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Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

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  • #31
    Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

    Publi? le 17 ao?t 2009 ? 21h47 | Mis ? jour le 17 ao?t 2009 ? 21h51

    Des Am?ricains lourdement arm?s manifestent pr?s de Barack Obama


    <!-- END .centerbar --> Agrandir
    Un manifestant portait un pistolet ? la ceinture et un fusil de type AR-15 en bandouli?re.
    Photo AP


    <TABLE class=minithumb-auteurs cellSpacing=0><TBODY><TR><TD></TD><TD vAlign=center>Nicolas B?rub?
    La Presse
    </TD></TR></TBODY></TABLE>(Los Angeles) Des images saisissantes ont circul? lundi soir sur les ?crans des grandes cha?nes am?ricaines. Elles montraient des manifestants arm?s de fusils d'assaut et de revolvers, debout dans la foule de citoyens venus d?noncer un discours de Barack Obama ? Phoenix, en Arizona.


    Au total, 12 personnes arm?es ont ?t? observ?es dans la foule, selon la station locale KTAR. Plusieurs centaines de personnes ?taient venues manifester pour ou contre la r?forme de l'assurance maladie propos?e par le pr?sident Obama.

    L'un des hommes, qui a dit s'appeler Chris, a expliqu? simplement qu'il portait ses armes sur lui parce qu'il avait ?le droit de le faire?. Des images diffus?es ? CNN montraient qu'il portait un fusil d'assaut AR-15 en bandouli?re et un revolver ? la ceinture.

    Selon CNN, un autre homme non identifi? avait un fusil d'assaut AR-15. La police locale et les agents f?d?raux ont dit garder un oeil sur les deux hommes.

    ?Si nous avons besoin d'intervenir, nous allons intervenir, a affirm? le d?tective J. Oliver au quotidien Arizona Republic. Le fait que des armes soient visibles alors que le pr?sident est en ville a d?clench? beaucoup d'?motion. Nous nous occupons de maintenir l'ordre sur les deux fronts.? Personne n'a ?t? arr?t?.

    En Arizona, les titulaires d'un permis de possession d'arme ont le doit de porter leur arme sur eux en public pourvu qu'elle soit visible. Hier, les manifestants n'ont pas ?t? en contact avec le pr?sident, qui donnait un discours devant 5500 membres des Veterans of Foreign Wars (VFW) ? l'int?rieur du Phoenix Convention Center.

    C'est la troisi?me fois cet ?t? que des hommes arm?s prennent part aux manifestations autour d'activit?s officielles du pr?sident. La semaine derni?re, ? Portsmouth, au New Hampshire, deux hommes arm?s ont manifest? ? l'ext?rieur d'une ?cole secondaire o? Barack Obama discutait avec les citoyens. Les agents des services secrets ont ?galement arr?t? un homme qui avait un couteau sur lui. Un fusil a ?t? saisi dans sa voiture.
    Selon le porte-parole des services secrets, Ed Donovan, le fait que des hommes arm?s manifestent dans des ?tats permissifs au sujet du port d'arme, comme l'Arizona et le New Hampshire, n'a pas d'impact sur le programme de s?curit? du pr?sident.

    ?Dans les deux cas, le sujet n'est pas entr? ? l'int?rieur de nos sites ou n'a pas essay? de le faire. Ils se tenaient dans des lieux r?serv?s au public. L'?l?ment important ici, c'est que ces individus n'auraient pas pu entrer ? l'int?rieur avec une arme.?

    L'Arizona, repr?sent? au S?nat par John McCain, avait vot? en faveur du candidat r?publicain aux ?lections pr?sidentielles de novembre dernier. Barack Obama et le vice-pr?sident Joe Biden n'ont pas visit? l'?tat durant la campagne.

    Mission ?longue et complexe?

    ? l'int?rieur du Phoenix Convention Center, le pr?sident a rappel? que les Am?ricains et leurs alli?s sont en Afghanistan pour une mission ?fondamentale? qui sera ?longue et complexe?.

    ?Les probl?mes en Afghanistan ne sont pas survenus du jour au lendemain, a dit M. Obama. Et nous ne serons pas victorieux du jour au lendemain. Ce ne sera pas rapide. Ce ne sera pas facile. Mais nous ne devons jamais oublier. Ce n'est pas une guerre de choix. C'est une guerre de n?cessit?. Ceux qui nous ont attaqu?s le 11 septembre veulent nous attaquer ? nouveau.?

    Le pr?sident Obama poursuivait sa tourn?e dans l'Ouest am?ricain. Ce week-end, la famille Obama a pu visiter le Grand Canyon.

    M. Obama a aussi ironis? sur son intention d'appliquer ? lui-m?me la rigueur budg?taire du gouvernement en indiquant qu'il ?tait exclu que la Maison-Blanche acqui?re un nouvel h?licopt?re pr?sidentiel ?quip? d'une cuisine r?sistante ? une frappe nucl?aire, comme le voulait le Congr?s.

    ?Laissez-moi vous dire que si les ?tats-Unis ?taient attaqu?s ? l'arme nucl?aire, la derni?re chose qui me viendrait ? l'esprit serait de me faire un lunch?, a dit le pr?sident.

    Selon des observateurs, les v?t?rans ont r?serv? un accueil ?poli? ? M. Obama.

    Selon une journaliste du New York Times: ?Les discours de George W. Bush ?taient re?us avec beaucoup d'enthousiasme par les militaires. M. Obama a re?u un accueil plus r?serv? ici. Son discours a ?t? interrompu occasionnellement par des applaudissements polis.?

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    • #32
      Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

      etats-Unis mercredi19 ao?t 2009

      Barack Obama sur la d?fensive face aux activistes de droite

      <!-- AUTHOR -->Jean-Claude P?clet
      <!-- AUTHOR END -->La prolif?ration de manifestations anti-imp?ts et la violence des propos tenus contre la r?forme du syst?me de sant? publique dans les r?unions publiques ont surpris la nouvelle administration et les repr?sentants du peuple. Ce n?est pas fini: la r?forme de la taxation de l??nergie est aussi dans le collimateur des organisations citoyennes
      <!--Images&Video--><!--LesLiens-->Les liens



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      ?Vous ne pigez rien!?, ?Vos patrons, c?est nous!?, ?C?est ?a l?Am?rique!?. Telles sont quelques-unes des ?questions? ? plus hurl?es que pos?es ? qu?ont affront?es les ?lus am?ricains qui tentaient cet ?t? d?expliquer la r?forme de la sant? ? leur base dans des salles municipales. Certains ont ?t? pendus en effigie, qualifi?s de nazis ou fascistes, d?autres ont re?u des menaces de mort, comme le repr?sentant de Caroline du Nord Brad Miller, qui a supprim? les r?unions pr?vues en ao?t.


      <!--ArticleEnd--><!-- MESSAGE FOR EARLY ACCESS -->


      <TABLE style="MARGIN: 0px 0px 10px" cellSpacing=6 cellPadding=6><TBODY><TR><TD align=left>L?acc?s prioritaire ? cet article est exclusivement r?serv? ? nos abonn?s.
      </TD></TR></TBODY></TABLE>

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      • #33
        Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

        GEAB N?37 est disponible! Crise syst?mique globale : A la poursuite de l'impossible reprise




        - Communiqu? public GEAB N?37 (15 septembre 2009) -






        Avant l'?t?, l'?quipe de LEAP/E2020 avait annonc? qu'il n'y aurait pas de reprise mondiale au rendez-vous de la rentr?e 2009 ; et qu'elle n'en pr?voyait pas d'ici l'?t? 2010. En ce mois de Septembre 2009, contrairement au discours dominant aujourd'hui dans les m?dias et les milieux financiers et politiques, nous maintenons notre anticipation.

        Le ralentissement actuel de la vitesse d'effondrement de l'?conomie mondiale, qui ? cr?e ? les ? bonnes nouvelles ? (1), n'a ?t? rendu possible que par l'immense effort de soutien financier public mondial des derniers douze mois (2). Mais le ? temps gagn? ? gr?ce ? l'argent des contribuables du monde entier aurait d? ?tre consacr? ? la remise ? plat du syst?me mon?taire international puisqu'il est au c?ur de la crise syst?mique actuelle (3). Pourtant, en-dehors de consid?rations cosm?tiques (4) et d'immenses cadeaux faits aux banques am?ricaines et europ?ennes, rien de s?rieux n'a ?t? entrepris et pour l'avenir, le chacun pour soi s'impose d?sormais (5).

        Et en cette fin d'?t? 2009, avec les trois vagues sc?l?rates de l'?t? frappant de plein fouet l'?conomie mondiale (ch?mage (6), faillites (7) et chocs mon?taires (8)), le temps de r?paration du syst?me, ou plus exactement de sa transition en douceur vers un nouveau syst?me global, est pass? (9). Les premiers effets du grand d?couplage (10) se mettent en place dans les faits : le reste du monde s'?loigne rapidement de la zone Dollar.




        Des statistiques incoh?rentes refl?tent une ?conomie mondiale chaotique


        Nous nous dirigeons donc tout droit vers la phase de dislocation g?opolitique pr?vue pour commencer au quatri?me trimestre 2009 (11). Ce GEAB N?37 analyse les tendances en cours (inflation ou d?flation, march?s immobiliers, banques, g?opolitique, ...) au sein du chaos actuel cr?? par l'avalanche de fonds publics non ma?tris?s et la persistance d'un syst?me financier incontr?l?, sur fond d'incoh?rences statistiques croissantes. Paradoxalement, cette dislocation est devenue, selon nos chercheurs, la seule voie praticable pour une reprise ?conomique, mais qui se fera selon une architecture globale et des modalit?s d'interaction entre les sph?res ?conomiques, sociales et financi?res profond?ment diff?rentes de celles que nous avons connues au cours des derni?res d?cennies. Notre ?quipe estime en la mati?re que d'ici l'?t? 2010 apparaitront clairement les premi?res caract?ristiques du ? monde d'apr?s la crise ?. Nous allons d'ailleurs nous attacher ? les identifier dans les mois ? venir.

        Mais en attendant, comme anticip? dans les pr?c?dents GEAB, plus personne ne peut d?sormais reconstruire d'images coh?rentes de la r?alit? ?conomique mondiale actuelle ? l'aide des statistiques macro?conomiques de plus en plus contradictoires ou tout simplement aberrantes (12). A force de manipuler les donn?es et les instruments de mesures (13) et de se limiter au Dollar US comme ?talon de valeur alors que ses variations sont de plus en plus chaotiques (14), ni les gouvernements, ni les institutions internationales, ni les banques (15) ne savent plus dans quelle direction le syst?me mondial ?volue. La lecture des m?dias refl?te d'ailleurs bien ce chaos qui plonge leurs lecteurs et auditeurs dans des abimes de perplexit? : selon les jours, voire dans la m?me journ?e, se succ?dent des informations contradictoires sur la finance, l'?conomie ou la monnaie. Gouvernants, chefs d'entreprise, salari?s, ? ?conomistes ou analystes ? en sont r?duits au pari pascalien pour ?valuer les prochains mois.





        Evolution globale de la production, du commerce et des prix ? la consommation (2000 ? 2009) Source : BRI, 2009

        Pour LEAP/E2020, le graphique ci-dessus illustre une r?alit? incontournable : la d?rive du syst?me ?conomique, financier et mon?taire global s'acc?l?re, sa faiblesse atteint des niveaux, in?gal?s dans l'histoire moderne, qui le rendent d?sormais susceptible de rupture au moindre choc important : financier, g?opolitique ou m?me naturel (16). Le plongeon vertigineux des Etats dans des d?ficits publics incontr?lables (17) (puisque les gouvernements sentent que sans leurs plans de soutien public, les ?conomies mondiales vont repartir illico dans leur chute brutale) cr?e une situation litt?ralement explosive, avec ? la cl? une formidable hausse des pr?l?vements fiscaux du Japon ? l'Europe en passant par les Etats-Unis. S'il y a une reprise en vue, c'est bien celle des hausses d'imp?ts. D'ailleurs, les ?lecteurs japonais, face ? un taux de ch?mage historique et ? une ?conomie toujours en chute libre, ont d?cid? de chasser les dirigeants en place dans leur pays depuis des d?cennies : ils ne sont que les premiers ? entamer le grand chambardement politique de la prochaine phase de la crise (18). L'administration Obama a ainsi d?couvert avec surprise cet ?t? la profondeur de la col?re populaire qui s'est fix?e sur son programme de r?forme du syst?me de sant? (pourtant bien n?cessaire) .





        Evolution du co?t d'affr?tement pour les navires containers (en USD/jour) - Comparaison entre les premiers semestres 2008 et 2009 - Source : Spiegel / ISL Port Monitor

        Pour repr?senter la crise aujourd'hui, notre ?quipe a tent? de trouver une image simple. Voici l'analogie qui s'est impos?e ? nos chercheurs : une balle en caoutchouc rebondissant de marche en marche dans un escalier : si elle semble remonter ? chaque marche par effet rebond (donnant un moment l'impression que sa chute s'est arr?t?e), c'est pour tomber encore plus bas ? la marche suivante, pour effectuer une ? reprise ? de sa chute.




        Des acteurs ?conomiques et des dirigeants politiques ? d?boussol?s ?


        Bien entendu tout cela ne cr?e pas un environnement tr?s propice ? l'investissement des entreprises. Les capacit?s de production sont sous-utilis?es partout dans des proportions historiques. Les stocks ne sont plus renouvel?s qu'au compte-goutte (ce qui ?limine tout espoir de reprise du fait de leur reconstitution). Les consommateurs sont redevenus des acteurs ?conomiques rationnels : pas d'argent, pas d'achat. Leurs salaires diminuent quand ils ne sont pas tout simplement perdus faute d'emploi, les banques ne pr?tent plus car elles savent qu'elles sont elles-m?mes toujours insolvables (malgr? la poudre ? dor?e ? lanc?e aux yeux de l'opinion publique ces derniers mois) (19). Et l'?tat ? lui tout seul ne peut pas se substituer ? la fr?n?sie de consommation du pass?. Aux Etats-Unis, un retour ? la situation ex-ante demanderait environ 2.500 milliards de liquidit?s dans l'?conomie chaque ann?e. Le stimulus de Barack Obama, avec ses moins de 400 milliards par an sur deux ans est assez loin du compte s'il doit pallier simultan?ment la d?fection des m?nages et des entreprises. Malheureusement, c'est pourtant exactement la situation actuelle de l'?conomie US.





        Evolution des ventes de d?tails aux Etats-Unis au cours des r?cessions r?centes - (Base 100 au d?but de chaque r?cession, dur?e en mois) - Source : Financial Sense, 2009

        Mais en la mati?re, les Am?ricains ne sont pas seuls. L'Asie et l'Europe connaissent elles aussi une terrible mont?e du ch?mage que les manipulations statistiques (20) ne peuvent pas cacher au-del? de la p?riode estivale : ch?meurs ?radiqu?s des listes d'indemnis?s, jeunes plac?s dans des stages d'attente ou ch?meurs recrut?s pour des travaux publics de courte dur?e, licenciements retard?s via des mesures d'indemnisation du ch?mage partiel, usines maintenues artificiellement en activit?s par des subventions publiques , ? de P?kin ? Paris, en passant par Washington, Berlin, Londres ou Tokyo, toutes les mesures sont bonnes pour essayer de cacher la r?alit? le plus longtemps possible ? en attendant la reprise. Mais, h?las, la reprise ne viendra pas ? temps. C'est Bl?cher ? la place de Grouchy (21). En guise de reprise ? la rentr?e, ce sont les cons?quences des trois vagues sc?l?rates de l'?t? 2009 qui surgissent :

        . l'?vidence du ch?mage de masse, notamment en fin d'indemnisation et ses cons?quences d?sastreuses sur la stabilit? politique et sociale des pays

        . l'explosion du nombre de faillites d'entreprises, de collectivit?s, ? et des d?ficits publics de toute nature

        . et bien entendu les cons?quences de l'ensemble sur le Dollar, les bons du Tr?sor US (et le Royaume-Uni en dommage collat?ral) (22).

        La premi?re vague a d?j? pleinement atteint le rivage de la fin de l'?t? 2009. La seconde est en cours. Et la troisi?me commence ? ?tre bien visible.

