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Le point sur les pr?paratifs dans le monde en pr?vision d'une pand?mie

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  • Le point sur les pr?paratifs dans le monde en pr?vision d'une pand?mie

    CHACUN DANS SON COIN...
    19 octobre 2006

    Contre une pand?mie grippale, c'est chacun dans son coin...

    Parmi les pays dot?s d'un plan visant ? endiguer une pand?mie de grippe, un sur trois n'est pas vraiment pr?t ! Une ?tude isra?lo-am?ricaine a pass? en revue 45 "Plans pand?mie" dans des pays d?velopp?s ou en d?veloppement. Ses r?sultats inqui?tent.

    La principale insuffisance des dispositifs en place, c'est le manque de clart? dans la gestion des stocks de m?dicaments. Qui traiter en priorit? : les enfants ? Le personnel hospitalier ? Les ?quipes de protection civile ? Les dirigeants politiques ? C'est le dilemme que devront trancher tous les gouvernements.

    Or "seules 28 nations - dont 14 pays d?velopp?s et 14 en d?veloppement - ont clairement ?tabli des groupes de personnes prioritaires", affirment les auteurs. Avec en t?te de liste - conform?ment aux recommandations de l'OMS - le personnel hospitalier. La France fait partie de ce groupe de t?te. Et les autres ? "Plusieurs Etats placent les enfants comme prioritaires, malgr? les r?ticences de l'OMS contre cette mesure". C'est le cas par exemple du Br?sil et de la Tha?lande.

    En cas de flamb?e mondiale de grippe, les r?serves de vaccins et d'antiviraux seront insuffisantes pour immuniser l'ensemble des populations. Des choix strat?giques s'imposeront. D'o? l'importance vitale des "plans pand?mie", dont l'?laboration est vivement recommand?e par l'OMS. A condition qu'ils soient en conformit? avec les standards internationaux...

    Source: PloS Medicine, Volume 3, Issue 10, octobre 2006
    Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. (Miguel de Cervant?s)
    Pour moi, l'id?e de nation se dissout dans l'id?e d'humanit?. (Victor Hugo)

  • #2
    MAROC Contre une pand?mie grippale, c'est chacun dans son coin


    11/12/2006) - Contre une pand?mie grippale, c?est chacun dans son coin...



    Parmi les pays dot?s d?un plan visant ? endiguer une pand?mie de grippe, un sur trois n?est pas vraiment pr?t ! Une ?tude isra?lo-am?ricaine a pass? en revue 45 ? Plans pand?mie ? dans des pays d?velopp?s ou en d?veloppement. Ses r?sultats inqui?tent. La principale insuffisance des dispositifs en place, c?est le manque de clart? dans la gestion des stocks de m?dicaments. Qui traiter en priorit? : les enfants ? Le personnel hospitalier ? Les ?quipes de protection civile ? Les dirigeants politiques ? C?est le dilemme que devront trancher tous les gouvernements.

    Or ? seules 28 nations ? dont 14 pays d?velopp?s et 14 en d?veloppement - ont clairement ?tabli des groupes de personnes prioritaires ?, affirment les auteurs. Avec en t?te de liste ? et conform?ment aux recommandations de l?OMS - le personnel hospitalier. Pourquoi ? Parce que c?est lui qui devra soigner les malades. Il est donc indispensable qu?il soit ? son poste, en bonne sant? !

    ? Plusieurs Etats placent les enfants comme prioritaires, malgr? les r?ticences de l?OMS contre cette mesure ?. C?est le cas par exemple du Br?sil et de la Tha?lande.

    En cas de flamb?e mondiale de grippe, les r?serves de vaccins et d?antiviraux seront insuffisantes pour immuniser l?ensemble des populations. Des choix strat?giques s?imposeront. D?o? l?importance vitale des ? plans pand?mie ?, dont l??laboration est vivement recommand?e par l?OMS. A condition bien s?r qu?ils soient en conformit? avec les standards internationaux...

