Sept-Îles
Démission en bloc de 20 médecins
Mise à jour le vendredi 4 décembre 2009 à 10 h 23
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<TABLE class=" contentImgTable imgGauche " cellSpacing=0><TBODY><TR><TD><!--test martin--> </TD></TR><TR><TD></TD></TR></TBODY></TABLE>
Les 20 médecins du Centre hospitalier de Sept-Îles ont remis leur démission. Ils ont aussi annoncé qu'ils quitteront la région et certains d'entre eux ont même l'intention de quitter la province.
Dans une lettre adressée au ministre de la Santé, Yves Bolduc, ils annoncent qu'ils démissionnent en bloc pour protester contre la réalisation d'un projet de mine d'uranium sur la Côte-Nord.
Les médecins craignent pour la santé de la population et pour leur santé personnelle. Ils déplorent l'effet qu'aura leur départ sur le système de santé de la région et sur les effectifs médicaux restants.
Toutefois, ils considèrent qu'il serait contraire à leur code de déontologie de ne pas en avertir les autorités compétentes. Ils se disent conscients que ce premier départ massif entraînera d'autres départs et nuira à tout recrutement futur.
Les élus sous le choc
Cette décision des médecins du Centre hospitalier de Sept-Îles préoccupe les élus. Le responsable du dossier de l'environnement au conseil municipal, Gervais Gagné, demande à la Ville de convoquer une rencontre avec les médecins et la direction de l'hôpital. Selon lui, la décision des médecins soulèvera des inquiétudes au sein de la population.
Le Journal de Québec rapporte que la députée de Duplessis, Lorraine Richard, est sous le choc. Selon elle, le départ de ces médecins est une catastrophe pour le système de santé de Sept-Îles.
Démission en bloc de 20 médecins
Mise à jour le vendredi 4 décembre 2009 à 10 h 23
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Les 20 médecins du Centre hospitalier de Sept-Îles ont remis leur démission. Ils ont aussi annoncé qu'ils quitteront la région et certains d'entre eux ont même l'intention de quitter la province.
Dans une lettre adressée au ministre de la Santé, Yves Bolduc, ils annoncent qu'ils démissionnent en bloc pour protester contre la réalisation d'un projet de mine d'uranium sur la Côte-Nord.
Les médecins craignent pour la santé de la population et pour leur santé personnelle. Ils déplorent l'effet qu'aura leur départ sur le système de santé de la région et sur les effectifs médicaux restants.
Toutefois, ils considèrent qu'il serait contraire à leur code de déontologie de ne pas en avertir les autorités compétentes. Ils se disent conscients que ce premier départ massif entraînera d'autres départs et nuira à tout recrutement futur.
Les élus sous le choc
Cette décision des médecins du Centre hospitalier de Sept-Îles préoccupe les élus. Le responsable du dossier de l'environnement au conseil municipal, Gervais Gagné, demande à la Ville de convoquer une rencontre avec les médecins et la direction de l'hôpital. Selon lui, la décision des médecins soulèvera des inquiétudes au sein de la population.
Le Journal de Québec rapporte que la députée de Duplessis, Lorraine Richard, est sous le choc. Selon elle, le départ de ces médecins est une catastrophe pour le système de santé de Sept-Îles.
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