        Toujours est-il que si la zone Euro et l'Asie en g?n?ral sont mieux plac?s pour faire face ? l'impact de ces vagues (comme analys? en Octobre dernier dans le GEAB N?28), elles ne sont pas non plus en mesure de rebondir. N?anmoins, c'est sur les Etats-Unis, le Dollar et les Bons du Tr?sor US d'une part, et le Royaume-Uni et la Livre d'autre part, que les cons?quences de ces trois vagues vont s'exercer brutalement. Le r?ve estival a lui aussi une fin !

        En revanche, pour ceux qui ont encore les moyens de voyager, les vacances peuvent continuer car h?tels, compagnies a?riennes, clubs de vacances ? bradent les prix ? des niveaux jamais vus. Un autre signe ?vident de ? reprise ? !





        ---------
        Notes:

        (1) Par exemple, parler en pourcentage fait partie de l' ? euphorisation ? de l'?t? 2009. Ainsi, nombre de banques dont la valeur en bourse ?tait tomb?e proche de 0 ont-elles pu clamer ces derniers mois des ? rebonds ? de +200%, +300% ou + 500%. Il suffit par exemple de consulter l'?volution des cours de Natixis, Citi ou Royal Bank of Scotland, pour comprendre le pi?ge : regagner 500% quand l'action est tomb? ? 1, cela vous fait 5 ? ce qui vous laisse toujours une perte de 40 si vous l'avez achet? il y a 2 ans (ou si vous avez emprunt? contre cette garantie).

        (2) L'annonce par la France que l'?tat prolonge jusqu'? la fin 2010 son soutien aux banques en est une parfaite illustration. Source : Reuters, 13/09/2009

        (3) Voir le communiqu? publi? par LEAP dans le Financial Times ? la veille du Sommet du G20 de Londres en Avril dernier.

        (4) La ? chasse aux bonus des traders ? est une action moralement salutaire, mais elle ne doit pas faire oublier qu'ils ne sont que les ? corsaires ? des banques qui les emploient et des places financi?res qui h?bergent ces derni?res. Ce sont leurs employeurs et leurs h?bergeurs qui leur accordent leurs ? lettres de marque ? (ou devraient-on dire de bonus ?) et qui les autorisent ? ?cumer les oc?ans de la finance mondiale. Limiter les bonus au montant de leur salaire obligerait les banques ? les employer en tant que capitaines aux longs cours, au lieu de flibustiers.

        (5) Source : Times, 02/09/2009

        (6) Aux Etats-Unis, le rythme r?el d'accroissement du ch?mage continue ? s'?tablir entre 600.000 et un million de personnes par mois si on y int?gre tous ceux qui cessent de chercher un emploi (source : CNBC/New York Times, 07/09/2009). Et, pour avoir un aper?u de la vague socialement explosive qui frappe l'?conomie US, en Californie, depuis le 1er Septembre, ce sont 143.000 ch?meurs suppl?mentaires qui ont ?puis? leurs droits (avec leurs familles, cela fait pr?s d'un million de personnes dans la d?tresse ? pour le mois en cours) ? source : MyBudget360, 02/09/2009. En Europe, en Asie, ? partout les taux de ch?mage s'orientent vers un d?passement des pics historiques modernes d'ici la fin 2009 (avec 5,7%, le Japon a d?j? franchi son seuil historique en Juillet ? source : Japan Times, 08/09/2009) ... et ce malgr? des manipulations tous azimuts pour faire baisser les chiffres.

        (7) A titre anecdotique, il y a eu plus de faillites bancaires aux Etats-Unis entre la sortie du GEAB N?36 (15 Juin 2009) et celle du GEAB N?37 (15 Septembre 2009) que dans toute l'ann?e 2008, dont 2 des quatre plus importantes de l'ann?e. Mais ?videmment, les m?dias ne peuvent pas titrer sur la grippe A et sur ces faillites en m?me temps. Il en est de m?me pour le taux de faillite des entreprises am?ricaines qui atteint son plus haut historique ? 12,2% (source : Yahoo, 09/09/2009). En Espagne, le nombre de faillite pour le premier semestre 2009 est ?quivalent ? trois fois celui de toute l'ann?e 2008 (source : Spanish News, 06/08/2009). En France, le patronat s'attend ? 70.000 faillites d'entreprises d'ici la fin de l'ann?e (source : Capital, 02/09/2009).

        (8) L'affaiblissement acc?l?r? du Dollar US cr?e un nouveau stress mon?taire mondial et la prochaine demande, par l'administration Obama, d'augmentation de 1.500 milliards USD du plafond d'endettement f?d?ral US autoris? ne risque pas de calmer la fuite hors de la devise US. Le plafond de 12.000 milliards USD d'endettement est en effet en train d'?tre atteint. Sources : Wall Street Journal, 12/09/09 ; Bloomberg, 08/09/2009 ; Wall Street Journal, 12/09/09

        (9) Nous avions indiqu? qu'une telle ? fen?tre d'opportunit? ? existait entre le printemps et l'?t? 2009. Cette fen?tre est d?sormais ferm?e.

        (10) Voir GEAB N?22, 02/2008

        (11) Voir GEAB N?32, 02/2009.

        (12) Comme les baisses du ch?mage am?ricain et fran?ais du d?but de l'?t? ou les taux de croissance de la production chinoise. Sources : New York Times, 10/08/2009 ; Expansion, 27/07/2009 ; Wall Street Journal, 25/05/2009

        (13) Il s'av?re tr?s utile de lire l'article de Marion Selz intitul? ? Les statistiques, un service public d?tourn? ? traintant d'un r?cent ouvrage collectif r?alis? dans l'anonymat par des statisticiens fran?ais au titre ?vocateur ? Le grand trucage : comment le gouvernement manipule les statistiques ? . Nul doute qu'en cette p?riode de crise globale, les informations d?voil?es s'appliquent ? tous les gouvernements de la plan?te. Source : La vie des id?es, 02/09/2009

        (14) Quand le 15 F?vrier 2008, dans le GEAB N?22, nous avions annonc? que l'on s'orientait vers un ? Dollar carry-trade ?, nombreux ?taient ceux qui trouvaient impensable une telle ?volution. Pourtant aujourd'hui, c'est exactement ce qui se passe sur les march?s mon?taires. Source : Le Monde, 12/09/2009

        (15) Qui se sont empress?es d'obtenir en Avril 2009 (source : Bloomberg, 02/04/2009) le droit de revenir au syst?me de ? juste valeur ? (j'estime que mon actif vaut 100) au lieu de maintenir la valorisation de leurs actifs au ? prix du march? ? (sur le march?, ton actif vaut 10)? et donc persistent ? garder dans leurs bilans des actifs dont ils ne savent plus du tout ce qu'ils valent r?ellement; notamment parce qu'ils soup?onnent fort justement ces actifs de ne plus valoir que 10% ou 20% de leur ? juste valeur ?. Les campagnes et les villes des Etats-Unis, du Royaume-Uni, d'Espagne, de Lettonie, du Japon, de Chine, ? sont ainsi pleines de maisons, d'appartements et d'immeubles que personne n'ach?te car leurs prix sont artificiellement maintenus par les banques tr?s au-dessus des prix du march?, afin que leurs bilans ne fassent pas appara?tre qu'elles sont en fait insolvables car leurs actifs sont presque tous ? pourris ?. Les banquiers aussi tentent de gagner du temps, esp?rant un retour au monde d'avant. Sont-ils de grands enfants nostalgiques de leur ?ge d'or? Ou plut?t de graves d?linquants qui mettent en p?ril la soci?t? ? L'avenir va prochainement trancher au cours de la phase de dislocation g?opolitique globale.

        (16) Dans le prochain GEAB, le N?38 qui para?tra en Octobre, nous ferons une mise ? jour de nos anticipations par pays et grandes r?gions du monde, incluant bien entendu un bilan concernant les cessations de paiement des Etats-Unis et du Royaume-Uni.

        (17) Avec un record d'?missions obligataires en Europe (1.100 milliards ? pour la zone Euro en 2009, et plus de 250 milliards ? pour le Royaume-Uni) , et un d?ficit f?d?ral de 9.000 milliards USD sur les dix ans ? venir, aucun doute sur l'aspect incontr?lable de l'affaire. Source : Yahoo/Reuters, 04/09/2009 ; CBS, 25/08/2009

        (18) Aux Etats-Unis, en Europe ou en Chine ?galement. Sources : Reuters, 08/09/2009 ; Financial Times, 06/09/2009 ; BBC, 26/07/2009 .

        (19) Au sujet des banques, notre ?quipe recommande chaudement la lecture du remarquable article de Matt Taibbi, ? A l'int?rieur de la grande machine ? bulle am?ricaine ? paru dans Rollingstones le 02/07/2009. Il d?taille l'histoire de Goldman Sachs et apporte un ?clairage essentiel sur les pratiques financi?res et le r?le central de cette ?tablissement financier dans la crise financi?re actuelle. A la mani?re des d?funtes compagnies des Indes, ou des ordres templiers, il est probable que d'ici cinq ? dix ans maximum le pouvoir politique am?ricain, face ? l'effondrement socio-?conomique du pays et sous la pression populaire, sera oblig? de d?manteler cette institution qui parasite d?sormais l'action publique ? tous les niveaux.

        (20) In fine, ces indicateurs reposent tous sur la mesure de la valeur qu'est le Dollar US. Or si on rapportait la variation de son taux de change sur un ?cran semblable ? celui d'une boussole, on verrait l'aiguille osciller de mois en mois entre le Nord, le Sud, l'Est ou l'Ouest. Pas ?tonnant que l'ensemble des acteurs politiques, ?conomiques et financiers mondiaux soient donc ? d?boussol?s ?.

        (21) Napol?on aussi croyait ? dur comme fer ?, lors de la bataille de Waterloo, que la chance allait lui sourire une fois de plus et qu'il allait recevoir un renfort ami (Grouchy) au moment d?cisif du combat. H?las, la troupe tant attendue, dont la poussi?re montrait la progression rapide, s'est av?r?e ?tre celle d'un renfort ennemi (Bl?cher). Tout le monde conna?t la suite ; et nous ne sommes pas certains que les dirigeants du G20 soient des strat?ges aussi exp?riment?s que l'?tait Napol?on.

        (22) En ce domaine la crise fait parfois preuve d'un ?humour tr?s britannique ?, tout en prouvant qu'on est loin d'avoir vu toutes ses cons?quences, puisque Londres doit d?sormais s'attendre ? devoir payer une lourde addition pour sauver de l'effondrement tout son petit r?seau de paradis fiscaux. Les ?les Ca?mans par exemple, ne peuvent m?me plus payer leurs fonctionnaires. Nul doute que cette perspective va ravir les contribuables britanniques ! Autrement ces ?les pourront toujours avoir recours ? une id?e simple : faire payer des imp?ts. Source : Guardian, 13/09/2009





        Mardi 15 Septembre 2009


        Comment


        • #34
          Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

          Accueil > Fran&#231;ais <HR>

          GEAB N&#176;38 est disponible! Crise syst&#233;mique globale - L'Union Europ&#233;enne &#224; la crois&#233;e des chemins en 2010 : complice ou victime de l'effondrement du Dollar ?



          - Communiqu&#233; public GEAB N&#176;38 (15 septembre 2009) -





          Les grandes tendances des phases 4 et 5 de la crise syst&#233;mique globale (phase de d&#233;cantation et phase de dislocation g&#233;opolitique mondiale) se d&#233;voilent chaque jour un peu plus (1). Tout le monde a d&#233;sormais compris que les Etats-Unis sont emport&#233;s dans une spirale incontr&#244;lable associant insolvabilit&#233; g&#233;n&#233;ralis&#233;e du pays et incomp&#233;tence flagrante des &#233;lites US &#224; mettre en œuvre les solutions n&#233;cessaires. La cessation de paiement annonc&#233;e des Etats-Unis est bien en cours comme l'illustrent la chute du Dollar et la fuite des capitaux hors du pays : seuls le nom du liquidateur et la reconnaissance de la faillite sont encore inconnus, mais cela ne saurait tarder. Et, &#224; l'image de son leader, l'Occident, dont le Japon s'&#233;loigne un peu plus chaque jour avec la mise en œuvre de ses nouvelles orientations politiques, &#233;conomiques, financi&#232;res et diplomatiques (2), est d&#233;j&#224; en pleine d&#233;liquescence &#224; l'image de l'OTAN en Afghanistan (3).

          Ainsi, selon LEAP/E2020, l'ann&#233;e 2010 va placer l'Union europ&#233;enne au cœur de quatre contraintes strat&#233;giques qui vont lui imposer des choix urgents dans un contexte d'effondrement acc&#233;l&#233;r&#233; du camp occidental, que l'on pourrait simplifier en le r&#233;sumant au destin du Dollar US. Ces choix d&#233;finiront durablement le r&#244;le des Europ&#233;ens dans le monde d'apr&#232;s la crise. Soit ils s'affirmeront comme des acteurs-cl&#233;s de la structuration du monde de demain en affirmant leur propre vision de l'avenir et en cherchant les partenaires ad hoc sans exclusive ; soit ils se contenteront d'&#234;tre des victimes consentantes du naufrage de l'Occident en suivant aveugl&#233;ment Washington dans sa descente aux enfers. Dans le premier cas, l'UE assumerait pleinement sa finalit&#233; historique de redonner aux Europ&#233;ens la ma&#238;trise de leur destin collectif ; dans le second, elle se r&#233;v&#232;lerait n'&#234;tre que le pendant occidental du Comecon (4), appendice sans avenir de la superpuissance tut&#233;laire.

          Les tendances lourdes sont d&#233;j&#224; identifiables et vont, selon notre &#233;quipe, fortement pousser l'Europe dans des directions anticipables d&#232;s aujourd'hui. Cela dit, la faiblesse intellectuelle de l'actuel leadership politique europ&#233;en (Union et Etats membres confondus) oblige &#224; moduler les pronostics.

          Dans tous les cas, l'UE &#233;tant la premi&#232;re puissance &#233;conomique et commerciale mondiale (5), les cons&#233;quences de ces &#233;volutions auront un impact direct et rapide dans le monde entier sur de nombreux facteurs &#233;conomiques, financiers et g&#233;opolitiques essentiels : taux de change, prix des mati&#232;res premi&#232;res, croissance, syst&#232;mes sociaux, &#233;quilibres budg&#233;taires, gouvernance mondiale.

          Dans ce GEAB N&#176;38, outre ses recommandations strat&#233;giques et op&#233;rationnelles pour faire face &#224; la crise et ses anticipations 2009-2014 des risques-pays face &#224; la crise, notre &#233;quipe analyse donc les quatre contraintes strat&#233;giques pour lesquelles l'UE va devoir, d&#232;s 2010, apporter des r&#233;ponses lourdes de cons&#233;quences, &#224; savoir :

          1. Faire face &#224; la rupture du syst&#232;me mon&#233;taire fond&#233; sur le Dollar et &#233;viter de se retrouver sans recours devant la perspective d'1EUR=2USD
          2. Eviter l'explosion des d&#233;ficits budg&#233;taires &#224; la mode am&#233;ricaine et britannique
          3. R&#233;pondre &#224; l'aggravation de la crise Iran/Isra&#235;l/USA et de la guerre en Afghanistan en d&#233;finissant une position sp&#233;cifiquement europ&#233;enne
          4. Apprendre &#224; travailler de mani&#232;re ind&#233;pendante et constructive avec les nouveaux acteurs cl&#233;s du monde d'apr&#232;s la crise : Chine, Inde, Br&#233;sil et Russie notamment.