    Source : DS

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    • #3
      Le point sur les pr?paratifs dans le monde en pr?vision d'une pand?mie

      LES ALERTES ? LA GRIPPE AVIAIRE SE MULTIPLIENT ? TRAVERS LE MONDE
      Par Fabien Piliu (La Tribune.fr)
      8 f?vrier 2007

      Par la voix de la FAO, les Nations Unies recommandent de garder les chats ? bonne distance des oiseaux infect?s. Apr?s le Royaume-Uni et le Japon, c'est au tour de la Finlande de prendre des mesures pour enrayer la propagation du virus.

      La menace de la grippe aviaire se pr?cise, un an apr?s avoir alarm? le monde entier. Aujourd'hui, l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture - FAO - a recommand? en vertu du "principe de pr?caution" de "garder les chats ? bonne distance" des oiseaux infect?s par la grippe aviaire dans les zones touch?es par le virus, m?me si aucune preuve de contamination du chat vers l'homme n'est ? ce jour ?tablie.

      La FAO indique que "la haute pr?valence" de l'infection par le H5N1 d?pist?e chez les chats en Indon?sie aurait provoqu? une "certaine alarme": "Ce n'est pas la premi?re fois que des chats contractent le virus, comme le montrent des ?pisodes pr?c?dents en Tha?lande, Irak, Russie, dans l'Union europ?enne et en Turquie. Les chats peuvent ?tre infect?s lorsqu'ils se nourrissent d'oiseaux domestiques ou sauvages malades; ils peuvent d?velopper la maladie fatale et excr?ter le virus par les voies respiratoires et digestives", pr?cise les experts de l'organisation.

      Hier, la FAO avait d?nonc? le torpillage dans certains pays des progr?s dans la lutte contre la grippe aviaire, apr?s la r?apparition du virus dans l'UE et les derni?res victimes humaines.

      Car la menace se pr?cise aux quatre coins du monde. Apr?s la d?couverte r?cente de quatre foyers de grippe aviaire, le minist?re japonais de l'Agriculture a ordonn? aujourd'hui la d?sinfection obligatoire d'environ 4.000 ?levages de poulets afin de pr?venir la grippe aviaire, apr?s la d?couverte ces derni?res semaines de plusieurs foyers du redoutable virus H5N1 dans le sud-ouest du pays. Tous les ?levages comptant au moins 1.000 volailles situ?s ? l'ouest de la r?gion d'Osaka, soit, ? peu de choses pr?s la moiti? occidentale de l'Archipel, sont astreints ? cette obligation dont les frais seront pris en charge par l'Etat. Ces d?sinfections devront avoir lieu avant la fin du mois de f?vrier.

      La Finlande a ?galement pris des mesures. Pour la deuxi?me ann?e cons?cutive, le confinement des volailles de d?but mars ? fin mai apr?s la r?apparition du virus H5N1 en Europe a ?t? ordonn?.

      Hier, Jacques Chirac a appel? mercredi en Conseil des ministres ? "une extr?me vigilance" face au risque de grippe aviaire, en veillant particuli?rement aux mesures de pr?caution comme les commandes de masques. En fin de semaine derni?re, le Royaume-Uni a proc?d? ? l'abattage de 159.000 volailles apr?s la d?couverte d'un ?levage contamin?.

      En ?gypte, apr?s le d?c?s d'une adolescente contamin?e par ce virus, le nombre de victimes s'?l?ve d?sormais ? 17 en un an.

      Source

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      • #4
        Virus H5N1: l'?pizootie est aujourd'hui incontr?lable en Egypte et en Indon?sie

        Virus H5N1: l'?pizootie est aujourd'hui incontr?lable en Egypte et en Indon?sie

        http://www.topchretien.com/topinfo/d...t-en-indonesie

        <TABLE cellSpacing=0 cellPadding=2 width="95%" align=center border=0><TBODY><TR><TD class=normal2 vAlign=top align=left>Le mortel virus H5N1 asiatique fait flamber depuis 2003 une ?pizootie aujourd'hui incontr?lable en ?gypte, en Indon?sie (avec deux nouveaux d?c?s annonc?s hier, le bilan humain est d?sormais de 71 victimes), et toujours pr?sente dans de tr?s nombreux pays.

