Il s'agit là d'un élément de contexte qui a son importance. - Les moyens de pression des ambulanciers ne sont pas liés comme tels à la pandémie (revendications salariales) mais ils y ont quand même certaines répercussions et surtout cela n'est vraiment pas rassurant. Notons que la conférence de presse de la Santé publique sur le deuxième décès au Québec a eu lieu dans la région de Montréal hier plutôt qu'au ministère de la Santé comme cela se fait habituellement.
AIDE-MEMOIRE DATE : Le samedi 13 juin 2009 HEURE : 15 h 30 ENDROIT : Direction régionale de la sécurité civile de Montréal, Laval, Lanaudière et des Laurentides 5100 Sherbrooke Est, RC-23 Montréal Salle de coordination A
AIDE-MEMOIRE DATE : Le dimanche 26 avril 2009 HEURE : 16 h 30 ENDROIT : 1005, chemin Sainte-Foy RC-80 Québec (Voir d'autres exemples ici, ici et ici)
Québec
Les ambulanciers occupent le siège du ministère de la Santé
Taïeb Moalla
12/06/2009 23h29
<!-- debut-photo --><DL class=articleImage><DT> <DD class=bold>Les syndiqués étaient bien équipés pour occuper le siège du ministère de la Santé. <DD>Photo : Benoît Gariépy </DD></DL><!-- fin-photo --><!-- Encart -->
Quelque 200 ambulanciers paramédicaux, affiliés à la CSN, occupent le rez-de-chaussée du ministère de la Santé, au 1075, chemin Sainte-Foy, depuis le début de l’après-midi de vendredi.
« Les syndicats, une fois qu’ils ont épuisé tous les moyens démocratiques qu’ils ont à leur disposition, il leur reste juste les moyens de pression et de visibilité », a laissé tomber François Trudelle, président de la Fraternité des paramédics et des employés des services préhospitaliers du Québec (FPESPQ).
Les syndiqués, qui ont laissé les fonctionnaires quitter leurs bureaux, mentionnent vouloir demeurer sur place jusqu’à la satisfaction de leurs revendications, même si cela devait prendre plusieurs jours. « On espère qu’on ne se rendra pas jusqu’à lundi », a cependant lâché M. Trudelle.
Échelle salariale
Le différend concerne notamment le nouveau « rangement » salarial qui doit entrer en vigueur le 1er juillet. Selon les syndiqués, « la proposition patronale ferait en sorte que les paramédics actuellement au travail n’obtiendraient jamais le maximum de l’échelle salariale (30,40 $ de l’heure) ».
Les intenses pourparlers qui sont menés depuis plusieurs jours ont été interrompus, vendredi, en fin d’après-midi. La ministère de la Santé dit que « les circonstances ne sont pas propices à la négociation ».
Vendredi, peu après 23 heures, une rumeur persistante évoquait une intervention imminente des forces anti-émeute en vue de déloger les protestataires.
taieb.moalla@journaldequebec.com
*****************
<TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=305 align=center border=0><TBODY><TR vAlign=top><TD class=stitrebleupale colSpan=2>Siège au ministère de la Santé Les ambulanciers expulsés aux petites heures
</TD></TR><TR><TD class=auteur>Agence QMI JEAN-LUC LAVALLÉE/Agence QMI
13/06/2009 21h28 <!-- ### ADDTHIS ### -->
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© PHOTO Benoît Gariépy
</TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR><TR><TD></TD></TR><TR><TD bgColor=#006599></TD></TR></TBODY></TABLE>
<!-- fin-photo -->
Les ambulanciers paramédicaux, mécontents de leur sort, ont été expulsés des bureaux du ministère de la Santé sur le chemin Sainte-Foy par les policiers de l’escouade antiémeute dans la nuit de vendredi à samedi, après un siège de plus de 13 heures.
L’image était frappante.