          En effet, sur tous ces points cruciaux pour les Europ&#233;ens et le reste du monde, il n'est pas envisageable d’attendre au-del&#224; de 2011. Il suffit pour s'en rendre compte d'imaginer que les Europ&#233;ens restent collectivement passifs face &#224; ces quatre contraintes pour se rendre compte de l'impossibilit&#233; d'attendre au-del&#224; de 2010 :

          1. Ainsi, si les Europ&#233;ens se contentent de regarder le Dollar couler, leurs exportations vers les Etats-Unis et de nombreux autres pays aux monnaies li&#233;es au Dollar US vont d'ici un an &#234;tre totalement sinistr&#233;es, aggravant la crise &#233;conomique et sociale dans l'UE.
          2. Si les Europ&#233;ens, et surtout les dirigeants de la zone Euro, laissent filer les d&#233;ficits publics, &#224; l'image de ce que fait la France, la zone Euro va &#234;tre soumise tr&#232;s vite &#224; des conflits internes brutaux entre Europ&#233;ens du Nord et Europ&#233;ens du Sud.
          3. Si les dirigeants europ&#233;ens se contentent de suivre l'axe Isra&#235;l/Washington dans la question du nucl&#233;aire iranien et d'embo&#238;ter le pas &#224; l'administration Obama pour l'Afghanistan, ils vont entrer dans un processus de confrontation avec leurs opinions publiques pour lequel ils ne sont ni pr&#233;par&#233;s, ni en position de force, gage d'instabilit&#233; politique grave au sein de chaque Etats membres.
          4. Si les Europ&#233;ens refusent de discuter de mani&#232;re ind&#233;pendante de leurs int&#233;r&#234;ts communs &#233;ventuels avec les Chinois, les Indiens, les Br&#233;siliens et les Russes, ils se privent tout simplement de tout moyen de faire valoir leur vision des choses en ce qui concerne les trois contraintes pr&#233;c&#233;dentes puisque ces pays repr&#233;sentent aujourd'hui les puissances sans lesquelles rien de d&#233;cisif ne peut plus &#234;tre mis en œuvre (6).




          Evolution historique de la part du PNB mondial du tandem Chine-Inde (1500-2008) - Sources : Bloomberg / Gluskin Sheff - 2009

          Selon nos chercheurs, il est donc certain que 2010 est une ann&#233;e cruciale pour les Europ&#233;ens et leur avenir collectif. La position de l'UE, et plus particuli&#232;rement de la zone Euro, face au Dollar va &#234;tre d&#233;terminante pour les Europ&#233;ens, comme pour le Dollar et l'ordre mon&#233;taire mondial. Non pas que les Europ&#233;ens aient choisi l'ann&#233;e (2010) ou le sujet (le Dollar) (les dirigeants de l'Euroland pr&#233;f&#232;reraient certainement continuer leur &#171; business as usual &#187, mais l'Histoire est dou&#233;e d'une remarquable ironie qui met les &#171; alli&#233;s &#187; des Etats-Unis d&#233;sormais au pied du mur : sombrer maintenant avec Washington ou s'en sortir sans Washington.

          Or, &#224; l'image du d&#233;roulement de l'ensemble des ph&#233;nom&#232;nes impliqu&#233;s dans la crise syst&#233;mique globale en cours, le temps conna&#238;t une forte contraction : tout va beaucoup plus vite. A ce propos, on peut d'ailleurs s'&#233;tonner de voir les &#171; experts &#187; en tout genre pr&#233;senter comme farfelu l'article de Robert Fisk &#171; Le cr&#233;puscule du Dollar &#187; (7), rapportant que Russes, Chinois, Fran&#231;ais, Japonais et pays p&#233;troliers du Golfe discuteraient une quotation des prix du p&#233;trole dans une autre devise que le Dollar US d'ici neuf ans. Pour LEAP/E2020, le seul &#233;l&#233;ment surprenant de cette information tient au d&#233;lai de neuf ans. Cette &#233;volution surviendra bien plus vite, d'ici 2 ans, sous la pression des &#233;v&#232;nements.

          Rappelons-nous le monde d'il y a neuf ans pour comprendre l'extraordinaire acc&#233;l&#233;ration de l'Histoire que constitue cette crise : il y a neuf ans, G. W. Bush venait tout juste d'&#234;tre &#233;lu ; le 11 Septembre n'aurait lieu que deux ans plus tard ; les Etats-Unis ne s'&#233;taient pas encore enlis&#233;s en Afghanistan et en Irak ; Katrina n'avait pas encore ras&#233; la Nouvelle-Orl&#233;ans ; un Euro valait 0,9 Dollar ; la Russie n'&#233;tait qu'un pays &#224; la d&#233;rive ; l'UE croyait &#233;laborer une constitution populaire ; la Chine &#233;tait un acteur international pauvre ; l'&#233;conomie US &#233;tait montr&#233;e en exemple au monde et le Royaume-Uni faisait la le&#231;on ultra-lib&#233;rale &#224; toute l'Europe ; les banques d'affaires de Wall Street paraissaient invincibles, … la liste pourrait continuer longuement. Ce qui en ressort c'est que chacun de ces &#233;v&#232;nements aurait paru impensable &#224; la plupart des &#171; experts &#187; quelques semaines seulement avant qu'ils surviennent. Alors penser qu'il faudra neuf ans pour payer le p&#233;trole en autre chose qu'en Dollar, monnaie qui ne tient plus que par la volont&#233; (de plus en plus mauvaise) des banques centrales &#224; acheter, acheter et encore acheter cette devise pour &#233;viter qu'elle ne s'effondre, c'est franchement faire preuve d'une na&#239;vet&#233; historique d&#233;sarmante.

          D&#233;j&#224; au second trimestre, les banques centrales du monde entier ont entrepris de mettre fin &#224; leur accumulation de Dollars US (le Dollar n'a en effet repr&#233;sent&#233; que 37&#37; de leurs achats de devises alors qu'il repr&#233;sente 63% des r&#233;serves) (8). D&#233;j&#224; en Juillet 2009, ce sont pr&#232;s de 100 Milliards USD de capitaux nets qui ont quitt&#233; les Etats-Unis (9), et ce au moment m&#234;me o&#249; le pays pr&#233;tend r&#233;ussir &#224; faire entrer dans ses caisses plus de 100 milliards USD par mois pour financer le d&#233;ficit f&#233;d&#233;ral (sans parler des autres d&#233;ficits publics).

          Dans ce cadre, une question essentielle se pose : qui ach&#232;te vraiment ces 100 milliards de Bons du Tr&#233;sor US chaque mois ? Certainement pas les citoyens am&#233;ricains qui sont endett&#233;s au-del&#224; du raisonnable et n'ont plus ni &#233;pargne, ni cr&#233;dit. Certainement pas les op&#233;rateurs priv&#233;s &#233;trangers qui s'inqui&#232;tent chaque jour un peu plus de l'&#233;tat de sant&#233; des Etats-Unis. Certainement pas non plus les banques centrales chinoise, russe, japonaise qui entreprennent, d’un c&#244;t&#233; de cesser leurs achats de bons &#224; long terme, et de l’autre, de commencer &#224; vendre les T-Bonds ou &#224; transformer leurs bons &#224; long terme en bons &#224; court terme. Etrangement, seule la Banque d'Angleterre semble avoir encore cet app&#233;tit (10). Alors, il ne reste plus que les &#171; usual suspects &#187;, &#224; savoir la Fed et son r&#233;seau de &#171; primary dealers &#187;, c'est-&#224;-dire de la &#171; planche &#224; billet &#187; d'une ampleur bien plus importante que celle reconnue par la Fed avec sa politique de &#171; quantitative easing &#187; officielle.




          Evolution des achats &#233;trangers de bons du Tr&#233;sor US &#224; long terme (1979 – 2009) - Source : Market Oracle / Sean Brodick - 09/2009

          Avec l'annonce de budgets f&#233;d&#233;raux en d&#233;ficit de 1.000 milliards USD par an sur la d&#233;cennie &#224; venir (11), qui peut honn&#234;tement penser que le reste du monde va accepter pendant encore neuf ans d'&#234;tre pay&#233; en monnaie de singe ? Peut-&#234;tre ceux qui pensaient impossible l'effondrement de Wall Street en Septembre dernier ? Ou qui croyaient qu'Obama allait changer l'Am&#233;rique et le monde (12) ? Ou qui persistent &#224; croire que le consommateur am&#233;ricain va rena&#238;tre de ses cendres et alimenter l' &#171; impossible reprise &#187; (13) ?

          Contrairement &#224; l’ann&#233;e derni&#232;re, l'actuelle rechute du Dollar ne b&#233;n&#233;ficiera pas d'un r&#233;pit inesp&#233;r&#233; du fait de la panique. Cette fois-ci, la devise am&#233;ricaine fait figure d'&#233;pouvantail et non plus de refuge, car le d&#233;couplage du reste du monde (Asie, Am&#233;rique du Sud et Europe en particulier) est &#224; l'œuvre (14). C'est d'ailleurs pour cela que 2010 est une ann&#233;e si cruciale pour les Europ&#233;ens. S'ils laissent les &#233;volutions en cours se poursuivre, c’est l'Euro qui va devenir une monnaie-refuge et son cours &#233;touffera l'&#233;conomie europ&#233;enne. La zone Euro doit donc devenir plus agressive et d&#233;battre avec les autres grands acteurs &#233;conomiques et financiers pour &#233;viter cette situation, pour &#233;viter que l'Euro ne s'envole face au Yuan, au Yen et autres monnaies de ses partenaires commerciaux.

          En fait, sur ce point, elle n'a pas vraiment le choix, car acheter chaque jour des milliards USD qui valent de moins en moins &#233;tant donn&#233; le rythme croissant auquel ils sont cr&#233;&#233;s, ne peut pas tenir lieu de politique durable (15). Et qui plus est, celle qui dispose vraiment d’une marge de manœuvre pour n&#233;gocier au FMI, c'est bien l'UE, tant pour supprimer le droit de v&#233;to des Etats-Unis que pour faire de la place aux puissances &#171; r&#233;-&#233;mergentes &#187; (16).




          Poids des principaux acteurs dans la richesse mondiale - Source : FMI - 2009

          Comme souvent, ce sont les &#233;v&#232;nements ext&#233;rieurs qui vont imposer aux Europ&#233;ens d'agir de mani&#232;re unie et volontariste. En l'occurrence, pour LEAP/E2020, le Dollar va &#234;tre l'un des puissants aiguillons de l'action europ&#233;enne de l'ann&#233;e 2010. Et l'Histoire, dont l'&#233;quipe de LEAP/E2020 souligne toujours que son seul &#171; sens &#187; est celui de l'ironie, s'appr&#234;te visiblement &#224; donner aux Europ&#233;ens un r&#244;le que tout le monde s'attendait &#224; voir jouer par les Chinois…




          ---------
          Notes:

          (1) Voir GEAB pr&#233;c&#233;dents.

          (2) Voir GEAB N&#176;37 &#224; ce sujet. Le changement radical de politique mon&#233;taire est en soi le coup le plus brutal port&#233; au Dollar et aux achats de Bons du Tr&#233;sor US par un &#171; alli&#233; &#187; depuis des d&#233;cennies.

          (3) Des Pays-Bas &#224; l'Allemagne ou l'Italie, les pays de l'Alliance engag&#233;s dans le conflit afghan &#233;voquent de plus en plus ouvertement leur d&#233;sir de se d&#233;gager d'Afghanistan en 2010, tandis que le Japon a annonc&#233; l'arr&#234;t de son soutien logistique &#224; la coalition.

          (4) Organisation d'entraide &#233;conomique du bloc communiste, dirig&#233;e par l'URSS, et qui fut dissoute deux ans apr&#232;s la chute du Mur de Berlin. Source : Wikipedia

          (5) L'UE est par ailleurs la seule dot&#233;e d'une monnaie pouvant jouer un r&#244;le d'alternative au Dollar US, tout en d&#233;tenant les troisi&#232;mes r&#233;serves mondiales d'actifs libell&#233;s en Dollars et les plus grandes r&#233;serves d'or de la plan&#232;te, et en ayant un commerce ext&#233;rieur peu d&#233;pendant du consommateur am&#233;ricain. Coinc&#233;e dans une situation intenable, elle repr&#233;sente un acteur extr&#234;mement puissant, devenu cette ann&#233;e la zone la plus riche du monde devant l'Am&#233;rique du Nord. Source : Bloomberg, 15/09/2009

          (6) Comme l'a bien constat&#233; Barack Obama en signalant la fin du G7, et comme l'illustre le graphique ci-dessous. En effet, non seulement le tandem Chine-Inde a vu sa part du PNB mondial augmenter de pr&#232;s d'un tiers en 10 ans, mais, en plus, sur la longue dur&#233;e, mis &#224; part les deux derniers si&#232;cles, ces deux pays ont repr&#233;sent&#233; en g&#233;n&#233;ral pr&#232;s de 50% de la richesse mondiale. Difficile pour les Europ&#233;ens de faire l'impasse sur ce &#171; d&#233;tail durable &#187;.

          (7) Sources : The Independent, 06/10/2009 et pour des versions linguistiques en traduction libre : &#171; Le cr&#233;puscule du Dollar &#187;, Contre-Info, 07/10/2009 ;

          (8) Source : Bloomberg, 12/10/2009

          (9) Source : ShockedInvestor, 16/09/2009

          (10) Mais vu l'&#233;tat des finances publiques britanniques, cela ne peut pas &#234;tre d'un bien grand secours pour les Etats-Unis. Le parti conservateur semble en effet pr&#234;t &#224; jouer le r&#244;le du FMI avec son programme de coupes radicales dans les d&#233;penses publiques tandis que Gordon Brown vend les &#171; bijoux de famille &#187; de l'Etat. Sources : BBC, 06/10/2009 ; BBC, 12/10/2009

          (11) Et on peut supposer sans grande crainte de se tromper que ces estimations seront tr&#232;s inf&#233;rieures &#224; la r&#233;alit&#233; puisqu'elles s'appuient sur les pr&#233;visions de croissance du gouvernement f&#233;d&#233;ral. Source : US Congressional Budget Office, 08/2009

          (12) Visiblement, il en reste encore quelques uns, par exemple dans les neiges norv&#233;giennes, parmi ceux en charge du Nobel de la paix.

          (13) Voir GEAB N&#176;37

          14) Voir les anticipations des risques-pays face &#224; la crise dans ce GEAB N&#176;38.

          (15) C'est d'ailleurs l'un des messages qu'ont voulu faire passer les citoyens japonais en changeant radicalement le pouvoir en place &#224; Tokyo il y a un peu plus d'un mois.

          (16) Quand on conna&#238;t l'Histoire, il est en effet un peu difficile d'appeler la Chine, l'Inde ou la Russie des puissances &#171; &#233;mergentes







          Jeudi 15 Octobre 2009

          Comment


          • #35
            Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

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              06/11/2009 | Mise &#224; jour : 17:04<SCRIPT language=JavaScript type=text/javascript>figcom_sep_bulle='avec';</SCRIPT><SCRIPT src="/media-communautaire/js/profil/figaro/nbcmt.php?article=20091106ARTFIG00537" type=text/javascript></SCRIPT> | Commentaires 2<SCRIPT language=JavaScript type=text/javascript>figcom_sep_bulle=false;</SCRIPT><SCRIPT language=JavaScript src="http://www.lefigaro.fr/media-communautaire/js/ssoLibrary.js.php"></SCRIPT><SCRIPT src="http://www.lefigaro.fr/media-communautaire/js/jsxmlrpc/xmlrpc_lib.js" type=text/javascript></SCRIPT><SCRIPT src="http://www.lefigaro.fr/media-communautaire/js/profil/figaro/ajouter_selection.js" type=text/javascript></SCRIPT><SCRIPT src="http://www.lefigaro.fr/media-communautaire/js/jsxmlrpc/xmlrpc_lib.js" type=text/javascript></SCRIPT> | Ajouter &#224; ma s&#233;lection <!-- .
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              Cr&#233;dits photo : ASSOCIATED PRESS
              <!-- photo -->Le pr&#233;cieux m&#233;tal a touch&#233; de nouveaux sommets vendredi sur le London Bullion Market.

              L'or a atteint un nouveau record absolu vendredi sur le London Bullion Market, &#224; 1.101,42 dollars l'once, dans la foul&#233;e d'une nouvelle baisse du dollar et de l'annonce d'achat d'or par le Sri Lanka.
              Cette nouvelle pouss&#233;e s'est faite sur fond d'un nouvel acc&#232;s de faiblesse du dollar vendredi apr&#232;s midi, un mouvement qui soutient g&#233;n&#233;ralement le prix des mati&#232;res premi&#232;res libell&#233;es dans cette monnaie.
              Depuis ses records du mois d'octobre, les cours du roi des m&#233;taux pr&#233;cieux n'&#233;taient plus redescendus en dessous des 1.000 dollars, un seuil symbolique franchi pour la premi&#232;re fois en mars 2008. Les cours de l'or ont &#233;t&#233; soutenus ces derniers mois par l'affaiblissement de la monnaie am&#233;ricaine, qui pousse les investisseurs &#224; placer leurs avoirs dans les mati&#232;res premi&#232;res pour se prot&#233;ger d'une perte de valeur de leur capital.
              Ces nouveaux sommets interviennent alors que les participants &#224; la conf&#233;rence du London Bullion Market, &#224; Edimbourg, en Ecosse, ont estim&#233; mardi que l'once d'or devrait s'&#233;tablir &#224; 1.181,3 dollars fin septembre 2010.