        Si certains pays ont pu, comme la Tha?lande ou le Vietnam, ma?triser le fl?au, c'est gr?ce au confinement et ? l'abattage des volailles touch?es. Mais l'arme de la vaccination, promue par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la sant? animale (OIE) lors d'une conf?rence internationale qui s'est tenue ? V?rone (Italie) la semaine derni?re, est ?galement un outil capital de lutte contre l'?pizootie, et de pr?vention d'une pand?mie humaine de grippe aviaire. Elle r?duit la charge virale dans l'environnement. Moins de virus ?gale moins de contacts entre animaux. Elle r?duit aussi le risque d'?mergence d'une pand?mie humaine en diminuant les ?changes viraux avec l'homme.

        La conf?rence de V?rone a surtout montr? ? quel point il sera difficile de donner des recommandations d?taill?es, tant les situations d'un pays ? l'autre sont diverses. La FAO a d?bloqu? 80 millions de dollars et l'Union europ?enne pr?s de 3 millions d'euros pour les tests diagnostics, la surveillance de l'avifaune, l'?pid?miologie des volailles domestiques. Mais, comme l'a expliqu? Christiane Bruschke (OIE), il sera extr?mement difficile de proposer des strat?gies vaccinales "cl?s en main" pays par pays. En effet, le Vietnam partage ses poules, ses canards et ses oies en ?levages industriels (niveau de bio s?curit? 1) et en poulaillers et basses-cours de village (niveau 4), tandis que la Chine, la France ou la Turquie ont essentiellement des ?levages industriels, dont certains avec des parcours ext?rieurs (volailles de label).

        Certes les mesures les plus efficaces restent la mise en quarantaine et l'abattage lors des ?pid?mies. "Mais, dans les pays o? les services v?t?rinaires sont absents ou m?diocres, o? la l?gislation et la cha?ne de commandement sont absentes, o? les mouvements de volailles sont impossibles ? contr?ler, o? l'abattage et l'incin?ration des animaux infect?s sont limit?s, o? les laboratoires de diagnostic manquent, il faut bien vacciner", a expliqu? Christiane Bruschke devant des repr?sentants indon?siens, ?gyptiens et nig?rians directement concern?s. Un programme de vaccination sera sp?cifique, taill? sur mesure : impossible de donner des recommandations globales ! Vaccination en anneau autour d'un foyer, ou couverture vaccinale du pays tout entier, vaccination cibl?e sur des populations ? risque : le choix est large. Il faut aussi bien s?lectionner sa souche de virus vaccinal : car si on prend le virus H5N1 comme vaccin, il sera impossible de distinguer les volailles malades des oiseaux vaccin?s.

        Des pratiques ? haut risque

        Les autorit?s sanitaires doivent ?tablir un programme de distribution assurant la cha?ne du froid : au Vietnam, en 2006, un stock de vaccin est rest? 12 heures par 30?C au soleil, parce que la pr?pos?e au frigo n'avait pas la cl? de la chambre froide o? devait ?tre entrepos? le stock ! Il faut savoir combien de temps durera la campagne de vaccination, quand l'arr?ter, tester r?guli?rement son efficacit?. Les chiffres d'animaux ? vacciner donnent le vertige : il y a chaque ann?e 52 milliards de volailles produites dans le monde ! Ian Brown, patron du laboratoire de r?f?rence europ?en de Weybridge (Londres), a ainsi indiqu? que moins de 0,1% des volailles europ?ennes sont vaccin?es.

        Leslie Sims (Services d'information v?t?rinaire pour l'Asie et le Pacifique, Australie) a rappel? que, en Asie du Sud-Est, "un travail immense a ?t? accompli", ? Hongkong, au Vietnam, mais aussi en Chine o? vivent 70% des canards domestiques dans le monde. Les pratiques ? haut risque (m?lange d'esp?ces, exposition ? ciel ouvert, absence de mesures de bios?curit?, march?s aux volailles complexes) sont peu ? peu supprim?es. La Chine a d?j? inject? 10 milliards de doses de ses propres vaccins en 2006 dans ses volailles.

