Maroc: flamb?e des prix de produits de grande consommation

[Diane Morin]

<TABLE class=fondBlanc border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width=980 align=center><TBODY><TR vAlign=top><TD colSpan=3><TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width=960><TBODY><TR><TD class=surTitreUne colSpan=2>Niveau de vie</TD></TR><TR><TD class=titreUne colSpan=2>Ramadan et la rentr?e scolaire font beaucoup de d?g?ts</TD></TR><TR><TD class=sousTitreUne colSpan=2>L'endettement semble ?tre le moyen le plus </TD></TR><TR><TD class=dateHeure colSpan=2> Publi? le : 09.09.2009 | 12h31</TD></TR><TR><TD width=25> </TD><TD width=740> </TD></TR></TBODY></TABLE></TD><TD> </TD></TR><TR vAlign=top><TD> </TD><TD><TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width=640><TBODY><TR><TD class=chapeauActualite colSpan=2>Vacances, rentr?e scolaire, ramadan? les bourses des m?nages marocains devraient p?tir d'une conjoncture difficile combin?e ? la flamb?e des prix de nombreux produits de grande consommation. Il faut dire que la fin de la p?riode des vacances et la rentr?e scolaire, qui ont co?ncid? cette ann?e avec le d?but du mois sacr?, ont rendu la t?che un peu difficile ? de larges couches de la soci?t?.</TD></TR><TR><TD height=30 colSpan=2> </TD></TR><TR vAlign=top><TD><TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width=40><TBODY><TR vAlign=top><TD></TD></TR><TR><TD></TD></TR><TR><TD></TD></TR><TR><TD></TD></TR><TR><TD vAlign=top></TD></TR><TR><TD></TD></TR><TR><TD></TD></TR></TBODY></TABLE></TD><TD id=Corps class=corpsActualite>Les mesures adopt?es par les autorit?s pour maintenir les prix ? leur niveau normal ont donn? des r?sultats jug?s positifs. En effet, le gouvernement a mobilis? plusieurs commissions locales pour contr?ler les prix. Durant les premiers jours de ramadan, des centaines d'infractions concernant la qualit?, l'affichage des prix et la pr?sentation des factures, ont ?t? relev?es par les commissions. Mais les consommateurs pensent qu'en d?pit du dispositif mis en place par les services comp?tents, certains produits ont tout de m?me connu des augmentations significatives. ?On entend parler ? la t?l?vision et dans les journaux des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la hausse des prix. Mais il n'en demeure pas moins que certains produits tr?s consomm?s en cette p?riode sont vendus ? des prix qui d?passent de loin les capacit?s de nombreuses familles.

Pire encore, certaines marchandises augmentent du jour au lendemain de quasiment 100%, voire plus dans certains cas?, affirme Sa?d, un fonctionnaire ? la retraite.

S'agit-il d'une simple question de l'offre et de la demande ? Il est certain que la ru?e des consommateurs sur une cat?gorie bien pr?cise de produits durant le ramadan se r?percute directement sur les prix. Cependant, des sp?culateurs sans scrupule qui voient en ce genre d'occasion une aubaine pour faire plus de profit, jouent aussi un r?le dans la flamb?e des prix. Le m?me constat est fait par d'autres consommateurs comme Abdelilah, un ouvrier dans une usine de textile. ?Je pense que ce sont plut?t les viandes blanches et le poisson qui ont connu des hausses importantes ces derni?res semaines au point qu'il est devenu difficile pour certaines familles d'acheter certains poissons. Ceux qui ont les moyens ach?tent ce dont ils ont besoin alors que les mois chanceux n'ont d'autres choix que d'attendre une probable baisse des prix?, explique t-il. Ce dernier affirme qu'il lui est quasiment difficile de subvenir aux besoins de sa petite famille sans avoir recours au cr?dit.