            • LIRE AUSSI :
              &#187; L'once d'or pourrait atteindre les 2.000 dollars d'ici dix ans
              <LISTE><ELEMENT></ELEMENT></LISTE>
              <!-- google_ad_section_end() --><!-- Template : Outils.php --><STYLE>#Art-SB-Plie {overflow: hidden;display: block;}#Art-SB-Deplie {overflow: hidden;display: none;}table.Art-SB { position: relative; float: right; margin-top: 30px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; padding:0; border: 1px solid #d2d2d2; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 12px; color: #999999; overflow: hidden; padding: 0;}.Art-SB-Top td { height:20px; border-bottom: 1px solid #d2d2d2; margin: 0; overflow: hidden;}.Art-SB-Bot td { height:20px; margin: 0; overflow: hidden;}td.Art-SB-Gauche { border-right: 1px solid #d2d2d2;}#Art-SB-Deplie td.Art-SB-Gauche { width: 95px;}td.Art-SB-Droite { margin: 0; height:41px; border-left: 1px solid #d2d2d2; border-bottom: 0px;}.Art-SB div {margin:0;position:relative;float:left;}.Art-SB-Etiquette, .Art-SB-Icones, .Art-SB-Etiquette-Cache, .Art-SB-Icones-Cache { position: relative; float: left; padding-left:5px; padding-right:5px; line-height: 16px;}.Art-SB-Gauche .Art-SB-Etiquette { width: 55px;}.Art-SB-Centre .Art-SB-Etiquette { width: 60px;}.Art-SB-Etiquette-Mobile { width: 40px; border-left: 1px solid #d2d2d2; padding-left:5px; padding-right:5px;}.Art-SB-Etiquette-3D { width: 15px; border-left: 1px solid #d2d2d2; padding-left:5px; padding-right:5px;}img.Art-SB-Ico { height:16px; width:16px; border:0; margin-right:1px;}.Art-SB-Centre img.Art-SB-Ico { padding-top: 3px;}.Art-SB-Centre .Art-SB-Etiquette, .Art-SB-Centre .Art-SB-Etiquette-Mobile, .Art-SB-Centre .Art-SB-Etiquette-3D { padding-top: 3px;}*+ html .Art-SB-Centre .Art-SB-Icones .yahooBuzzBadge, * html .Art-SB-Centre .Art-SB-Icones .yahooBuzzBadge { position: relative; top: 3px;}.Art-SB-Centre .Art-SB-Icones .yahooBuzzBadge { position: relative; top: -3px;}/*** ToolTip */ .tip3 { background:url(/scripts/tooltip/bulle-top.gif) no-repeat; width:150px; font:11px verdana,arial,sans-serif; font-weight: bold; color:#333333; padding:16px 0 0 0; margin:0; } .tip3 p { background:url(/scripts/tooltip/bulle-bottom.gif) bottom left no-repeat; margin:-10px 0 0 0; padding:0 0px 20px 0px; text-align:center; } * html .tip3 {/* background:#fff;*/ width:150px; height:16px; } * html .tip3 p {/* background:#fff;*/ width:150px; color:#000; }</STYLE><SCRIPT src="/scripts/tooltip/tooltip.js" type=text/javascript></SCRIPT><FORM id=mailamifo name=mailamifo action=/mailami/mailami.php method=get></FORM><META content="Nouveau record de l'or, &#224; 1.100 dollars l'once " name=title><META content="" name=description><META content=news name=medium><LINK href="http://www.lefigaro.fr/medias/2009/11/06/470bb5fa-caed-11de-93dc-2bd422d260d2.jpg.mini.jpg" rel=image_src>

              .

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            • #36
              Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

              Nouvelle fusillade en deux jours aux USA: un mort, cinq bless?s en Floride

              (AFP) ? Il y a 19 heures

              ORLANDO, Etats-Unis ? Une personne est morte et cinq ont ?t? bless?es vendredi ? Orlando par un tireur qui a ?t? appr?hend?, ont annonc? les responsables de la ville de Floride (sud-est des Etats-Unis), moins de 24 heures apr?s une tuerie sans pr?c?dent dans une base militaire.

              Film? par une ?quipe de t?l?vision lors de son arrestation, le tireur a lanc?, apparemment en r?f?rence ? son licenciement en 2007: "ils m'ont laiss? pourrir".

              "Le tireur a ?t? arr?t?, donc la population est en s?curit?", a d?clar? le maire de la ville, Buddy Dyer, lors d'une conf?rence de presse, apr?s que le centre de la ville eut ?t? boucl? pendant plusieurs heures par la police ? la recherche du suspect.

              De son c?t?, la chef de la police de la ville, Val Demings, a expliqu? que la fusillade avait fait un mort et cinq bless?s par balles. Une sixi?me personne a ?t? hospitalis?e pour des douleurs ? la poitrine, a-t-elle ajout?.

              Selon les autorit?s, qui n'ont pas voulu donner l'identit? de la personne tu?e avant de s'assurer que ses proches ?taient inform?s, les bless?s sont tous dans un ?tat "stable".

              La fusillade s'est produite au "Legions Place", un immeuble de 16 ?tages situ? dans le centre de la ville, pr?s de la chambre de Commerce d'Orlando et de l'h?tel Radisson.

              Selon la cha?ne CNN, le tireur, identifi? par la police comme Jason Rodriguez, 40 ans, ?tait un ancien employ? d'une entreprise install?e dans l'immeuble. Il en avait ?t? licenci? il y a deux ans, son travail ne donnant pas satisfaction.

              Pendant plusieurs heures, la police, qui avait d?ploy? son ?quipe de choc, le SWAT, avait pens? que le tireur, "arm? et dangereux", se cachait toujours dans l'immeuble.

              Mais Rodriguez a finalement ?t? interpell? "sans incident" au domicile de sa m?re par le SWAT.

              Pendant la fusillade, des dizaines de personnes s'?taient barricad?es dans des bureaux de l'immeuble.

              "Tout le monde est dans un bureau, avec la porte barricad?e par une commode. Nous sommes environ vingt ici. Nous avons peur", avait d?clar? au journal Orlando Sentinel une femme bloqu?e dans le b?timent, sous le couvert de l'anonymat.

              "Nous regardons la t?l?vision pour essayer de comprendre ce qui se passe, mais nous ne le savons pas. Nous avons peur. Pour l'instant nous sommes sains et saufs, mais nous avons peur", avait-elle ajout?.

              La police d'Orlando, o? se trouve le c?l?bre parc d'attractions de Disneyworld, avait boucl? la zone, survol?e par un h?licopt?re des forces de l'ordre, selon des images diffus?es par les t?l?visions am?ricaines.
              Des policiers, certains ?quip?s de fusils d'assaut, ont quadrill? la zone, tandis que le trafic ?tait bloqu? autour du quartier o? s'est produit la fusillade, cern? par des dizaines de voitures des forces de l'ordre.
              Cette fusillade survient au lendemain de la plus grave tuerie jamais enregistr?e sur une base militaire am?ricaine, qui a fait 13 morts et 28 bless?s.

              Les motivations qui ont pouss? le commandant Nidal Malik Hassan, un psychiatre de l'arm?e ?g? de 39 ans, ? ouvrir le feu jeudi sur ses camarades sur la base militaire de Fort Hood (Texas, sud), restaient inconnues au lendemain du drame.

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              • #37
                Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

                Publi&#233; le 05 novembre 2009 &#224; 15h24 | Mis &#224; jour le 06 novembre 2009 &#224; 11h45

                Tuerie dans une base militaire au Texas: 13 morts

                Photos

                Photos : Fusillade au Texas
                &#192; lire aussi

                <!-- END .centerbar --> Agrandir
                Vers 13h30, jeudi, une tuerie a &#233;clat&#233; &#224; la base militaire de Fort Hood au Texas. Le tireur &#233;tait v&#234;tu d'un uniforme militaire et a ouvert le feu avec deux armes de poing pendant une c&#233;r&#233;monie de remise de dipl&#244;mes.
                Photo: AP


                <TABLE class=minithumb-auteurs cellSpacing=0><TBODY><TR><TD></TD><TD vAlign=center>Nicolas B&#233;rub&#233;
                La Presse

                </TD></TR></TBODY></TABLE>(Los Angeles) Un major de l'arm&#233;e am&#233;ricaine sur le point d'&#234;tre envoy&#233; en Irak a ouvert le feu dans une base du Texas, jeudi, tuant 13 personnes et en en blessant 31 avant d'&#234;tre bless&#233; par les policiers. Il se trouvait jeudi soir dans un &#233;tat jug&#233; stable.


                Le suspect, le major Malik Nidal Hasan, a attir&#233; l'attention des autorit&#233;s f&#233;d&#233;rales, il y a six mois, lorsqu'il a publi&#233; dans des forums web des commentaires favorables aux terroristes qui font sauter des bombes en public, a r&#233;v&#233;l&#233; l'Associated Press. Aucune enqu&#234;te n'avait &#233;t&#233; ouverte.
                La tuerie a &#233;clat&#233; &#224; la base militaire de Fort Hood, dans le centre du Texas. Des t&#233;moins ont rapport&#233; avoir vu un tireur v&#234;tu d'un uniforme militaire ouvrir le feu avec deux armes de poing. La fusillade a eu lieu vers 13h30, dans le secteur Battalion Avenue, l'&#233;quivalent de la rue principale de la base.

                >>Voyez des images du pr&#233;sum&#233; tireur, capt&#233;es par la cam&#233;ra de surveillance d'un d&#233;panneur quelques heures avant le drame.

                Le g&#233;n&#233;ral Robert W. Cone a dit que l'attaque &#233;tait &#171;d&#233;sastreuse&#187;, et que la communaut&#233; de Fort Hood &#233;tait en &#233;tat de choc.

                &#171;Nous avons depuis arr&#234;t&#233; deux autres soldats qui sont consid&#233;r&#233;s comme suspects&#187;, a-t-il d&#233;clar&#233;, pr&#233;cisant que, selon des t&#233;moins, il y aurait eu plus d'un tireur. Ces deux soldats ont cependant &#233;t&#233; rel&#226;ch&#233;s, et les autorit&#233;s consid&#232;rent maintenant que le tueur a agi seul.

                En soir&#233;e, des sources ont indiqu&#233; que le major Hasan, 39 ans, est un m&#233;decin sp&#233;cialis&#233; dans les probl&#232;mes de sant&#233; mentale. Hasan est n&#233; en Virginie de parents originaires de la Jordanie. Il a travaill&#233; durant six ans &#224; l'h&#244;pital militaire Walter Reed &#224; Washington, avant d'&#234;tre mut&#233; &#224; Fort Hood en juillet.

                Agrandir
                Nidal Malik Hasan
                Photo: AFP



                Le suspect aurait re&#231;u de mauvaises notes lors de r&#233;centes &#233;valuations et aurait consult&#233; des sp&#233;cialistes relativement &#224; un probl&#232;me d'alcool.
                Jeudi, le fr&#232;re du suspect, Nader Hasan, a dit que le major Hasan avait une &#171;peur terrible&#187; d'aller en Irak. &#171;Il &#233;tait terrifi&#233; &#224; l'id&#233;e d'y &#234;tre envoy&#233;. Les gens lui racontaient chaque jour les horreurs qu'il allait voir l&#224;-bas&#187;, a rapport&#233; le New York Times.

                La tuerie s'est d&#233;roul&#233;e dans le Soldier Readiness Center, o&#249; sont post&#233;s les soldats sur le point d'&#234;tre d&#233;ploy&#233;s &#224; l'&#233;tranger.

                Lors d'un point de presse diffus&#233; en direct &#224; la t&#233;l&#233;, le pr&#233;sident am&#233;ricain Barack Obama a qualifi&#233; les &#233;v&#233;nements d'&#187;horribles&#187;.

                &#171;Mes pens&#233;es et mes pri&#232;res vont aux bless&#233;s et aux familles des personnes d&#233;c&#233;d&#233;es. C'est horrible que les soldats puissent &#234;tre attaqu&#233;s de la sorte sur une base militaire, en sol am&#233;ricain.&#187; Le pr&#233;sident a dit recevoir des mises &#224; jour constantes de la part du FBI, du Pentagone et d'autres organismes f&#233;d&#233;raux.

                Le Forum islamique am&#233;ricain a d&#233;nonc&#233; l'attaque, jeudi. L'organisation qui milite pour les libert&#233;s civiles a dit s'attendre &#224; ce que les musulmans am&#233;ricains soient la cible de repr&#233;sailles dans les prochains jours.
                Un membre du Congr&#232;s am&#233;ricain, John Carter, a pr&#233;cis&#233; sur la cha&#238;ne MSNBC que la fusillade s'&#233;tait produite pendant une c&#233;r&#233;monie de remise de dipl&#244;mes.

                Fort Hood est la plus grande base de l'arm&#233;e am&#233;ricaine dans le monde. Elle accueille bon nombre de soldats victimes de syndromes de stress post-traumatique apr&#232;s avoir servi en Irak ou en Afghanistan.

                <!-- END .entry -->Cyberpresse vous sugg&#232;re

                Un major de l'armée américaine sur le point d'être envoyé en Irak a ouvert le feu dans une base du Texas, jeudi, tuant 13 personnes et en en blessant 31 avant d'être blessé par les policiers. Il se trouvait jeudi soir dans un état jugé stable.

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                • #38
                  Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

                  Note: Pour comprendre l'encha&#238;nement des posts dans ce fil, il faut se ref&#233;rer aux premiers. La th&#232;se d&#233;fendue par le LEAP/Europe 2020 Le Laboratoire Europ&#233;en d'Anticipation Politique est que la crise &#233;conomique va &#233;voluer vers une phase cessation de paiement du Royaume-Uni et des &#201;tats-Unis puis vers une phase de dislocation g&#233;o-politique mondiale qui entra&#238;nera des grands remous si elle arrive. Cette dislocation sera tr&#232;s marqu&#233;e aux &#201;tats-Unis, selon les auteurs, entre autres &#224; cause de la prolif&#233;ration des armes &#224; feu.

                  http://www.leap2020.eu/Francais_r26.html


                  Je suis donc l'&#233;volution de diff&#233;rents indicateurs dans l'actualit&#233;. Le ch&#244;mage a atteint 10,2 &#37; en octobre aux &#201;tats-Unis, le plus haut taux depuis 26 ans, voir ici. Ces derniers jours, ont &#233;t&#233; marqu&#233; &#233;galement par les deux tueries aux &#201;tats-Unis et le record du cours de l'or qui marque une perte de confiance dans la devise am&#233;ricaine. Je les note donc au passage dans ce fil. Il est difficile de juger ce qui rel&#232;ve d'un acte de folie ou d'une tentative d&#233;sesp&#233;r&#233;e de se faire justice soi-m&#234;me. En tant que canadienne, je suis &#233;galement tr&#232;s inqui&#232;te de la r&#233;vision du registre des armes &#224; feu en cours actuellement &#224; la chambre des communes.

