de recherche propre : "Nous nous retrouverions en concurrence avec nos clients, pour qui nous travaillons ? fa?on", explique Herv? Raoul. Parmi ces "clients" figure le minist?re de la d?fense. Les troupes fran?aises, lors des op?rations ext?rieures, sont susceptibles de se trouver confront?es ? des virus hautement pathog?nes, que ce soit en Afrique ou en Afghanistan o? circule par exemple le virus h?morragique de Congo-Crim?e.
                    Ces recherches sont exclusivement diagnostiques et th?rapeutiques. "Pas question de travailler sur des armes bact?riologiques", assure Herv? Raoul, d?tach? du Commissariat ? l'?nergie atomique o? il a ?t? associ?, ? la direction des applications militaires, ? un programme de lutte contre la prolif?ration nucl?aire et biologique. Mais il verrait d'un bon oeil une diversification vers le monde des bact?ries : celles responsables de la tuberculose pr?sentent d'inqui?tantes multir?sistances aux antibiotiques, qui pourraient conduire ? leur classement en "pathog?ne 4".
                    Plus grand P4 d'Europe, le laboratoire de Lyon vient d'?tre charg? de la coordination d'une infrastructure paneurop?enne de laboratoires de haute s?curit?. "En cas de pand?mie majeure, les capacit?s des six laboratoires europ?ens actuels seraient insuffisantes", estime M. Raoul, qui ?value ? une dizaine le nombre de P4 n?cessaires dans l'Union europ?enne. Un programme europ?en vise ? accompagner une telle mont?e en puissance d'ici ? 2015 et ? favoriser l'?mergence d'une communaut? scientifique sp?cialis?e, alors que les projets concurrents se multiplient ailleurs dans le monde.
                    Mais le sujet br?lant de l'heure, ce sont les virus grippaux, le H5N1 aviaire et le nouveau A (H1N1). Que se passerait-il s'ils se combinaient ? Saurait-on faire face ? Une r?flexion est en cours pour d?terminer s'il est sage d'explorer ces questions en laboratoire, m?me P4. Un fantasme d'apprentis sorciers ? "La d?cision de le faire ou non nous d?passe bien largement", r?pond Herv? Raoul. Elle d?pend des sph?res minist?rielles.
                    Herv? Morin

                    Article paru dans l'?dition du 06.06.09.

                    Depuis dix ans, la ville de Lyon abrite les agents pathogènes les plus virulents au monde, dans un bâtiment hypersécurisé. Il fait partie des rares structures habilitées à étudier ces tueurs-nés.

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                    • #11
                      Re: France, vaccins, vaccination et labo P4

                      Pand?mie

                      Le P4 de Lyon devient t?te de r?seau en Europe

                      Le laboratoire P4 de Lyon est appel? ? devenir le c?ur du premier p?le europ?en cr?? dans le domaine des maladies dites ?mergentes, baptis? European High Level Security Laboratories level-4 (EHSL4) et qui pourrait accueillir 4 nouveaux laboratoires de type P4.

