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P?nurie des pharmaciens d'h?pitaux : 5 fois pire que celle des infirmi?res
Article mis en ligne le 15 juin 2009 ? 16:10
Soyez le premier ? commenter cet article
Le principal probl?me demeure que les pharmaciens hospitaliers sont sous pay?s par rapport aux pharmaciens salari?s des pharmacies priv?es.(Photo d'archives)
P?nurie des pharmaciens d'h?pitaux : 5 fois pire que celle des infirmi?res
L?Association des pharmaciens des ?tablissements de sant? (A.P.E.S.) constate que la p?nurie de pharmaciens dans les h?pitaux du Qu?bec ? la plus s?v?re ? toucher une profession du r?seau public de sant? ? s?aggrave encore selon les r?sultats de son enqu?te annuelle.
Sur 128 d?partements de pharmacie hospitaliers, 109 ont particip? ? cette enqu?te, soit 85 %. Les r?sultats r?v?lent un taux de p?nurie de l?ordre de 20 %, comparativement ? environ 18 % en 2008, 17 % en 2007 et 16 % en 2006. Toutes proportions gard?es, la p?nurie de pharmaciens est quatre ? cinq fois plus s?v?re que celle des infirmi?res.
Plus pr?cis?ment, il manque 235 pharmaciens dans les h?pitaux r?pondants. La p?nurie se voit partout au Qu?bec, dans les r?gions comme dans les grands centres urbains. Les r?gions les plus touch?es sont la C?te-Nord (48 %), l?Abitibi-T?miscamingue (32 %), le Bas-St-Laurent (30 %), le Nunavik (30 %), l?Outaouais (26 %), la Gasp?sie - ?les de-la-Madeleine (26 %), Montr?al (25 %), et le Nord du Qu?bec (25 %).
La situation atteint un seuil critique dans un nombre significatif d??tablissements o? les postes vacants repr?sentent plus du tiers des effectifs requis. Pr?s de 17 % des ?tablissements r?pondants (18 sur 109) op?rent avec un manque d?effectifs de plus de 35 %.
Rel?ve manquante
Le principal probl?me demeure que les pharmaciens hospitaliers sont sous pay?s par rapport aux pharmaciens salari?s des pharmacies priv?es, et ce, malgr? une formation universitaire plus longue.
Les finissants au baccalaur?at en pharmacie sont encore trop nombreux ? tourner le dos ? la pratique hospitali?re en raison d?un ?cart de salaire d?environ 30 % en d?but de carri?re par rapport au salaire offert en pharmacie priv?, sans compter la complexit? des traitements pharmacologiques administr?s en milieu hospitalier qui n?cessite une formation compl?mentaire de deux ans.
?Bien que pour la premi?re fois depuis pr?s de 10 ans, il y ait un plus grand int?r?t des ?tudiants pour la ma?trise en pharmacie d?h?pital, nous sommes encore loin du compte. 67 bacheliers se sont inscrits au programme de ma?trise qui vient de d?buter. Toutefois, les estimations du minist?re de la Sant? indiquent qu?il faudrait recruter 100 nouveaux pharmaciens cette ann?e et davantage au cours des prochaines ann?es pour remplacer les pharmaciens qui quittent, r?pondre ? la croissance des besoins et cela, sans pour autant r?duire le nombre actuel de postes non combl?s. Plus la s?v?rit? de la situation augmente, plus le coup de barre devra ?tre important?, a d?clar? le pr?sident de l?A.P.E.S., Charles Fortier.
L?A.P.E.S. presse le gouvernement du Qu?bec de mettre en place des conditions pour ?tablir la r?mun?ration des pharmaciens d?h?pitaux ? un niveau concurrentiel et pour rehausser le nombre
d?inscriptions ? la ma?trise en pharmacie hospitali?re.
Les pharmaciens souhaitent ?galement que la prochaine ronde de n?gociations, qui doit d?buter en 2010, soit l?occasion d?int?grer ? l?entente de travail des solutions compl?tes au probl?me d?attraction de la rel?ve.
