Publi? le 04 novembre 2009 ? 05h00 | Mis ? jour le 04 novembre 2009 ? 05h00
Lauberivi?re d?bord?e
<!-- END .centerbar --><TABLE class=minithumb-auteurs cellSpacing=0><TBODY><TR><TD> </TD><TD vAlign=center>Fr?d?ric Denoncourt
Le Soleil
</TD></TR></TBODY></TABLE>(Qu?bec) Selon les experts, Qu?bec aurait ?t? tr?s peu affect?e par la crise ?conomique qui a terrass? de nombreuses villes. La forte hausse de fr?quentation de la Maison Lauberivi?re laisse toutefois croire le contraire.
Depuis le printemps, l'organisme de bienfaisance a constat? une nette augmentation de la demande pour les repas du soir et les nuit?es. ?Depuis mai, nous servons en moyenne 633 repas de plus par mois. En ao?t, nous avons servi 1000 repas de plus par rapport ? ao?t 2008?, lance Chantal Dugas, directrice g?n?rale de la Maison Lauberivi?re.
Plus troublant encore, selon elle, depuis ao?t, Lauberivi?re a d? refuser 160 personnes en qu?te d'un lit pour la nuit, dont 69 pour le seul mois de septembre. ?Ces refus parlent beaucoup. Et ce qui est clair, c'est qu'on n'a jamais refus? autant de gens pour ce qui est de l'h?bergement.? Lauberivi?re dispose d'une capacit? de 39 lits et les responsables refusent rarement plus de quatre ou cinq personnes par mois, continue-t-elle.
Qui sont ces gens qui font maintenant appel aux services de Lauberivi?re?
Quoi qu'en disent les experts, Mme Dugas doute que la crise n'ait pas fait de victime dans la capitale. ?C'est s?r qu'on peut faire un lien avec la situation ?conomique. Mais on n'est pas capable encore d'identifier clairement une cause. On verra dans les prochains mois si c'est une tendance qui se maintient.? Chose certaine, un nombre croissant des personnes qui viennent prendre un repas chaud ou passer la nuit sont aujourd'hui des travailleurs arrivant au volant de leur voiture, encha?ne Mme Dugas. ?On sait que 15 ? 20 % de notre client?le est sur le march? du travail. Ce sont peut-?tre des gens qui travaillent au salaire minimum. Et une fois que les co?ts du logement et du v?hicule sont pay?s, il en reste moins pour se nourrir.?
Contrairement ? ce que l'on pourrait croire, il y a peu ?d'abonn?s ? vie? ? Lauberivi?re, dit-elle. Ils ne repr?senteraient qu'environ 10 % de la client?le. Annuellement, 50 % des personnes qui s'y rendent le font pour la premi?re fois.
Au cours des prochains jours, la Fondation de Lauberivi?re enverra par la poste des milliers de formulaires de souscription dans autant de foyers de la r?gion. L'an dernier, la campagne de financement avait permis d'amasser 439 000 $. Cette ann?e, consid?rant les besoins croissants, on souhaite recueillir 450 000 $. Lauberivi?re accueille 5000 personnes par ann?es dont 80 % sont des hommes. Vous pouvez communiquer directement avec la Fondation au 418 692-4248.
Lauberivi?re d?bord?e
<!-- END .centerbar --><TABLE class=minithumb-auteurs cellSpacing=0><TBODY><TR><TD> </TD><TD vAlign=center>Fr?d?ric Denoncourt
Le Soleil
</TD></TR></TBODY></TABLE>(Qu?bec) Selon les experts, Qu?bec aurait ?t? tr?s peu affect?e par la crise ?conomique qui a terrass? de nombreuses villes. La forte hausse de fr?quentation de la Maison Lauberivi?re laisse toutefois croire le contraire.
Depuis le printemps, l'organisme de bienfaisance a constat? une nette augmentation de la demande pour les repas du soir et les nuit?es. ?Depuis mai, nous servons en moyenne 633 repas de plus par mois. En ao?t, nous avons servi 1000 repas de plus par rapport ? ao?t 2008?, lance Chantal Dugas, directrice g?n?rale de la Maison Lauberivi?re.
Plus troublant encore, selon elle, depuis ao?t, Lauberivi?re a d? refuser 160 personnes en qu?te d'un lit pour la nuit, dont 69 pour le seul mois de septembre. ?Ces refus parlent beaucoup. Et ce qui est clair, c'est qu'on n'a jamais refus? autant de gens pour ce qui est de l'h?bergement.? Lauberivi?re dispose d'une capacit? de 39 lits et les responsables refusent rarement plus de quatre ou cinq personnes par mois, continue-t-elle.
Qui sont ces gens qui font maintenant appel aux services de Lauberivi?re?
Quoi qu'en disent les experts, Mme Dugas doute que la crise n'ait pas fait de victime dans la capitale. ?C'est s?r qu'on peut faire un lien avec la situation ?conomique. Mais on n'est pas capable encore d'identifier clairement une cause. On verra dans les prochains mois si c'est une tendance qui se maintient.? Chose certaine, un nombre croissant des personnes qui viennent prendre un repas chaud ou passer la nuit sont aujourd'hui des travailleurs arrivant au volant de leur voiture, encha?ne Mme Dugas. ?On sait que 15 ? 20 % de notre client?le est sur le march? du travail. Ce sont peut-?tre des gens qui travaillent au salaire minimum. Et une fois que les co?ts du logement et du v?hicule sont pay?s, il en reste moins pour se nourrir.?
Contrairement ? ce que l'on pourrait croire, il y a peu ?d'abonn?s ? vie? ? Lauberivi?re, dit-elle. Ils ne repr?senteraient qu'environ 10 % de la client?le. Annuellement, 50 % des personnes qui s'y rendent le font pour la premi?re fois.
Au cours des prochains jours, la Fondation de Lauberivi?re enverra par la poste des milliers de formulaires de souscription dans autant de foyers de la r?gion. L'an dernier, la campagne de financement avait permis d'amasser 439 000 $. Cette ann?e, consid?rant les besoins croissants, on souhaite recueillir 450 000 $. Lauberivi?re accueille 5000 personnes par ann?es dont 80 % sont des hommes. Vous pouvez communiquer directement avec la Fondation au 418 692-4248.
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