                      DE NOTRE CORRESPONDANTE

                      ? EN CAS de pand?mie majeure, les six laboratoires P4 qui existent actuellement en Europe seraient insuffisants pour r?pondre aux besoins de sant? publique. ? Ce sont les propos tenus par Herv? Raoul, directeur du P4 INSERM-Jean M?rieux ? Lyon ? l?occasion d?une visite exceptionnelle du laboratoire le2 juin.
                      ? quelques jours des ?lections europ?ennes et face au virus A(H1N1) qui a fait l?actualit? de ces derni?res semaines, Herv? Raoul a jug? important de faire savoir qu?il fallait ? augmenter les capacit?s de lutte ? en Europe. Certes, en cas de pand?mie, le P4 ? Lyon fonctionnerait ? plein r?gime. ? Lorsque l?on dit que nous ne serions pas en capacit? de r?pondre cela signifie pour nous : sans arr?ter les autres recherches, pr?cise Herv? Raoul. Or, il est important pour un laboratoire comme le n?tre de pouvoir r?pondre aux nouvelles demandes tout en poursuivant les autres programmes. ?
                      Les agents pathog?nes de classe 4 sont constitu?s de virus au tr?s fort pouvoir pathog?ne (Ebola, Lassa, Marburg?), s?accompagnant d?un taux ?lev? de mortalit?, pour lesquels il n?existe ni vaccins ou traitements efficaces et se caract?risant par une transmission interhumaine intense. Aujourd?hui, le P4 INSERM-Jean-M?rieux est le plus grand laboratoire de haute s?curit? niveau P4 en Europe, seul habilit? en France ? recevoir des pr?l?vements en cas d?infection par un agent de classe 4. Situ? au dernier ?tage d'un b?timent qui h?berge ?galement les laboratoires d'analyses m?dicales Biomnis, au c?ur du quartier de Gerland ? Lyon, il reste dans tous les esprits ? l??uvre de Charles M?rieux ?. En janvier 2004, la Fondation M?rieux a n?anmoins transf?r? ? l?INSERM la totale responsabilit? du fonctionnement technique du P4 et des activit?s scientifiques qui y sont conduites.

                      Quatre autres P4.

                      C?est d?ailleurs sous l?impulsion de l?INSERM que 10 infrastructures europ?ennes de recherche dans le domaine de la biologie et des sciences biom?dicales ont ?t? mises en chantier, dans le cadre du groupe de r?flexion strat?gique europ?en, et plus particuli?rement le r?seau europ?en d?infrastructures de recherche clinique (ECRIN) et le projet EHSL4. Concernant ce dernier, la feuille de route r?dig?e en d?cembre 2008 pr?voit de construire 4 autres laboratoires P4 en Europe. ? Ces structures, dont l?activit? doit apporter des r?ponses concr?tes aux questions de protection de la population, de diagnostic et de traitement des personnes infect?es, devraient avoir un statut et un plan de financement d?s 2012 ?, a pr?cis? le directeur du P4 ? Lyon, qui sera ? la t?te de ce r?seau.
                      ? Lyon, le P4, qui fonctionne avec un budget annuel de 1,5 millions d?euros, hors salaire, a la particularit? de proposer ses services aux Acad?mies comme au secteur priv?, pour 30 % de son activit?. Dans le cas de la grippe A(H1N1) qui a ?merg? en avril 2009, la situation n?exigerait pas que le P4 mette en place des tests de diagnostic. Cependant, dans l?hypoth?se o? ce virus deviendrait plus virulent, ? des programmes permettant de mieux comprendre la mani?re dont il pourrait d?river, vont ?tre conduits ?, a affirm? Herv? Raoul.
                      ? CAROLINE FAESCH

                      Le Quotidien du M?decin du : 05/06/2009


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                      • #12
                        Re: France, vaccins, vaccination et labo P4

                        A Lyon, le P4 se tient pr?t pour le retour du virus de la grippe

                        [ 11/06/09 ] <script language="Javascript" src="http://commentaires.lesechos.fr/onglet2.php?id=4873783"></script>
                        Cet unique laboratoire fran?ais de haute s?curit?, qui d?pend de l'Inserm, va ?tre utilis? pour mener des exp?rimentations sur le H1N1. Les ?quipes vont essayer de comprendre ce qui pourrait se passer si cet agent mutait et devenait tr?s pathog?ne.

                        Les chercheurs qui manipulent les souches stock?es dans de vrais coffres-forts frigorifiques doivent enfiler des scaphandres ?tanches.

                        DE NOTRE CORRESPONDANTE ? LYON.

                        Au coeur de la biopole de Gerland, avenue Tony-Garnier, le P4 de Lyon, unique laboratoire fran?ais de cette cat?gorie, s'appr?te ? recevoir le virus H1N1, responsable de la grippe A d'abord nomm?e grippe mexicaine en r?f?rence au pays o? elle s'est manifest?e pour la premi?re fois, d?but 2009. L'agent infectieux lui sera transmis par le Centre national de r?f?rence sur la grippe pour la zone Sud, dirig? par le professeur Bruno L?na et situ? ? l'H?pital Edouard-Herriot de Lyon. Ce transfert, qui peut para?tre banal s'inscrit pourtant dans un protocole scrupuleusement ?labor? en 2005, lors de l'apparition du H5N1, la grippe aviaire asiatique.