Habituellement, les policiers travaillent main dans la main avec les ambulanciers sur le terrain. Mais, cette fois, les ambulanciers n’ont pas laissé le choix à leurs «confrères» d’intervenir physiquement pour déplacer ceux qui bloquaient l’accès au bâtiment, à la demande du sous-ministre de la Santé.
«On a offert une résistance passive, donc on faisait plus la poche de patate qu’autre chose», a illustré François Trudelle, président de la Fraternité des paramédics et des employés des services préhospitaliers du Québec (FPESPQ). Se disant à bout de ressources dans la négociation sur l’entrée en vigueur d’une nouvelle échelle salariale (dont l’interprétation est contestée de part et d’autre), quelque 200 ambulanciers de la province occupaient les locaux du MSSSQ depuis vendredi midi.
Les policiers de l’escouade antiémeute ont fracassé une vitre du bâtiment vers 1 h du matin pour y pénétrer puisque les ambulanciers s’y étaient barricadés vers 20 h. «Nous, on n’a rien brisé. On a même ramassé nos déchets. La plupart des ambulanciers sont sortis d’eux-mêmes», a précisé François Trudelle, rappelant qu’il n’y avait eu aucune arrestation.
«Nous considérons que c’est une victoire, au sens où on a réussi à ancrer plus profondément nos revendications auprès du ministère de la Santé. Quand le sous-ministre intervient directement… et on a l’information qu’il a eu la commande du PM de nous faire expulser. Ça veut dire maintenant que M. Charest est informé du dossier.»
«Ça fait plus d’un an qu’on négocie avec le gouvernement. Quand on a épuisé toutes les ressources, on doit se rabattre sur des moyens de pression et de visibilité», a répété le représentant syndical, promettant d’autres coups d’éclat dans les prochains jours.
Essentiellement, les ambulanciers craignent la «discrimination» qu’entraînera la nouvelle échelle salariale, établie en fonction de la scolarité.
Intolérable et inacceptable
«Ce n’est pas dans ce climat-là qu’on veut poursuivre les discussions On ne tolère pas ça. On leur demande de cesser leurs moyens de pression», a clamé la porte-parole du ministère de la Santé, Dominique Breton.
«Ils ont le droit de s’exprimer, mais ça n’a pas à entraîner des bris ou méfaits, comme on l’a vu hier. Ils ont limité le travail des employés du ministère de la Santé, ce qui n’est pas acceptable.»
Journal de Québec
AIDE-MEMOIRE DATE : Le samedi 13 juin 2009 HEURE : 15 h 30 ENDROIT : Direction régionale de la sécurité civile de Montréal, Laval, Lanaudière et des Laurentides 5100 Sherbrooke Est, RC-23 Montréal Salle de coordination A
AIDE-MEMOIRE DATE : Le dimanche 26 avril 2009 HEURE : 16 h 30 ENDROIT : 1005, chemin Sainte-Foy RC-80 Québec (Voir d'autres exemples ici, ici et ici)
Québec
Les ambulanciers occupent le siège du ministère de la Santé
Taïeb Moalla
12/06/2009 23h29
<!-- debut-photo --><DL class=articleImage><DT> <DD class=bold>Les syndiqués étaient bien équipés pour occuper le siège du ministère de la Santé. <DD>Photo : Benoît Gariépy </DD></DL><!-- fin-photo --><!-- Encart -->
Quelque 200 ambulanciers paramédicaux, affiliés à la CSN, occupent le rez-de-chaussée du ministère de la Santé, au 1075, chemin Sainte-Foy, depuis le début de l’après-midi de vendredi.
« Les syndicats, une fois qu’ils ont épuisé tous les moyens démocratiques qu’ils ont à leur disposition, il leur reste juste les moyens de pression et de visibilité », a laissé tomber François Trudelle, président de la Fraternité des paramédics et des employés des services préhospitaliers du Québec (FPESPQ).