Article mis en ligne le 15 juin 2009 ? 16:10
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Le principal probl?me demeure que les pharmaciens hospitaliers sont sous pay?s par rapport aux pharmaciens salari?s des pharmacies priv?es.(Photo d'archives) P?nurie des pharmaciens d'h?pitaux : 5 fois pire que celle des infirmi?res
L?Association des pharmaciens des ?tablissements de sant? (A.P.E.S.) constate que la p?nurie de pharmaciens dans les h?pitaux du Qu?bec ? la plus s?v?re ? toucher une profession du r?seau public de sant? ? s?aggrave encore selon les r?sultats de son enqu?te annuelle.
Sur 128 d?partements de pharmacie hospitaliers, 109 ont particip? ? cette enqu?te, soit 85 %. Les r?sultats r?v?lent un taux de p?nurie de l?ordre de 20 %, comparativement ? environ 18 % en 2008, 17 % en 2007 et 16 % en 2006. Toutes proportions gard?es, la p?nurie de pharmaciens est quatre ? cinq fois plus s?v?re que celle des infirmi?res.
Plus pr?cis?ment, il manque 235 pharmaciens dans les h?pitaux r?pondants. La p?nurie se voit partout au Qu?bec, dans les r?gions comme dans les grands centres urbains. Les r?gions les plus touch?es sont la C?te-Nord (48 %), l?Abitibi-T?miscamingue (32 %), le Bas-St-Laurent (30 %), le Nunavik (30 %), l?Outaouais (26 %), la Gasp?sie - ?les de-la-Madeleine (26 %), Montr?al (25 %), et le Nord du Qu?bec (25 %).
La situation atteint un seuil critique dans un nombre significatif d??tablissements o? les postes vacants repr?sentent plus du tiers des effectifs requis. Pr?s de 17 % des ?tablissements r?pondants (18 sur 109) op?rent avec un manque d?effectifs de plus de 35 %.
Rel?ve manquante
Le principal probl?me demeure que les pharmaciens hospitaliers sont sous pay?s par rapport aux pharmaciens salari?s des pharmacies priv?es, et ce, malgr? une formation universitaire plus longue.
Les finissants au baccalaur?at en pharmacie sont encore trop nombreux ? tourner le dos ? la pratique hospitali?re en raison d?un ?cart de salaire d?environ 30 % en d?but de carri?re par rapport au salaire offert en pharmacie priv?, sans compter la complexit? des traitements pharmacologiques administr?s en milieu hospitalier qui n?cessite une formation compl?mentaire de deux ans.
?Bien que pour la premi?re fois depuis pr?s de 10 ans, il y ait un plus grand int?r?t des ?tudiants pour la ma?trise en pharmacie d?h?pital, nous sommes encore loin du compte. 67 bacheliers se sont inscrits au programme de ma?trise qui vient de d?buter. Toutefois, les estimations du minist?re de la Sant? indiquent qu?il faudrait recruter 100 nouveaux pharmaciens cette ann?e et davantage au cours des prochaines ann?es pour remplacer les pharmaciens qui quittent, r?pondre ? la croissance des besoins et cela, sans pour autant r?duire le nombre actuel de postes non combl?s. Plus la s?v?rit? de la situation augmente, plus le coup de barre devra ?tre important?, a d?clar? le pr?sident de l?A.P.E.S., Charles Fortier.
L?A.P.E.S. presse le gouvernement du Qu?bec de mettre en place des conditions pour ?tablir la r?mun?ration des pharmaciens d?h?pitaux ? un niveau concurrentiel et pour rehausser le nombre
d?inscriptions ? la ma?trise en pharmacie hospitali?re.
Les pharmaciens souhaitent ?galement que la prochaine ronde de n?gociations, qui doit d?buter en 2010, soit l?occasion d?int?grer ? l?entente de travail des solutions compl?tes au probl?me d?attraction de la rel?ve.
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