                  Cano&#235;

                  Le rapport du commissaire d&#233;pos&#233;

                  Radio-Canada - ‎Il y a 1 heure ‎
                  Dans son document, William Elliott soutient que le registre des armes &#224; feu tel qu'il existe est l&#233;gitime, car il est de plus en plus consult&#233; par les ...
                  Encore le d&#233;bat sur le registre des armes &#224; feu Cano&#235;

                  Registre des armes &#224; feu - Qu&#233;bec ira plaider &#224; Ottawa Le Devoir (Abonnement)

                  Registre des armes &#224; feu: Qu&#233;bec va lancer une offensive BRANCHEZ- VOUS Science - Ma Terre

                  La Presse Canadienne - Lib&#233;ral 28 autres articles &#187;
                  In English Envoyer par e-mail


                  Cano&#235;

                  Registre des armes &#224; feu: le projet de loi fait son chemin

                  Voix de l'Est - ‎5 nov. 2009‎
                  Le Bloc qu&#233;b&#233;cois attaque le r&#244;le du NPD dans le vote crucial aux Communes sur le registre des armes dans de nouvelles affiches install&#233;es dans Hochelaga en ...
                  Le Registre des armes &#224; feu un peu plus menac&#233; Le Devoir (Abonnement)

                  Contre l'abolition du registre des armes &#224; feu Journal Le Jacques Cartier

                  Le registre a du plomb dans l'aile Radio-Canada

                  Rue Frontenac - La Presse Canadienne 45 autres articles &#187;

                  Comment


                  • #39
                    Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

                    GEAB N?39 est disponible! Crise syst?mique globale - Les Etats face aux trois options brutales de 2010 : Inflation, forte pression fiscale ou cessation de paiement




                    - Communiqu? public GEAB N?39 (15 novembre 2009) -






                    Comme anticip? par LEAP/E2020 en F?vrier dernier, faute de refonte majeure du syst?me mon?taire international, le monde est bien en train d'entrer actuellement dans la phase de dislocation g?opolitique mondiale de la crise syst?mique globale. Pour l'ann?e 2010, sur fond de d?pression ?conomique et sociale, et de protectionnisme accru, cette ?volution va ainsi condamner un grand nombre d'Etats ? choisir entre trois options brutales, ? savoir : l'inflation, la forte hausse de la pression fiscale ou la cessation de paiement. Un nombre croissant de pays (USA, Royaume-Uni, Euroland (1), Japon, Chine (2),?), ayant tir? toutes les cartouches budg?taires et mon?taires dans la crise financi?re de 2008/2009, ne peut en effet plus s'offrir d'autre alternative. Cependant, par r?flexe id?ologique et pour tenter d'?viter par tous les moyens d?assumer des choix aussi douloureux, ils vont n?anmoins tenter de lancer de nouveaux plans de stimulation ?conomique (souvent sous d'autres appellations) alors m?me qu'il est devenu ?vident que les formidables efforts publics de ces derniers mois visant ? relancer la croissance ne seront pas relay?s par le secteur priv?. En effet, le consommateur-tel-qu'on-le-conna?t-depuis-plusieurs-d?cennies est bel et bien mort, sans espoir de ressusciter (3). Et comme pr?s de 30% de l'?conomie des pays occidentaux n'est plus aujourd'hui constitu?e que de ? zombies ?conomiques ? - institutions financi?res, entreprises ou m?me ?tats dont l'apparence de vie n'est due qu'aux flots de liquidit?s inject?es quotidiennement par les banques centrales, l'in?luctabilit? de l' ? impossible reprise ? (4) est donc confirm?e. Le chacun pour soi international et social (au sein de chaque pays) est ainsi programm? tout comme l'appauvrissement g?n?ralis? de l'ex-Occident, Etats-Unis au premier chef. C?est en fait ? un sabordement de l'Occident qu'on assiste en direct, avec des dirigeants incapables de d'affronter la r?alit? du monde d'apr?s la crise et qui s'obstinent ? r?p?ter les m?thodes du monde d'hier dont, pourtant, tout le monde peut constater l'inefficacit?.

                    Dans ce GEAB N?39, notre ?quipe a donc choisi de d?velopper ses anticipations sur l'?volution g?n?rale de l'ann?e 2010 qui sera caract?ris?e par ce choix des principaux Etats limit? aux trois options brutales que sont l'inflation, la forte pression fiscale ou la cessation de paiement, et leurs vaines tentatives d'?viter ces choix douloureux.
                    L'une des causes de cette impasse des plans de relance ?tant la mort du consommateur-tel-qu'on-l'a-connu depuis une trentaine d'ann?es, nous analysons ce ph?nom?ne dans ce num?ro du GEAB ainsi que ses cons?quences pour les entreprises, le marketing et la publicit?.
                    En mati?re g?opolitique, nous d?veloppons ?galement dans ce GEAB N?39 les anticipations de LEAP/E2020 concernant la Turquie ? l'horizon 2015, tant vis-?-vis de l'OTAN que de l'UE.
                    Et bien entendu, nous pr?sentons nos recommandations mensuelles ainsi que les r?sultats du dernier GlobalEurom?tre.






                    Evolution du budget f?d?ral allemand (1991 ? 2010) (les estimations pour 2009 et 2010 n'incluent pas les baisses d'imp?ts annonc?es r?cemment par Angela Merkel) - Source : Financial Times / Thomson Reuters, 02/11/2009

                    Les recettes du monde d'hier sans effet sur la crise syst?mique globale

                    La possibilit? pour les Etats d'?chapper aux trois options brutales se r?sume donc ? deux espoirs tr?s simples : que la consommation reprenne ou que l'investissement priv? red?marre. Sans l'une ou l'autre de ces dynamiques positives, les Etats n'auront en effet pas d'autre choix en 2010 que d'augmenter fortement les imp?ts pour faire face ? leurs ?normes d?ficits publics, de laisser l'inflation filer pour diminuer le poids de leur endettement ou bien encore de se d?clarer en cessation de paiement. Certains d'entre eux, comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Irlande, l'Argentine, la Lettonie, voire m?me l'Espagne, la Turquie, Duba? ou le Japon, pourraient devoir assumer deux voire les trois options ? la fois.

                    Or, sur le front de la consommation comme sur celui de l'investissement, les tendances sont tr?s n?gatives. Le consommateur est affect? de tous c?t?s par des pressions durables ? ?conomiser, ? rembourser ses dettes et, plus g?n?ralement, ? refuser (volontairement ou non) le mod?le de consommation occidental de ces trente derni?res ann?es (5) qui a amen? la croissance, notamment aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ? d?pendre presque enti?rement de lui (6). Quant aux entreprises, leur manque de visibilit? (pour ?tre positif) ou leurs pr?visions n?gatives provoquent une baisse de l'investissement que les restrictions de cr?dit organis?es par les banques ne font qu'accentuer (7). L'investissement public touche de son c?t? ses limites budg?taires puisque les plans de relance ne pourront pas ?tre prolong?s ou renouvel?s de mani?re significative sauf ? accro?tre encore plus les d?ficits publics et se condamner, d'ici la fin 2010, ? devoir assumer simultan?ment deux des trois options brutales (8). En effet, les Etats doivent faire face ? des pressions croissantes (opinion publique, organes de contr?le, op?rateurs priv?s) (9) pour r??quilibrer leurs situations budg?taires qui sont au mieux inqui?tantes et souvent dangereuses. Autant dire que les investissements publics pour 2010/2011 sont condamn?s ? se r?duire comme une peau de chagrin.

                    En ce qui concerne la demande ext?rieure, on assiste ? une saturation compl?te : tout le monde veut d?sormais exporter afin de trouver le consommateur avide ou l'entreprise investisseuse chez le voisin, faute de les trouver chez soi. Le mythe dominant ?tant que l'Asie, et la Chine en particulier, va fournir ce ? nouveau consommateur ? l'occidentale ?. Outre qu'il y aura beaucoup d'appel?s et peu d'?lus non chinois ou non asiatiques pour profiter du march? de la r?gion, imaginer qu'il sera aussi avide que le consommateur occidental d?sormais moribond est faire peu de cas de la nature syst?mique de la crise actuelle. L'industrie du luxe et ses d?boires actuels en Asie en fournissent pourtant une bonne illustration.






                    Evolution compar?e du PNB britannique au cours des principales r?cessions depuis la crise des ann?es 1930 (en mois depuis le d?but officiel de chaque r?cession) - Source ? National Institute of Economic Review, 10/2009

                    Alors que reste-t-il ?


                    L' ? ?conomie-zombie ? repr?sente d?sormais une part consid?rable de l'?conomie mondiale

                    Des banques centrales qui continuent ? approvisionner les march?s financiers en liquidit?s en esp?rant qu'? un moment donn?, cet immense effort quantitatif provoquera un saut qualitatif vers l'?conomie r?elle. Pr?tendant toujours que la crise ne refl?te pas un probl?me d'insolvabilit? g?n?ralis?e des banques, des consommateurs, des organismes publics et de nombre d'entreprises, en particulier aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ils attendent Godot en cr?ant les conditions d'une forte inflation et d'un effondrement de leurs monnaies respectives et de leurs finances publiques.

                    Des Etats, assumant sans sourciller toutes les fautes des banques et suivant n?anmoins encore et toujours les conseils des banquiers, qui se sont donc endett?s d'abord au-del? du raisonnable, puis au-del? du supportable, et qui aujourd'hui s'appr?tent ? couper drastiquement les d?penses publiques (10) tout en augmentant fortement les imp?ts, afin d'essayer d'?viter la banqueroute (11).

                    Des ? zombies ?conomiques ? (12), priv?s ou publics, qui composent d?sormais une part consid?rable des ?conomies occidentales et chinoises : Etats en cessation de paiement objective (comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis) mais que personne techniquement ne d?clare comme tels, entreprises en faillite mais qui continuent ? op?rer comme si de rien n'?tait pour ?viter un ch?mage encore plus massif (13), banques insolvables (14) pour lesquelles on modifie les r?gles comptables et qu'on fait grossir pour mieux cacher leurs actifs d?sormais sans valeurs, afin de repousser ? plus tard leur in?vitable implosion (15).

                    Des march?s financiers qui nourrissent leur hausse des liquidit?s offertes gracieusement par les banques centrales (16) soucieuses de redonner au consommateur/boursier le sentiment de richesse afin qu'il recommence ? ?tre lui-m?me et ? consommer massivement alors que toutes les cat?gories d'actifs (17), comme l'or par exemple, sont ?galement en hausse (et souvent encore plus forte), signe d'une inflation d?j? bien vigoureuse.

                    Des ch?meurs qui s'accumulent par dizaines de millions dans et hors les statistiques officielles, garantie d'une ann?e 2010 socialement brutale et commercialement plac?e sous le signe du protectionnisme pour la sauvegarde de l'emploi (via des barri?res tarifaires, environnementales ou sanitaires, ou via de simples d?valuations comp?titives), tandis que les gouvernements se demandent combien de temps ils vont pouvoir encore assumer le co?t global de l'indemnisation de ce ch?mage massif, sans aucune reprise ? l'horizon (18).





                    Evolution du taux de ch?mage dans l'Euroland et aux USA (1991 ? 2009) - Sources : Eurostat, Bureau of Labour statistics, Morgan Stanley

                    LEAP/E2020 avait ?crit en F?vrier et Mars 2009 que sans une refonte compl?te du syst?me mon?taire international avant l'?t? 2009, le monde s'orienterait in?luctablement vers cette situation de dislocation g?opolitique globale, sorte de ? tr?s grande d?pression ? ? l'?chelle plan?taire, centr?e sur l'effondrement du pilier am?ricain du monde d'hier. Nous y sommes (19). Derri?re les chiffres qui, m?me trafiqu?s (20), ne parviennent plus ? cacher la d?t?rioration de la situation ?conomique et sociale mondiale, et la continuation de la descente aux enfers de l'?conomie et de la soci?t? am?ricaine, c'est cette r?alit? qui se profile clairement maintenant et qui deviendra une ?vidence pour tous d'ici le d?but du second trimestre 2010. Dans ce GEAB N?39, notre ?quipe essaie, comme chaque mois, d'anticiper ces principales ?volutions afin que chacun, personnellement ou dans ses fonctions, puisse au mieux se pr?parer au contexte tr?s difficile de l'ann?e 2010 : l'ann?e o? les recettes du monde d'hier montr?rent d?finitivement leur inefficacit? pour enrayer la crise syst?mique globale.





                    ----------
                    Notes:

                    (1) Parmi les grands pays, seule l'Allemagne d'Angela Merkel peut encore le faire et va d?ailleurs le faire puisque la chanceli?re allemande a d?cid? de mettre en ?uvre un nouveau plan de relance fond? sur ? des baisses d'imp?ts. On peut difficilement faire plus id?ologique et d?connect? de la r?alit? de la crise que cela ! L'Allemagne doit donc s'attendre d'ici la fin 2010 ? une forte d?gradation de sa situation budg?taire et ? ? de fortes hausses d'imp?ts pour tenter de pallier la d?b?cle fiscale. Pour notre ?quipe, l'aveuglement id?ologique des dirigeants occidentaux en mati?re fiscale en cette fin 2009 n'a d'?gal que celui des dirigeants communistes dans les premiers mois de 1989 : aucune compr?hension du fait que les vieilles recettes ne fonctionnent plus. Tout comme le ? bon sujet communiste ? n'?tait plus dispos? ? ob?ir passivement, d?sormais le ? bon consommateur occidental ? n'est plus dispos? ? consommer activement. Mais, il est vrai que personne n'a jamais dit qu'Angela Merkel, Nicolas Sarkozy ou Barack Obama comprenaient quelque chose ? l'?conomie.

                    (2) La Chine peut encore s'offrir un plan de stimulation ?conomique mais le probl?me chinois, comme d?j? analys? par LEAP/E2020, tient ? la lenteur de l'?mergence d'une demande interne suffisante pour pallier l'effondrement des exportations. Et, en l'occurrence, aucun stimulus ne peut ? acheter ? ce temps manquant, cette d?cennie n?cessaire pour que les Chinois d?veloppent une forte demande interne. L'ann?e 2010 va illustrer ce fait, une fois que l'?cran de fum?e g?n?r? par la hausse stimul?e de la production se sera dissip? et que tout le monde constatera que cette production n'a pas ?t? ?coul?e ? faute d'acheteurs.

                    (3) Ce vid?o-clip illustre parfaitement et avec humour le changement radical du mode de consommation en train de prendre place aux Etats-Unis.

                    (4) Voir GEAB N?37

                    (5) Nous d?veloppons cette analyse dans un autre chapitre de ce GEAB N?39.

                    (6) En 2008, la consommation des m?nages repr?sentait 70% du PNB am?ricain et 64% au Royaume-Uni contre 56% en Allemagne et 36% en Chine.

                    (7) Sources : MarketWatch, 09/11/2009 ; IrishTimes, 27/10/2009

                    (8) Selon LEAP/E2020, l'am?re ironie de la situation est en effet que les Etats qui refusent, en cette fin 2009, d'envisager frontalement la perspective des trois options brutales, se donnant ainsi les moyens de naviguer au mieux entre les trois, se condamnent ? devoir affronter simultan?ment deux des trois d'ici la fin 2010. C'est reculer pour moins bien sauter.

                    (9) Ainsi, du fait de son impopularit?, le ? second stimulus US ? (qui sera en fait le troisi?me si on se souvient du plan de r?ductions d'imp?ts de G. W. Bush en 2008) est en pr?paration sous une forme ? ind?tectable ?. Il s'agira d'un train de mesures disparates que l'administration Obama ?vitera de pr?senter dans un plan unique afin de cacher sa vraie nature. Dans la m?me cat?gorie, on trouve aussi le ? grand emprunt ? du gouvernement fran?ais que Nicolas Sarkozy essaye de faire passer pour un investissement de long terme mais que Bruxelles va probablement r?int?grer dans la dette fran?aise comme un simple plan de stimulation ?conomique de court terme. De politiques inefficaces assum?es on passe ainsi ? des politiques inefficaces cach?es ? quelle grande victoire sur la crise ! Sources : TheKatyCapsule, 22/10/2009

                    (10) L'OCDE est claire sur ce point : pour s'en sortir, les pays occidentaux vont devoir couper vigoureusement dans les d?penses d'?ducation, de sant?, de programmes sociaux, ? L'Irlande, mod?le parmi les mod?les de ces m?mes OCDE, UE ou FMI il y a encore ? peine deux ans, s'appr?te ? donner l'exemple : premi?re dans la fr?n?sie consommatrice ultra-lib?rale, premi?re dans l'aust?rit? ultra-lib?rale. Pas ?tonnant que des manifestations massives envahissent les rues des grandes villes du pays. Sources : FinancialTimes, 22/09/2009 ; RTENews, 06/11/2009

                    (11) Sources : EUObserver, 10/11/2009

                    (12) Il est int?ressant de lire la d?finition tr?s d?taill?e de l' ? ?conomie zombie ? propos?e par PA Consulting Group le 10/11/2009.

