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Mis ? jour le 12/12/2011 ? 9h30
Comme j'aimerais avoir tort
On n'a fait ? Bruxelles que se donner un peu d'air, pour passer les ?lections de 2012 en France. Pendant ce temps, les m?mes vont s'enrichir, les m?mes vont payer.
- A Bruxelles. REUTERS/Francois Lenoir -
L'accord de Bruxelles a ?t? approuv? par tous. Et c?est un extraordinaire exploit du pr?sident de la R?publique fran?aise et de la chanceli?re allemande que d?avoir r?ussi, (apr?s avoir eux-m?mes enfin pris la mesure des risques ? court terme sur la survie de l?euro), ? faire partager cette prise de conscience par 26 pays sur 27; et d?avoir commenc? ? prendre les mesures n?cessaires pour le sauver. De plus, quelques phrases ?parses dans cet accord montrent aussi que les gouvernants ont compris qu?aucune solution ? la crise de la dette publique en Europe n?est possible sans une dynamique d?investissement, qui passe par le lancement de nombreux chantiers continentaux de la lib?ration de la croissance.
Par ailleurs, les d?cisions simultan?es de la Banque centrale europ?enne, (qui tout en pr?tendant le contraire, a en fait d?cid? d?inonder les banques commerciales de toutes les largesses possibles), pourraient faire red?marrer une ?conomie continentale, dont le financement mena?ait d??tre asphyxi? ? tr?s court terme.
Pourtant, bien des obscurit?s subsistent dans cet accord; et si on ne les clarifie pas, on peut en avoir une toute autre lecture, que les ?v?nements pourraient imposer, si les dirigeants ne s?en occupent pas au plus vite.
De fait, ? lire de pr?s les textes, voici ce qui semble avoir vraiment ?t? d?cid?:
1. Les Etats solides de l?Eurozone garantissent, ? partir d?aujourd?hui, les pr?ts des banques commerciales aux Etats fragiles, mis ? part la Gr?ce.
2. Les banques commerciales empruntent ? taux tr?s bas ? la BCE (gr?ce justement ? la garantie donn?e par les Etats sur les dettes publiques) et elles pr?tent ? taux tr?s ?lev?s aux m?mes Etats, ce qui leur permet de faire d??normes profits.
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Comme j'aimerais avoir tort
On n'a fait ? Bruxelles que se donner un peu d'air, pour passer les ?lections de 2012 en France. Pendant ce temps, les m?mes vont s'enrichir, les m?mes vont payer.
- A Bruxelles. REUTERS/Francois Lenoir -
L'accord de Bruxelles a ?t? approuv? par tous. Et c?est un extraordinaire exploit du pr?sident de la R?publique fran?aise et de la chanceli?re allemande que d?avoir r?ussi, (apr?s avoir eux-m?mes enfin pris la mesure des risques ? court terme sur la survie de l?euro), ? faire partager cette prise de conscience par 26 pays sur 27; et d?avoir commenc? ? prendre les mesures n?cessaires pour le sauver. De plus, quelques phrases ?parses dans cet accord montrent aussi que les gouvernants ont compris qu?aucune solution ? la crise de la dette publique en Europe n?est possible sans une dynamique d?investissement, qui passe par le lancement de nombreux chantiers continentaux de la lib?ration de la croissance.
Par ailleurs, les d?cisions simultan?es de la Banque centrale europ?enne, (qui tout en pr?tendant le contraire, a en fait d?cid? d?inonder les banques commerciales de toutes les largesses possibles), pourraient faire red?marrer une ?conomie continentale, dont le financement mena?ait d??tre asphyxi? ? tr?s court terme.
Pourtant, bien des obscurit?s subsistent dans cet accord; et si on ne les clarifie pas, on peut en avoir une toute autre lecture, que les ?v?nements pourraient imposer, si les dirigeants ne s?en occupent pas au plus vite.
De fait, ? lire de pr?s les textes, voici ce qui semble avoir vraiment ?t? d?cid?:
1. Les Etats solides de l?Eurozone garantissent, ? partir d?aujourd?hui, les pr?ts des banques commerciales aux Etats fragiles, mis ? part la Gr?ce.
2. Les banques commerciales empruntent ? taux tr?s bas ? la BCE (gr?ce justement ? la garantie donn?e par les Etats sur les dettes publiques) et elles pr?tent ? taux tr?s ?lev?s aux m?mes Etats, ce qui leur permet de faire d??normes profits.
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