Publié le 05 novembre 2009 à 14h11 | Mis à jour à 15h13
Le personnel de Sainte-Justine réclame des doses pour ses enfants
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Les médecins du centre hospitalier universitaire Sainte-Justine craignent que la hausse de l'absentéisme au sein des équipes ne nuise au fonctionnement de l'hôpital.
Photo: Ivanoh Demers, La Presse
<TABLE class=minithumb-auteurs cellSpacing=0><TBODY><TR><TD></TD><TD vAlign=center>Isabelle Audet
La Presse
</TD></TR></TBODY></TABLE>Des membres du personnel du centre hospitalier universitaire Sainte-Justine sont sortis ce midi pour réclamer la vaccination de leurs enfants dès que possible, et à l'intérieur même de l'établissement. Ils craignent que la hausse de l'absentéisme au sein des équipes ne nuise au fonctionnement de l'hôpital.
«Pour gérer le personnel, c'est tout à fait invivable. On a toujours l'élastique étiré parce qu'on manque de personnel. Malheureusement, comme les gens n'ont pas pu encore faire vacciner leur famille, ils peuvent s'absenter du travail pour faire vacciner leurs enfants ou encore pour en prendre soin parce qu'ils sont malades. On veut être là, alors on doit faire vacciner nos familles ici», a déclaré le Dr Diane Francoeur, chef du département d'obstétrique et de gynécologie de l'hôpital.
La campagne de vaccination des membres du personnel de l'hôpital Sainte-Justine se terminait à midi aujourd'hui. Environ 60% des travailleurs se sont prévalu du vaccin. Les médecins demandent maintenant d'utiliser les doses restantes pour vacciner immédiatement les membres de leur famille. Au total, ils estiment avoir besoin d'un peu plus de 1000 doses.
«On va être obligé d'annuler des opérations, d'annuler des cliniques pour que les gens aillent faire la queue pour avoir un petit coupon, et on trouve ça tout à fait ridicule. Si M. Bolduc disait oui, demain on s'arrangerait pour faire vacciner tout ceux qui en auraient besoin», a ajouté Dr Francoeur.
À ses côtés, Nathalie Leroux, gynécologue-obstétricienne, explique qu'elle devra reporter plusieurs rendez-vous la semaine prochaine pour faire vacciner ses enfants de 5 et 7 ans. Son conjoint, anesthésiste, ne peut s'absenter sans entraîner le report de chirurgies importantes. Entre les deux clientèles, le couple a choisi celle pour lesquelles les conséquences étaient les moindres.
«Je vais devoir quand même annuler une cinquantaine de patientes, des patientes que j'ai à coeur. Mais il faut que je m'occupe de mes enfants en premier pour pouvoir continuer de travailler par la suite», a expliqué Dr Leroux.
Le Dr Diane Francoeur a rappelé que le plus fort de l'épidémie était prévu pour dans deux semaines. «Nous souhaitons que le ministre de la Santé et ses instances changent de position parce que dans 14 jours, nous allons être dans le trouble.»
Le personnel de Sainte-Justine réclame des doses pour ses enfants
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Les médecins du centre hospitalier universitaire Sainte-Justine craignent que la hausse de l'absentéisme au sein des équipes ne nuise au fonctionnement de l'hôpital.
Photo: Ivanoh Demers, La Presse
<TABLE class=minithumb-auteurs cellSpacing=0><TBODY><TR><TD></TD><TD vAlign=center>Isabelle Audet
La Presse
</TD></TR></TBODY></TABLE>Des membres du personnel du centre hospitalier universitaire Sainte-Justine sont sortis ce midi pour réclamer la vaccination de leurs enfants dès que possible, et à l'intérieur même de l'établissement. Ils craignent que la hausse de l'absentéisme au sein des équipes ne nuise au fonctionnement de l'hôpital.
«Pour gérer le personnel, c'est tout à fait invivable. On a toujours l'élastique étiré parce qu'on manque de personnel. Malheureusement, comme les gens n'ont pas pu encore faire vacciner leur famille, ils peuvent s'absenter du travail pour faire vacciner leurs enfants ou encore pour en prendre soin parce qu'ils sont malades. On veut être là, alors on doit faire vacciner nos familles ici», a déclaré le Dr Diane Francoeur, chef du département d'obstétrique et de gynécologie de l'hôpital.
La campagne de vaccination des membres du personnel de l'hôpital Sainte-Justine se terminait à midi aujourd'hui. Environ 60% des travailleurs se sont prévalu du vaccin. Les médecins demandent maintenant d'utiliser les doses restantes pour vacciner immédiatement les membres de leur famille. Au total, ils estiment avoir besoin d'un peu plus de 1000 doses.
«On va être obligé d'annuler des opérations, d'annuler des cliniques pour que les gens aillent faire la queue pour avoir un petit coupon, et on trouve ça tout à fait ridicule. Si M. Bolduc disait oui, demain on s'arrangerait pour faire vacciner tout ceux qui en auraient besoin», a ajouté Dr Francoeur.
À ses côtés, Nathalie Leroux, gynécologue-obstétricienne, explique qu'elle devra reporter plusieurs rendez-vous la semaine prochaine pour faire vacciner ses enfants de 5 et 7 ans. Son conjoint, anesthésiste, ne peut s'absenter sans entraîner le report de chirurgies importantes. Entre les deux clientèles, le couple a choisi celle pour lesquelles les conséquences étaient les moindres.
«Je vais devoir quand même annuler une cinquantaine de patientes, des patientes que j'ai à coeur. Mais il faut que je m'occupe de mes enfants en premier pour pouvoir continuer de travailler par la suite», a expliqué Dr Leroux.
Le Dr Diane Francoeur a rappelé que le plus fort de l'épidémie était prévu pour dans deux semaines. «Nous souhaitons que le ministre de la Santé et ses instances changent de position parce que dans 14 jours, nous allons être dans le trouble.»
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