Pour faire face ? leurs d?penses grandissantes d'ann?e en ann?e, les m?nages marocains se tournent de plus en plus vers les organismes de cr?dit. Les campagnes de communication de diff?rents organismes battent leur plein actuellement pour convaincre un plus grand nombre de clients qui n'y vont pas d'ailleurs par quatre chemins avant de contracter un cr?dit. Depuis plusieurs ann?es, les cr?dits ? la consommation connaissent une grande embellie. Une famille peut m?me contracter plusieurs cr?dits ? la fois. Pour de nombreuses personnes, peu importe le taux d'int?r?t ou la dur?e de remboursement car le plus important pour elles est de trouver de l'argent pour faire face aux d?penses. C'est le cas d'Aicha, une m?re de trois enfants. Salari?e dans le secteur priv?, elle a ?t? s?duite par la publicit? d'une soci?t? de cr?dit. Elle est d'ailleurs une cliente fid?le de cette soci?t? car elle a d?j? contract? plusieurs cr?dits en l'espace de quelques ann?es seulement. ?Dans la majorit? des cas, je prends des petites sommes d'argent pour pouvoir les rembourser rapidement. Cette ann?e, on a d?cid? mon mari et moi de se partager les t?ches. Je m'occupe des frais scolaires des enfants et lui va se charger du reste?, d?clare Aicha. Cette derni?re ne cache pas son m?contentement quant ? l'augmentation, inexpliqu?e selon elle, des tarifs des ?coles priv?es. ?Nous avons ?t? surpris quand nous avons voulu inscrire nos enfants ? l'?cole. Les tarifs ont ?t? augment?s par rapport ? l'ann?e derni?re.

Les responsables de l'?cole nous ont tout juste plac?s devant le fait accompli?, d?plore t-elle. Ainsi, l'endettement semble ?tre le moyen le plus facile pour les m?nages. Certains gens interrog?s pensent d?j? ? ?'A?d Al Fitr'' pr?vu dans moins de deux semaines et les d?penses qui s'en suivent. D'autres voient m?me le mouton point? de la corne. ?Nous avons d?cid? de tout pr?voir ? l'avance et r?guler les d?penses au centime pr?s. Nous n'avons pas d'autres alternatives pour faire face aux d?penses?, conclut Aicha. Cette derni?re affirme attendre avec impatience l'adoption de la loi sur la protection du consommateur. Une loi qui tarde toujours ? voir le jour malgr? les appels du mouvement consum?riste marocain. Pour rappel, le projet de cette loi est rest? dans les d?dales du gouvernement voil? presque une d?cennie. Depuis, de nombreux changements ont ?t? op?r?s par les gouvernements successifs. L'adoption de cette loi sera-t-elle suffisante pour mieux contr?ler les prix ? Ils sont nombreux ? placer de grands espoirs sur cette loi mais il faudra attendre son entr?e en vigueur pour en mesurer la port?e.
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Rondes de contr?le

Durant les premiers jours du mois sacr?, ce sont pas moins de 95.000 unit?s de denr?es alimentaires qui ont ?t? saisies et d?truites en raison de leur insalubrit?.

Ces denr?es qui comprennent des boissons gazeuses, du beurre, des dattes, des figues s?ches, des conserves animales et v?g?tales, des huiles ainsi que d'autres produits, ont ?t? saisies dans diff?rentes villes dans le cadre des op?rations de contr?le op?r?es par les autorit?s comp?tentes.

Depuis le d?but du ramadan, des centaines d'infractions ont ?t? enregistr?es ? l'?chelle nationale. Ces infractions concernent le non affichage des prix, l'absence de facture, le non passage par le march? du gros, l'augmentation ill?gale des prix et le refus de vente. Pour rappel, certains dysfonctionnements ont ?t? constat?s dans certaines r?gions provoquant l'augmentation des prix de certains produits comme les tomates (11%), les viandes rouges (7%) et blanches (15%), selon les donn?es du gouvernement. Les responsables avaient alors affirm? que la situation a ?t? ma?tris?e et que les prix sont revenus ? la normale.</TD></TR></TBODY></TABLE>

http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=116&id=119241

</TD></TR></TBODY></TABLE>

[Diane Morin]

Re: Maroc: flamb?e des prix de produits de grande consommation

<TABLE class=my cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%" height="100%"><TBODY><TR><TD style="PADDING-LEFT: 20px; HEIGHT: 20px" class=title width=535>Nouvelle Tribune - 11 sept. 2009