                        Dans le cadre du plan de crise alors d?clench? par les plus hautes autorit?s nationales de la sant?, ? nous avons form? en quelques semaines des chercheurs aux techniques de d?tection de la grippe dans une infrastructure de haute s?curit? comme la n?tre. De plus, nous avons achet? les instruments adapt?s ?, explique Herv? Raoul, directeur du P4 de Lyon. Et ils vont ?tre utilis?s pour le nouveau venu, mais dans une approche pr?ventive, c'est-?-dire au cas o? il ferait son retour cet hiver, sous une forme tr?s grave. ? Il ne s'agit pas de jouer aux apprentis sorciers mais d'essayer de comprendre comment ce virus pourrait d?vier et devenir davantage pathog?ne ?, souligne le directeur. Dans un tel contexte, ? nous serions en mesure d'analyser tous les pr?l?vements envoy?s par les cliniciens. L'important dans ces circonstances est de bien identifier qu'il s'agit d'un virus hautement dangereux de type grippal. Sur la base de ces diagnostics, les h?pitaux sauront quelles seront les mesures ? prendre : isolement des malades, traitement, etc. ?. En effet, tout nouveau virus fait craindre une pand?mie, donc de nombreux d?c?s. Toujours est-il que, dans son ?tat actuel, le H1N1 n'entre pas dans la cat?gorie des virus hautement pathog?nes auxquels se consacre en principe le P4. Toutefois, il entre d?sormais dans sa mission de contribuer au diagnostic et ? la surveillance des agents pathog?nes r?put?s sp?ciaux. Dans la mesure o?, au d?part, personne ne sait comment il va se comporter.

                        <subtitle>Forteresse ?difi?e sur pilotis</subtitle>

                        Les ?quipes qui vont travailler sur le H1N1 seront soumises aux m?mes pr?cautions que les autres dans cette forteresse ?difi?e sur pilotis pour pr?venir tout risque sismique. Elle a ouvert ses portes en 2000 par la volont? du docteur Charles M?rieux et, selon son voeu, elle a ?t? plac?e sous la responsabilit? de l'Inserm en 2004. L'?quipe d'exploitation se compose de 20 personnes, techniciens et ing?nieurs, qui jouent les gardiens du temple car cette maison est r?gie par des consignes tr?s rigoureuses et les zones y sont hautement confin?es et prot?g?es par une multitude de sas d'entr?e.

                        De fait, le laboratoire P4 renferme une collection d'agents qui font bl?mir. Ils sont la cause des fi?vres h?morragiques Ebola ou Marburg, dont le taux de mortalit? approche les 90 %, et contre lesquelles il n'existe ni vaccin ni traitement, tout comme les Arenavirus (? arena ? signifie sable en latin) du Nouveau Monde. Les chercheurs qui manipulent ces souches stock?es dans de vrais coffres-forts frigorifiques doivent enfiler des scaphandres ?tanches. Avant de pouvoir entrer dans le saint des saints, ils ont imp?rativement re?u trois semaines d'enseignement lourd ? la fois th?orique et pratique, et ont ?t? soumis ? un certain nombre d'entretiens pour s'assurer de leur bonne sant? mentale. Histoire d'?viter les savants fous. De plus, ils sont suivis en permanence et, le cas ?ch?ant, rappel?s ? l'ordre ? la moindre incartade. La plate-forme accueille actuellement une vingtaine de chercheurs, issus des laboratoires acad?miques et industriels dont les programmes sont cod?s pour respecter la confidentialit?. Ils sont encadr?s par les 20 permanents du P4, aptes ? participer aux activit?s scientifiques. Cinq autres laboratoires de cette cat?gorie existent en Europe mais leur capacit? est moindre. Ce qui est jug? d'autant plus insuffisant que ces laboratoires sont tous situ?s en Europe de l'Ouest. ? Il en faudrait quatre de plus et agrandir ceux qui existent. La Grande-Bretagne, la Su?de, l'Italie, l'Allemagne et la Pologne ont montr? des signes d'int?r?t pour r?aliser de tels investissements ?, pr?cise Jacques Demotes-Mainard, directeur de recherche ? l'Inserm.

