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<TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=5 width="99%" align=center><TBODY><TR><TD vAlign=top colSpan=3>Gabon : Flamb?e des prix ? Port-Gentil
</TD></TR><TR><TD class=font vAlign=top colSpan=3>La capitale ?conomique accuse le coup apr?s trois jours d'?meutes et de pillages qui ont frapp? la cit? p?troli?re suite ? l'annonce des r?sultats officiels de l'?lection pr?sidentielle du 30 ao?t, avec une in?luctable inflation des prix des produits de premi?re n?cessit?. Les commer?ants qui reprennent progressivement leurs activit?s avec ce qui reste de leurs commerces ont pratiqu? une augmentation allant jusqu'? 200% sur certains produits, alors que l'aide ?voqu?e par le gouvernement tarde ? venir.
</TD></TR><TR><TD class=shownews vAlign=top colSpan=3> </TD></TR><TR><TD class=shownews vAlign=top colSpan=3><TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=15 width=270 align=right><TBODY><TR><TD><TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=15 width=250><TBODY><TR><TD class=outline><TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%"><TBODY><TR><TD align=middle>
</TD></TR><TR><TD class=gris>? Gaboneco / March? pill? </TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR><TR><TD class=outline> </TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR></TBODY></TABLE>Port-Gentil se rel?ve ?reint?e de trois jours de violences post-?lectorales qui ont connu une accalmie le 6 septembre dernier, alors qu'en ce d?but de semaine, l'heure est au bilan et surtout ? la recherche de nourriture.
Face ? la rupture des approvisionnements et aux pillages des denr?es alimentaires par les ?meutiers, les prix des marchandises de premi?re n?cessit?, devenues rares dans la cit? p?troli?re, ont connu une forte inflation, allant m?me jusqu'? 200% pour des produits locaux comme la banane, avec 3 doigts ? 2000 francs CFA contre 500 francs CFA avant les ?meutes.
Selon Jeanne, habitante du quartier La Balise, le b?ton de manioc se monnaye ? 1000 francs CFA pi?ce, contre 200 francs CFA auparavant.
Le grand march? ayant ?t? incendi? le 4 septembre dernier, les populations qui n'ont pas quitt? la ville, vont prospecter pour ce qui manque au quartier dans les grandes surfaces situ?es dans la partie plus ?pargn?e de la ville.
Face ? cette situation, ?ce sont les femmes commer?antes qui se d?pla?ent pour aller vendre dans les villages aux populations qui ont fuit?, explique Jeanne.
Du c?t? des produits import?s, le carton de poulet, d'ordinaire ? environ 10 000 francs CFA ne se trouve plus ? moins de 15 000 francs CFA dans les quelques boutiques qui ont repris du service depuis le 6 septembre.
?Le pain ?tait ? 125 francs CFA maintenant c'est ? 200 francs CFA. Tout ce qui se vend ici ? Port-Gentil comme alimentation g?n?rale, c'est les Maliens, les S?n?galais, les Houssas, tous les ressortissants africains, et c'est ? eux qu'ils se sont attaqu?s et maintenant il n'y a plus rien ? manger?, explique un commer?ant de la capitale ?conomique.
Le paquet de sucre n'a pas ?t? ?pargn? par l'inflation, vendu ? 2000 francs CFA ? certains endroits, contre moins de 800 francs CFA il y a une semaine. Le pain, l'huile et le riz semblent eux ne pas avoir subi d'augmentation significative.
Le gaz ne semble pas avoir augment?, toujours ? 6000 francs CFA, pour ceux qui en trouvent.
Les fumeurs aussi ont la vie dure avec une augmentation de 200% du prix unitaire des cigarettes, pass? ? 200 francs CFA contre 50 francs CFA d'ordinaire.
Le gouvernement a annonc? la planification d'un programme d'aide et de r?habilitation de la capitale ?conomique.
?Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour ?valuer avec exactitude sur le plan financier et sur le plan mat?riel le nombre de ces d?g?ts. (?) Le premier ministre et le pr?sident de la R?publique nous donnerons des instructions ? la fin de cette ?valuation?, avait d?clar? le 6 septembre dernier le ministre de l'Int?rieur et de la D?fense nationale, Jean Fran?ois Ndongou, en ?voquant la possibilit? d'aides ?directes? ou ?indirectes?. ?Nous n'allons pas offrir des denr?es. Mais nous n'avons pas l'intention d'affamer la population?, avait-il conclu.
?M?me si nous on arrive ? reprendre le commerce, tout deviendra cher, on va augmenter pour rembourser les d?g?ts parce que si c'est l'Etat l? qu'il faut attendre, c'est pas s?r. Nous les ?trangers si nous arrivons ? reprendre on va amener [les marchandises] mais tout sera cher maintenant. Tout ne sera plus comme avant?, conclut le commer?ant dont l'?picerie a ?t? saccag?e et pill?e lors des ?meutes.
</TD></TR></TBODY></TABLE>http://www.gaboneco.com/show_article.php?IDActu=14859
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Selon Jeanne, habitante du quartier La Balise, le b?ton de manioc se monnaye ? 1000 francs CFA pi?ce, contre 200 francs CFA auparavant.
Le grand march? ayant ?t? incendi? le 4 septembre dernier, les populations qui n'ont pas quitt? la ville, vont prospecter pour ce qui manque au quartier dans les grandes surfaces situ?es dans la partie plus ?pargn?e de la ville.
Face ? cette situation, ?ce sont les femmes commer?antes qui se d?pla?ent pour aller vendre dans les villages aux populations qui ont fuit?, explique Jeanne.
Du c?t? des produits import?s, le carton de poulet, d'ordinaire ? environ 10 000 francs CFA ne se trouve plus ? moins de 15 000 francs CFA dans les quelques boutiques qui ont repris du service depuis le 6 septembre.
?Le pain ?tait ? 125 francs CFA maintenant c'est ? 200 francs CFA. Tout ce qui se vend ici ? Port-Gentil comme alimentation g?n?rale, c'est les Maliens, les S?n?galais, les Houssas, tous les ressortissants africains, et c'est ? eux qu'ils se sont attaqu?s et maintenant il n'y a plus rien ? manger?, explique un commer?ant de la capitale ?conomique.
Le paquet de sucre n'a pas ?t? ?pargn? par l'inflation, vendu ? 2000 francs CFA ? certains endroits, contre moins de 800 francs CFA il y a une semaine. Le pain, l'huile et le riz semblent eux ne pas avoir subi d'augmentation significative.
Le gaz ne semble pas avoir augment?, toujours ? 6000 francs CFA, pour ceux qui en trouvent.
Les fumeurs aussi ont la vie dure avec une augmentation de 200% du prix unitaire des cigarettes, pass? ? 200 francs CFA contre 50 francs CFA d'ordinaire.
Le gouvernement a annonc? la planification d'un programme d'aide et de r?habilitation de la capitale ?conomique.
?Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour ?valuer avec exactitude sur le plan financier et sur le plan mat?riel le nombre de ces d?g?ts. (?) Le premier ministre et le pr?sident de la R?publique nous donnerons des instructions ? la fin de cette ?valuation?, avait d?clar? le 6 septembre dernier le ministre de l'Int?rieur et de la D?fense nationale, Jean Fran?ois Ndongou, en ?voquant la possibilit? d'aides ?directes? ou ?indirectes?. ?Nous n'allons pas offrir des denr?es. Mais nous n'avons pas l'intention d'affamer la population?, avait-il conclu.
?M?me si nous on arrive ? reprendre le commerce, tout deviendra cher, on va augmenter pour rembourser les d?g?ts parce que si c'est l'Etat l? qu'il faut attendre, c'est pas s?r. Nous les ?trangers si nous arrivons ? reprendre on va amener [les marchandises] mais tout sera cher maintenant. Tout ne sera plus comme avant?, conclut le commer?ant dont l'?picerie a ?t? saccag?e et pill?e lors des ?meutes.
</TD></TR></TBODY></TABLE>http://www.gaboneco.com/show_article.php?IDActu=14859
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