                    (13) Il faut en effet se promener aujourd'hui dans les rues des grandes villes nord-am?ricaines ou europ?ennes pour constater que nombre d'enseignes continuent ? briller pour attirer l'acheteur, mais qu'en fait elles ne sont que les apparences trompeuses d'entreprises en faillite maintenues artificiellement en vie ? coup d'argent public ou de restructurations ? l'avenir incertain, comme CIT, GM, Chrysler, Saab, Opel, Karstad, Quelle, Iberia, Alitalia, ? En apparence, cela bouge comme si tout ?tait normal mais, en fait de sant? ?conomique, c'est une maladie qui frappe de plus en plus profond?ment tout le tissu des entreprises, peupl? de vraies zombies. En Chine, les zombies sont les usines qui tournent sans clients gr?ce aux subventions de l'Etat. Tous ces ? morts-vivants ?conomiques ? repr?sentent le passage progressif dans l'?conomie r?elle des 20.000 ? 30.000 milliards USD d'actifs-fant?mes analys?s dans les GEAB pr?c?dents.

                    (14) Source : Bloomberg, 02/11/2009

                    (15) Le terme de ? zombie bank ? a m?me d?sormais sa d?finition dans Wikip?dia.

                    (16) Source : Financial Times, 22/10/2009

                    (17) Sauf l'immobilier.

                    (18) A pr?s de 324.000 USD par emploi cr?? (selon les chiffres de la Maison Blanche), on peut se demander en effet combien de temps ce type de politiques inefficaces peut ?tre poursuivi. Source : Global Economic Trend Analysis, 31/10/2009

                    (19) Pour ceux qui doutent encore de la formidable acc?l?ration de l?Histoire que g?n?re la crise actuelle, il est utile de lire l?article de Michael Klare paru dans TomDispatch le 26/09/2009 qui montre comment les pronostics de d?clin des Etats-Unis pr?vus pour 2025 dans les prospectives de la CIA parues il y a un an sont pour l?essentiel d?j? en train de se concr?tiser sous nos yeux.

                    (20) M?me CNBC est d?sormais oblig? de mentionner ce fait, largement analys? dans des GEAB pr?c?dents. Source : CNBC, 09/11/2009





                    Dimanche 15 Novembre 2009

                    Comment


                    • #40
                      Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

                      Cr?dits: Kent Nickell

                      Traduction automatique

                      Op-Ed Columnist

                      World Out of Balance


                      Par Paul Krugman
                      Publi?: Novembre 15, 2009

                      Voyage international par les dirigeants du monde consiste essentiellement ? faire des gestes symboliques. Personne ne s'attend ? ce que le pr?sident Obama ? revenir de Chine avec de nouveaux accords majeurs, sur la politique ?conomique ou toute autre chose.

                      Mais Esp?rons que, lorsque les cam?ras tournent pas M. Obama et ses h?tes s'engager dans une discussion franche sur la politique mon?taire. Pour le probl?me des d?s?quilibres du commerce international est sur le point d'obtenir beaucoup plus d?licate. Et il ya une confrontation potentiellement destructrice qui menace si la Chine ne r?pare ses mani?res.

                      Un peu de contexte: La plupart des principales monnaies du monde "flotter" l'un contre l'autre. Autrement dit, leurs valeurs relatives d?placer vers le haut ou vers le bas en fonction des forces du march?. Cela ne signifie pas n?cessairement que les gouvernements poursuivent des mains pures-off politiques: les pays limitent parfois les sorties de capitaux quand il ya une ru?e sur la monnaie (que l'Islande a fait l'an dernier) ou de prendre des mesures pour d?courager les entr?es de capitaux sp?culatifs, quand ils craignent que les sp?culateurs aiment leur ?conomies sagement, mais pas trop bien (ce que le Br?sil est en ce moment). Mais les nations les plus ces jours-ci essayer de garder la valeur de leur monnaie en ligne avec les fondamentaux ?conomiques ? long terme.

                      La Chine est la grande exception. Malgr? les ?normes exc?dents commerciaux et le d?sir de nombreux investisseurs ? acheter dans cette ?conomie ? croissance rapide - des forces qui aurait d? renforcer le renminbi, la monnaie de la Chine - Les autorit?s chinoises ont maintenu que la faiblesse persistante de la monnaie. Ils ont fait cela principalement par renminbi commercial de dollars, dont ils se sont accumul?s en grande quantit?.

                      Et ces derniers mois, la Chine a r?alis? ce qui ?quivaut ? un mendiant, ton voisin-d?valuation, en gardant le yuan taux de change fixe en dollars alors que le dollar a chut? face aux autres devises majeures. Cela a donn? aux exportateurs chinois un avantage concurrentiel croissant sur leurs rivaux, en particulier les producteurs dans d'autres pays en d?veloppement.

                      Ce qui rend la politique mon?taire de la Chine est particuli?rement probl?matique est l'?tat d?prim? de l'?conomie mondiale. Argent ? bon march? et des incitations fiscales semblent avoir ?vit? une seconde d?pression Lacs. Mais les d?cideurs n'ont pas ?t? en mesure de g?n?rer suffisamment de d?penses, publiques ou priv?es, de faire des progr?s contre le ch?mage de masse. Et la politique chinoise de faible-monnaie aggrave le probl?me, en effet siphon tant besoin la demande au d?triment du reste du monde dans les poches des artificiellement la comp?titivit? des exportateurs chinois.

                      Mais pourquoi je dis que ce probl?me est sur le point de devenir beaucoup plus mauvais? Parce que, pour l'ann?e ?coul?e l'ampleur r?elle du probl?me de la Chine a ?t? masqu? par des facteurs temporaires. Pour l'avenir, on peut s'attendre ? voir ? la fois l'exc?dent commercial de la Chine et l'Am?rique au bond d?ficit commercial.

                      C'est en tout cas, c'est l'argument avanc? dans un nouveau document de Richard Baldwin et Daria Taglioni de l'Institut universitaire, Gen?ve. Elles font remarquer, les d?s?quilibres commerciaux, l'exc?dent de la Chine et le d?ficit de l'Am?rique, ont r?cemment ?t? beaucoup plus faibles qu'elles ne l'?taient il ya quelques ann?es. Mais, affirment-ils, ?Ces am?liorations d?s?quilibre mondial sont pour la plupart illusoires - l'effet secondaire le plus transitoire de l'effondrement du commerce dans le monde a jamais vu."

                      En effet, le plongeon 2008-9 dans le commerce mondial a ?t? l'un pour le livre des records. Qu'est-ce que refl?te principalement le fait que le commerce moderne est domin? par les ventes de biens durables manufactur?s - et face ? la grave crise financi?re et son incertitude attendant, les consommateurs et les soci?t?s report? leurs achats de tout ce qui n'?tait pas imm?diatement n?cessaire. Comment cette r?duction du d?ficit commercial am?ricain? Les importations de biens tels que l'automobile s'est effondr?; ainsi que certains des exportations am?ricaines, mais parce que nous sommes entr?s dans la crise d'importation beaucoup plus que nous avons export?, l'effet net a ?t? un ?cart moindre commerce.

                      Mais avec la crise financi?re de s'att?nuer, ce processus va s'inverser. La semaine derni?re aux ?tats-Unis rapport sur le commerce ont montr? une forte augmentation du d?ficit commercial entre Ao?t et Septembre. Et il y aura des rapports beaucoup plus long de ces lignes.

                      Alors cette image: mois apr?s mois, des titres juxtaposant la flamb?e des d?ficits commerciaux am?ricains et les exc?dents commerciaux chinois avec la souffrance des ch?meurs am?ricains. Si j'?tais le gouvernement chinois, je serais vraiment inquiets ? cette perspective.

                      Malheureusement, les Chinois ne semblent pas ? l'obtenir: plut?t que de faire face ? la n?cessit? de changer leur politique mon?taire, ils ont prises pour faire la le?on aux ?tats-Unis, nous disant de relever les taux d'int?r?t et la r?duction des d?ficits budg?taires - autrement dit, de faire de notre probl?me de ch?mage encore pire.

                      Et je ne suis pas s?r de l'administration Obama, il devient, non plus. D?clarations de l'administration sur la politique de la monnaie chinoise semblent pro forma, d?pourvu de tout sentiment d'urgence.

                      Cela doit changer. Je ne reproche pas ? M. Obama les banquets et les s?ances de photos, elles font partie de son travail. Mais dans les coulisses il mieux ?tre mise en garde les Chinois qu'ils jouent un jeu dangereux.

                      Comment


                      • #41
                        Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

                        L'or bat des records

                        LEMONDE.FR avec AFP | 23.11.09 | 08h45 • Mis &#224; jour le 23.11.09 | 09h01

                        <!-- *********************************MAIN COLUMN*********************************--><SCRIPT language=javascript type=text/javascript> function expandBarrePartager() { if($("#barrePartager").css("display")=="none") { $("#barrePartager").fadeIn("slow"); } else { $("#barrePartager").fadeOut("slow"); } } </SCRIPT><SCRIPT type=text/javascript ____yb="1">if ( 'undefined' == typeof MIA) MIA = {};MIA.Partage = {toggled: false,toggleSharing:function(){if(!MIA.Partage.tog gled){document.getElementById('shareTools').style. display='block';MIA.Partage.toggled=true}else{docu ment.getElementById('shareTools').style.display='n one';MIA.Partage.toggled=false}},ouvrirPopup:funct ion(url,titre,parametres){var expression = /[^*]width=([0-9]*)[^*]/;expression.exec(parametres);var popup_width=RegExp.$1;expression=/[^*]height=([0-9]*)[^*]/;expression.exec(parametres);var popup_height=RegExp.$1;var left=(screen.width-popup_width)/2;var top=(screen.height-popup_height)/2;var params=parametres+',top='+top + ',left='+left;var win=window.open(url,titre,params)}}</SCRIPT>

                        AFP/INDRANIL MUKHERJEE

                        Lingos d'or &#224; Bombay.

                        Pour la premi&#232;re fois, l'once d'or a d&#233;pass&#233; les 1 160 dollars, lundi matin 23 novembre, atteignant 1 165,23 dollars sur le London Bullion Market, les investisseurs se r&#233;fugiant sur l'or face &#224; la faiblesse du dollar, selon des analystes.




                        L'or &#233;tait en nette hausse par rapport &#224; vendredi, o&#249; il avait cl&#244;tur&#233; &#224; Hong Kong &#224; 1 145,50 dollars l'once, face &#224; un nouveau recul de Wall Street et &#224; la faiblesse du billet vert, qui s'approche des 1,50 dollar pour un euro.

                        L'once d'or a dépassé les 1 160 dollars lundi. Les investisseurs se réfugient sur cette valeur face à la faiblesse du dollar.


                        Buzzer !

                        Comment


                        • #42
                          Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

                          Traduction automatique

                          23 novembre 2009


                          FMI met en garde contre un deuxi?me renflouement "mena?ant la d?mocratie"



                          <!-- END: Module - Main Heading --><!--CMA user Call Diffrenet Variation Of Image --><!-- BEGIN: Module - M24 Article Headline with no image (a) --><!-- getting the section url from article. This has been done so that correct url isgenerated if we are coming from a section or topic --><!-- Print Author name associated with the article --><!-- Print Author name from By Line associated with the article -->Angela Jameson et Elizabeth Judge


                          <!-- BEGIN: M19 - Article tools -->
                          <script type="text/javascript">gSiteLife.Recommend("ExternalResource" , "6928147","http://www.timesonline.co.uk/tol/business/economics/article6928147.ece");</script>Recommander? (9)




                          <!--
                          --><!-- END: M19 - Article tools -->



                          <!-- END: Module - M24 Article Headline with no image --><!-- BEGIN: Module - Main Article --><!-- Check the Article Type and display accordingly--><!-- Print Author image associated with the Author--><!-- Print the body of the article--><style type="text/css">div#related-article-links p a, div#related-article-links p a:visited {color:#06c;} </style><!-- Pagination --><!--Display article with page breaks -->Le public n'aura pas renflouer le secteur des services financiers pour une deuxi?me fois si une autre crise mondiale de coups en un temps quatre ou cinq ans, l'Administrateur-Directeur du Fonds Mon?taire International a averti ce matin.

                          Dominique Strauss-Kahn a d?clar? ? la conf?rence annuelle de la CBI de chefs d'entreprises ? un autre appel ?norme sur les finances publiques par le secteur des services financiers ne seraient pas tol?r?es par l'homme "dans la rue" et pourrait m?me menacer la d?mocratie.

                          ?La plupart des ?conomies avanc?es ne seront pas en accepter d'autres [plans de sauvetage] ... La r?action politique sera tr?s forte, en mettant certaines d?mocraties en danger, at-il d?clar? aux d?l?gu?s.

                          ?Je crois que le secteur financier doit contribuer ? la fois aux co?ts de la crise financi?re et ? r?duire le recours aux fonds publics dans l'avenir?, dit-il.
                          <form name="relatedLinksform" action="" method="post"></form><!-- BEGIN: POLL --><!--This block will execute if an article of type Poll is attached--><!-- END : POLL --><!-- BEGIN: DEBATE--><!-- END: DEBATE-->

                          <!-- END: Module - M63 - Article Related Attachements --><!-- Call Wide Article Attachment Module --><!--TEMPLATE:call file="wideArticleAttachment.jsp" /-->M. Strauss-Kahn a d?clar? que l'imposition d'exigences ?lev?es en mati?re Ratio du capital sur les banques a ?t? l'un prix que le secteur des services financiers doit payer pour pr?venir la menace de plusieurs autres de sauvetage de milliards de dollars.

                          Il a soulign? le d?bat aux Etats-Unis au cours des Troubled Asset Relief Programme et a d?clar? que dans de nombreux pays, dont la France et l'Allemagne, il doute que les politiciens assurerait le mandat n?cessaire afin de garantir toute libert? sous caution en outre des sorties si les banques Rentr? ? troubler de nouveau, dans quelques ann?es ?.

                          L'Europe est en conflit sur la mont?e en fl?che des co?ts du plan de sauvetage de l'?conomie mondiale, avec l'Allemagne et la France appelant ? une r?duction des aides publiques que leurs ?conomies ont montr? des signes d'une reprise.

                          En Septembre, George Osborne, le chancelier de l'Ombre, face ? l'Allemagne et la France, l'accusant d'?tre Gordon Brown dans "n?gation compl?te" sur le projet de loi de montage des plans de sauvetage financier et a convenu avec les voisins de la Grande-Bretagne, qu'il ?tait temps de chercher une strat?gie de sortie . Les pays sont sortie de la r?cession ? des taux diff?rents, avec la Grande-Bretagne ? la tra?ne.

                          M. Strauss-Kahn a d?clar? que tandis que l'?conomie mondiale avait fait "remarquable" des progr?s dans la sortie de r?cession, et ?tait sur le point de r?cup?ration, il est rest? ?tr?s vuln?rables? aux chocs.

                          Il a dit que le soutien public aux ?conomies battues du monde doit rester en place si une reprise en douceur est ? atteindre.

                          ?Nous recommandons par exc?s de prudence, car la sortie trop t?t est plus co?teuse que la sortie trop tard."

                          M. Strauss-Kahn est l'un d'une s?rie d'orateurs de haut profil ? la conf?rence de CBI, dans le centre de Londres. Gordon Brown, David Cameron et Nick Clegg se parlent tous ? la manifestation alors qu'ils cherchent ? influencer les chefs d'entreprise influents avant les ?lections g?n?rales l'ann?e prochaine.

                          Dans son discours, M. Strauss-Kahn a ?galement averti que les quantit?s ?normes de capitaux qui est pomp?e dans la Chine pourrait alimenter une bulle pan-asiatique.

                          Ses commentaires viennent apr?s les avertissements des ?conomistes que les conditions ?conomiques en Chine et le reste de l'Asie sont telles que les prix des actifs pourrait Rip gratuitement de leurs valeurs fondamentales ? moins que la menace de bulle est adress?e.

                          Le secteur bancaire chinois est actuellement le th??tre d'une fr?n?sie sans pr?c?dent de nouveaux pr?ts, qui pourrait atteindre jusqu'? 11,000 milliards de yuans (? 97.7 milliards d'euros) d'ici la fin de cette ann?e.