                        Le programme europ?en EHSL4 (European High Level Security Laboratories), coordonn? par Herv? Raoul, entend notamment accompagner les nations qui veulent se doter de telles infrastructures. ? Nous sommes aujourd'hui dans la phase pr?paratoire qui va durer trente-six mois mois. Les constructions elles-m?mes prendront soixante mois ?, indique l'int?ress?. ? Parall?lement, il faudra mettre en place un organe de gouvernance pour ?viter les redondances et s'assurer que les pays non ?quip?s ne seront pas pour autant laiss?s-pour-compte. ?

                        MARIE-ANNICK DEPAGNEUX, Les Echos

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                        • #13
                          Re: France, vaccins, vaccination et labo P4

                          Au laboratoire P4 ? Lyon, des chercheurs manipulent la grippe porcine

                          LYON - Dans le laboratoire P4 de Lyon, r?servoir unique en France des virus les plus mortels, des chercheurs tentent d'anticiper d'?ventuelles mutations ou combinaisons du virus de la grippe porcine.
                          "Le P4 de Lyon est un outil formidable, le plus beau ? l'?chelle mondiale. Et il nous permet d'anticiper les ?ventuelles aggravations du virus H1N1", explique le professeur Bruno Lina, directeur de l'un des deux centres nationaux de r?f?rence contre la grippe, qui dirige ces travaux.
                          Parmi la trentaine de personnes que compte son ?quipe de recherche, trois ont obtenu, apr?s trois semaines de formation, un "passeport" qui leur permet de travailler au P4, ce laboratoire hautement s?curis? en plein centre de Lyon.
                          Depuis un mois environ, ils ont d?but? des exp?riences sur la grippe porcine, dans le but de comprendre comment elle d?veloppe sa r?sistance aux antiviraux, le Tamiflu et le Relenza.
                          Vu sa dangerosit?, "le virus existant peut ?tre manipul? dans des laboratoires P2 ou P3, moins s?curis?s. Mais nous risquons de cr?er nous-m?mes des souches r?sistantes qui n'existent pas, et nous devons donc prendre toutes les pr?cautions", d?taille Olivier Ferraris, chercheur en virologie, qui travaille r?guli?rement au P4 depuis deux ans.
                          Avant de p?n?trer dans l'espace prot?g? --un plateau de 200 m2 divis? en pi?ces de travail parfaitement ordonn?es et propres--, il lui faut traverser plusieurs sas de s?curit? o? il doit prendre une douche et enfiler un scaphandre blanc.
                          Il travaille ensuite dans une atmosph?re en d?pression, pour ?viter toute sortie d'agents pathog?nes. Equip? d'un casque et d'un micro pour communiquer, il est reli? au plafond par un tuyau jaune, le "narguil?", qui lui apporte de l'air sain.
                          Les visiteurs, dont la ministre de l'Enseignement sup?rieur Val?rie P?cresse venue jeudi "encourager tous les chercheurs mobilis?s sur le H1N1", peuvent observer les exp?riences depuis une coursive entourant le laboratoire o? quelques fen?tres laissent entrer un peu de lumi?re du jour.
                          "Le scaphandre devient comme une peau, c'est parfois difficile ? g?rer mais on s'habitue", raconte Olivier Ferraris estimant qu'il y a "moins de risque de travailler au P4 que d'aller prendre le bus".
                          "Travailler au P4 n'est pas une fin en soi, on vient ici pour trouver des r?ponses ? nos questions", souligne le chercheur. "Si on n'avait pas le P4, on ne s'amuserait pas ? ce genre de manipulation. On attendrait que la nature fasse son oeuvre, et on s'attacherait ? comprendre apr?s coup les r?sistances que le virus a d?velopp?".
                          L'?quipe du Pr Lina a demand? l'autorisation du conseil scientifique du P4 pour exp?rimenter les cons?quences d'une combinaison entre les virus H1N1 et H5N1.
                          L'exp?rience permettrait de d?velopper des parades dans l'?ventualit? redout?e par l'OMS d'une association entre la grippe porcine qui se transmet facilement et la grippe aviaire qui ne se transmet pas d'homme ? homme mais qui tue pr?s de 65% des individus contamin?s.
                          (?AFP / 16 juillet 2009 16h53)