Articles ? Actualit?
</TD></TR><!----><TR><TH style="PADDING-TOP: 15px" class=title height=20 width=535>Les prix des produits alimentaires s?envolent</TH></TR><TR><TD style="PADDING-LEFT: 20px" class=my vAlign=top width=570>
Auteur : Leila Ouazry

Ramadan ?tant le mois de la grande consommation par excellence, les budgets des m?nages d?j? essouffl?s sont mis ? rude ?preuve. Les d?penses intensives qui accompagnent le mois de je?ne sens? ?tre, une p?riode d?abstinence, une tr?ve des mauvaises habitudes et surtout un grand moment de d?votion et de spiritualit?, font le bonheur des commerces, qui n?h?sitent pas ? taxer certains produits.

Consommer ? tout prix
En effet, les m?nages ne m?nagent pas leurs bourses pour garnir leur table, hausse pas ou pas, on consomme. Que l?on soit du Nord ou du Sud, de Casablanca ou de F?s, de classe pauvre, moyenne ou ais?e, tout le monde est touch? par la fi?vre de la consommation fr?n?tique. D?aucuns s?endettent pour satisfaire leurs envies ? ramadanesques ?. Cela profite ?galement aux ?tablissements de cr?dits ? la consommation qui proposent des offres all?chantes en cette p?riode de l?ann?e. C?est dire que les bourses des m?nages sont malmen?es. La hausse des prix de la quasi-totalit? des produits ? la consommation n?arrange pas les choses.
En effet, on assiste ? une augmentation r?elle des prix. Cette augmentation n?est pas directement li?e au ramadan. Certes, certains commer?ants malfrats n?h?sitent pas ? profiter de l?aubaine de consommation ramadanienne, mais, les hausses ?taient enclench?es bien avant ramadan pour certaines denr?es.
A titre indicatif, dans les march?s des quartiers populaires, pendant longtemps, les tomates co?taient entre 3 et 4 dhs, d?s le premier jour du ramadan, leur prix a quasiment doubl?. Il a atteint 7 dhs, pour arriver ? 9 dhs, dans certains quartiers. Actuellement il se situe entre 6 et 7 dhs.
Chaque ann?e, les responsables concern?s promettent aux citoyens le maintien des prix ? leur niveau habituel, mais dans les faits, cette promesse n?est jamais tenue. La ru?e vers certains produits y est pour beaucoup. De m?me la multiplicit? des interm?diaires rench?rit les prix. R?sultat, le consommateur final paie le produit 2 ? 3 fois plus cher que son prix r?el. Un tour d?horizon des divers produits, nous permet de constater que le panier de la m?nag?re est de plus en plus co?teux.
A titre d?exemple, le prix de la viande a connu une augmentation de 10 Dhs/kg quatre semaines avant le d?but du Ramadan. Il faut compter 80 Dhs pour un kilo de viande rouge. 120 Dhs pour un kilo de foie et 90 Dhs pour un kilo de viande hach?e. En ce qui concerne le poulet, il faut compter 15 Dhs/kg pour les coquelets, 19 Dhs/kg pour le poulet blanc et 50 Dhs/kg pour le poulet beldi.
C?t? des l?gumes et des fruits, la flamb?e des prix est aussi importante. Un kilo de poivrons verts co?te 7 Dhs, il faut compter entre 10 et 12 Dhs pour la vari?t? rouge ou jaune. Un kilo d?haricot vert est vendu ? 10 Dhs. Il faut compter 3 Dh pour un kilo d?oignons, 12 Dhs pour les ?chalotes, 5 Dhs pour la pomme terre, 8 Dhs pour le coing, 15 Dhs pour le gombo et 8 Dhs pour une laitue. Pour un Kilo de citron, il faut compter 20 Dhs.
