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Qu?bec annonce des primes pour garder les infirmi?res au travail

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  • Qu?bec annonce des primes pour garder les infirmi?res au travail

    Publi? le 30 juin 2009 ? 15h55 | Mis ? jour ? 15h57

    Qu?bec annonce des primes pour garder les infirmi?res au travail


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    Le ministre Yves Bolduc n'a pu dire combien d'infirmi?res devraient profiter de ces trois primes.
    Archives La Presse Canadienne


    <TABLE class=minithumb-auteurs cellSpacing=0><TBODY><TR><TD> </TD><TD vAlign=center>Lia L?vesque
    La Presse Canadienne
    Montr?al

    </TD></TR></TBODY></TABLE>Le gouvernement du Qu?bec offre des primes pour les infirmi?res totalisant 113,8 millions $.


    Des primes annuelles de 2000 $ et 3000 $ seront vers?es respectivement aux jeunes infirmi?res auxiliaires et aux jeunes infirmi?res qui travaillent dans le r?seau public. De plus, des primes de 8000 $ par ann?e seront offertes aux infirmi?res tr?s exp?riment?es qui accepteront de reporter leur d?part ? la retraite.


    Le ministre de la Sant? et des Services sociaux, Yves Bolduc, en a fait l'annonce mardi ? la Facult? des sciences infirmi?res de l'Universit? de Montr?al.


    ?Apr?s les six premiers mois, il y a des gens qui se d?couragent parce qu'ils trouvent que c'est exigeant comme profession?, a rapport? le ministre. Il fait le pari que ces primes aux nouvelles arriv?es dans la profession les inciteront ? y demeurer et ? y prendre un peu plus d'exp?rience.


    Pour ce qui est des primes vers?es aux infirmi?res admissibles ? l'?ge de la retraite, le minist?re veut ainsi non seulement les garder actives, mais aussi permettre aux plus jeunes infirmi?res de b?n?ficier de leur exp?rience.


    Environ 2000 infirmi?res d'exp?rience quittent chaque ann?e, a soulign? le ministre Bolduc.


    Il n'a pu dire combien d'infirmi?res devraient profiter de ces trois primes.

    Fait ? noter, ces primes ne valent que pour trois ans, dans l'espoir de r?gler les probl?mes d'attraction et de r?tention de la main-d'oeuvre infirmi?re. La politique sera r??valu?e apr?s cette p?riode. Ces primes sont donc ponctuelles et ne seront pas int?gr?es aux ?chelles de salaire


    Il n'est donc pas question d'augmenter de semblable mani?re la r?mun?ration de toutes les infirmi?res. ??a, ?a va faire partie des conditions qu'on va n?gocier au cours des prochaines conventions collectives, a dit le ministre Bolduc. Ce qu'on voulait, ce sont des mesures vraiment pour les jeunes qui entrent sur le march? du travail, pour plus en avoir et les retenir plus longtemps et, ?galement, pour nos gens qui devraient prendre leur retraite, avoir un incitatif significatif pour peut-?tre leur permettre de retarder et nous aider dans le r?seau.?


    De telles primes avaient ?t? promises par le Parti lib?ral lors de la derni?re campagne ?lectorale.


    R?actions


    Le principal regroupement de syndicats d'infirmi?res et d'infirmi?res auxiliaires, la F?d?ration interprofessionnelle de la sant?, a mal re?u ces primes, y voyant ?une approche simpliste? et de la ?poudre aux yeux? qui ne r?glera pas le probl?me de fond.


    Dans un communiqu?, la pr?sidente de la FIQ, R?gine Laurent, a dit pr?f?rer des mesures ?plus structurantes? pour r?duire le fardeau de t?ches des infirmi?res, notamment en am?liorant leurs conditions de travail.


    Elle d?plore aussi le fait que ces primes ne s'adressent qu'? une minorit? des infirmi?res, les nouvelles arriv?es et les plus exp?riment?es qui sont presque ? l'?ge de la retraite. Cela, critique-t-elle, ?est une insulte pour toutes ces femmes qui exercent leur profession dans des conditions insoutenables?.


    L'am?lioration des conditions de travail des infirmi?res ?passe par la fin des heures suppl?mentaires obligatoires, l'am?lioration de l'organisation du travail, l'arr?t du recours au personnel d'agences priv?es et la cr?ation de postes ? temps plein et permanent pour toutes?, a ajout? Mme Laurent.


    ? l'oppos?, l'Ordre des infirmi?res s'est r?joui des primes offertes. ?Il ?tait n?cessaire que le minist?re agisse en implantant des mesures concr?tes pour maintenir le plus grand nombre possible d'infirmi?res dans le r?seau public?, a comment? la pr?sidente Gyslaine Desrosiers.