        Mais, mauvaise nouvelle, ces vaccins sont relativement inefficaces : aux Pays-Bas, une ?tude pilote de l'efficacit? des vaccins a montr? qu'? un an seuls 19% des poulets, 20% des canards et 27% des oies avaient un titre en anticorps antiviraux l?g?rement inf?rieur au seuil de protection. La majorit? des autres oiseaux n'atteignent m?me pas ce titre. Martijn Wejtens (minist?re de l'Agriculture n?erlandais) qui pr?sentait l'?tude pilote s'est d?clar? "d??u de ces mauvais r?sultats". Comment savoir si ces vaccins seront efficaces ? L'analyse du risque, pr?n?e par Marion Woolbridge (Agence des laboratoires v?t?rinaires, Royaume-Uni) r?clame de cerner les objectifs (prot?ger contre la maladie ou l'infection, limiter la diss?mination), de conna?tre l'antig?nicit? de la souche vaccinale, et de choisir les bons antig?nes, le bon adjuvant. La production doit ?viter la contamination du vaccin (y compris par des agents chimiques), mesurer la concentration en antig?nes, s'assurer que la souche vaccinale prot?ge contre le virus sauvage.

        Chaque ?tape regorge de chausse-trappes qui peuvent faire capoter les futures campagnes. Pour Anni McLeod (FAO), il faut aussi ma?triser les co?ts : la dose inject?e par oiseau varie de 0,062 dollar au Vietnam ? 0,13 dollar en C?te d'Ivoire... Les pays doivent donc calculer leurs budgets et le niveau des aides internationales.

        <!--ISI_LISTEN_STOP --></TD></TR><TR><TD class=normal1 vAlign=center align=left height=41>Source : Le Figaro</TD></TR></TBODY></TABLE>

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        • #5
          Risques ?mergents : ? ne pas rester contemplatifs ?

          Risques ?mergents : ? ne pas rester contemplatifs ?

          http://www.lepoint.fr

          25/04/2007 - Propos recueillis par Anne Jeanblanc

          L?Institut national de veille sanitaire (InVS), dirig? par le Pr Gilles Br?cker, a r?uni, ? Paris, environ 300 professionnels de la sant? ? m?decins lib?raux et hospitaliers, le plus souvent sp?cialistes des maladies infectieuses, biologistes et repr?sentants d?institutions partenaires - pour un colloque intitul? : ? Anticipation, d?tection et r?ponse aux risques infectieux ?mergents ?.


          Q - Vous parlez d?anticipation. Or, l?histoire du Sras (syndrome respiratoire aig? s?v?re) en montre les limites?

          Certes, on ne peut pas toujours anticiper la survenue d?un nouvel agent infectieux. Le Sras est l?exemple type d?un virus, totalement inconnu, qui a ?merg? brutalement en Chine. Il s?est rapidement propag? dans de multiples pays, notamment parce qu?un malade hautement contagieux a s?journ? dans un h?tel international ? Singapour.
          Mais l?anticipation peut aussi porter sur les facteurs de diffusion, de diss?mination et de gravit?. Elle doit se d?cliner ? travers les divers moments de caract?risation d?une menace.

          Q - Cela veut-il dire que la d?tection est primordiale ?

          Oui et, elle aussi, se d?cline ? plusieurs niveaux. On peut rep?rer une accumulation de malades, sans conna?tre l?origine de l??pid?mie. Comme pour le Sras. Il a alors fallu r?agir tr?s vite et demander aux laboratoires de r?f?rence d?identifier l?agent pathog?ne. Ce qui a suppos? de faire des pr?l?vements chez les patients, alors que la maladie en tuait un grand nombre. La mise en ?vidence d?un coronavirus a pris plusieurs semaines.
          En revanche, pour le chikungunia, le virus a ?t? d?couvert en 1952, en Tanzanie. Il avait d?j? donn? des ?pid?mies en Afrique et en Asie. Quand il a ? flamb? ? ? la R?union et ? Mayotte, d?but 2006, nous avons donn? l?alerte. Mais personne n?imaginait qu?il puisse faire autant de ravages.

          Q ? Et pour la grippe aviaire, n?avez-vous pas finalement le sentiment d??tre trop alarmiste ?

          En mati?re de veille sanitaire, on nous reproche toujours d?en faire trop ou pas assez. Pour la grippe aviaire, quasiment tous les virologues estiment qu?une pand?mie s?v?re arrivera forc?ment. Reste ? savoir quand. Pour faire face au risque d?un tel ? tsunami ?, il serait ridicule de rester contemplatif ou de b?tir des ch?teaux de sable. Alors, nous avons choisi de construire des digues, capables de r?sister au choc.

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