Du c?t? des fruit la tendance est la m?me, il faut compter entre 20 et 25 Dhs le kilo de pommes, 21 Dhs pour la poire, 5 Dhs le kilo d?orange, entre 10 et 12 Dhs le kilo de prunes et de p?ches.
Mais c?est au niveau du poisson et crustac?s o? les records sont enregistr?s et encore faut-il en trouver. Les amateurs de crevettes ont eu du mal ? s?approvisionner durant les premiers jours du ramadan. La crevette rose est vendue entre 90 et 110 Dhs/kilo et la crevette grise entre 120 et 130 Dhs. Le litre de moules est vendu entre 15 et 20 Dhs. Pour un kilo de sardines, il faut compter 20 Dhs et 60 Dhs pour le kilo de merlan.
Pour les l?gumineuses les prix n?ont pas augment?, mais ce n?est pas donn? non plus. Un kilo de pois chiche ou de lentilles est vendu entre 15 et 16 Dhs le kilo.
En effet, ces prix attestent que l?indice du co?t de la vie va en croissant, alors que le pouvoir d?achat demeure trop faible.
A la veille du mois de ramadan, le gouvernement, comme ? l?accoutum?e d?ailleurs, n?a pas cess? de matraquer que le march? sera parfaitement approvisionn? durant le mois de je?ne et qu?aucun produit ne manquera, rappelant par la m?me occasion qu?il se tient aux aguets tous les ?ventuels sp?culateurs. Il est vrai que les op?rations de contr?le men?es ont pu ?pingler certaines brebis galeuses et c?est tant mieux, d?ailleurs cela devrait se faire en permanence tout au long de l?ann?e et non seulement pour ramadan ; le probl?me ne se situe pas uniquement au niveau de l?approvisionnement du march? car il faut que les prix soient accessibles.
Certes, le march? est r?gi depuis 2001 par la loi de la concurrence qui permet une libert? des prix, mais cette loi, n?est malheureusement pas appliqu?e ? bon escient. L?objectif de la libert? des prix est justement de cr?er une forte concurrence entre les fournisseurs en vue de permettre au consommateur final d?acheter un produit d?une m?me qualit? au tarif le moins disant.
Il est ? rappeler que le Maroc a adopt? la loi 6-99 sur la libert? des prix et de la concurrence, en vue de moderniser l?environnement juridique et institutionnel du march? marocain. L?affichage des prix et l??tiquetage font partie des dispositions de la loi 6-99. L?objectif ?tant d?arriver ? des relations commerciales fond?es sur la transparence, la non-discrimination et la loyaut?, alors que sur le terrain les choses se passent autrement.
En d?pit de la loi sus-cit?e, l?affichage des prix, n?est pas partout de mise. A l?exception des grandes surfaces et quelques superettes, (et encore un produit sur 5 ne comporte pas de prix) rares sont les commerces qui daignent afficher les prix.
Le gouvernement qui se dit d?termin? a lutter contre les fraudes ne devrait pas se contenter de campagnes limit?es dans le temps, mais multiplier ses interventions de mani?re permanente, car d?s que le mois de ramadan sera achev?, les commissions de veille en question vont se rar?fier et on assistera ? nouveau aux m?mes effractions. Car, encore une fois le probl?me n?est pas de l?gif?rer mais de faire en sorte que les lois en vigueur soient respect?es. Or pour se faire, il faut sanctionner. Mais, cela ne sera plausible que si la corruption n?est plus de mise