                          M. Strauss-Khan a d?clar? que l'ancien paradigme de la production d'une croissance fond?e sur les m?nages aux ?tats-Unis ?tait mort. Les futures sources de croissance et de la reprise sera "d?pendra d'un nouvel ?quilibre entre les USA et les pays en d?ficit d'une part et les march?s ?mergents et les pays en exc?dent ? l'autre?.

                          Les march?s ?mergents vont fournir une partie de la croissance que les ?tats-Unis ne peuvent plus offrir, cependant il a averti que si la Chine et d'autres ?conomies ?mergentes d'Asie ont ?t? d?placement des exportations vers la demande int?rieure, ils avaient encore du chemin ? parcourir.

                          Comment


                          • #43
                            Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

                            Traduction automatique

                            Alerte rouge: La deuxi?me vague du tsunami financier
                            La vague est force du rassemblement et pourrait frapper entre les premier et deuxi?me trimestre de 2010

                            par Matthias Chang
                            <table id="ViewArticleTable" border="0" cellpadding="4" cellspacing="0" width="100%"><tbody><tr><td colspan="2" align="left" nowrap="nowrap">Global Research22 Novembre 2009
                            </td></tr><tr><td colspan="2" align="left" nowrap="nowrap">Future Fast Forward
                            </td></tr></tbody></table>
                            <table id="ViewArticleTable" border="0" cellpadding="4" cellspacing="0" width="100%"><tbody><tr><td colspan="2" align="left">Beaucoup de mes amis qui ont re?u mon e-mail des alertes au cours des deux derni?res ann?es ont d?plor? le fait que ces derni?res semaines, je n'ai pas fait de commentaires sur l'?tat de l'?conomie mondiale. J'appr?cie leur anxi?t?, mais ils oublient que je ne suis pas un analyste de bourse qui est pay? pour ?crire des articles pour attirer les investisseurs de r?int?grer le march?. Mon site est libre et je ne vends pas un bulletin d'information financi?re de sorte qu'il n'est pas n?cessaire pour moi, ? multiplier les pr?visions quotidiennes ou d'analyse.

                            Toutefois, lorsque les donn?es sont convaincantes et soutient une tendance in?vitable, il est temps pour un autre examen. Cette alerte rouge est de permettre aux visiteurs de mon site web de prendre des mesures appropri?es pour sauvegarder leur richesse et leur bien-?tre de leurs familles dans les mois ? venir.

                            Depuis le dernier trimestre de 2008, une guerre implacable monnaie a ?t? men?e par les principales ?conomies mondiales et pendant la comp?tition ? ce jour a ?t? non antagonistes, il sera bient?t hostiles parce que les diff?rences inh?rentes sont inconciliables. Les cons?quences pour l'?conomie mondiale seront catastrophiques et pour les gens ordinaires, le ch?mage massif et des troubles sociaux sont assur?s.

                            Les d?cideurs de ces pays face ? l'effondrement total de l'architecture financi?re internationale ont conclu que la solution, la seule solution est d'assouplissement quantitatif (? savoir une injection massive de liquidit?s) pour sauver le ?too big to fail" banques et de relancer leur d?prim? ?conomies. Cela se refl?te dans la remarque de candide Bernanke selon lequel, ?le gouvernement am?ricain a une technologie, appel?e la presse ? imprimer (ou aujourd'hui, son ?quivalent ?lectronique), qui lui permet de produire autant de dollars qu'il le souhaite ? l'essentiel sans frais?.

                            C'est l? le coeur du probl?me!

                            Les diff?rences irr?conciliables

                            Il ya environ deux d?cennies, il a ?t? d?cid? par les ?lites financi?res mondiales que le cadre de l'?conomie mondiale se compose de:
                            1) Un d?riv? mondiale ax?e sur le syst?me financier, contr?l? par la Banque f?d?rale am?ricaine et de son associ? banques mondiales dans les pays d?velopp?s.

                            2) La re-localisation de l'Occident vers l'Orient dans la production de biens, principalement vers la Chine et l'Inde ? ?nourrir? les ?conomies d?velopp?es.

                            Le syst?me entier a ?t? construit sur un principe simple, celui d'une FED-contr?l?e monnaie de r?serve mondiale qui sera le moteur de croissance pour l'?conomie mondiale. Il s'agit essentiellement d'un principe imp?rialisme ?conomique.

                            Une fois que nous saisissons cette v?rit? fondamentale, se vanter de Bernanke que les ??tats-Unis peut produire autant de dollars des ?tats-Unis comme il le souhaite, sans frais" prend une autre dimension.

                            J'ai parl? ? tant d'?conomistes et lorsqu'on lui demande quel est le noeud du probl?me financier actuel, ils r?pondent tous ? l'unisson, ?ce sont les d?s?quilibres mondiaux ... l'Occident consomme trop de tout l'Orient enregistre trop et ne consomme pas assez ". Ceci est illustr? par les ?normes d?ficits commerciaux des ?tats-Unis d'une part et les exc?dents massifs de la Chine sur l'autre.

                            Incredible sagesse et presque tout le monde fait ?cho ? ce mantra. Le r?cent Sommet de l'APEC a conclu n'?tait pas diff?rente. Ce mantra a ?t? r?p?t?, ainsi que l'appel ? la lib?ralisation du commerce entre les nations commer?antes.

                            Il s'agit d'un canular ? queue. Tous les dirigeants actuels sur la sc?ne du monde est corrompu jusqu'? la moelle pourrie et en tant que tels n'ont aucun int?r?t ? appeler un chat un chat et d'exposer les contradictions inh?rentes au sein du syst?me financier existant.

                            L'appel pour un monde multipolaire est d?nu?e de sens quand tout le syst?me financier est bas? sur le unipolaire r?serves mon?taires en dollars US. Telle est la contradiction inh?rente au syst?me actuel et les probl?mes qui lui sont associ?es ne peuvent ?tre r?solus par une autre monnaie de r?serve mondiale bas?e sur les droits de tirage sp?ciaux du FMI, telle que pr?conis?e par certains pays. Il ?tait mort-n?, le moment m?me o? elle a ?t? con?ue!

                            Les dirigeants de la Chine, le Japon et les pays producteurs de p?trole du Moyen-Orient sont autant de mal?dictions et pisser sur la situation actuelle, mais ils n'ont pas le courage de leurs convictions de l'?noncer clairement ? leurs compatriotes qu'ils ont ?t? dup?s par le ma?tres de la manipulation financi?re de la Fed agit selon les instructions de Goldman Sachs.

                            Dites-moi quel chef n'oserait admettre qu'elles ont ?chang? des richesses de la nation pour les papiers toilettes?

                            La pantomime du papier de toilette d'?mission continue.
                            Nous avons maintenant atteint une impasse dans la guerre en monnaie courante, pas contrairement ? la situation de la guerre froide entre les pays du pacte de l'OTAN et les pays du Pacte de Varsovie. Les deux parties ont ?t? dissuad?s par la MAD (Mutually Assured Destruction) La doctrine de la guerre nucl?aire. Les co?ts pour les deux parties ?taient horribles, et c'est seulement lorsque l'Union sovi?tique ne pouvait pas continuer avec le rythme et le co?t du maintien d'une dissuasion nucl?aire et a ?t? contraint ? la faillite que la balance penche en faveur de l'alliance de l'OTAN.

                            Mais ce fut une victoire ? la Pyrrhus pour les ?tats-Unis et leurs alli?s. Ce qui maintient la possibilit? pour les ?tats-Unis de maintenir sa puissance militaire et ? d?penser davantage que l'Union sovi?tique a ?t? le droit d'imprimer de la monnaie de papier de toilette et de l'acceptation du dollar am?ricain par ses alli?s comme monnaie de r?serve du monde.

                            Mais pourquoi les pays alli?s de l'arm?e am?ricaine pendant la guerre froide a accept? le statu quo?
                            Simple! Ils ont tous ?t? dup?s en leur faisant croire que sans la protection de Big Brother et son rayon d'action militaire, ils seraient englouties par la menace communiste. Ils ont convenu de mars ? la hauteur de l'US-Pied Piper.

                            La grande question suivante - Pourquoi les soi-disant ?lib?r?? ses anciens alli?s communistes du saut bloc sovi?tique le train en marche?

                            Simple! Ils croyaient tous ? l'illusion qui a ?t? favoris?e par les banques mondiales, dirig? par Goldman Sachs que le commerce et la vente de leurs produits et services pour la monnaie de papier toilette de r?serve des ?tats-Unis permettrait d'immenses richesses et de prosp?rit?.

                            Mais le plus grand jeu en ville ?tait la tactique de l'Asie. Japon, apr?s une d?cennie de r?cession qui a suivi l'?clatement de sa bulle immobili?re n'a pas eu les moyens et la capacit? d'amener le jeu au prochain niveau tel que pr?vu par les architectes financi?re dans Goldman Sachs.
                            Et la Chine a ?t? le principal b?n?ficiaire. La haute direction de Goldman Sachs a n?goci? un pacte secret avec les dirigeants chinois qui, en ?change de l'orchestration de l'injection la plus massive de capitaux am?ricains dollar et renouvel?es en gros localisation des capacit?s de fabrication dans l'histoire de l'?conomie mondiale, la Chine serait de recycler leur argent durement gagn? des ?tats-Unis Le papier de toilette r?serve de devises de richesses dans des bons du tr?sor am?ricains et d'autres instruments de la dette US.

                            Cela a ?t? la condition pr?alable n?cessaire pour le casino financier mondial ? relever le niveau suivant de jouer.
                            Pourquoi?

                            The New Game

                            Les architectes financier chez Goldman Sachs avait un plan ma?tre - de dominer le syst?me financier mondial. Les moyens pour atteindre ce pouvoir financier a ?t? le Shadow Banking System, le pivot ?tant le march? des d?riv?s et la titrisation d'actifs, r?els et synth?tiques. Trillions Les enjeux seraient ?normes, dans les centaines de US $ et le moyen de transformer le march? ?tait, par son influence massive ? tous les niveaux du jeu financier.
                            Mais il y avait une faiblesse inh?rente dans le projet global - la menace de l'inflation, plus pr?cis?ment l'hyperinflation. Ces ?normes quantit?s de liquidit?s dans le syst?me, il fallait toujours d?clencher la d?pr?ciation de la monnaie de r?serve et la confiance dans le syst?me.
                            D'o? la n?cessit? d'un syst?me de garder ? l'inflation des prix ? v?rifier et l'illusion que le pouvoir d'achat de la monnaie de papier de toilette de r?serve pourrait ?tre maintenue.

                            C'est l? que la Chine entra Une fois que la Chine est devenue l'usine du monde, le probl?me serait r?solu. Quand un proc?s qui co?tait auparavant 600 $ US pourrait se le procurer pour moins de US $ 100, et une paire de chaussures pour moins de US $ 5, l'escroquerie masterminds a conclu qu'il n'y aurait pas de menace pr?visible pour la plus grande op?ration de casino dans l'histoire.

                            La Chine a accept? l'?change parce qu'il a plus d'un milliard de bouches ? nourrir et des emplois pour des centaines de millions n?cessaires pour ?tre assur?s, sans lesquels le syst?me n'a pas pu ?tre maintenue. Mais la Chine a ?t? pragmatique suffit pas d'avoir deux ?syst?mes ?conomiques? - une base Yuan ?conomie nationale et une ?conomie de US $, selon l'exportation, dans l'espoir que les b?n?fices et les avantages de l'?conomie d'exportation permettra ? la Chine pour transformer et mettre en place un int?rieur viable et dynamique march? qui, en temps remplacerait l'exportation ?conomie d?pendante. Il s'agissait d'une entente conclue avec le diable, mais il n'y avait pas d'autres options viables au moment des faits, plus encore apr?s l'effondrement de l'Union sovi?tique.

                            Le niveau suivant du jeu.

                            Le prochain niveau du jeu a ?t? atteint lorsque la monnaie de papier de toilette de r?serve litt?ralement saut? virtuelle - par la simple op?ration d'un simple clic de la souris dans les ordinateurs des banques mondiales.
                            Les grands gar?ons chez Goldman Sachs et d'autres banques mondiales ont ?t? plus que content de quitter Las Vegas pour la mafia et de leurs mis?rables milliards de chiffre d'affaires. Les b?n?fices ont ?t? consid?r?es comme pi?ces de dix cents par rapport aux centaines de milliers de milliards g?n?r?s par le casino virtuel. Il a ?t? une conqu?te financi?res au-del? de leurs r?ves les plus fous. Ils ont m?me eux-m?mes appel?, "Master of the Universe". Cr?ation d'un endettement massif est le nouveau jeu et la cour des grands pourrait m?me aller chercher plus de fois les fonds propres de 40! La valeur des actifs dont la liquidit? est mont? en fl?che autant courir apr?s si peu de bons actifs.

                            Toutefois, les sorciers de la finance n'a pas tenu compte et / ou sous-estimer le montant des produits financiers qui ?taient n?cessaires pour garder le jeu en jouant. Ils ont eu recours ? l'ing?nierie financi?re - la titrisation des actifs. Et lorsque les biens immobiliers ?taient insuffisants pour la titrisation, les actifs synth?tiques ont ?t? cr??s. Assez rapidement, les d?chets toxiques a m?me ?t? consid?r?s comme des instruments l?gitimes pour le jeu tant qu'il pourrait ?tre d?charg?s aux rejets gourmands sans recours aux auteurs de ces soi-disant investissements.

                            Pendant un certain temps, il semblait que les sorciers de la finance ont r?solu le probl?me de savoir comment nourrir le monstre du casino mondial.

                            Malheureusement, la musique s'est arr?t?e et l'?clatement de la bulle! Et comme on dit le reste est l'histoire.

                            The Goldman Sachs Remedy

                            Quand les pertes sont en US $ billions et quelle que soit l'actif / capital restant sont en milliards de dollars US, nous avons un ?norme probl?me - un trou noir financier.
                            Le rem?de privil?gi? par les commanditaires financiers de Goldman Sachs ?tait de cr?er un autre canular - que si les grandes banques mondiales ont ?t? l'?chec de d?clencher un effondrement syst?mique, il n'y aurait Armageddon.

                            Ces ?too big to fail" Les banques doivent ?tre inject? avec une quantit? massive d'argent virtuel pour recapitaliser et de se d?barrasser des actifs toxiques dans leur bilan. Les principales banques centrales dans les pays d?velopp?s sont de m?che avec Goldman Sachs a chant? le m?me air. Toutes sortes de r?gimes ont ?t? ?voqu?es pour l?gitimer ce renflouement.

                            En substance, ce qui s'est pass? a ?t? le simple transfert de sommes d'argent dans la poche gauche de la poche droite, avec la torsion que les banques ?taient en fait aider le gouvernement ? surmonter la crise financi?re.
                            La Fed et les principales banques centrales ont accept? de pr?ter l ' ?argent virtuel? au ?too big to fail" banques mondiales ? taux z?ro ou proche de z?ro des taux d'int?r?t et ces banques ? leur tour "d?p?t", ces sommes d'argent ? la Fed et d'autres banques centrales ? des moments convenus taux d'int?r?t. Ces op?rations sont toutes les ?critures simples. Autre "pr?ts" de la Fed et les banques centrales (encore une fois ? z?ro ou presque z?ro les taux d'int?r?t) sont utilis?s pour acheter des dettes des administrations publiques, ces dettes ?tant le stimulus fonds n?cessaires pour relancer l'?conomie r?elle et cr?er des emplois pour les ch?meurs de plus en plus. Donc, en substance, ces banques ont donn? "l'argent gratuit" ? pr?ter au gouvernement, au taux d'int?r?t pr?alablement convenu avec aucun risque du tout. Il s'agit d'un canular!
                            Ces "fonds" ne sont pas m?me les billets d'un dollar, mais de simples ?critures comptables cr??es de toutes pi?ces.
                            Alors, quand la Fed injecte des milliards $ US dans le syst?me bancaire, c'est simplement le montant des cr?dits dans les comptes du ?too big to fail" banques ? la Fed.
                            Lorsque le syst?me est appliqu? au commerce international, le m?me modus operandi est utilis? pour payer les biens import?s de Chine, Japon, etc
                            Pour le reste du monde, lorsque les marchandises d'achat libell?s en dollars am?ricains, ces pays doivent produire des biens et services, les vendre contre des dollars pour acheter des biens n?cessaires dans leur pays. Autrement dit, ils doivent gagner un revenu pour acheter tout ce dont les biens et services n?cessaires. En revanche, tout ce que les Etats-Unis doivent faire est de cr?er des fonds hors de l'air et de les utiliser pour payer leurs importations!
                            Les ?tats-Unis peuvent s'en tirer avec cette escroquerie parce qu'il a la force militaire pour contraindre et faire respecter cette mystification. Comme indiqu? pr?c?demment, ce statu quo a ?t? accept?, notamment pendant la guerre froide et avec une certaine r?ticence apr?s l'effondrement de l'Union sovi?tique, mais avec une r?serve - que les ?tats-Unis accepte d'?tre le consommateur de dernier recours. Cet arrangement pr?voit un certain r?confort parce que les pays qui ont vendu leurs produits aux ?tats-Unis, peuvent maintenant utiliser l'argent pour acheter des biens provenant d'autres pays que plus de 80 pour cent du commerce mondial est libell? en dollars particulier le p?trole brut, la bou?e de sauvetage de l'?conomie mondiale .