    La corporation professionnelle rappelle que 14 000 infirmi?res ont 55 ans et plus au Qu?bec et que 15 000 ont d?clar? vouloir prendre leur retraite d'ici trois ans si rien n'?tait chang? dans leurs conditions de travail et de salaire, selon un sondage command? par l'Ordre.

  • #2
    Re: Qu?bec annonce des primes pour garder les infirmi?res au travail

    Publi? le 04 juillet 2009 ? 05h00 | Mis ? jour le 04 juillet 2009 ? 05h00

    Rem?de inappropri?


    <!-- END .centerbar --><TABLE class=minithumb-auteurs cellSpacing=0><TBODY><TR><TD></TD><TD vAlign=center>Brigitte Breton
    Le Soleil
    </TD></TR></TBODY></TABLE>

    (Qu?bec) Une baisse de revenus pr?visible dans trois ans. Des primes de 2000 ? 8000 $ aux recrues et aux ?vieilles? employ?es. Rien pour la majorit? des salari?es travaillant aussi fort que les autres mais qui ne sont ni assez jeunes ni assez pr?s de la retraite pour toucher un suppl?ment. ?tes-vous int?ress? ? oeuvrer dans un tel milieu de travail? C'est ce qu'offre le ministre Yves Bolduc pour attirer et retenir le personnel infirmier dans le secteur public. Manifestement, il devra faire plus pour atteindre son objectif.

    ?Le d?fi de la main-d'oeuvre en soins infirmiers est complexe et il appelle des solutions novatrices comme celles-l??, a soutenu en d?but de semaine le ministre de la Sant? et des Services sociaux. Novatrices ne devrait pas rimer avec improvis?es et trompeuses.


    La situation est trop d?licate pour laisser miroiter une embellie qui risque peu de se produire si nous ne travaillons pas sur d'autres aspects du travail du personnel infirmier. Des infirmi?res sont ?puis?es et accumulent les arr?ts de travail. D'autres abandonnent le secteur public pour offrir leurs services ? des agences priv?es o? elles obtiennent un horaire plus souple et o? elles ne sont pas oblig?es de faire des heures suppl?mentaires. Certaines abandonnent la profession pr?matur?ment. Les jeunes la boudent, estimant que d'autres emplois combleront mieux leurs aspirations professionnelles et financi?res.


    Ce sombre tableau ne peut s'effacer en distribuant simplement des primes aux recrues et aux infirmi?res de plus de 35 ans d'exp?rience. Avec son enveloppe de 113,8 millions $, le ministre a l'air g?n?reux et donne l'impression d'?tre actif. C'est toutefois une minorit? des infirmi?res et des infirmi?res auxiliaires qui auront droit aux primes. Celles qui ont entre 4 et 34 ans d'exp?rience n'auront aucune compensation et r?aliseront le m?me boulot que leurs consoeurs. Comment le ministre peut-il esp?rer qu'une telle mesure aura un effet b?n?fique sur l'ensemble du personnel et gardera tout le monde au poste?


    La charge de travail ne change pas. La proportion de postes ? temps partiel demeure toujours ? 60 %. Le temps suppl?mentaire est toujours obligatoire. Les jeunes infirmi?res ne sont pas mieux int?gr?es. Les irritants de la profession apparaissent toujours disproportionn?s par rapport au salaire et aux primes vers?es pour travailler le soir, la nuit, les fins de semaine et dans des unit?s plus exigeantes de l'urgence, des blocs op?ratoires et des soins intensifs.


    Les primes aux recrues et aux plus exp?riment?es n'?taient pas pr?vues au plan pr?sent? en juin 2008 pour contrer la p?nurie d'effectifs. Elles sont apparues parmi les promesses ?lectorales en novembre dernier et le ministre Bolduc a choisi un 30 juin pour concr?tiser le tout.

    C'est le m?me ministre qui ce printemps remettait en question la pertinence de verser des primes pour inciter le personnel des h?pitaux ? donner plus de disponibilit? durant la p?riode estivale pour ?viter les ruptures de service. Les organisations syndicales, mais aussi l'Association qu?b?coise des ?tablissements de sant? et de services sociaux estimaient pourtant que ces primes devaient ?tre maintenues.


    Le d?cret fixant les conditions de travail des infirmi?res viendra ? ?ch?ance en 2010. La F?d?ration interprofessionnelle de la sant?, qui repr?sente quelque 45 000 infirmi?res et 10 000 auxiliaires, pr?pare actuellement son cahier de demandes. Semaine de travail de quatre jours (35 heures) pour tous et prime de raret? de 5000 $ sont notamment r?clam?es.