http://www.lanouvelletribune.com/Les..._envolent.html
</TD></TR></TBODY></TABLE>

[Diane Morin]

Re: Maroc: flamb?e des prix de produits de grande consommation

<TABLE class=contentpaneopen><TBODY><TR><TD class=contentheading width="100&#37;">Les prix s'emballent </TD><TD class=buttonheading width="100%" align=right></TD><TD class=buttonheading width="100%" align=right></TD></TR></TBODY></TABLE><TABLE class=contentpaneopen><TBODY><TR><TD class=contentheading width="100%"></TD><TD class=buttonheading width="100%" align=right> </TD><TD class=buttonheading width="100%" align=right> </TD></TR></TBODY></TABLE><TABLE class=contentpaneopen><TBODY><TR><TD vAlign=top width="70%" colSpan=2>&#201;crit par libe.ma </TD></TR></TBODY></TABLE><TABLE class=contentpaneopen><TBODY><TR><TD vAlign=top width="70%" colSpan=2></TD></TR><TR><TD vAlign=top colSpan=2>
&#171;Gouverner, c’est pleuvoir &#187;, disait le mar&#233;chal Lyautey &#224; l’aube du protectorat. Plus qu’une simple boutade, il s’agit l&#224; d’une preuve patente de pragmatisme puisque les cycles de cultures impactent fortement la vie de plusieurs r&#233;gions et de millions de Marocains. En ces jours pluvieux, on ne peut que nous en rappeler avec &#233;motion. Il a, en effet, plu abondamment et il continue &#224; pleuvoir. Des pluies automnales selon le calendrier Filahi qui ne peuvent &#234;tre annonciatrices que d’une bonne ann&#233;e agricole si leurs chutes se poursuivent &#224; une cadence r&#233;guli&#232;re et si elles sont bien r&#233;parties sur l’ensemble du territoire national. Un signe de bon augure donc, malgr&#233; les d&#233;g&#226;ts mat&#233;riels occasionn&#233;s par les inondations survenues dans certaines r&#233;gions, qui fait suite &#224; l’annonce officielle des r&#233;sultats de la campagne agricole 2008-2009 que le minist&#232;re de tutelle a qualifi&#233;e d’exceptionnelle et qui a permis &#224; l’&#233;conomie nationale de tenir face &#224; la d&#233;ferlante de la crise &#233;conomique et financi&#232;re qui a secou&#233; le monde.

En outre les mesures qui ont &#233;t&#233; prises durant ses diff&#233;rentes phases, pourraient impacter positivement l’actuelle campagne que la m&#234;me source a dit se pr&#233;senter sous de bons auspices.

En effet, un programme d’action articul&#233; autour de trois axes principaux a &#233;t&#233; &#233;labor&#233;. Son premier volet visera &#224; am&#233;liorer les cha&#238;nes de production c&#233;r&#233;ali&#232;re &#224; travers la disponibilit&#233; de 1,45 million de quintaux de semences s&#233;lectionn&#233;es, l’encouragement de l’utilisation de celles-ci, l’instauration de subventions et de primes de stockage ainsi que la cr&#233;ation de nouveaux points de vente. Le second axe visera l’&#233;quipement de 29.000 ha en techniques d’irrigations localis&#233;es et le dernier permettra le lancement de la seconde tranche du partenariat public-priv&#233; pour l’exploitation des terres Sodea et Sogeta.

Autant de pr&#233;visions qui nous rappellent que gouverner, c’est encore pleuvoir. Ne serait-ce qu’&#224; cause du fait que les productions des ann&#233;es fastes boostent l’&#233;conomie nationale dans des proportions largement significatives tout en jouant, sur le plan social, le r&#244;le de soupape de s&#233;curit&#233;.

Elles nous rappellent &#233;galement que les pluies continueront &#224; avoir des effets pour le moins catastrophiques. Chaque ond&#233;e assez forte s’accompagne, g&#233;n&#233;ralement, d’inondations et d’une pouss&#233;e de fi&#232;vre des prix des fruits et l&#233;gumes.

Au premier volet, il convient de pr&#233;ciser que les infrastructures d’assainissement liquide de certaines de nos villes sont soit sous-dimensionn&#233;es, soit de mauvaise qualit&#233;. Les march&#233;s qui continuent &#224; &#234;tre lanc&#233;s ici et l&#224; par nos &#233;diles locaux tiennent plus de march&#233;s de dupes destin&#233;s &#224; enrichir quelques-uns au d&#233;triment de la collectivit&#233; que de v&#233;ritables appels d’offres. M&#234;me s’ils sont faits dans les r&#232;gles de l’art, la corruption, la pr&#233;varication, etc. permettent de les vider de leur quintessence. R&#233;sultat : les m&#234;mes probl&#232;mes continuent &#224; se rappeler &#224; notre bon souvenir chaque hiver que Dieu fait.