                          <!-- FIN DE LA NEWS --> <!-- DEBUT DES BOUTONS FINANCE --> <script src="http://www.romandie.com/js/modal_message/ajax.js"></script> <script src="http://www.romandie.com/js/modal_message/ajax-dynamic-content.js"></script> <script src="http://www.romandie.com/js/modal_message/modal.js"></script> <table class="colonne_gauche marge_news_int" cellpadding="0" cellspacing="0" width="100%"><tbody><tr><td valign="top"><link rel="stylesheet" type="text/css" href="http://www.romandie.com/js/modal_message/modal.css"> <script type="text/javascript"> messageObj = new DHTML_modalMessage(); // We only create one object of this class messageObj.setShadowOffset(5); // Large shadow function displayStaticMessage(messageContent,cssClass) { messageObj.setHtmlContent(messageContent); messageObj.setSize(600,400); messageObj.setCssClassMessageBox(cssClass); messageObj.setSource(false); // no html source since we want to use a static message here. messageObj.setShadowDivVisible(false); // Disable shadow for these boxes messageObj.display(); } function closeMessage() { messageObj.close(); } </script> </td></tr></tbody></table>

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                          • #14
                            Re: France, vaccins, vaccination et labo P4

                            France: deux millions d'euros pour la recherche sur la grippe porcine


                            LYON ? Le gouvernement fran?ais a mobilis? deux millions d'euros afin de soutenir les recherches men?es sur la grippe porcine, a annonc? jeudi ? Lyon la ministre de l'Enseignement sup?rieur Val?rie P?cresse.
                            "Je viens apporter mon soutien ? tous les chercheurs qui sont mobilis?s contre le virus H1N1, et qui vont rester mobilis?s tout l'?t?", a d?clar? Val?rie P?cresse, apr?s avoir visit? le laboratoire s?curis? P4, o? des exp?riences sont en cours sur le virus H1N1.
                            "La recherche fran?aise s'est mobilis?e avec une vitesse in?dite gr?ce ? une r?forme que nous menons depuis un an: la cr?ation en avril de l'Alliance pour les sciences de la Vie, qui regroupe tous les organismes, et qui a permis de gagner six mois dans le lancement des travaux", a-t-elle d?clar?.
                            Les travaux sur le H1N1 conduits dans le cadre de l'Alliance, qui regroupe entre autres le CNRS, l'Inserm et l'Institut Pasteur, b?n?ficieront de deux millions d'euros d'aide d'urgence. La somme s'ajoute aux 40 millions consacr?s chaque ann?e par la France ? la recherche sur la grippe.

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                            • #15
                              Re: France, vaccins, vaccination et labo P4