                            Mais avec les ?tats-Unis en mati?re de faillite compl?te et ses citoyens (les plus gros consommateurs dans le monde) ?tant incapables d'emprunter des fonds suppl?mentaires pour acheter des articles de fantaisie en provenance de Chine, le Japon et le reste du monde, la demande de dollar s'est ?vapor?. Le statut du dollar comme monnaie de r?serve et son utilit? est remise en question plus vocalement.

                            The End Game

                            Les retomb?es actuelle peut se r?sumer en termes simples:

                            Si un pays fait faillite (US) ?tre autoris?s ? utiliser l'argent cr?? ? partir de rien ? payer pour les marchandises produites ? la sueur et les larmes des citoyens laborieux des pays exportateurs? Ajoutant l'insulte ? l'injure, les m?mes fonds ach?tent maintenant beaucoup moins qu'avant. Alors quelle est l'utilit? d'?tre pay? dans une monnaie qui perd rapidement sa valeur?

                            D'autre part, les Etats-Unis disent au monde entier, en particulier les Chinois que s'ils ne sont pas satisfaits du statu quo, il n'y a rien pour les emp?cher de vendre aux autres pays et en acceptant leur monnaie. Mais s'ils veulent vendre aux USA puissants, ils doivent accepter US papier toilette monnaie de r?serve et de son droit de cr?er des fonds hors de l'air!

                            C'est le jeu de poker ultime et clignote quiconque perd d'abord et subira des cons?quences irr?parables financiers. Mais qui a la main gagnante?

                            Les ?tats-Unis n'a pas la main gagnante. Ni la Chine a la main gagnante.

                            Cet ?tat de choses ne peut pas continuer pour longtemps, car quelles que soient les cartes des ?tats-Unis ou la Chine mai envisageraient de jeter ? la table pour obtenir un avantage strat?gique, tous les gains ? court terme seront ? la Pyrrhus, car il ne sera pas en mesure de r?soudre les contradictions sous-jacentes antagonistes.
                            Lorsque la survie du syst?me d?pend de la disponibilit? du cr?dit (c.-? accumuler plus de dettes), il n'est qu'une question de temps avant que le d?biteur et cr?ancier venu ? la conclusion in?vitable que la dette ne sera jamais vers?e. Et ? moins que le pr?teur est dispos? ? annuler la dette, en recourant ? des moyens drastiques pour recouvrer les dettes en souffrance est in?vitable.

                            Il serait na?f de penser que les Etats-Unis tranquillement se permettre d'?tre forclos! Quand on arrive ? ce stade, la guerre sera in?vitable. Il s'agira de la US-UK-Isra?l Petit contre le reste du monde.

                            Le pr?lude ? la Fin du jeu

                            L'?conomie am?ricaine sera d'?chapper ? tout contr?le dans les mois ? venir et atteindre le point critique d'ici la fin du 1er trimestre 2010 et imploser par le 2?me trimestre.

                            Les ?tats-Unis massive $ billions de dollars de relance n'a pas r?ussi ? redresser l'?conomie. La transfusion sanguine massive mai ont maintenu le patient en vie, mais il ya de nombreux signes d'une d?faillance de plusieurs organes.
                            Il y aura une autre vague de saisies d'habitations et surtout des propri?t?s commerciales ? la fin D?cembre et d?but 2010. Et les propri?t?s saisies en 2009, conduira ? la baisse des prix une fois qu'ils sont dans le pipeline. La maison et la valeur des propri?t?s commerciales plonger. Les bilans des banques va mal tourner et malgr? les profits records ?dans les deux derniers trimestres de 2009 ne couvrira pas l'encre rouge suppl?mentaires.

                            Compte tenu de la situation ci-dessus, la Fed continuent ? acheter des titres adoss?s ? soutenir les march?s? La Fed a d?j? d?pens? des milliards d'achat de Fannie Mae et Freddie Mac, sans hypoth?ques acheteur substitut potentiel ? l'horizon. Par cons?quent, le bilan de la Fed est aussi toxique que le ?too big to fail" banques qu'elle a sauv?.

                            Dans les circonstances, cela n'a aucun sens pour quiconque de pr?tendre que le pire est pass? et que l'?conomie mondiale est sur la voie du redressement.
                            Et le meilleur signe que tout ne va pas bien avec les grandes banques est le r?cent discours du Pr?sident de la Banque de r?serve f?d?rale de New York, William Dudley ? Princeton, au New Jersey quand il a d?clar? que la Fed pourrait r?duire le risque de crise de liquidit?s futurs en fournissant un ?filet? pour entreprises solvables ayant des garanties suffisantes.

                            Cette mise en garde et d'assurance m?rite un examen plus approfondi. Premi?rement, il est contradictoire d'affirmer qu'une entreprise solvant de garantie suffisant, en fait, rencontrer une crise de liquidit? pour justifier la n?cessit? de se rabattre sur la Fed. Il est en fait un aveu que les banques ne sont pas suffisamment capitalis?es et lorsque la deuxi?me vague du tsunami les frappe ? nouveau, la confiance sera cruellement d?faut.

                            Dudley a effectivement dit que, "la banque centrale pourrait s'engager ? ?tre le pr?teur de dernier recours ... [et cela r?duirait] le risque de panique d?clench?e par l'incertitude chez les pr?teurs sur ce que pensent les autres cr?anciers ".

                            Pour le dire cr?ment ce qu'il dit, c'est que la Fed va s'efforcer d'?viter la r?p?tition de l'effondrement de Bear Stearns, Lehman Bros et AIG. C'est aussi une indication que les banques restantes sont en grande difficult?.
                            Il est int?ressant de noter qu'un rapport de Bloomberg au d?but de Novembre a r?v?l? que Citigroup et JP Morgan Chase ont ?t? accumulent du liquide. Le premier a presque doubl? ses avoirs en esp?ces aux ?tats-Unis 244,2 milliards de dollars. Dans le cas de ce dernier, la somme la tr?sorerie s'?levait ? 453,6 milliards de dollars. Pourtant, ?tant donn? cette th?saurisation par les principales banques, la New York Federal Reserve Bank a d? rassurer la communaut? financi?re qu'elle est pr?te pour l'injection massive de liquidit?s pour soutenir le syst?me.
                            Il ne faut donc pas s'?tonner que la valeur du dollar est vers le sud.

                            Lorsque les monnaies sont d?grad?es, la volatilit? des hausses des march?s boursiers. Mais les gains ne valent pas les risques et si quelqu'un est encore sur le march?, ils seront effac?s par le 1er trimestre de 2010. L'indice S & P mai ont fortement augment? depuis le d?but de l'ann?e par plus de 25 pour cent, mais elle a ?t? d?pass?e par l'or. Les gains ont aussi pris du retard sur le taux d'inflation US officiel. Il a en effet livr? un rendement total apr?s l'inflation d'environ moins 25 pour cent. Lorsque Meredith Whitney a fait remarquer que, ?Je ne sais pas ce qui se passe dans le march? actuellement, car cela n'a aucun sens pour moi?, il est temps de sortir du march? rapide.
                            Dans un rapport ? ses clients, la Soci?t? G?n?rale a averti que la dette publique serait massive au cours des deux prochaines ann?es - 105 pour cent du PIB au Royaume-Uni, 125 pour cent aux Etats-Unis et en Europe et 270 pour cent au Japon. La dette mondiale atteindrait de 45 billions de dollars.

                            ? un certain moment dans le temps, toutes ces dettes doivent ?tre rembours?s. Comment ces dettes soient rembours?es?

                            Si nous allons par ce que Bernanke a ?t? la pr?dication et la pratique, cela signifie davantage de monnaie de papier toilette sera cr?? afin de rembourser les dettes.
                            En cons?quence, l'avilissement des monnaies se poursuivra et ce sera encore aggraver les tensions existantes entre les ?conomies concurrentes. Et quand les cr?anciers ont assez de cette escroquerie de papier hygi?nique, de s'attendre ? des r?actions violentes!


                            </td></tr><tr><td class="bigArticleText" valign="center">
                            Matthias Chang est un collaborateur fr?quent de Global Research. Global Research Articles par Matthias Chang</td></tr></tbody></table>

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                            • #44
                              Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

                              La Soci?t? G?n?rale tire
                              la sonnette d?alarme


                              .
                              <!-- google_ad_section_start() -->lefigaro.fr | JDF | 20.11.2009 | Mise ? jour : 18H19
                              Dans un rapport adress? ? ses clients, la banque fran?aise les appelle ? dessiner une strat?gie d?investissements de d?fense afin de se pr?parer ? l?explosion ?ventuelle de nouvelles bulles financi?res.

                              Le pire pourrait ?tre devant nous. C?est une des hypoth?ses qui ressortent d?un rapport de la Soci?t? G?n?rale, intitul? ? le pire sc?nario de la dette?, selon lequel les r?cents plans de sauvetage mis en place par les gouvernements mondiaux ont simplement transf?r? des passifs du secteur priv? au secteur public, cr?ant une nouvelle s?rie de probl?mes. Premier d?entre eux, le d?ficit. ?Le niveau de la dette para?t tout ? fait insoutenable ? long terme. Nous avons pratiquement atteint un point de non retour en ce qui concerne la dette publique?, pr?cise le rapport de 68 pages.

                              L?endettement global est beaucoup trop ?lev? dans la plupart des ?conomies des pays d?velopp?s, par rapport ? leur PIB. Aux Etats-Unis et dans l?UE, la dette publique repr?sentera ainsi 125% du PIB dans deux ans. Au Royaume-Uni, elle s??l?vera ? 105% et au Japon, ? 270%. Le probl?me de la dette sous-jacente est plus important qu?il n??tait apr?s la seconde Guerre Mondiale, alors que les taux nominaux ?taient similaires. Sauf que cette fois-ci, les gouvernements seront pris ? la gorge, le vieillissement de la population rendant plus difficile qu?auparavant l?effacement de cette dette avec la croissance. Les pays ?mergents ne seraient pas non plus ?pargn?s, m?me si leur marge de maneouvre sera plus importante qu?au sein des grandes ?conomies occidentales.

                              Parmi les pires sc?narios envisag?s, le rapport ?voque une nouvelle chute des march?s, une inflation galopante ainsi qu?une forte chute du dollar. Or quand la crise bat son plein, tout le monde se retourne vers la valeur refuge par excellence, l?or. Dans ce contexte, le prix du m?tal jaune atteindrait des sommets jamais vus. En plus du m?tal jaune, le rapport table qu?une autre valeur refuge devrait tirer son ?pingle du jeu, les denr?es alimentaires. A contrario, la banque conseille de se d?sengager du dollar et des valeurs cycliques, telles que les technologiques ou celles li?es au secteur de l?automobile.

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                              • #45
                                Re: Apr?s la crise financi?re, la guerre civile ?

                                <TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%" border=0><TBODY><TR><TD class=showHeadline align=left>L??conomiste Georges Chung: ?La solidit? de la roupie fait du tort ? la reprise? <TD></TD><TR style="HEIGHT: 10px"><TD></TD></TR><TR><TD align=left><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width="99%" border=0><TBODY><TR><TD class=fontcls_inner style="PADDING-LEFT: 2px" align=left width="90%">St?phane Saminaden
                                11/29/09 | Commentaires [0]</TD><TD id=getrateval align=right width="10%" runat="server"></TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR><TR style="HEIGHT: 8px"><TD></TD></TR><TR><TD></TD></TR><TR style="HEIGHT: 5px"><TD></TD></TR><TR><TD class=fontcls_inner id=tdcaption align=left></TD></TR><TR><TD align=left><TABLE><TBODY><TR></TR></TBODY></TABLE></TD></TR><TR><TD><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width=670 border=0><TBODY><TR><TD class=fontcls style="FONT-SIZE: 12px"><TD class=fontcls style="FONT-SIZE: 12px" align=left width="20%">Modifier la taille du texte:</TD><TD class=fontcls style="FONT-SIZE: 13px">A</TD><TD class=fontcls> | </TD><TD class=fontcls style="FONT-SIZE: 18px">A</TD><TD style="WIDTH: 240px"></TD><TD align=right width="48%"><TABLE cellSpacing=0 cellPadding=0 width="90%" border=0><TBODY><TR><TD style="WIDTH: 15px"></TD><TD style="WIDTH: 15px"></TD></TD><TD class=fontcls align=middle width="20%">
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                                Le billet vert s?achetait ? Rs 28,98 et se vendait ? Rs 30,54. A son plus haut point en mars, le dollar se vendait ? Rs 35. La r?action ne s?est pas fait attendre avec le spectre d?une roupie forte en filigrane. ?La solidit? de la roupie est en train de faire du tort ? la reprise. Avec un taux d?inflation qui reste bas, il y a une marge de man?uvre pour faire baisser les taux d?int?r?ts et faire se d?pr?cier la roupie?, soutient Georges Chung Tick Kan, ?conomiste et homme d?affaires, ancien pr?sident de l?Association des exportateurs (Mexa).<o:p></o:p>
                                <o:p></o:p>
                                Dans les milieux des cambistes, on explique que la faiblesse du dollar est due aux m?mes causes: une faiblesse intrins?que du dollar sur les march?s internationaux et un march? local exc?dentaire en dollar.<o:p></o:p>
                                <o:p></o:p>
                                ?C?est un probl?me classique de l?offre et de la demande. Les importations sont en baisse. Ce qui implique une demande moindre pour le dollar. La consommation est en berne et les prix des produits p?troliers est toujours faible par rapport aux niveaux de 2008. Il y a eu une baisse parall?le des recettes d?exportations mais la baisse des importations a ?t? largement sup?rieure. Il y a donc un surplus de devises?, explique, pour sa part, le tr?sorier d?une grande banque.<o:p></o:p>
                                <o:p></o:p>
                                En outre, l?annonce de Duba?, jeudi dernier, ? l?effet qu?elle voulait un r??chelonnement de sa dette a fait paniquer les march?s. Du coup, les investisseurs se sont r?fugi?s dans le billet vert qui a repris des couleurs. L?euro est pass? de $ 1,51 ? $ 1,48. A l?inverse, l?or qui ?tait ? $ 1 192 a chut? ? $ 1 145. <o:p></o:p>
                                <o:p></o:p>
                                Mais cela a ?t? de courte dur?e. Vendredi, les march?s se sont repris. De toute fa?on, nous n?avons pas enregistr? un rebond du dollar, comme sur les march?s internationaux. <o:p></o:p>
                                <o:p></o:p>
                                ?S?il y a un ?bounce bac ? du dollar, je ne suis pas s?r que cela se r?percutera ? Maurice. Ou alors tr?s peu. Le facteur dominant est qu?il n?y a pas suffisamment de demandes localement?, estime le m?me tr?sorier. <o:p></o:p>
                                <o:p></o:p>
                                Face ? cette analyse, Georges Chung Tick Kan soutient que la seule solution ?est de laisser filer la roupie?, qui est beaucoup trop forte, non seulement par rapport au dollar, mais aussi contre la livre sterling et l?euro. ?Nos taux d?int?r?ts sont tr?s ?lev?s par rapport aux pays qui sont nos principaux march?s?, conclut-il. <o:p></o:p>
                                </TD></TR></TBODY></TABLE>

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