    L'heure de v?rit? approche. Jusqu'o? le ministre Bolduc, ses vis-?-vis syndicaux et les contribuables qu?b?cois sont-ils pr?ts ? aller pour contrer la p?nurie de main-d'oeuvre infirmi?re?

    Comment


    • #3
      Re: Qu?bec annonce des primes pour garder les infirmi?res au travail

      Libre opinion - Le ministre Bolduc et la p?nurie de personnel

      Jean Bottari, Saint-Mathias-sur-Richelieu

      ?dition du vendredi 03 juillet 2009

      Mots cl?s : Qu?bec (province), ministre de la Sant? du Qu?bec, Yves Bolduc, Qu?bec (province)


      Le ministre de la Sant? du Qu?bec, M. Yves Bolduc, croit avoir trouv? le moyen d'attirer de nouvelles infirmi?res et infirmi?res auxiliaires dans le r?seau de la sant?. Il offrira dor?navant une prime de 2000 dollars par ann?e aux infirmi?res auxiliaires nouvellement gradu?es et 3000 dollars aux infirmi?res. Cette prime sera renouvelable pour une p?riode de trois ans. Afin qu'elles demeurent au travail, le ministre Bolduc offre aux infirmi?res pr?tes pour la retraite une prime de r?tention de 8000 dollars.

      Le ministre ne croit pas que ces primes vont r?gler la p?nurie ? court terme, mais il est optimiste: ? long terme, l'effet se fera sentir. Ce qu'il a omis de mentionner, c'est que les nouvelles primes sont ?videmment imposables. Il ne nous dit pas non plus que les travailleuses de la sant? qui choisissent de pratiquer en agences priv?es continueront d'?tre mieux r?mun?r?es, et ce, m?me en tenant compte des sommes qu'il propose aux nouvelles recrues et aux futures retrait?es.

      Prenons comme exemple le salaire horaire d'une infirmi?re oeuvrant dans le r?seau de la sant? qui est au sommet de l'?chelle salariale. Elle gagne aujourd'hui 31,89 $ l'heure. L'infirmi?re en agence priv?e, quant ? elle, re?oit environ 55 $ l'heure et n'est pas soumise aux horaires de travail contraignant du r?seau public. Ce n'est donc pas avec ses primes que le ministre peut esp?rer d?courager les infirmi?res et infirmi?res auxiliaires d'aller vers le priv?! N'oublions pas que les agences offrent ? leurs employ?s la possibilit? de choisir leurs horaires de travail. Elles peuvent m?me, et ce, d?s le d?but, exprimer leur disponibilit? pour un seul quart de travail. Ce qui n'est pas le cas dans le r?seau de la sant?.

      Il y aurait environ 7000 personnes embauch?es par les diverses agences de placement en soins infirmiers au Qu?bec. Or, si le ministre de la Sant? faisait preuve de courage, il interdirait aux ?tablissements de sant? d'avoir recours au personnel d'agences priv?es. Des millions de dollars seraient ainsi ?conomis?s et les infirmi?res et infirmi?res auxiliaires, si elles voulaient continuer leur carri?re, devraient travailler dans le r?seau public de la sant?.

      Ceci aurait pour effet de r?gler, en partie du moins, la p?nurie de personnel qualifi? et donnerait un peu d'air aux personnes qui tiennent le r?seau ? bout de bras depuis trop longtemps d?j?. Cette nouvelle vague d'embauches apporterait aussi une stabilit? de la main-d'oeuvre et la continuit? des soins, faisant en sorte que les patients seraient enfin soign?s par les m?mes personnes.

      L'organisation du travail devrait aussi ?tre dans la mire du gouvernement. Certains ?tablissements sont totalement d?pourvus de plans de travail ad?quats, de suivi et de formation de leur force ouvri?re. Le ministre devrait, pour une fois, nous ?couter. Nous, qui sommes sur le terrain jour apr?s jour et qui connaissons les forces et les faiblesses de ce syst?me de sant? qui se d?grade et devient de moins en moins humain au fil du temps.

      Visiblement, monsieur Bolduc n'entend que les cadres du r?seau. Ce sont ces m?mes cadres qui, dans plusieurs cas, ne connaissent pas la r?alit? que nous vivons sur le terrain qui informent le ministre et le conseillent sur les possibles modifications ? apporter au fonctionnement quotidien des h?pitaux, CHSLD et CLSC. En passant, je me demande ce que sont devenues les belles promesses faites par Jean Charest et Philippe Couillard en 2003?

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