Concernant les prix, ils peuvent jouer all&#233;grement au yo-yo tant les circuits de distributions sont si longs et complexes qu’ils permettent &#224; de nombreux sp&#233;culateurs de les squatter en toute l&#233;galit&#233;. Chaque fois qu’il pleut et que les diff&#233;rents chemins vicinaux deviennent impraticables, le rythme de collecte des fruits et l&#233;gumes se ralentit. La demande devenant plus importante que l’offre, la m&#233;canique des prix s’emballe et ceux-ci prennent alors l’ascenseur. Rien ne peut les arr&#234;ter. Ni les fameux contr&#244;les ubuesques du Ramadan, ni les discours l&#233;nifiants des responsables.

Avis donc aux familles dont les budgets ont &#233;t&#233; fortement lamin&#233;s par les d&#233;penses du mois sacr&#233; et de la rentr&#233;e scolaire : serrez-vous davantage la ceinture et faites contre mauvaise fortune bon cœur! A moins de changer vos habitudes alimentaires, vous paierez certainement plus cher vos pommes de terre, tomates, aubergines et autres courgettes.


</TD></TR></TBODY></TABLE>http://www.infomaroc.net/general/40-general/34233.html
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[Diane Morin]

Re: Maroc: flamb?e des prix de produits de grande consommation

Flamb?e des prix
Les m?nag?res prises au d?pourvu

F-Z Jdily Le : 2009-09-16

Pour certains, le ph?nom?ne de la flamb?e des prix au cours du mois de ramadan est assez classique et a toujours constitu? un sujet de pr?occupation (et de m?contentement) au sein des m?nages marocains. Pour d?autres, le ph?nom?ne et de plus en plus inqui?tant dans la mesure o? ce sont surtout les consommateurs qui en font de plus en plus les frais.

La table sacr?e est ch?re

Dans quelques march?s visit?s ? Casablanca, les fruits et l?gumes affichent des prix ? la hausse, comme ceux de la viande rouge et des volailles qui ont grimp? en l?espace de quelques jours. Les personnes interrog?es ont confirm? qu?? quelques jours du Ramadan, la flamb?e des prix de certains produits a atteint des proportions jamais ?gal?es, atteignant ainsi les 150% !. Ils ajoutent que les prix des produits de large consommation ont doubl? en l?espace de quelques jours. La flamb?e a touch? ?galement la viande rouge dont les prix ont augment? d?une moyenne de 10 ? 15 DH selon les zones de commercialisation. Quant aux produits de la mer, ils ont tout simplement pris le large. Au march? de ?Derb Sultan? ? Casablanca, le kilo de ?sardines? est vendu ? vingt dirhams alors qu?il ne d?passait pas les douze dirhams la veille du Ramadan. La sole se vend ? 70 dirhams le kilo contre trente dirhams quelques jours plus t?t. Pour le merlan, on est d?j? ? 80 dirhams. Le calamar et les crevettes d?passent les 100 dirhams. Les m?nag?res s?arrachent les cheveux pour faire leurs emplettes en vue de pr?parer de nouveaux plats tels des ?briouates? et ?pizzas? aux crevettes en passant par les spaghettis aux fruits de mer et autres fritures et grillades. Les prix de toutes sortes de produits de mer ont presque doubl? dans un pays pourtant dot? d?une frange littorale atlantique et m?diterran?enne qui s??tend sur pas moins de 3500 km et qui est le premier pays producteur et exportateur des produits de la mer en Afrique et dans le monde arabe. Les produits de la mer repr?sentent 15 % des exportations totales et 50 % des produits agro-alimentaires. Malgr? tout, les prix de cette denr?e y demeurent tr?s ?lev?s.

Pour les autres produits alimentaires, c?est le m?me sc?nario : il y a le feu aux prix. En clair, certains m?nages ont toutes les peines du monde pour pr?parer la traditionnelle ?h?rira?, surtout quand il s?agit de la soupe multi l?gumes. Face ? cette flamb?e des prix, que fait le gouvernement ?

Une loi sans piti?

