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Tunisie | Facebook, fer de lance d'une jeunesse en colère
<!-- Share Box --><!--/ conteneur boite outil --><!-- Boite a outil r�duite + auteur -->05/01/2011 à 18h:44 Par Lauranne Provenzano
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<!-- / Boite a outil + signature --><!-- Texte -->
Excédée par le suicide de deux jeunes diplômés au chômage à Sidi Bouzid, la jeunesse se déploie sur les réseaux sociaux pour faire entendre son mécontentement. Au grand dam des autorités tunisiennes.
Après les troubles sociaux qui ont traumatisé la région de Sidi Bouzid fin décembre, la jeunesse tunisienne cherche des moyens d’expression pour prolonger la contestation. Désormais, ce ne sont plus seulement des revendications pour leurs conditions de vie que certains jeunes veulent faire entendre, mais une sérieuse critique de la politique menée par le gouvernement. Et le recours à internet pour contourner le contrôle de l’information joue un rôle de premier plan dans cette mobilisation d’un nouveau genre.
Facebook occupe la première place des moyens d'expression utilisés par les jeunes Tunisiens. Début janvier, l’effervescence a gagné certains lycées à la reprise des cours. Des rassemblements y ont été organisés en solidarité avec les manifestants de Sidi Bouzid.
/.../
Forum des libertés
C’est aussi grâce à Facebook que le drame de Sidi Bouzid a connu autant d’écho en Tunisie. Alors que les plateformes d’échange de vidéos YouTube et Dailymotion sont inaccessibles dans le pays, Facebook sert de défouloir à une partie de la population. On peut trouver ici et là, ou encore là, des articles, des informations - parfois à prendre avec des pincettes -, et quelques rumeurs, mais aussi des vidéos et des albums photos des manifestations de Sidi Bouzid.
À l’instar des journaux d’opposition tel Takriz - qui utilise sa page Facebook pour relayer des articles difficilement accessibles en Tunisie -, les milliers d’utilisateurs du réseau social ont bien compris les avantages qu’ils pouvaient tirer de ce qui représente pour eux un véritable forum d’échange et de liberté.
Une liberté… qui ne plaît visiblement pas à tout le monde. Plusieurs blogeurs (dont Lina Mhenni qui anime le blog « A Tunisian Girl ») et utilisateurs anonymes ont déploré depuis le 30 décembre des intrusions sur leur compte, ou l’impossibilité de publier de nouvelles photos ou vidéos sur leur « mur » - la page publique d’accueil de leur profil Facebook.
Aussitôt, les utilisateurs ont échangé des liens internet vers des outils permettant de neutraliser ces problèmes techniques qui étaient incidemment apparus... Sur la page « Sidi Bouzid », qui rassemble un peu plus de 1 000 personnes, on trouve, entre des appels à soutenir les avocats mobilisés pour les manifestants et des « révélations » sur le pouvoir en place, le mode d’emploi pour « surpasser la censure ».
/.../
http://www.jeuneafrique.com/Article/...0110105122355/
Tunisie | Facebook, fer de lance d'une jeunesse en colère
<!-- Share Box --><!--/ conteneur boite outil --><!-- Boite a outil r�duite + auteur -->05/01/2011 à 18h:44 Par Lauranne Provenzano
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Excédée par le suicide de deux jeunes diplômés au chômage à Sidi Bouzid, la jeunesse se déploie sur les réseaux sociaux pour faire entendre son mécontentement. Au grand dam des autorités tunisiennes.
Après les troubles sociaux qui ont traumatisé la région de Sidi Bouzid fin décembre, la jeunesse tunisienne cherche des moyens d’expression pour prolonger la contestation. Désormais, ce ne sont plus seulement des revendications pour leurs conditions de vie que certains jeunes veulent faire entendre, mais une sérieuse critique de la politique menée par le gouvernement. Et le recours à internet pour contourner le contrôle de l’information joue un rôle de premier plan dans cette mobilisation d’un nouveau genre.
Facebook occupe la première place des moyens d'expression utilisés par les jeunes Tunisiens. Début janvier, l’effervescence a gagné certains lycées à la reprise des cours. Des rassemblements y ont été organisés en solidarité avec les manifestants de Sidi Bouzid.
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Forum des libertés
C’est aussi grâce à Facebook que le drame de Sidi Bouzid a connu autant d’écho en Tunisie. Alors que les plateformes d’échange de vidéos YouTube et Dailymotion sont inaccessibles dans le pays, Facebook sert de défouloir à une partie de la population. On peut trouver ici et là, ou encore là, des articles, des informations - parfois à prendre avec des pincettes -, et quelques rumeurs, mais aussi des vidéos et des albums photos des manifestations de Sidi Bouzid.
À l’instar des journaux d’opposition tel Takriz - qui utilise sa page Facebook pour relayer des articles difficilement accessibles en Tunisie -, les milliers d’utilisateurs du réseau social ont bien compris les avantages qu’ils pouvaient tirer de ce qui représente pour eux un véritable forum d’échange et de liberté.
Une liberté… qui ne plaît visiblement pas à tout le monde. Plusieurs blogeurs (dont Lina Mhenni qui anime le blog « A Tunisian Girl ») et utilisateurs anonymes ont déploré depuis le 30 décembre des intrusions sur leur compte, ou l’impossibilité de publier de nouvelles photos ou vidéos sur leur « mur » - la page publique d’accueil de leur profil Facebook.
Aussitôt, les utilisateurs ont échangé des liens internet vers des outils permettant de neutraliser ces problèmes techniques qui étaient incidemment apparus... Sur la page « Sidi Bouzid », qui rassemble un peu plus de 1 000 personnes, on trouve, entre des appels à soutenir les avocats mobilisés pour les manifestants et des « révélations » sur le pouvoir en place, le mode d’emploi pour « surpasser la censure ».
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http://www.jeuneafrique.com/Article/...0110105122355/