                              Les priorit?s de vaccination contre la grippe A(H1N1) fix?es

                              31.07.09 | 14h00



                              <script language="JavaScript">OAS_AD('Frame1');</script> <table border="0" cellpadding="0" cellspacing="1" width="98%"><tbody><tr valign="top"><td width="25">
                              </td> <td> ARIS (Reuters) - Confront?e ? un d?c?s suspect, la France va s'efforcer de vacciner en priorit? contre la grippe A (H1N1) les personnes souffrant de pathologies respiratoires d?s que des vaccins seront livr?s. Le gouvernement a command? 94 millions de doses de vaccin ? divers laboratoires qui devraient ?chelonner leurs livraisons entre octobre et d?cembre, mais esp?re recevoir des petites quantit?s fin ao?t ou d?but septembre.
                              <table style="float: left; clear: both; padding-right: 6px;" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr><td><center><script language="JavaScript">if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')}</script></center> </td></tr></tbody></table> Le virus poursuit sa progression mesur?e en France o? l'Institut de veille sanitaire (InVS) d?nombrait 1.022 cas au 28 juillet, dont quatre ayant n?cessit? une hospitalisation en unit? de soins intensifs.
                              Vendredi, les autorit?s ont annonc? que soixante membres d'?quipage d'un paquebot au mouillage en rade de Villefranche-sur- Mer (Alpes-Maritimes), avec plus de 5.000 personnes ? bord, ?taient atteints par la grippe A(H1N1).
                              Apr?s la mort d'une jeune fille de 14 ans hospitalis?e ? Brest, dans le Finist?re, des membres du corps m?dical ont mis en garde contre "tout raccourci" sur la responsabilit? du virus dans ce d?c?s.
                              Tant l'InVS que le responsable du service o? elle ?tait hospitalis?e ont indiqu? ? la presse que l'adolescente souffrait d'une maladie rare et d'autres infections s?v?res, notamment pulmonaire.
                              Ce d?c?s a ?t? r?v?l? jeudi mais l'adolescente a succomb? en r?alit? le 18 juillet, a dit au Monde, dat? du 1er ao?t, le p?diatre Jacques Sizun, responsable du service ou la jeune fille ?tait hospitalis?e.
                              Un "test de second niveau" a d? ?tre pratiqu? ult?rieurement pour mettre en ?vidence la pr?sence du virus, a-t-il pr?cis?.
                              ADAPTER LA STRAT?GIE
                              Des scientifiques lui ayant reproch? de trop en faire face ? la menace d'une pand?mie, la ministre de la Sant?, Roselyne Bachelot, a estim? que m?me si le doute subsistait sur le lien avec ce d?c?s, le virus avait ?t? un facteur aggravant.
                              "M?me si ce virus est r?put? peu s?v?re, il peut avoir des effets extr?mement graves sur des personnes en ?tat de fragilit?", a-t-elle soulign? jeudi soir sur TF1.
                              "Cela nous conduira ? adapter notre strat?gie vaccinale : si par exemple nous avions des vaccins assez t?t mais en faible quantit? au mois de septembre ou fin ao?t, et bien nous vaccinerions ces personnes en toute priorit?", a-t-elle ajout? vendredi sur RTL.
                              La seconde priorit? de vaccination serait les personnels m?dicaux, afin qu'ils ne contaminent pas les malades et restent ? m?me d'assumer leurs missions.
                              Roselyne Bachelot ?carte pour le moment la r?quisition de m?decins, une possibilit? offerte aux pr?fets en cas de manque de personnel pendant, par exemple, les cong?s d'ao?t.
                              "La strat?gie du gouvernement fran?ais a ?t? une strat?gie d'anticipation et je dois dire que nous sommes dans les temps", a dit la ministre.
                              Elle r?pondait implicitement ? certains scientifiques qui reprochent au gouvernement d'affoler la population par une surm?diatisation alors que la dangerosit? du virus est, selon eux, loin d'?tre av?r?e.
                              Le professeur Bernard Debr? a ainsi affirm? il y a une semaine que la grippe A(H1N1), qu'il a qualifi?e de "grippette", ?tait moins dangereuse que la grippe saisonni?re dans l'h?misph?re sud, o? le pic est pourtant atteint.
                              Si le virus mute et devient dangereux, alors le vaccin ne servira ? rien, a-t-il ?galement affirm?.
                              Pour Bernard Debr?, il est "inutile d'affoler les populations, sauf ? vouloir leur marteler, ? des fins politiques, le message suivant : 'bonnes gens, dormez sans crainte, nous veillons sur vous'".
                              La France pourrait passer au niveau 6 d'alerte ? la rentr?e, le niveau maximum, contre 5A actuellement, a indiqu? Roselyne Bachelot.
                              Thierry L?v?que et G?rard Bon, ?dit? par Gilles Trequesser

                              </td></tr></tbody></table>

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