?Marocains rassurez-vous ! Les march?s nationaux seront largement approvisionn?s. Quelque 131.000 tonnes de tomates, 130.000 tonnes de pommes de terre, 67.000 tonnes d?oignons, 30.000 tonnes de dattes et 81 millions de litres de lait seront ainsi disponibles. L?abattage des viandes rouges atteindra 31.500 tonnes et celui des viandes blanches 40.000 tonne. Nizar Baraka, le ministre des Affaires ?conomiques n?a c?ss? de rassurer ? ce sujet. La demande en miel et en sucre sera aussi satisfaite ? 150%...?Voil? le discours officiel que le gouvernement fait v?hiculer durant ce mois de consommation par excellence. Mais qu?a-t-il fait pour que le budget des m?nages ne soit pas plomb? ? Mis ? part le contr?le de la disponibilit? des produits, une baisse des prix a t-elle ?t? programm?e ? Rien n?y fait puisque la fameuse loi du march? s?impose.

Mohamed Benkadour, pr?sident de la F?d?ration marocaine de d?fense des consommateurs, d?plore lui aussi cet ?tat de fait. ?Il faut s?interroger sur les r?elles raisons de cette inflation?. Pour M. Benkadour, le mois de Ramadan est devenu une occasion o? les commer?ants de produits alimentaires r?alisent des chiffres record de gains aux d?pens du consommateur. En effet, plusieurs volets sont ? prendre en compte, ? commencer par le probl?me des interm?diaires. Un probl?me de grande ampleur quand on constate que le produit n?est achemin? vers le consommateur qu?apr?s avoir transit? par 5 ? 6 interm?diaires. Le pr?sident de la F?d?ration marocaine de d?fense des consommateurs, souhaite que les autorit?s r?fl?chissent s?rieusement ? une politique agenc?e en mati?re d?approvisionnement du march? interne. Il s?agit d?une politique qui saurait mettre en place un syst?me de bourse nationale ou r?gionale o? le d?taillant peut venir s?approvisionner directement. D?apr?s lui, la structuration de l?approvisionnement du march? interne permettrait entre autres de couper court aux pratiques informelles mais ?galement d?assurer une r?gularit? en mati?re d?approvisionnement tout au long de l?ann?e et de contr?ler les prix tout au long du processus de la distribution. Pour M. Benkadour, l?intervention de l?Etat r?gulateur ne se limite pas au simple fait de faire approvisionner le march? mais de r?guler un march? livr? ? la loi de l?offre et de la demande via sa main invisible. Ceci dit, la flamb?e vertigineuse des prix de produits alimentaires n?est pas due ? la raret? des produits, mais ? la d?r?gulation du march?.

Certes, les prix sont lib?ralis?s mais dans le cas des augmentations de prix non justifi?es et en l'absence de la loi sur la protection des consommateurs, quels sont les droits de ces derniers et comment peuvent-ils se d?fendre ? Certaines d?nonciations constituent un acte minimal au vu des ?normes carences soulev?es dans le domaine de la protection des consommateurs marocains.

http://www.lobservateur.ma/interne.php?reference=2079

[Diane Morin]

Re: Maroc: flamb?e des prix de produits de grande consommation

<TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width="90%"><TBODY><TR><TD class=titrerouge vAlign=top width="75%">Tomate: Flamb?e des prix</TD><TD vAlign=top width="25%" align=right>Retour aux d?p?ches</TD></TR><TR><TD width="100%" colSpan=2> </TD></TR><TR><TD class=titrenoirpetitnonsouligne width="100%" colSpan=2>Le prix du kilo de la tomate est pass? de 5 ? 6 DH/kg au d?but du mois de Ramadan ? 9 DH/kg actuellement au march? de gros.

Pour la m?nag?re, le kilo de tomates se n?gocie aux alentours de 13 DH. Cela s?explique par une chute de 110.000 ? 80.000 tonnes de l?offre en tomates. Une cons?quence des ravages de l?insecte Tuta Absoluta sur les cultures, mais ?galement les fortes chaleurs enregistr?es les derniers jours du mois de juillet, pr?cise un communiqu? du minist?re de l?Agriculture.


L'Economiste - Jeudi 17 septembre - 12h15

http://www.leconomiste.com/online/online.html?d=2407

</TD></TR></TBODY></TABLE>