Les syndiqués, qui ont laissé les fonctionnaires quitter leurs bureaux, mentionnent vouloir demeurer sur place jusqu’à la satisfaction de leurs revendications, même si cela devait prendre plusieurs jours. « On espère qu’on ne se rendra pas jusqu’à lundi », a cependant lâché M. Trudelle.
Échelle salariale
Le différend concerne notamment le nouveau « rangement » salarial qui doit entrer en vigueur le 1er juillet. Selon les syndiqués, « la proposition patronale ferait en sorte que les paramédics actuellement au travail n’obtiendraient jamais le maximum de l’échelle salariale (30,40 $ de l’heure) ».
Les intenses pourparlers qui sont menés depuis plusieurs jours ont été interrompus, vendredi, en fin d’après-midi. La ministère de la Santé dit que « les circonstances ne sont pas propices à la négociation ».
Vendredi, peu après 23 heures, une rumeur persistante évoquait une intervention imminente des forces anti-émeute en vue de déloger les protestataires.
taieb.moalla@journaldequebec.com
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<TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=305 align=center border=0><TBODY><TR vAlign=top><TD class=stitrebleupale colSpan=2>Siège au ministère de la Santé Les ambulanciers expulsés aux petites heures
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13/06/2009 21h28 <!-- ### ADDTHIS ### -->
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© PHOTO Benoît Gariépy
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Les ambulanciers paramédicaux, mécontents de leur sort, ont été expulsés des bureaux du ministère de la Santé sur le chemin Sainte-Foy par les policiers de l’escouade antiémeute dans la nuit de vendredi à samedi, après un siège de plus de 13 heures.
L’image était frappante.
Habituellement, les policiers travaillent main dans la main avec les ambulanciers sur le terrain. Mais, cette fois, les ambulanciers n’ont pas laissé le choix à leurs «confrères» d’intervenir physiquement pour déplacer ceux qui bloquaient l’accès au bâtiment, à la demande du sous-ministre de la Santé.
«On a offert une résistance passive, donc on faisait plus la poche de patate qu’autre chose», a illustré François Trudelle, président de la Fraternité des paramédics et des employés des services préhospitaliers du Québec (FPESPQ). Se disant à bout de ressources dans la négociation sur l’entrée en vigueur d’une nouvelle échelle salariale (dont l’interprétation est contestée de part et d’autre), quelque 200 ambulanciers de la province occupaient les locaux du MSSSQ depuis vendredi midi.
Les policiers de l’escouade antiémeute ont fracassé une vitre du bâtiment vers 1 h du matin pour y pénétrer puisque les ambulanciers s’y étaient barricadés vers 20 h. «Nous, on n’a rien brisé. On a même ramassé nos déchets. La plupart des ambulanciers sont sortis d’eux-mêmes», a précisé François Trudelle, rappelant qu’il n’y avait eu aucune arrestation.
«Nous considérons que c’est une victoire, au sens où on a réussi à ancrer plus profondément nos revendications auprès du ministère de la Santé. Quand le sous-ministre intervient directement… et on a l’information qu’il a eu la commande du PM de nous faire expulser. Ça veut dire maintenant que M. Charest est informé du dossier.»
«Ça fait plus d’un an qu’on négocie avec le gouvernement. Quand on a épuisé toutes les ressources, on doit se rabattre sur des moyens de pression et de visibilité», a répété le représentant syndical, promettant d’autres coups d’éclat dans les prochains jours.
Essentiellement, les ambulanciers craignent la «discrimination» qu’entraînera la nouvelle échelle salariale, établie en fonction de la scolarité.
Intolérable et inacceptable
«Ce n’est pas dans ce climat-là qu’on veut poursuivre les discussions On ne tolère pas ça. On leur demande de cesser leurs moyens de pression», a clamé la porte-parole du ministère de la Santé, Dominique Breton.
«Ils ont le droit de s’exprimer, mais ça n’a pas à entraîner des bris ou méfaits, comme on l’a vu hier. Ils ont limité le travail des employés du ministère de la Santé, ce qui n’est pas acceptable.»
Journal de Québec
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