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<TABLE id=table3 border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%"><TBODY><TR><TD vAlign=top>
</TD><TD vAlign=top width=5 noWrap> </TD></TR><TR><TD vAlign=top width=5 noWrap> </TD><TD vAlign=top><TABLE id=table35 border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%"><TBODY><TR><TD width="100%"> lundi 21 septembre 2009 - Par Nord-Sud</TD><TD noWrap>Taille des caract?res</TD><TD noWrap> 
</TD></TR></TBODY></TABLE>Le forum des march?s d'Adjam? fourmille de monde ce samedi. La circulation est sujette ? des embouteillages permanents. Pour s'y rendre, la voiture n'est pas recommand?e. Une animation particuli?re r?gne dans ce haut lieu du commerce abidjanais. Le march? et ses rues adjacentes sont envahis par une mar?e humaine.
Clients, vendeurs ambulants et passants se disputent le passage avec les bus de la Sotra. Non loin de la Foire de chine, Mme Diabat? Nicole range ses provisions dans une voiture. Elle ne pouvait pas savoir que notre ?quipe de reportage allait prendre part ? la discussion qu'elle avait entam?e avec son ?poux, assis dans la voiture. Elle a pr?vu trois repas pour la r?ception de ses beaux-parents. H?las, ses moyens financiers ne suffisaient pas. Car, les prix ont flamb?. ? On ne peut plus rien acheter. Tout a augment? ici. Le kilogramme d'oignon est pass? de 300 Fcfa ? 400 Fcfa. Il y a eu une majoration de 50 ? 150 Fcfa sur toutes les denr?es alimentaires ? se plaint cette infirmi?re d?une trentaine d?ann?e. Elle comptait faire plaisir ? ses beaux-parents en leur proposant du riz ? la sauce au poisson, du Tchep au poulet et du Yassa au mouton. ? Mais, impossible. Compte tenu de l'augmentation des prix, le Tchep va sauter ?, conclut-elle. A quelques m?tres du couple Diabat?, Massandj? a une altercation avec un vendeur de volailles. ? Arr?tez de voler. Ce petit poulet ? 3.500 Fcfa, ce n'est pas possible. Vous pensez qu'on ramasse l'argent ?, crie-t-elle en continuant son chemin. Issiaka, c'est ainsi que se nomme le vendeur de poulets en question lui se d?fend ? c'est comme ?a les f?tes. Tout augmente, ce n'est pas de notre faute. Ce sont les livreurs qui fixent les prix. Ils estiment que les clients n'ont pas le choix. ?Il faut bien qu'ils mangent demain?. Le vendeur semble avoir raison. La majorit? des femmes qui font le march? ont au moins deux volailles (poulets ou pintades) dans les bagages, malgr? les prix ?lev?s. Du c?t? des vivriers et des fruits, une nette augmentation des prix. La carotte, le chou, la courgette, le poivron et autres. Il y a une diff?rence de prix avec les autres jours. Interrog?, Nadia, commer?ante au march? gouro d'Adjam?, indique que les prix ne d?pendent pas d'elle. Quand il y a une p?nurie de vivriers, les prix augmentent. Selon elle, les jours de f?te, il y a certaines commer?antes qui ne viennent pas au march?. Du coup, il n'y a pas assez de produits sur le march?. Et comme ce sont des produits de premi?re n?cessit?, les clients sont oblig?s de les acheter malgr? les prix. ? Nous en profitons pour faire nos b?n?fices. Nous ne pouvons pas nous priver de certaines choses d'un c?t? sans en b?n?ficier de l'autre c?t? ?, explique-t-elle. Comme l'ann?e derni?re, le contexte ne sourit pas sp?cialement aux m?nages. Ceux-ci, apr?s avoir tant bien que mal pass? le cap du dispendieux mois de car?me ont d? affronter la f?te de Ramadan qui est tout aussi on?reuse.
Ad?la?de Konin (Stagiaire)
</TD></TR></TBODY></TABLE>http://news.abidjan.net/article/?n=342844
Denr?es alimentaires : Les prix flambent
<TABLE border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%"><TBODY><TR><TD><HR color=#cccccc SIZE=1></TD></TR></TBODY></TABLE></TD><TD vAlign=top width=10 noWrap> </TD><TD vAlign=top width=300> Clients, vendeurs ambulants et passants se disputent le passage avec les bus de la Sotra. Non loin de la Foire de chine, Mme Diabat? Nicole range ses provisions dans une voiture. Elle ne pouvait pas savoir que notre ?quipe de reportage allait prendre part ? la discussion qu'elle avait entam?e avec son ?poux, assis dans la voiture. Elle a pr?vu trois repas pour la r?ception de ses beaux-parents. H?las, ses moyens financiers ne suffisaient pas. Car, les prix ont flamb?. ? On ne peut plus rien acheter. Tout a augment? ici. Le kilogramme d'oignon est pass? de 300 Fcfa ? 400 Fcfa. Il y a eu une majoration de 50 ? 150 Fcfa sur toutes les denr?es alimentaires ? se plaint cette infirmi?re d?une trentaine d?ann?e. Elle comptait faire plaisir ? ses beaux-parents en leur proposant du riz ? la sauce au poisson, du Tchep au poulet et du Yassa au mouton. ? Mais, impossible. Compte tenu de l'augmentation des prix, le Tchep va sauter ?, conclut-elle. A quelques m?tres du couple Diabat?, Massandj? a une altercation avec un vendeur de volailles. ? Arr?tez de voler. Ce petit poulet ? 3.500 Fcfa, ce n'est pas possible. Vous pensez qu'on ramasse l'argent ?, crie-t-elle en continuant son chemin. Issiaka, c'est ainsi que se nomme le vendeur de poulets en question lui se d?fend ? c'est comme ?a les f?tes. Tout augmente, ce n'est pas de notre faute. Ce sont les livreurs qui fixent les prix. Ils estiment que les clients n'ont pas le choix. ?Il faut bien qu'ils mangent demain?. Le vendeur semble avoir raison. La majorit? des femmes qui font le march? ont au moins deux volailles (poulets ou pintades) dans les bagages, malgr? les prix ?lev?s. Du c?t? des vivriers et des fruits, une nette augmentation des prix. La carotte, le chou, la courgette, le poivron et autres. Il y a une diff?rence de prix avec les autres jours. Interrog?, Nadia, commer?ante au march? gouro d'Adjam?, indique que les prix ne d?pendent pas d'elle. Quand il y a une p?nurie de vivriers, les prix augmentent. Selon elle, les jours de f?te, il y a certaines commer?antes qui ne viennent pas au march?. Du coup, il n'y a pas assez de produits sur le march?. Et comme ce sont des produits de premi?re n?cessit?, les clients sont oblig?s de les acheter malgr? les prix. ? Nous en profitons pour faire nos b?n?fices. Nous ne pouvons pas nous priver de certaines choses d'un c?t? sans en b?n?ficier de l'autre c?t? ?, explique-t-elle. Comme l'ann?e derni?re, le contexte ne sourit pas sp?cialement aux m?nages. Ceux-ci, apr?s avoir tant bien que mal pass? le cap du dispendieux mois de car?me ont d? affronter la f?te de Ramadan qui est tout aussi on?reuse.
Ad?la?de Konin (Stagiaire)
</TD></TR></TBODY></TABLE>http://news.abidjan.net/article/?n=342844